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Sud Quotidien | Sénégal | 07/04/2009 | Lire l'article original
La deuxième session du premier cours de paludologie et de planification de la lutte contre le paludisme qui a clos ses volets en fin de semaine, a permis à quelque 26 médecins chefs ou adjoints de districts sanitaires venus de Dakar, de Pikine et des régions de l’intérieur, de parfaire une formation destinée à doper leurs capacités de prise en charge structurelle du paludisme.
La session de formation qui s’est achevée, après trois semaines de retraite à l’Institut de santé et développement (Ised), a réuni outre les médecins sénégalais divers acteurs et partenaires du système national de santé dont des spécialistes en santé publique et/ou en maladies infectieuses, des gynécologues, des pédiatres, voire des experts internationaux de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), de Roll Back Malaria et de Malaria Vaccine Initiative. La cérémonie de clôture présidée par le conseiller technique du ministre de la Santé et de la prévention, a été l’occasion pour la directrice de l’Ised, le Dr Anta Tall Dia, de souligner dans le rapport final que l’atteinte des objectifs du second plan stratégique 2006-2010 de réduction de moitié de la prévalence liée au paludisme, en termes de morbidité et de mortalité, était intrinsèquement redevable de la mise en oeuvre d’une bonne qualité des interventions. Ce qui suppose, a précisé le Dr Tall Dia, un renforcement des capacités des acteurs au niveau opérationnel.
C’est dans ce cadre d’ailleurs, a-t-elle affirmé que le Programme national de lutte contre le paludisme a signé une convention avec son institut pour la coordination de la préparation, l’organisation et la réalisation desdites sessions de formation en paludologie et en planification de la lutte contre le paludisme. Des sessions dont le but est incidemment de « renforcer les connaissances et les capacités des cadres supérieurs et des cadres intermédiaires de la santé dans les domaines de l’épidémiologie du paludisme, de la prévention, de la prise en charge des cas, mais aussi du management et de la recherche dans le domaine du paludisme », ainsi que l’a souligné le rapport fait par la directrice de l’Ised.
Abondant dans la même perspective, le coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme, le Dr Moussa Thior, a relevé le caractère stratégique de cette formation à l’issue de laquelle les participants devraient être capables d’expliquer l’épidémiologie descriptive et analytique du paludisme au Sénégal et de mener correctement les principales interventions dans le cas de la prise en charge de la maladie.
Toutes choses qui s’avèrent capitales pour le représentant du ministre de la Santé, le Dr Assane Yaradou, qui a précisé qu’« avec la mise à l’échelle des interventions de lutte contre le paludisme, il était opportun que les capacités des cadres du niveau opérationnel soient renforcées pour une mise en œuvre optimale des politiques de prévention et de prise en charge de la maladie ».
Par Moctar DIENG
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