03/10/2009 - Sud Quotidien - Sénégal
Le dernier recensement de l’OMS a révélé ainsi que sur les 250 à 500 millions de cas dans le monde, la maladie en tue entre 1,5 à 3 millions de personnes dont les 80 % de décès sont enregistrés en Afrique au Sud du Sahara. C’est dire, en somme que cette maladie est à l’origine d’énormes pertes en vies humaines et des coûts élevés pour les soins.
D’où son taux de mortalité élevé dans les pays pauvres. En attendant un vaccin, l’Afrique subsaharienne a certainement besoin d’une politique de gratuité du traitement de cette maladie. Et les milliards injectés par les bailleurs dans le cadre de l’appui à la lutte contre le paludisme pourrait bien favoriser une telle dynamique. Même s’il existe aujourd’hui des médicaments à moindre coût et des moustiquaires imprégnées distribués gratuitement aux enfants âgés de moins de cinq ans et aux femmes enceintes, il reste constant que la plupart des patients qui souffrent de cette maladie n’ont même pas de quoi se payer un ticket d’hôpital pour se faire consulter à fortiori se procurer l’ordonnance qui leur est prescrite.
Et avec la crise financière que les populations africaines subissent de plein fouet, la situation va de mal en pis. C’est ce qui donne d’ailleurs plus de sens à la nouvelle décision des autorités mauritaniennes après celle déjà en vigueur et qui est relative à la gratuité du traitement de l’insuffisance rénale. Une autre maladie dont le traitement est très coûteux qui affecte de plus en plus certaines franges de la population africaine.
par Cheikh Tidiane MBENGUE
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