L'actualité de la santé en Afrique
Octobre 2003 |
Transmission
du VIH de la mère à l'enfant : Les spécialistes s'accordent sur la
politique nationale de prévention - Fraternité
Matin - Côte d'Ivoire- 14/10/2003 |
En Côte d'Ivoire, chaque année, plus
de 54 000 femmes enceintes infectées par le vih transmettent l'infection
à environ 19000 enfants, soit pendant la grossesse ou l'accouchement,
soit au cours de l'allaitement. Devant l'ampleur de cette transmission
dite verticale des interventions de prévention ont été initiées à
partir de 1998. D'abord, sous forme de projets pilotes, ensuite depuis
l'an 2000, avec l'engagement de plusieurs partenaires au développement,
le pays essaie de quitter la phase des projets pilotes pour la réalisation
de véritables programmes intégrés dans le système de santé. C'est
en prévision d'une meilleure harmonisation et planification de toutes
les activités de Prévention de la transmission mère enfant(PTME) du
vih dans la mise en œuvre de ce passage programmé à grande échelle
de cette politique, que les spécialistes ont besoin d'accorder leurs
violons. En effet, un atelier se tient depuis hier au Golf hôtel pour
réviser le document de politique nationale de PTME rédigé depuis 2001,
de même qu'une proposition de mise en œuvre et la validation du manuel
de procédures. La cinquantaine de spécialistes issus des cap, des
structures et projets de recherche nationaux et internationaux, des
programmes de santé, des directions des ministères de la Santé et
de la lutte contre le sida, des agences des Nations unies, des ONG,
etc. se prononcera également sur un plan d'extension de la PTME pour
les cinq années à venir. L'atelier organisé par le ministère de la
Santé à travers son programme national de prise en charge médicale
des personnes vivant avec le vih et financé par le RETROCI et l'UNICEF
devra permettre aux spécialistes de coordonner toutes les interventions
(formations, procédures techniques etc.. ;) pour une meilleure extension
de cette prévention qui permet une réduction de la transmission du
virus de la mère à l'enfant de 37%, aux 15 régions sanitaires du pays.
"Un plan qui doit prévoir, selon le docteur Tanoh Anthony, l'un des
coordonnateurs de l'atelier, " d'aller de région en région et ensuite
de s'intéresser aux districts en tenant compte du nombre d'accouchement…".
C'est que la PTME semble être pour le moment plus confinée dans la
région des Lagunes , avec quelques tentatives d'extension à Bouaké,
Abengourou… L'atelier de validation des documents de politique nationale
et du plan de mise en œuvre de la PTME qui prend fin demain après-midi
va permettre de mieux préparer les échéances à moyen terme telles
que le fonds Bush, le Fonds mondial avec harmonisation des éléments
de politique et des procédures sur laquelle elle devra aboutir. B.
Zéguéla
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=24435 |
Hôpital
d'enfants Albert Royer : Les travailleurs saluent les actions de la
nouvelle direction - Le
soleil - Sénégal - 14/10/2003 |
Les syndicats de l'hôpital
d'enfants Albert Royer ont démenti hier matin les propos du secrétaire
général du SYNTRAS, M. Mbaye Camara, selon lesquels cette structure,
spécialisée et référence nationale dans la pédiatrie, "traversait
des difficultés dues à une mauvaise gestion de son directeur, le Dr
Youssou Ndiaye". Le secrétaire général du SYNTRAS avait évoqué "des
marchés de gré à gré et des fautes de gestion, ainsi que la situation
des contractuels". Selon M. Demba Sow, surveillant général de l'HEAR
et représentant des travailleurs au sein du conseil d'administration,
et Mme Ndèye Penda Ndiaye, secrétaire générale adjointe de la CNTS/SANTE,
ont souligné que "les allégations, selon lesquelles il y aurait des
problèmes au sein de l'HEAR sont infondées et totalement contraires
à la situation actuelle de l'hôpital, qui a retrouvé un nouvel élan
grâce à un nombre de mesures salutaires prises par le nouveau directeur
pour assainir la gestion et surtout mettre en place un cadre d'accueil
et d'hospitalisation plus adapté à la spécificité des enfants malades
que la structure accueille exclusivement et leurs accompagnateurs".
