06/07/2006 - Le soleil - Sénégal
Le choix du premier thème trouve son fondement dans la fréquence de l’intervention chirurgicale dans la prise en charge d’un drépanocytaire. Surtout que cette pathologie ne cesse de gagner du terrain en Afrique. Le continent noir compte 50 millions de drépanocytaires. Le Sénégal fait partie des pays les plus touchés. Mais, au-delà, à travers ce sujet, la Faculté de médecine cherche à armer les spécialistes en prélude à la conférence internationale sur la drépanocytose qui se tiendra en fin d’année à Dakar.
Pour ce qui est de “ La chirurgie ambulatoire ”, les organisateurs de cette rencontre scientifique tenteront de dégager les grands axes pour sa promotion. D’autant plus que la chirurgie traditionnelle coûte chère. Le but de cette “ chirurgie ambulatoire ”, comme l’ont souligné le professeur Raymond Diouf (chef de département de Chirurgie et spécialités chirurgicales de la Faculté de Médecine) et Mouhammadou Habib Sy (président du comité d’organisation des journées) est d’atténuer les frais d’hospitalisation inhérents à la chirurgie classique.
S’agissant du thème portant sur “ La chirurgie chez la personne âgée ”, il s’agira pour les spécialistes d’approfondir leurs connaissances sur les nouvelles techniques pour l’amélioration du service des praticiens et de donner l’opportunité aux personnes âgées d’échanger avec des ophtalmologues, urologues, orthopédistes sous l’arbitrage de deux médecins gériatres. “ L’âge ne constitue pas une contre indication à la chirurgie. Aujourd’hui, il y a des méthodes de chirurgie plus raffinées, il est important de faire partager ces connaissances pour une meilleure prise en charge sur le plan chirurgical des personnes âgées ”, affirme le docteur Mamadou Koumé de l’Ipres.
L’amélioration de la qualité des enseignements sera également au cœur de la
réflexion. Le professeur André Quinton de l’Université de Bordeaux II fera une
introduction sur “ Comment enseigner la médecine en 2006 ”. “ Les méthodes d’enseignement
de la médecine évoluent. Si dans quelques années on ne s’ajuste pas avec ce
qui se fait ailleurs nous allons disparaître.
Si l’université n’est pas classée les sortants seront confrontés au problème
d’insertion ”, fait savoir le chef de département de Chirurgie et spécialités
chirurgicales de la Faculté de Médecine, Raymond Diouf. La suppression de la
session d’octobre marque cette ambition de se conformer à ce qui se fait ailleurs.
IDRISSA SANE
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