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Revue de presse de APIDPM Santé tropicale

Vente illicite des médicaments : l’Ordre des pharmaciens riposte et contre attaque

24/07/2009 - Sud Quotidien - Sénégal

L’ordre des pharmaciens a procédé hier, vendredi, à une journée sans pharmacie. Un mouvement d’humeur qui coïncide avec la clôture de la campagne nationale de lutte contre le marché illicite des médicaments débutée il y a quatre jours. Cette journée de sensibilisation s’inscrit dans une dynamique d’éradiquer la vente des médicaments dans la rue et autres places publiques. L’autre particularité c’est que cet évènement intervient dans un contexte où les pharmacies font souvent l’objet de braquages à mains armées entraînant souvent des pertes en vies humaines. L’ordre des pharmaciens saisit l’occasion pour inviter l’Etat et les partenaires au développement à réagir pour freiner ce phénomène.

« Disons non aux médicaments de la rue, ils tuent ! ». C’est le slogan de l’ordre des pharmaciens qui ont gardé hier leurs rideaux baissé, durant toute la journée pour manifester contre la vente illicite de médicaments dans la rue et dans d’autres lieux publics.. Une manifestation qui coïncide avec la clôture de la campagne nationale de lutte contre le marché illicite des médicaments.

La cérémonie a regroupé le ministère de la santé, de la prévention et de l’hygiène publique, l’ordre des pharmaciens, le syndicat unique des travailleurs de la santé et de l’action sociale (Sutsas), et les partenaires au développement (Usaid, Oms,…). Elle avait pour thème : « Les médicaments génériques sont de bonne qualité et ne coûtent pas chers, utilisonsles ! ».

En effet, cette série d’actions fait suite aux braquages récurrents à main armée dont sont victimes souvent des pharmacies. Ainsi, selon Cheikh Omar Dia, président de l’ordre des pharmaciens, « l’insouciance, le laxisme, la corruption et le défaut de volonté ont encore tué. Un jeune homme qui aurait eu trente six ans avant hier, a été assassiné lors d’une tentative de cambriolage d’une officine ». Et de poursuivre, « exaspérée, révoltée, les professionnels pharmaceutiques en sont arrivée à décision de ne pas travailler ce vendredi sur toute l’étendue du territoire national pour protester contre l’impunité, l’incurie, le refus de voir le problème de la vente illicite des médicaments et de le résoudre une bonne fois pour toute ».

Durant ces dernières années en effet, plus de trois cents officines ont fait l’objet de cambriolage. Suffisant donc pour le Dr Malick Diop, adjoint au maire de Dakar, chargé de la santé, d’interpeller les autorités du Sénégal sur trois niveaux. Selon lui, « la bataille doit être engagée au niveau de l’Etat d’abord, ensuite au ministère de l’Intérieur et enfin au niveau du Ministère de la santé ». Avant d’exhorter l’Etat du Sénégal à éliminer « Keur Serigne bi », qui constitue le marché illicite le plus affiché ».

Toutefois, « il n’y aurait pas de vendeurs de médicaments illicites s’il n’y avait pas d’acheteurs. Les personnes qui achètent les médicaments sur le marché paralléle, gaspillent leur argent et mettent leurs vies en péril », a déclaré le représentant de l’Usaid tout en invitant à une sensibilisation des populations sur les risques d’intoxications mortelles qu’elles encourent en consommant ces médicaments de la rue. Et de rassurer que l’Etat du Sénégal aura tout le soutien de l’Usaid pour combattre ce fléau.

Le docteur Guèye, représentant de l’Organisation mondiale de la santé, de plaider en faveur d’un règlement du problème de l’accès aux médicaments génériques des populations même les plus démunies. Quant à Moussa Mbaye, Sg au ministère de la santé et par ailleurs représentant du ministre de tutelle, il a invoqué malgré lui la législation qui dit que quiconque se livre à la vente des médicaments autres que ceux vendus par les pharmacies, sera sanctionné. Mieux, a-t-il déclaré, « l’Etat du Sénégal va dans de brefs délais procéder à une répression sans état d’âme des marchés illicites de médicaments ». Mais il a cependant tenu à préciser, « il faut que les populations soient aussi informées des risques et aient au moins l’habitude d’acheter leurs ordonnances dans les pharmacies ». « Cela relève de la responsabilité du citoyen », conclut il.

Par Assane MBAYE

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