19/10/2009 - Sud Quotidien - Sénégal
Organisation régionale de défense de la femme, l’African woman millenium initiative (Awomi) est une structure dont les membres sont particulièrement préoccupées par la place de la santé de la reproduction dans la pratique mais également dans les programmes mondiaux de développement et les politiques nationaux de santé publique.
Selon ainsi les responsables d’Awomi qui ont célébré, au cours du week-end à Dakar, la journée d’évaluation des accords signés lors de la Conférence internationale des Nations Unies sur la population et le développement (Cipd) qui s’est tenue au Caire, la capitale égyptienne, en septembre 1994, « La santé de la reproduction n’intègre pas seulement l’aspect sanitaire, mais elle englobe une question judicaire ». D’après ces dernières, ce dernier aspect qui consiste à faire de la santé de la reproduction un droit, a longtemps été négligé par les programmes de développement, surtout au niveau mondial notamment dans les Objectifs du millénaire pour le développement de la santé (Omds). A en croire les membres d’Awomi, ce n’est qu’en 1994, à la Conférence internationale des Nations Unies sur la population et le développement (Cipd), que l’aspect droit a été inscrit en bonne place dans les Omds.
Ainsi, elle s’est définie comme « le bien-être général tant physique que mental et social de la personne humaine pour tout ce qui concerne l’appareil génital, ses fonctions et non pas l’absence de maladies ou d’infirmités ». Toutefois malgré cette négligence, Salimata Bocoum, la coordonnatrice régionale d’Awomi, a rapporté que « Le Sénégal a fait de grands efforts dans le développement de la santé de la reproduction. » C’est ainsi qu’elle a avancé que « Depuis 1987, le Sénégal travaille dans le sens de la vulgarisation et dans l’accès à la santé de la reproduction. » Toute chose qui l’a conduit à l’insérer dans les programmes nationaux de santé publique comme le Programme national de planification familiale (Pnpf). Malgré ces efforts, Salimata Bocoum a relevé toutefois un dysfonctionnement dans le développement de la planification familiale liée à l’accès.
Face à cette donne, elle a confié que pour bien maîtriser la santé de la reproduction au Sénégal, il faut tenir compte de bon nombre de facteurs tels que les avortements clandestins, la mortalité maternelle et infantile, l’assistance des accouchements, surtout en milieu rural etc.
par Mamadou Amadou DIOP
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