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Walfadjri | Sénégal | 14/11/2009 | Lire l'article original
Toutes les dépenses de fonctionnement du centre anti-diabète Marc Sankalé sont prises en charge soit par l'Association sénégalaise de soutien aux diabétiques (Assad), soit par ses partenaires. ‘Pourtant, déplore Lamine Ngom, le secrétaire permanent de cette association, nous sommes dans un centre national qui traite des diabétiques sénégalais. On ne peut pas comprendre pourquoi les autres centres de santé et hôpitaux sont aidés et subventionnés tandis que Marc Sankalé, depuis sa création, n'est pas soutenu par l'Etat du Sénégal’. Le directeur du centre, le Professeur Seydou Nourou Diop, se console en faisant état d'‘une subvention annuelle de 300 millions de francs Cfa sur le prix de l'insuline’. Cette subvention permet aux diabétiques insulino-dépendants d'obtenir cette substance à 1 475 francs Cfa alors que, dans les autres pays de la sous-région, les prix sont jusqu'à dix fois plus cher.
Logé au cœur de l'Hôpital Abass Ndao, le centre Marc Sankalé est la propriété de l'Association sénégalaise de soutien aux diabétiques (Assad), ‘une association reconnue d'utilité par décret présidentiel du 30 décembre 1982’, comme le rappelle Lamine Ngom. Installé dans son bureau, il renseigne que ‘l'Assad a construit le centre sur fonds propres afin d'améliorer le sort des diabétiques sur le plan médical, familial et social et de mieux faire connaître le diabète et son traitement’.
Le centre Marc Sankalé propose des services spécialisés pour la prévention et la prise en charge du diabète. Il y a également une salle de podologie pour traiter les patients atteints de pieds diabétiques, une salle de pansement, un service d'éducation et de prévention auquel est rattachée l'insulinothérapie. Il y a aussi un service d'urgence. Lamine Ngom précise que 80 % des malades qui fréquentent le centre Marc Sankalé sont ‘des cas sociaux. Ils sont même confrontés à des difficultés pour payer leur consultation à 2 000 francs Cfa’. Et de poursuivre que ‘30 000 malades sont pris en charge annuellement dans ce centre. Quand 30 000 malades vont vers une structure de santé quasi publique pour se faire soigner, l'Etat doit aider cette structure à améliorer la qualité des soins offerts’.
Mohamed NDJIM (Stagiaire)
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