24/04/2009 - Le soleil - Sénégal
« Nous avons enregistré une baisse de la morbidité, de la mortalité, de la létalité », a dit le Dr Thior. De plus, la morbidité proportionnelle palustre est passée de 22,25 % en 2007 à 5,62 % en 2008. Il en est de même pour les palus graves. Sur les 275.806 cas de paludisme relevés en 2008, on dénombre 8 % de paludisme grave.
Le Sénégal a obtenu de bons résultats mais le chemin qui reste à parcourir pour intégrer le cercle des pays ayant contrôlé le paludisme est encore long. Mais, les acteurs ont le droit d’afficher leur optimisme.
« Vaincre que le paludisme, le compte à rebours est lancé à partir de ce moment, nous allons essayer de réfléchir pour infléchir sur les tendances », fait remarquer Dr Pape Moussa Thior.
L’amélioration de la disponibilité et de couverture des moustiquaires imprégnées de longue durée, la mise en œuvre d’un projet élargi de lutte contre les vecteurs, l’amélioration de l’accès aux soins pour les zones inaccessibles sont, entre autre, les défis et les perspectives du programme.
Auparavant, le conseiller technique en Communication du ministère de la Santé et de la Prévention, Assane Touré, s’est félicité de l’intérêt que les journalistes accordent à la lutte contre le paludisme.
« Il y a 15 ans de cela, il était très rare de rencontrer les journalistes s’intéresser à la lutte contre la paludisme », a-t-il dit. Quant au directeur du Service national d’éducation pour la Santé (Sneips), Abdoulaye Sèye, il a axé son intervention sur le rôle-clé des journalistes dans la sensibilisation.
« Les journalistes ont un grand rôle à jouer dans la diffusion de l’information », a laissé entendre M. Sèye.
Eugène KALY et Idrissa SANE
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