13/07/2009 - Le quotidien - Sénégal
Habituellement, la célébration de la Journée mondiale du rein était organisée
le deuxième jeudi du mois de mars. Mais, précise Thérèse Coumba Diop, ministre
de la Santé, pour des raisons qu’elle dit indépendantes de sa volonté, elle
se tient cette année avec un peu de retard. Le thème de cette année porte sur
: Hypertension artérielle et insuffisance rénale.
Pour le professeur Boucar Diouf, coordonnateur national du programme Nophrologie-hémodialyse,
par ailleurs enseignant à la Faculté de médecine de l’Ucad, l’insuffisance rénale
et l’hypertension artérielle sont deux pathologies qui ont des échanges de mauvais
procédés. Parce que, d’après lui, l’hypertension est soit la première, soit
la deuxième cause d’insuffisance rénale, selon les pays dans le monde.
Classées parmi les maladies à soins coûteux, l’insuffisance rénale et l’hypertension artérielle font partie des priorités du gouvernement du Sénégal, selon le ministre de la Santé et de la Prévention, Thérèse C. Diop qui dit entreprendre, sur instruction du chef de l’Etat, un vaste programme d’installation d’unités d’hémodialyse, avec la construction de l’unité de la région de Saint-Louis, ainsi que celle de Tambacounda, l’agrandissement et le renouvellement de l’équipement de l’unité de l’hôpital Aristide Le Dantec.
En outre, un projet de transplantation rénale, traitement définitif de l’insuffisance rénale chronique est déjà élaboré, d’après le ministre de la Santé, qui annonce, pour bientôt, la première transplantation rénale qui se fera au Sénégal. «Tous ces acquis seront maintenus et renforcés en accentuant la décentralisation de l’offre d’hémodialyse vers les régions de l’intérieur du pays et la banlieue de Dakar. Nous sommes également en train de mettre en place des stratégies pour réduire le coût des traitements et les rendre accessibles pour toutes catégories sociales touchées par cette terrible maladie», déclare Mme Diop.
Cette dernière recommande, d’ailleurs, la mobilisation pour combattre les facteurs déterminants de cette maladie, en veillant à une bonne hygiène de vie, en luttant contre la sédentarité, en assurant une surveillance rigoureuse de la grossesse, entre autres comportements dont la promotion peut, selon le ministre de la Santé, contribuer à réduire les risques de survenance d’une insuffisance rénale. «Mettons-nous ensemble autour de l’objectif : ‘’Prévenir l’insuffisance rénale, en luttant contre l’hypertension artérielle et tous les autres facteurs’’», lance Thérèse C. Diop.
Au Sénégal, plus de 6 000 à 8 000 personnes sont victimes d’insuffisance rénale. Plus de 6 millions de personnes en souffrent dans le monde.
Par Assane DEME
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