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Le quotidien | Sénégal | 27/04/2009 | Lire l'article original
Et, comme pour rejoindre les experts nationaux dans leur conviction que le paludisme ne peut pas être éradiqué sans un candidat-vaccin, l’ancien ministre de la Santé laisse entendre que celui-ci «est indispensable, si nous voulons un jour éliminer cette maladie de notre planète».
Pourtant, les conditions semblent réunies aussi bien en termes de mobilisation communautaire qu’en termes de moyens. Eva Marie Coll Seck assure, en effet, que «de plus en plus d’acteurs se mobilisent pour lutter contre le paludisme, dans tous les secteurs». Mieux, en 10 années, ils sont passés «de 60 millions de dollars à 1,2 milliard de dollars, donc cela veut dire que les choses se sont aussi améliorées au plan financier et les pays ont les moyens pour lutter contre le paludisme».
Malgré le fait que plusieurs pays aient fait des résultats «satisfaisants», elle a appelé à plus d’efforts car «demain, c’est déjà aujourd’hui» pour paraphraser le sociologue américain Albin Toffler. Pour Marie Coll Seck, «nous avons aussi beaucoup de défis, parce que fin 2010 (marquant les Objectifs d’Abuja) on y est pratiquement et donc, il faut accélérer encore les efforts».
Par Aly FALL
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