"Il y a eu des changements fort appréciables dans la gestion de l'HEAR,
tant sur le plan de l'accueil et la prise en charge des malades, que
sur la qualité de l'hospitalisation, des prestations et de la nourriture
délivrées aux enfants", a indiqué Demba Sow. Il a expliqué que l'augmentation
de la tarification de la consultation et de la journée d'hospitalisation
(de 1000 à 3000 Fcfa) n'a pas été bien comprise d'après les informations
parues dans certains médiats. "Ces tarifs sont des plus modiques et
ils enveloppent les soins, les médicaments et les repas qui, maintenant,
sont au nombre de trois par jour, au lieu d'un seul dans le passé,
avec des services effectués par un traiteur de la place qui prend
en compte les besoins spécifiques des enfants", a précisé le surveillant
général, membre de SUTSAS. Il a précisé que "le climat social est
serein et tous les personnels ont adhéré aux mesures prises par la
direction pour une nouvelle dynamique dans la gestion". "Nous avions
même mis en place une commission où sont représentés tous les syndicats
(CNTS, SUTSAS et SYNTRAS) et elle n'a pas enregistré de plaintes sur
les conditions de travail et les paiements des différentes primes",
a poursuivi M. Sow, qui a également relevé le volet de l'assistance
sociale en faveur des familles démunies d'enfants malades. "Nous les
prenons entièrement en charge après une enquête tant en ce qui concerne
l'hospitalisation, les médicaments et les repas", nous a révélé M.
Sow. Il a encore indiqué qu'il y a quelque temps, les malades ne recevait
qu'un repas par jour, préparé par le restaurant interne de l'hôpital.
Aujourd'hui, c'est un traiteur qui les livre à l'heure retenue et
avec le respect strict des règles d'hygiène. Cette idée a même facilité
l'arrêt de la mauvaise gestion, voire d'un "coulage" des rations alimentaires
longtemps soupçonné au niveau de la restauration. Idem pour Mme Ndèye
Penda Ndiaye, qui a fait remarquer que les actions menées par le nouveau
directeur ont été bénéfiques pour l'avenir de cet hôpital devenu établissement
public de santé (EPS) avec tout ce que cela vaut comme engagement
en matière de performances dans tous des compartiments des services
et prestations hospitalières. Elle a mis l'accent sur le déroulement
normal des gardes de nuit et le fonctionnement correct des services
à l'accueil et au laboratoire. FARA DIAW
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/santeenv/article.cfm?articles__id=31302 |
Santé
publique : Thionckessyl et Ouakam, foyers potentiels de la méningite
? - Le
quotidien - Sénégal - 13/10/2003 |
Le village de Thionckessyl situé à 45
km de Bignona dans la région de Ziguinchor, serait-il un foyer où
se développe la méningite ? La question se pose depuis que deux enfants
(une fille et un garçon) tous âgés de 11 ans qui ont séjourné pendant
3 mois dans ce village et qui en sont revenus à Ouakam le 03 octobre
dernier, viennent d'être déclarés atteints de cette maladie. Tout
a commencé dans la nuit de mercredi à jeudi 09 octobre, lorsque le
petit Almamy Mané que ses parents croyaient malade de paludisme commençait
à montrer des symptômes bizarres. Son corps se contractait de façon
inquiétante. Transportés d'urgence au Centre hospitalier universitaire
de Fann (Chu), les deux enfants furent consultés et les résultats
de l'analyse qui ont été présentés le lendemain aux parents révèlent
des signes de méningite. En tout, un technicien de laboratoire qui
a reçu ses enfants pour des analyses biologiques à titre externe,
confie que le garçon en question présentait des signes bizarres. En
fait, "c'est comme s'il avait un mal de cerveau, comme c'est dans
la tête que cela n'allait pas. Son corps se dilatait de façon bizarre".
