L'actualité de la santé en Afrique
Janvier 2004 |
Zuénoula
: Plus de médicaments à l'hôpital - Fraternité
Matin - Côte d'Ivoire - 06/01/2004 |
Nombre d'établissements sanitaires de
Côte d'Ivoire sont confrontés à des difficultés d'équipements. Le
ministre d'Etat, ministre de la Santé et de la population, Dr Mabri
Toikeuse lors de sa récente visite des formations sanitaires de la
Marahoué a pu se rendre compte des efforts qui restent encore à faire.
A Zuénoula, une mauvaise surprise attendait le ministre. Les étagères
de la pharmacie de l'hôpital général étaient vides. Car il n'y avait
plus de médicaments de première nécessité. A Sinfra, l'hôpital général
connaît aussi des difficultés matérielles pour des soins primaires.
Dr Koffi, directeur départemental de la santé de Bouaflé, a dressé
le tableau de la situation sanitaire. Notamment en équipements en
matériel roulant et en ressources financières. Il n'a pas manqué de
révéler que deux sages-femmes des centres de santé de Danagoro et
Zanoufla manquent à l'appel. S'adressant au corps médical des localités
de Sinfra, Bouaflé et Zuénoula, le Dr Mabri Toikeuse, s'est dit satisfait
des campagnes de vaccination contre la rougeole. Il les a exhortés
à les poursuivre. GOHORE BI ARMAND
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=26530 |
L'attrait
du privé : Certains malades préfèrent se faire traiter dans les cabinets
médicaux privés à cause de la disponibilité des médecins -
Cameroon
tribune - Cameroun - 05/01/2004 |
Ce lundi matin dans un cabinet médical
privé du quartier Akwa, au centre ville de la capitale économique,
c'est au compte-goutte que les patients prennent place dans la salle
d'attente. Le peu d'affluence est peut-être dû au fait que c'est le
début de la semaine et aussi à cause des fêtes de fin d'année, pense
un habitué des lieux. Aujourd'hui, ce sont surtout des parents accompagnés
de leur enfant qui s'installent sur des bancs. A la réception, une
jeune dame calée dans un box enregistre les malades ou renseigne les
visiteurs. Dans le corridor qui mène aux différents bureaux des médecins,
quelques uns en blouse blanche circulent Ici, les malades ont à leur
disposition quatre spécialistes. Un généraliste, un ophtalmologue,
un pédiatre et un gynécologue. Pour une consultation en médecine générale,
le prix s'élève à 6.000 francs CFA, alors que celui des spécialistes
est à 10.000 francs CFA. Solange Beti, la quarantaine, est venue ce
matin consulter la gynécologue et avoue se soigner dans le privé depuis
toujours. Le prix élevé de la consultation ne la gène nullement, "parce
que les patients sont bien suivis", explique t-elle. Elle dit préférer
l'ambiance calme qui règne dans les cabinets privés par rapport à
celle des grands hôpitaux. Son gynécologue, elle le connaît personnellement,
c'est surtout pour cela qu'elle vient là, sinon, elle serait allée
ailleurs dans un autre cabinet privé. Et puis ici tout est clair,
on paye et on est reçu normalement par le médecin, on est pas obligé
de faire le pied de grue devant la porte du médecin ou supporter les
humeurs aigres des infirmières, dit-elle. Elle reconnaît tout de même
que, quand le cas d'un malade s'avère grave, il devient urgent de
le conduire dans un grand hôpital. Et c'est l'avis de tous ces malades
ce matin. Il y a trois ans, le cabinet a été ouvert par Philippe Ngandeu,
généraliste, à cause du recrutement assez difficile dans la Fonction
Publique. Selon lui, ce n'est pas le fait du hasard que les patients
arrivent dans un cabinet médical privé. Ils viennent surtout là par
affinités, introduits par tel parent ou tel ami. Il affirme que ses
collaborateurs et lui traitent les malades à leur niveau et peuvent
les envoyer dans des structures plus équipées ou appropriées en cas
d'urgence. Tous ces médecins sont là à temps partiel, ils travaillent
dans d'autres structures hospitalières. Pour beaucoup c'est surtout
pour joindre les deux bouts qu'ils exercent dans les cabinets privés.
