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Le soleil | Sénégal | 17/04/2009 | Lire l'article original
Présidée par le directeur de Cabinet du ministre de la Santé et de la Prévention médicale, Cheikh Issa Sall, en présence du parrain de la première édition, le Pr Ibrahima Wone et de Mme Anta Tall Dia, présidente par intérim de l’Association des professionnels en Santé publique, la cérémonie d’hier a été marquée par la conférence inaugurale sur le thème « Santé et développement ». Un thème qui aura permis au Pr Issakha Diallo de définir les différents concepts de santé et de développement, d’évoquer l’inter-dépendance entre la santé et le développement, avant de décliner les défis du 21e siècle pour inciter les populations à investir dans la santé.
Si la santé, à travers la définition de l’Oms, est perçue comme « un état complet de bien-être physique, mental, moral et social », elle est perçue aussi comme « un état de perception de bien-être, un équilibre ». A côté des mesures d’appréciation du niveau de développement comme le Produit national brut (Pnb), le Produit intérieur brut (Pib), les inégalités, la pauvreté..., le Pr Issakha Diallo a cité la proposition du Pnud qui consiste à trouver l’indice synthétique qui découle de la somme des agrégats (espérance de vie, niveau d’éducation, niveau de vie...).
Cet indice, selon lui, a permis de classer le Sénégal, en 2008, à la 153e place sur 179 pays. Et le Pr Issakha Diallo de plaider pour un investissement tous azimuts sur la santé. Un investissement qui aura pour valeur d’éviter, chaque année, la mort de 8 millions de personnes, qui va accroître l’espérance de vie et la productivité et qui sauvera 186 milliards de dollars. Pour ce dernier, investir 1 dollar sur le Planning familial donnerait 8 dollars à l’Etat. La mortalité maternelle, si rien n’est fait selon lui, entre 2001 et 2010, va coûter 22 milliards pour les cas de morbidité et 23 milliards pour les invalidités liées à la mortalité. Et d’ajouter que la santé est le moteur du développement, tout comme elle en est aussi un des aboutissements. C’est dire que l’on a tout à gagner en investissant dans la santé.
Babacar Bachir SANE
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