Mais les prélèvements sanguins qu'il avait effectués étaient pour
des tests de vérification du paludisme, explique-t-il. Seulement,
la méningite, toute comme la fièvre jaune fait partie des neuf maladies
qui nécessitent une prise en charge spéciale, mais surtout une déclaration
obligatoire. Alors qu'au niveau de l'Hôpital Fann où les deux enfants
ont été consultés, on indique qu'aucun cas de méningite n'a été enregistré
dans cette structure. Mais persiste notre interlocuteur, "c'est bien
à Fann que ces enfants ont été traités. Et aux parents, on a parlé
de symptômes de méningite". En tout cas, les parents de ces deux enfants,
indiquent qu'une fillette avait perdu la vie de façon surprenante,
après avoir présenté, ce que tout le monde avait pris pour un accès
palustre. Aussi précisent-ils dans la méme lancée qu'au moment où
le petit Almamy et Fatou Christiane Mané quittaient le foyer de leur
grand-père à Thionck-Essyl pour venir à Ouakam, tous les enfants de
la maisonnée étaient malades. Un autre interlocuteur du milieu médical,
d'ajouter que l'année dernière, à la même période, des malades présentant
les mêmes signes étaient décédés de façon bizarre. Même que toute
une famille a été décimée par cette "troublante maladie qui ressemble
fort à la méningite". Et plus grave, poursuit-il, est que Thionckessyl
ne dispose que d'un seul poste de santé, et aucun médecin. D'où alors
son appel, pour que l'attention des autorités soit attirée pour faire
preuve de diligence afin de circonscrire cette maladie, quitte à déployer
une équipe mobile sur les lieux. Mais surtout, de penser à équiper
la localité ne serait-ce que d'un dispensaire. Par ailleurs si la
méningite s'annonce dans les foyers, avec cette rentrée scolaire,
il y a lieu de renouveler la campagne menée, avec succès, il y a quelques
mois contre la fièvre jaune. N'est-ce pas que le ministère de la Santé
dit miser sur la prévention ? Assangalène Sagna - Correspondant (avec
Aminatou M. DIOP)
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/archives/article.cfm?article_id=7391&index_edition=222 |
Cameroun
: grève dans les hôpitaux publics - Republicoftogo
- Togo - 13/10/2003 |
Le personnel de plusieurs
hôpitaux publics camerounais observe depuis lundi une grève illimitée,
lancée par le Syndicat national des personnels médico-sanitaires,
a-t-on appris de source syndicale. Ils exigent "l'ouverture de la
faculté des soins infirmiers et techniques médico-sanitaires et l'amélioration
de leurs conditions de travail", indique leur mot d'ordre de grève.
Cette faculté devrait permettre aux infirmiers d'évoluer dans leur
carrière et éventuellement de devenir docteur grâce à cette formation.
"Depuis ce matin, l'hôpital fonctionne au ralenti, seulement quelques
infirmiers assurent le service minimum", a indiqué à l'AFP, un responsable
de l'hôpital central de Yaoundé. A l'hôpital Jamot de Yaoundé et dans
certaines autres formations sanitaires, la même situation est pratiquement
similaire. Seuls l'hôpital général de Yaoundé et le Centre hospitalier
universitaire (CHU) fonctionnent presque sans problèmes. Dans l'arrière-pays,
notamment dans la province de l'Ouest, le mot de grève a également
été respecté à "pratiquement 70%", a déclaré à l'AFP le responsable
provincial du Syndicat national des personnels médico-sanitaire, Emmanuel
Mbara à Bidias, joint par téléphone. "L'hôpital provincial de Bafoussam
(300 km à l'ouest de Yaoundé) est pratiquement paralysé, personne
n'y travaille", a précisé M. Mbara. "Tant que nos doléances ne seront
pas résolues, nous ne reprendrons pas le travail", a ajouté M. Mbara.
Lors d'une réunion le 3 octobre avec les responsables du Syndicat
national des personnels médico-sanitaires, le ministre de la Santé
publique, Urbain Olanguéna Awono, leur a indiqué que "leurs doléances
ont été transmises au président de la République". Sur les 7.000 médico-sanitaires
qui exercent dans les hôpitaux publics du Cameroun, environ 4.000
appartiennent au Syndicat national des personnels médico-sanitaires.