Josy MAUGER
Lire l'article original : http://www.cameroon-tribune.net/article.php?lang=Fr&oled=j05012004&idart=13264&olarch=j05012004 |
Le
directeur du CHU de Brazzaville commente les résultats du test de
recrutement du personnel soignant et administratif - Les
dépêches de Brazzaville - Congo - 05/01/2004 |
Tenant compte des orientations données
par le gouvernement pour le rééquilibrage des effectifs du Centre
hospitalier universitaire (CHU), la nouvelle direction de cette structure
sanitaire vient d'organiser un test pour pallier au déficit de personnel
soignant et administratif dans cet établissement. Le colonel Ignace
Ngakala, nouveau directeur général du CHU, a donné son appréciation
et a accusé les écoles paramédicales de ne pas être en mesure de bien
former les infirmiers et les agents sanitaires : "Il y avait 2 600
agents en 1988 et, aujourd'hui, le CHU ne compte que 1 395 agents,
a-t-il expliqué. Dès que nous avons pris nos fonctions, nous avons
eu cette chance que le gouvernement de la République ait pensé au
rééquilibrage des effectifs au sein du CHU en organisant un test de
recrutement. 291 candidats se sont présentés en ce qui concerne les
paramédicaux et nous avons eu 120 admis, soit 41 %. Mais les jeunes
gens qui se sont présentés sont tous issus de l'école paramédicale
de Loukabou et les résultats sont mauvais. C'est un problème de formation
faute de corps enseignant permanent dans cette école. Je constate
aussi avec regret que les diplômes s'achètent. Je tenais à le dire
parce que les infirmiers qui y sont formés ont la charge de la vie
des autres. Et on ne peut pas remettre sa vie entre les mains d'un
individu dont la formation fait l'objet d'un doute. En organisant
un tel test, nous ne remettons nullement en cause le mode de recrutement
opéré jusqu'ici, mais nous souhaitons dépasser cette étape. […] Nous
voulons mettre fin à certaines pratiques qui ont trait à la corruption
et je vous assure que ce test vient d'être organisé dans la transparence
la plus totale : nous n'avons retenu que les meilleurs et j'ai moi-même
supervisé le test du début à la fin en appliquant des méthodes que
j'ai mises en place. Un deuxième test sera organisé d'ici au 15 janvier
pour combler rapidement le déficit, car l'État nous a autorisé à recruter
300 agents."
Lire l'article original : http://www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=4880 |
Hôpital
d'enfants : Vers une augmentation des capacités d'accueil -
Le Sud - Sénégal
- 05/01/2004 |
L'hôpital d'enfants Albert Royer, situé à proximité du Centre hospitalier
universitaire de Fann, devrait bientôt changer de visage avec la
validation imminente et la mise en œuvre de son projet d'établissement
couvrant les cinq prochaines années, a annoncé en marge d'une fête
organisée à l'intention des enfants malades hospitalisés, son directeur,
le docteur Youssoupha Ndiaye. Parmi les grandes lignes du projet
d'établissement, qui sera soumis au conseil d'administration de
l'hôpital, figurent l'augmentation des capacités d'accueil, la création
d'une chirurgie pédiatrique, la création d'un service de consultations
externes et de soins ambulatoires, un hôpital de jour et la délocalisation
de certains services. Actuellement, l'hôpital d'enfants Albert Royer
compte 120 lits, occupés en permanence, soit près du tiers des capacités
nationales disponibles en pédiatrie, dans le secteur public, estimées
à 300 lits. Avec le la mise en œuvre du projet d'établissement,
l'hôpital d'enfants Albert Royer ambitionne de mettre à disposition
80 nouveaux lits, pour être à même de prendre en charge la demande
de la plus en croissante. "Nous enregistrons quotidiennement 70
à 80 consultations, avec une équipe de 20 médecins de rang presque
universitaire", indique le directeur qui a néanmoins soulevé quelques
difficultés liées notamment au déficit de personnel intermédiaire.
En effet, si certains personnels ont vu travail valorisé, comme
les aides soignants, Albert Royer souffrirait cependant d'un manque
notoire d'infirmiers, une catégorie professionnelle déficitaire
au plan national du reste. Subventionné par l'État à hauteur de
650 millions Fcfa, Albert Royer doit gérer une masse salariale qui
tourne autour de 450 millions Fcfa alors que soutient son directeur,
"les recettes fluctuent entre 8 et 20 millions Fcfa par an". La
faiblesse des moyens financiers était d'autant plus accentuée que
les dépenses engendrées par la cuisine avoisinaient les 80 millions
Fcfa par an. Pour la direction, l'urgence consistait à renverser
la vapeur pour rétablir l'équilibre dans les finances. "Aujourd'hui,
avec la réforme, la cuisine est en sous-traitance, son fonctionnement
est satisfaisant et l'on sert quotidiennement trois repas de qualité
avec des desserts", estime encore le directeur. Cependant, avant
l'application du projet d'établissement, Albert Royer met actuellement
en œuvre la réforme hospitalière pour arrondir les angles et tenter
de retrouver un second souffle, malgré les exigences de performances.
