21/07/2009 - Le quotidien - Sénégal
Casser le monopole des multinationales, principales pourvoyeuses en médicaments
au Sénégal et dans la sous-région. C’est l’ambition des Laboratoires Julphar,
qui ont officiellement démarré leurs activités au Sénégal, vendredi dernier.
Leur représentant au Maroc et en Afrique francophone dit vouloir, en plus de
casser le monopole du marché des médicaments, instaurer de nouveaux rapports
de partenariat entre le Maroc et le Sénégal à travers son industrie. Ce qui
va désormais changer dans la disposition des médicaments, déclare-t-il, c’est
qu’à qualité égale, leurs prix vont défier toute concurrence.
Mieux, sourit Réda Rami, les Laboratoires Julphar vont assurer le suivi et proposer
au client Sénégal, mais aussi aux autres pays bénéficiaires, un service de santé
plutôt que de mettre l’accent sur une relation achat-vente ou fournisseur-acheteur.
Au cours d’un dîner qu’ils ont offert aux autorités du pays, les nouveaux fournisseurs en médicaments du Sénégal ont diffusé un film documentaire dans lequel, ils ont présenté leurs activités au Moyen-Orient et montré la fiabilité de leur firme, qui assure la production exclusive des produits de biotechnologie comme l’insuline humaine. Des médicaments qui, disent-ils encore, sont produits en conformité avec toutes les normes standard les plus strictes, approuvées par l’Union européenne.
Les Laboratoires Julphar se sont assignées comme sacerdoce, selon leur représentant, de soulager les patients du Sénégal mais aussi des autres pays où ils desservent et dont les gouvernements n’assurent pas les prises en charge médicale de certaines maladies.
Dans un proche avenir, rassure-t-on, les diabétiques et les souffrants d’insuffisance rénale vont être gratifiés de médicaments à faible coût. Le choix de ces deux pathologies réside, en partie, dans le fait que la prise en charge de ces malades demande beaucoup de moyens.
Pour leur part, les autorités sanitaires du Sénégal se réjouissent de ce partenariat et voient en lui une façon «de diversifier (leurs) sources d’approvisionnement en matière de médicaments». Le directeur de Cabinet du ministre de la Santé, qui s’exprimait en marge de la cérémonie, estime qu’une offre comme celle qu’ils viennent de recevoir d’un «pays frère» comme le Maroc «ne peut que (les) enchanter et (les) mettre dans une optique de collaboration avec un partenaire qui vient (les) soutenir dans (leur) recherche de plus de possibilités pour acquérir des médicaments à meilleur marché pour (leurs) populations». Pr Farba Lamine Sall voit ainsi la nécessité de «mettre sur le marché des produits accessibles que (leurs) populations pourront valablement acheter et se soigner dans de bonnes conditions».
Cependant, précise-t-il, les Laboratoires Julphar vont d’abord poursuivre leur mission de prospection, en explorant davantage le marché et voir quels sont les produits les plus utilisés au Sénégal. Mais, quoi qu’il en soit, assure-t-il : «Le ministre de la Santé a (déjà) donné une caution à cette initiative. Nous allons continuer à échanger avec eux (les représentants de Julphar), d’autant plus que la plupart des produits qu’ils nous proposent sont déjà sur la liste des médicaments essentiels.»
Pour Pr Sall, le challenge pour le Sénégal, c’est surtout pour les maladies à soins coûteux telles que le diabète, l’insuffisance rénale chronique. Désormais, il est possible de rendre ces traitements accessibles. «Nous sommes dans une dynamique de rendre, sur le marché, des produits moins chers», se réjouit-il.
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