Lire l'article original : http://www.republicoftogo.com/fr/news/news.asp?rubID=4&srubID=13&themeID=1&newsID=6739
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Journée
mondiale de la vue : Ne pas oublier les 45 millions d'aveugles -
Le soleil -
Sénégal - 13/10/2003 |
La terre compte aujourd'hui 45 millions
d'aveugles et ce nombre est en augmentation. Pourtant, estime l'Organisation
mondiale du commerce, 80 % des déficiences visuelles peuvent être
évitées. Ainsi, à l'occasion de la Journée mondiale de la vue, VISION
2020 a proposé, jeudi dernier, aux gouvernements du monde entier des
instruments pour aider à prévenir et traiter des millions de cas de
cécité. Il s'agit, dans le cadre du droit à la vue, du lancement d'un
dossier sur CDROM à Genève contenant des recommandations techniques
et pratiques susceptibles d'aider les gouvernements et les professions
de santé à élaborer des plans nationaux de prévention de la cécité.
VISION 2020 : Le droit à la vue vise à éliminer la cécité évitable
d'ici 2020. "Les recherches les plus récentes montrent que le nombre
de personnes qui deviennent aveugles alors que cela pourrait être
évité est en augmentation. L'OMS est attachée à renverser cette tendance",
a déclaré pour sa part le docteur Lee, directeur général de l'OMS
: "Le coût de l'éducation, de la réadaptation et des pertes de productivité
dues à la cécité a un impact non négligeable sur les individus, les
familles, les communautés et les pays tout entiers - en particulier
dans les régions les plus pauvres du monde. L'OMS aidera les pays
à faire valoir le droit à la vue". On estime, que 90 % des cas de
cécité, surviennent dans les pays en développement. Les principales
causes de cécité évitable et de déficiences visuelles sont la cataracte,
le trachome, l'onchocercose, certains problèmes de santé de l'enfant
comme l'avitaminose A et la rétinopathie des prématurés, et l'absence
de lunettes ou d'aides à la vision. Les Etats du monde entier ont
pris des engagements en faveur de VISION 2020 : Le Droit à la vie,
en adoptant à l'unanimité, à la Cinquante sixième assemblée mondiale
de la Santé, en mai 2003, une résolution sur l'élimination de la cécité
évitable, dans laquelle tous les gouvernements sont priés d'élaborer,
d'appliquer et d'évaluer des plans nationaux de prévention de la cécité
en vue de leur mise en oeuvre d'ici 2007. Espérons que les responsables
de la santé prendront à bras le corps ce phénomène en aidant les malades,
surtout ceux qui, malgré leur handicap, luttent, pour leur dignité.
Mais, chacun de nous, aura participé à cet effort, rien qu'en regardant
autour de lui, pour aider avec son cœur, son engagement ou autres
ressources nos semblables en difficulté. EL HADJI GORGUI WADE NDOYE
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=31265&index__edition=10010 |
kaolack
- A cause d'un manque de personnel : Le poste de santé de Keur Tapha
fermé depuis 4 ans - Le
Sud - Sénégal - 13/10/2003 |
Depuis bientôt quatre ans, le village de Keur Tapha, localité située
à 28 Km dans l'arrondissement de Keur Madibel souffre d'un défaut
de couverture médicale adéquate pour ses habitants. Le seul poste
de santé construit par Moustapha Niasse en 1992 et disponible pour
accueillir des patients ne fonctionne plus par manque de personnel.
C'est une structure sanitaire dont dépendent plus de 50 autres villages
environnants. Aujourd'hui, un véritable calvaire est de mise pour
les populations qui veulent se soigner. C'est à Wac Ngouna et à
Saboya, deux villages distants respectivement de 12 et 7 Km que
les patients sont obligés d'aller pour leurs soins. Le sort des
populations de Keur Tapha a interpellé plus d'un et c'est pour cette
raison que l'Association de bienfaisance, d'assistance, et d'aide
issue de la famille de Tapha (Asefat), ancêtre fondateur du village
et grand érudit de l'Islam, originaire du Nord, envisage de reprendre
les commandes à travers son programme d'actions. Pour l'instant,
cette association mène essentiellement des actions relatives au
volet médical inclut dans son programme et chaque année, elle fait
des opérations spécifiques à l'endroit des populations. Ces actions
se sont encore une fois renouvelées au cours de ces derniers jours.
