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Le quotidien | Sénégal | 18/06/2009 | Lire l'article original
A la lecture des propos tenus par des experts africains, alors en conclaves
au Sénégal dans le cadre d’un «atelier sur le paquet de formation pilote de
biologie des résistances Vih/Sida», il apparaît clair que les énergies sont
aujourd’hui regroupées autour du combat contre la…solidité du virus et non son
élimination.
Face aux menaces de pénuries d’antirétroviraux contre le Vih et les dégâts incalculables,
liés entre autres à la résistance du Vih qui pourront en découler, pas moins
de 15 pays africains ont organisé la riposte à partir de Dakar. Durant quatre
jours, ils ont réfléchit afin de «renforcer les compétences des ressources humaines
en vue de satisfaire les besoins des pays en matière de ressources humaines
qualifiées pour la prévention et le diagnostic des résistances aux antirétroviraux».
A travers le paquet de formation que ces experts régionaux ont reçu, ils ont
bénéficié de connaissances standardisées mais aussi ont été au fait de pratiques
harmonisées dans le domaine de la gestion des résistances aux antirétroviraux.
L’organisme mondial en charge de la santé a, sous ce rapport, apprécié «l’importance
de cette volonté (des Africains) d’assurer des pratiques meilleures et harmonisées»
auxquelles, il promet d’apporter tout son soutien «afin que cette volonté se
renforce et se pérennise pour le plus grand bénéfice des populations africaines».
Ces rencontres ont été mises à profit par le Professeur Neal Parkins pour persuader les participants du danger que constitue la résistance chez les personnes vivant avec le Vih. Puisque la résistance est intrinsèque au virus, il a plaidé pour le renforcement des politiques nationales de santé publique et leur orientation vers le recrutement suffisant de personnels et l’approvisionnement en antirétroviraux, surtout de qualité. Car, une situation de rupture peut toujours causer des désagréments au niveau du traitement. Lequel, rappelle-t-on, se fait à longue échelle.
A propos du Sénégal, des assurances ont été données par rapport à l’autosuffisance en antirétroviraux. Selon sa représentante à cet atelier, le professeur Ndèye Coumba Kane de l’hôpital Aristide Le Dantec, notre pays est, pour le moment, à l’abri d’une telle éventualité.
Par Aly FALL
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