C'est ce qui lui a valu le satisfecit du ministre de la Santé et
de la Prévention qui a fait unes descente inopinée dans les lieux
pour interroger malades et accompagnants et qui au terme de sa visite
a salué la bonne qualité des soins et des repas servis à Albert
Royer. Au cours de la fête organisée par les enfants malades, Issa
Mbaye Samb a réitéré son souhait de voir les hôpitaux prendre exemple
sur Albert Royer qui a-t-il estimé, "se fait remarquer par la qualité
de l'accueil et de l'hygiène". Moussa DIOP
Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/archives/05012004.htm
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Prolifération
des cabinets médicaux privés : Plusieurs d'entre eux évoluent en marge
de la loi et font de bonnes affaires - Cameroon
tribune - Cameroun - 05/01/2004 |
L'enseigne, fabriquée à
partir d'une tôle de récupération, annonce: "Cabinet médical". Et
l'on y indique une longue liste d'actes que peut poser cet établissement
: prothèse dentaire, vaccination, visite prénatale… La prolifération
d'écriteaux de ce genre, à Douala, fait de la capitale économique
une cité où les soins médicaux de proximité n'échappent pas à la débrouillardise
ambiante. Dans ce paysage, la majorité des installations relève du
système D. Leurs caractéristiques : locaux sommaires situés parfois
dans des sites marécageux et d'accès difficile ; personnel aux connaissances
approximatives, matériels inappropriés. "Au plan juridique, ces structures
sont illégales, parce que fonctionnant sans autorisation", admet le
Dr Nguelé Salomé, médecin-chef de l'hôpital de Deido. En effet, l'ouverture
d'un cabinet médical obéit à une procédure rigoureuse. Avant la délivrance
d'une autorisation, une mission d'inspection descend sur le terrain.
Pour vérifier la conformité des locaux aux conditions prescrites,
et mesurer les compétences et les qualifications des ressources humaines,
par rapport aux activités médicales que se propose de mener l'unité
en création. La ville de Douala étant ouverte à toutes les dimensions
du dynamisme, il devient facile de contourner ces bons usages. "Ce
qui est inadmissible, c'est le cas de ces cabinets médicaux tenus
par des personnes jamais rencontrées dans une simple école d'infirmiers",
révèle une source auprès des services du gouverneur du Littoral. Ces
pratiques sont à la base des dangers. Un exemple : un malade qui s'y
rend pour un problème à résoudre par un médecin se fait soigner, contre
toute attente, par un aide-soignant ! "Dans ces conditions, la prise
en charge n'est pas la même. Et l'on peut aboutir à un traitement
inapproprié", souligne le Dr Nguelé Salomé. Des complications sont
à craindre, notamment dans le suivi médical des femmes enceintes:
seul un praticien qualifié est capable d'apprécier la nature d'une
grossesse. Dans un centre où cette expertise manque, une grossesse
à risque nécessitant une surveillance spéciale est vite banalisée.
"Ce qui entraîne, irrémédiablement, des complications allant parfois
jusqu'au décès de la mère et de l'enfant", avertit la responsable
de l'hôpital de Deido. Luc ANGOULA NANGA
Lire l'article original : http://www.cameroon-tribune.net/article.php?lang=Fr&oled=j05012004&idart=13263&olarch=j05012004&ph=y |
Coopération
médicale : Des opportunités offertes aux diabétiques et handicapés
moteurs de Tamba - Le
soleil - Sénégal - 05/01/2004 |
Dans le cadre de la coopération, l'hôpital
de Tamba bénéficie du soutien de partenaires français qui lui permet,
d'une part, de mieux prendre en charge les diabétiques et les handicapés
moteurs et, d'autre part, de relever son plateau technique. Lire
la suite |
Ekali
II a son centre de santé - Cameroon
tribune - Cameroun - 05/01/2004 |
Ekali (Mefou-et-Afamba). Les populations
d'Ekali II, localité située à une trentaine de km de Yaoundé sur la
route de Mbalmayo, étaient en fête le 29 décembre dernier. Une bonne
raison à cela : le préfet de la Mefou-et-Afamba, Obate Obate, inaugurait
leur centre de santé intégré. Désormais donc, les habitants du coin
n'auront plus à parcourir de grandes distances (en direction de Mbalmayo,
Mfou ou Essazok) pour se faire soigner. En plus, " le centre de santé
est synonyme de santé pour tous ", a déclaré Luc Etogo, Trésorier
payeur général de Yaoundé et élite d'Ekali II. S'adressant à la foule
et aux autorités présentes, il a rappelé que la construction du centre
avait commencé avant l'an 2000. " Une œuvre de longue haleine ", a-t-il
ajouté, remerciant le chef de l'Etat et le gouvernement à travers
le ministre de la Santé publique, " qui s'est personnellement penché
sur le cas d'Ekali II ". Aux bénéficiaires eux-mêmes, l'orateur a
dit que l'effort du gouvernement appelait la participation de chacun
pour la pérennisation du centre de santé. Tout le monde doit par conséquent
faire l'effort de garder la structure " propre et opérationnelle ",
évitant des comportements indécents : vol de matériel, de médicaments,
etc. (Sur un autre plan, les populations, bien que satisfaites d'avoir
leur centre de santé, ont exprimé, à travers plus d'un porte-parole,
le souhait de voir érigé à Ekali II un collège d'enseignement technique.)
