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Sud Quotidien | Sénégal | 01/12/2009 | Lire l'article original
Hier lundi une rencontre réunissant scientifiques, chercheurs et universitaires de la sous région s’est tenue à Dakar pour le lancement du Programme de renforcement de capacités et pour préparer les sites d’Afrique de l’Ouest devant conduire les essais cliniques.
C’est un véritable combat qui se prépare en Afrique de l’Ouest en vue de mieux prendre en charge les communautés face aux ravages du Vih, du paludisme et de la tuberculose ; trois principales maladies transmissibles, responsables à elles seules de plus de cinq à six millions de décès chaque année. Face à ces fléaux devenus de véritables bombes dans la sous région, une rencontre s’est tenue hier lundi à Dakar au cours de laquelle chercheurs, scientifiques et universitaires africains ont lancé un réseau d’excellence dénommé « West African network agains Aids, TB and Malaria » (Wanetam). Un programme regroupant 14 institutions de recherche issues de sept pays d’Afrique de l’Ouest et qui vise à jeter les bases d’une coopération scientifiques pour la réalisation d’activités de recherche et d’essais cliniques de qualité dans le cadre de la guerre à mener contre les trois fléaux.
A l’occasion, le Professeur Souleymane Mboup a souligné que cette initiative soutenue par des pays européens et en développement vise surtout à accélérer la mise au point de nouveaux vaccins et médicaments pour lutter efficacement contre les trois maladies en favorisant la réalisation d’essais cliniques en Afrique. Ce qui suppose, selon toujours le Pr Mboup, un renforcement de capacités à travers des formations pointues dans les domaines du Vih, de la tuberculose et du paludisme ainsi que la mise en place d’infrastructures et d’équipements de pointe pour mieux outiller les institutions qui soutiendront les fondements de ce nouveau modèle de partenariat. C’est-à-dire une volonté commune de créer une synergie entre scientifiques et institutions des pays anglophones, francophones et lusophones d’Afrique de l’Ouest, en somme un exemple d’intégration dans le domaine de la santé et de la recherche, a martelé le Professeur Mboup.
Quant au Dr Grunitzky Bekele Meskerem directrice régionale de l’Onusida, elle a axé son intervention sur l’appel lancé par son Directeur Exécutif aux partenaires auxquels il a demandé de s’investir dans la recherche et de renforcer leurs interventions basées sur des évidences et des preuves tangibles en Selon lui, cela suppose de continuer à appuyer la recherche en aidant les pays à accéder aux technologies nécessaires et à appliquer les résultats réalisés en sciences sociales.
Le représentant du ministre de la Santé, de la Prévention et de l’Hygiène a tenu également à souligner que c’est grâce à un effort commun et soutenu à l’échelle africaine et internationale que « nous arriverons à faire reculer ces trois maladies ». Pour ce faire, a-t-il conclu, « l’Afrique aura besoin de chercheurs compétents pour garantir la qualité des soins et assurer une bonne politique de santé publique ».
Par Cheikh Tidiane MBENGUE
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