L'Asefat a déployé une équipe de 6 médecins et d2 pharmaciens à
Keur Tapha où elle devait tenir des séances de consultations suivies
de dons de médicaments. L'affluence était de grande envergure avec
des populations venues de nombreux villages périphériques notamment
Fetto, Velingara, Keur Sarakhy, Mboumba, Touré, Mandeca, Koutango
etc… Au cours de ces consultations, des milliers de patients ont
pu été diagnostiqués et d'importants lots de médicaments ont tout
de même été distribués. La demande était supérieure à l'offre. Les
médicaments prévus ne pouvaient pas satisfaire tout le monde. Cela
a surtout incité la présidente du comité médical de l'association,
Mme Seynabou Guèye, a lancé un appel à toutes les bonnes volontés
pour venir en appui aux populations de Keur Tapha et ses environs.
En outre, elle a indiqué que son association s'est fixé des objectifs
visant à monter une équipe médicale, dans le but de réouvrir les
portes de ce poste de santé. Au niveau de tous ces villages situés
dans le rayon de Keur Tapha, aucune ambulance pouvant assurer le
transfert des malades vers d'autres hôpitaux n'est fonctionnelle
pour l'instant. Abdoulaye FALL
Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/archives/13102003.htm
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Troubles
cardiaques : L'aspirine à la rescousse - Walfadjri
- Sénégal - 13/10/2003 |
Grâce à l'aspirine, les personnes atteintes de maladies cardiovasculaires
peuvent prévenir le risque de récidive d'infarctus du myocarde et
d'accident vasculaire cérébral. Mais comment se fait-il que ce calmant
passe-partout, qu'on peut acheter en pharmacie sans ordonnance et
qui peut coûter moins qu'une plaquette de chewing-gum, puisse tant
soulager ?
Tout le monde a, un jour, pris un comprimé d'aspirine. Son succès
s'explique par son efficacité à agir sur une étonnante quantité
d'affections. Ainsi, grâce à elle, depuis des générations, nous
avons pris l'habitude de soulager nos maux de tête, les états grippaux,
les douleurs dentaires, les rhumatismes, etc. Mais comment se fait-il
que ce calmant passe-partout, qu'on peut acheter en pharmacie sans
ordonnance et qui peut coûter moins qu'une plaquette de chewing-gum
puisse tant soulager ? En fait, l'aspirine possède trois propriétés
majeures. Elle est anti-douleur (antalgique), anti-fièvre (antipyrétique)
et anti-inflammatoire. Mais elle s'avère aussi efficace en termes
de prévention cardiovasculaire grâce à des propriétés antiagrégantes
plaquettaires. Chacune des propriétés de l'aspirine dépend d'une
dose bien définie afin de répondre aux effets souhaités. Contre
la douleur et la fièvre, l'aspirine est bien dosée et parfois associée
à la vitamine C. Pour les adultes, la posologie maximale est de
3 g par jour (2 g pour les personnes âgées), en espaçant d'au moins
quatre heures chaque prise. Elle a des effets rapides en soulageant
les maux de dents, de tête, les douleurs musculaires et articulaires.
En traumatologie (accident) et en rhumatologie (affection des os),
l'aspirine peut aussi exercer une fonction anti-inflammatoire, en
prenant des doses à la posologie maximale. En pédiatrie, l'aspirine
est également utilisée, mais toujours avec une posologie définie
en fonction du poids de l'enfant : elle ne doit pas dépasser 50
mg/kg/jour. Ne jamais prescrire soi-même à un enfant une dose réservée
à un adulte. On a constaté par ailleurs que le jeune enfant, porteur
d'une pathologie virale et prenant de l'aspirine, risque d'être
victime d'une maladie rare qui attaque le foi. On l'appelle le syndrome
de Reye. Mais, depuis la fin des années 1980, l'aspirine est utilisée
comme antiagrégant plaquettaire. Autrement dit, en bloquant l'agrégation
des plaquettes, elle prévient la formation des caillots qui risquent
d'obstruer la circulation du sang. Aujourd'hui, l'action de l'aspirine
contre les maladies cardiovasculaires a été parfaitement démontrée.
Elle domine le risque de récidive d'infarctus du myocarde et l'accident
vasculaire cérébral, dans le cadre d'une prévention dite "secondaire".
