10/11/2009 - Le quotidien - Sénégal
Il est difficile de faire des explorations pour déceler très tôt le mal, a-t-il remarqué dans son exposé. Et c’est en partie dû au niveau très bas des plateaux techniques en Afrique. Toujours est-il que même dans les pays où le plateau est amélioré, les populations ne sont pas en mesure de se payer des examens qui sont très coûteux. C’est ce qui explique le fait que les patients arrivent souvent un moment où «la maladie a atteint un stade très avancé ou comateux», d’où l’explication, selon le professeur Minta, du fort taux de mortalité des enfants présentant des cas neurologiques.
D’après lui, le Mali à lui seul a au moins 28 % d’enfants, qui meurent des complications neurologiques. Un chiffre qu’il estime trop élevé, d’autant plus que ces jeunes enfants qui meurent à bas âge, peuvent non seulement être des relèves demain, mais il y aura sans nul doute parmi eux des savants ou autres personnalités importantes pour la Nation. Ce qui l’amène à demander à ce que leur avenir soit préservé.
Et il faut noter, remarque le professeur agrégé des maladies infectieuses, que «les infections du système nerveux, mal prises en charge se sont souvent soldées par des complications neurologiques qui vont laisser des séquelles résiduelles inquiétantes». Le cerveau, qui est le chef d’orchestre de l’organisme humain, ne doit souffrir d’aucune affectation, d’après le professeur Minta. Mais malheureusement, il est le plus convoité, ajoute-t-il alors qu’il ne dispose pas suffisamment d’armes pour s’en débarrasser. Toutefois, il demande de prendre très tôt des dispositions en faisant le diagnostic à temps et assurer une prise en charge adéquate et optimale.
Par Justin GOMIS<
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