Le Dr Engelbert Manga, chef service de santé de district de Mfou,
a également prodigué des conseils : " Le centre de santé c'est pour
les malades mais aussi pour la vaccination, le suivi des grossesses
(…) Mais la santé c'est aussi comment on vit à la maison, quelle eau
on boit, ce qu'on fait de son sexe, etc. ". Un appel à l'hygiène de
vie, en somme. Pour sa part, le préfet Obate Obate a demandé aux populations
d'apporter leur soutien au chef de centre. Au personnel médical, il
a rappelé le serment fait de protéger la vie, leur déconseillant fermement
de se rendre complice d'avortements. Enfin, le préfet a souhaité que
les professionnels de la santé travaillent en étroite collaboration
avec les populations, et que les recettes générées par le centre soient
protégées. Après la coupure du ruban symbolique, il s'est fait présenter
les différentes pièces du bâtiment, parmi lesquelles une salle d'accouchement.
Alliance NYOBIA
Lire l'article original : http://www.cameroon-tribune.net/article.php?lang=Fr&oled=j05012004&idart=13275&olarch=j05012004 |
Prévalence
du Vih 1 du Sida : Alerte rouge à Kaolack - Le
quotidien - Sénégal - 04/01/2004 |
Quand la demande de préservatif chez
les jeunes est supérieure à l'offre, il y a de quoi se préoccuper
de la sexualité juvénile à Kaolack, une ville carrefour, avec un taux
de séro-prévalence général de 1,8%. Chez les prostituées, ce taux
est de 28 %. Suffisant pour les autorités, à l'instar de la présidente
du Conseil régional de Kaolack Mata Sy Diallo, pour tirer la sonnette
d'alarme. Le souci est de fouetter l'engagement des femmes à lutter
contre la pandémie du Sida à Gawane, dans la banlieue de la capitale
du Saloum. Par ailleurs, au centre de dépistage anonyme de Kaolack,
les chiffres sont très révélateurs. Inauguré le premier décembre 2001,
dix-neuf tests ont été enregistrés, juste pour ce mois-là. Deux ans
après, en novembre 2003, le nombre est passé à sept cent quinze (715)
tests anonymes dont 417 femmes et 298 hommes, soit un taux de consultation
de 12,1 % au centre de promotion de la santé de Caritas Kaolack. De
ces 715 tests, 87 cas sont positifs dont 40 hommes et 47 femmes, des
patients "qui ont été orientés chez nous par les structures de santé.
Sinon ceux qui viennent spontanément au centre ont souvent des résultats
négatifs, le test est volontaire et gratuit", précise Madeleine Senghor,
technicienne de dépistage au centre de promotion de la santé de Caritas
Kaolack. Selon Mme Senghor, le nombre de séropositif enregistré dans
ce centre est loin d'être négligeable même si les 87 cas ne présentent
aucun danger, et bénéficie d'un accompagnement médical. Ce centre,
qui n'est pas trop bien connu des populations de Kaolack, opère dans
le milieu scolaire et associatif, bien qu'il soit fréquenté par des
personnes âgées de 30 à 60 ans. Son objectif est de 30 tests par mois
et il l'est, et les résultats des tests font état de personnes atteintes
plus par le Vih1 que par le Vih2. Ce qui fait croire aux praticiens
que Kaolack n'est pas loin de la côte d'alerte, d'autant que "ceux
qui ignorent leur statut sérologique sont des dangers permanents pour
la société", se désole la technicienne Madeleine Senghor. Par Birane
DIAW - Correspondant
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/archives/article.cfm?article_id=10030&index_edition=300
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Le
virus d'Ebola enfin vaincu par les chercheurs Américains -
Digitalcongo
- RD Congo - 02/01/2004 |
Les chercheurs américains du Centre de
Recherches sur les Vaccins (VCR) de l'Institut national d'Etudes des
Allergies et des Maladies infectieuses (NIAID) ont mis au point un
vaccin contre la fièvre d'Ebola et qui a été injecté avec succès à
un volontaire du centre clinique de Bethesda aux Etats-Unis. Lire
la suite |
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