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Walfadjri | Sénégal | 13/01/2010 | Lire l'article original
Les activités de la première année ont, selon Amadou Gaye, coordonnateur national dudit programme, pour l’essentiel tourné autour de l’information, de l’éducation et de la communication pour le changement des comportements, mais aussi à la formation et au renforcement des capacités des acteurs communautaires des enseignants et maîtres de daaras. Prévu pour une durée de 5 ans, ce programme ambitionne à terme d’atteindre quatre objectifs définis comme la réduction de la morbidité et de la mortalité dues au paludisme chez les enfants de moins de 5 ans et chez les femmes enceintes dans les zones du projet par le biais de l’action communautaire, la réduction de la morbidité et de la mortalité liées à l’infection par la tuberculose, la bilharziose et les parasitoses intestinales dans lesdites zones, et l’augmentation des capacités des acteurs à promouvoir la lutte contre lesdites infections.
Aussi les responsables du programme ont précisé qu’il ne s’agit point pour eux de concurrencer ou suppléer le système sanitaire mis en place par l’Etat du Sénégal. Ils viennent plutôt s’inscrire dans un cadre global d’intervention communautaire visant à contribuer à l’amélioration sensible de la santé des enfants et de leurs mères. Aussi le programme s’intègre-t-il harmonieusement dans le système de santé du pays. La preuve est qu’il s’appuie sur les districts sanitaires. Cette précision sera d’ailleurs confortée par le docteur Diack, médecin chef de la région médicale de Thiès. Pour ce dernier, la pertinence d’un tel programme est qu’il s’attaque aux maladies endémiques et à celles ré émergeantes comme la tuberculose, dont l’expansion s’explique par le fait qu’elle fait partie des maladies opportunistes liées à la pandémie du sida. Une autre dimension du programme est sa démarche multisectorielle puisqu’elle implique les services de santé, l’éducation et les communautés avec comme innovation l’implication des daaras.
Ce programme santé est déroulé par l’Ong Plan Sénégal en partenariat avec sa sœur coréenne, Plan Corée et la Koréa International coopération Agency (Koica). Il repose sur un financement de 2 924 460 dollars, dont 2 045 954 dollars financés par la partie coréenne et 878 496 dollars par l’Ong Plan. Aussi, au terme de la première année, en dehors des appuis aux structures de santé, du renforcement des capacités des acteurs entre autres formations, 86 tuberculeux ont bénéficié de l’appui nutritionnel, 63 280 enfants en âge de scolarisation sont en cours de déparasitage systématique et 7 700 autres enfants ont bénéficié du traitement préventif de la bilharziose.
S’agissant de la rencontre d’hier qui s’est déroulée en présence du directeur de Plan Sénégal, Ousmane Sèye, du représentant de l’ambassadeur de la République coréenne au Sénégal, Sangchul Kim, des autorités sanitaires et académiques de Thiès, elle s’est voulue marquant aussi bien la clôture des activités de la première année mais aussi le démarrage de celles de la seconde année.
Sidy DIENG
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