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Sud Quotidien | Sénégal | 02/12/2009 | Lire l'article original
L’accès aux traitements des infections du Vih/Sida pose beaucoup de difficultés dans le suivi des personnes vivant avec la maladie (Pvvih), et des malades hospitalisés. A cela s’ajoute le manque d’assistance pour des interventions chirurgicales surtout chez les femmes en état de grossesse.
C’est du moins la substance de la déclaration de personnes vivant avec le VIH (Pvvih). En effet, selon le vice président du collectif des concernés, Amadou Moustapha Dia, qui s’exprimait hier à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le Sida, « la mise en place d’un programme juridique au Sénégal va permettre de lutter contre la discrimination au niveau hospitalier et de défendre les intérêts de Pvvih et de leurs familles.
Face à cela, M .Dia a révélé que « la prise en charge du lait maternisé et Anti rétro viraux pédiatriques » permettrait de lutter contre les absences à l’école. Cela pour mieux sécuriser leur éducation et lutter contre la déscolarisation. En plus, il est prévu en même temps l’octroi de bourses scolaires. Toutes choses qui favoriseraient « une participation accrue dans la réponse et la réduction du nombre de malades perdus de vue des chargés de leur traitement, de participer au recul du taux de morbidité et de mortalité », renseigne M. Dia.
Pour relever le défi, l’Association des Pvvih a lancé un appel à l’Etat pour lui demander de « s’engager davantage dans des interventions et des engagements au niveau de toutes les instances de décision. Par ailleurs, ils ont invité les collectivités locales à inscrire une ligne budgétaire Vih afin de pérenniser la prise en charge.
Il est à noter que le Sénégal a enregistré beaucoup d’avancées en matière de lutte contre le Vih /Sida notamment avec la mise sur pied d’un programme qui a permis d’impliquer tous les secteurs dans la lutte contre le fléau avec la mise en œuvre de plans d’actions répondant aux axes stratégiques du Plan multi sectoriel de lutte contre le Sida (2007-2011) ; la prise en charge globale avec la gratuité des anti rétroviraux (Arv) ; la gratuité du dépistage, etc.
Toutes formes d’actions qui auront permis d’aider à la stabilisation du taux de prévalence qui demeure depuis des décennies de 0,7%. Mais ces importants acquis requièrent le renforcement de la mobilisation et de la sensibilisation afin de réduire considérablement l’infection en général surtout chez les jeunes et les femmes
Par Mamadou Amadou DIOP
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