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Le quotidien | Sénégal | 24/10/2009 | Lire l'article original
Après avoir décrit l’origine de cette maladie qui est causée, selon lui, par
une «mauvaise digestion», M. Ndour assure qu’il est bien possible de la guérir,
tout comme il est possible d’en faire autant pour d’autres pathologies, qui
constituent aujourd’hui, un véritable problème de santé publique au Sénégal
et ailleurs.
Alors pour lui, continuer d’amputer les diabétiques relève d’une aberration,
d’une «erreur biologique» qu’il est bien possible de réorienter, pour «sauver
le monde».
Au-delà des amputations, ces malades meurent par milliers sous nos cieux, d’où
l’urgence, pour lui, d’une large concertation entre les chercheurs opérant dans
le domaine de la pharmacopée retranchés dans leur coin et les médecins conventionnels.
L’être humain étant composé d’organes périssables, il est appelé à disparaître,
après que ses organes sont usés. Mais s’il est bien traité durant son existence,
il devrait vivre jusqu’à… 125 ans. Mais en deçà, c’est soit parce qu’il s’est
toujours mal soigné durant sa vie, soit parce qu’il a subi un accident. L’un
dans l’autre, il est toujours possible, selon lui, de sauver l’humain à partir
de son milieu naturel, de son environnement propre.
Dans ses recherches dans le domaine de la médecine générale, M. Ndour révèle avoir trouvé le système Mbenda Mbery, qui lui permet aujourd’hui «d’analyser le sang sans utiliser des appareils». Mieux, cette méthodologie, indique-t-il, lui permet d’avoir une vue claire sur le type de maladie et le traitement adéquat qu’elle demande. «Grâce à ce nouveau système, je fabrique des médicaments avec des produits trouvés dans les pays de la Cedeao», indique-t-il.
M. Ndour demeure ainsi convaincu que l’Afrique peut sauver ses fils et le reste
du monde, si ses dirigeants acceptent de corriger, avec humilité, les «systèmes
politiques, économiques, sanitaires et médicaux».
Dans une correspondance adressée aux Nations unies dont copie nous a été remise,
le chercheur sénégalais interpelle ses dirigeants sur le fait qu’ils doivent
prendre leurs responsabilités afin de rendre l’environnement des être humains
sain et vivable. Pour lui, «le système médical est à revoir sérieusement», car
il est «inacceptable qu’à l’orée du 3e millénaire, des maladies comme le cancer,
le diabète, la cécité contractée à la naissance, l’impuissance, la lèpre et
tant d’autres continuent d’endeuiller le monde».
Après plusieurs autres correspondances adressées aux plus hautes autorités de ce pays «sans aucune suite favorable», l’homme s’est décidé de s’ouvrir directement aux populations pour les éloigner de la…mort, à partir de leur cadre de vie sans bourse délier.
Par Aly FALL
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