12/10/2009 - Le soleil - Sénégal
« La prise en charge des maladies du cœur est coûteuse. Elle contribue à la paupérisation des populations. Nous avons donc organisé cette marche pour sensibiliser l’opinion car la sensibilisation est la seule arme valable contre ces maladies cardiovasculaires », a dit le Pr Serigne Abdou Bâ.
La Journée mondiale du cœur a été mise à profit par le spécialiste des maladies cardiovasculaires pour signaler que l’hypertension artérielle prend des proportions inquiétantes au Sénégal. Et d’ajouter que les maladies cardiovasculaires constituent « l’une des premières causes de mortalité qui affectent de plus en plus les sujets jeunes ».
Toutefois, « la prévalence reste plus importante chez les sujets âgés ». En effet, « selon une enquête réalisée dans la zone de Pikine, 25% des adultes sont porteurs de cette affection qui expose le malade à l’insuffisance rénale et aux complications cardiaques ». « L’hyperten-sion est la première maladie cardiovasculaire. Les enquêtes réalisées dans la zone de Pikine révèlent que 25 % des adultes étaient hypertendus. Ce taux est certainement dépassé à l’heure où je vous parle. Nous sommes en train de mener une nouvelle enquête pour déterminer les facteurs de risque », a-t-il expliqué. Les facteurs sont, entre autre, l’excès de cholestérol, l’absence de l’activité sportive, la consommation du tabac, du sucre...
Le cardiologue a indiqué que les personnes qui acculent les facteurs de risques de crise cardiaque éprouvent d’énormes difficultés et peuvent tomber en crise à n’importe quel moment. Avant d’ajouter que l’écrasante majorité des personnes atteintes de l’arrêt cardiaque meurt sur le champ. « L’arrêt cardiaque, c’est ce que nous redoutons plus. C’est l’une des plus grandes complications des maladies cardiovasculaires » a souligné le Pr Ba.
Pour faire face aux maladies cardiovasculaires, qui constituent la deuxième cause de décès au Sénégal après le paludisme, le spécialiste a conseillé aux populations de consommer beaucoup de fruits et légumes. Ces aliments pourraient aider les 57 cardiologues que compte le Sénégal dans la lutte contre les maladies du cœur.
Eugène KALY
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