Dans les indications, l'aspirine doit être prise à faible dose (de
75 à 325 mg par jour ou tous les deux jours), ce qui diminuerait
de 25 % les risques de récidive. En général, l'aspirine est prescrite
durant de longues années, parfois associée à d'autres traitements
à visée cardiovasculaire. Par ailleurs, de nombreuses études tendent
à démontrer les bénéfices de l'aspirine dans le domaine de la prévention
de diverses pathologies (cancer de l'intestin, cataracte, maladie
d'Alzheimer...), mais rien n'est à ce jour prouvé, même si elles
ouvrent des perspectives intéressantes. Revers de la médaille ?
Comme tout médicament, l'aspirine présente des contre-indications
et des effets secondaires. Son utilisation sera, dans certains cas,
validée par un suivi médical. Elle ne doit pas être utilisée par
les personnes souffrant d'une maladie hémorragique, d'ulcère, par
les femmes enceintes (conséquence, notamment sur le plan vasculaire
et rénal de l'enfant) ou qui allaitent. Toute personne sous anticoagulant
doit aussi éviter l'aspirine. Attention aux associations avec d'autres
médicaments, en particulier avec les anticoagulants et les anti-inflammatoires.
De même, l'aspirine est déconseillée en cas d'insuffisance rénale,
d'asthme et chez les femmes utilisatrices de stérilets (le dispositif
risque de perdre son efficacité). Parmi les effets indésirables
: les bourdonnements de l'oreille, la baisse de l'acuité visuelle,
les céphalées qui sont habituellement la marque de surdosage. Le
médicament peut aussi provoquer des saignements du nez, des problèmes
digestifs de type ulcère, des allergies graves. Avant une opération
chirurgicale ou certains soins dentaires, (extraction d'une dent),
il peut être conseillé d'arrêter l'aspirine quelques jours avant
cette intervention, si la personne en prend régulièrement. Toutefois,
malgré cette longue liste d'inconvénients, l'aspirine reste un précieux
remède pour la santé. Et en plus, elle est loin d'avoir révélé tous
ses secrets. Les recherches toujours menées sur cette molécule nous
révéleront peut-être d'autres vertus de l'aspirine. En attendant,
comprimés à avaler, à sucer, à croquer, comprimés effervescents,
sachets en poudre..., on a l'embarras du choix. Les effervescents
et la poudre à diluer dans l'eau sont mieux tolérés au niveau gastrique.
Les enfants en bas âge prendront seulement de l'aspirine en poudre,
car en avalant un cachet, ils risquent une fausse route. Les comprimés
doivent être pris avec un verre d'eau, de préférence au cours du
repas. Quant à l'aspirine vitamine C, elle est recommandée pour
les états grippaux avec fatigue. Eviter la prise en fin de journée.
Par : Cheikh BA
Lire l'article original : http://www.walf.sn/societe/suite.php?rub=4&id_art=5162
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La
santé mentale, parent pauvre du système de soins de santé -
Le soleil -
Sénégal - 13/10/2003 |
Le ministre de la Santé
et de la Prévention, le Dr Issa Mbaye Samb, a annoncé samedi la nécessité
d'accorder plus d'attention à la santé mentale dans les politiques
de développement sanitaire, à travers l'octroi d'un budget plus conséquent
sur la base d'un plan global recueillant de larges contributions des
acteurs de ce domaine et les populations. Le ministre, qui ouvrait
au siège du Service national de l'éducation pour la santé (SEPS) les
manifestations de la célébration de la Journée mondiale de la Santé
mentale axée sur "les troubles affectifs et les comportements graves
des enfants et des adolescents", a indiqué que la santé mentale se
verra accorder "plus de crédits"(politiques et financiers) au même
titre que le SIDA, le paludisme et autres affections qui constituent
des problèmes réels de santé publique. Il a reconnu qu'au Sénégal,
"les troubles mentaux chez les enfants et les adolescents, en particulier
le handicap mental, constituent une des préoccupations majeures du
programme de santé mentale".
BESOINS CRUCIAUX EN SENSIBILISATION
La Santé mentale ne doit plus être le parent pauvre du secteur de
la santé, et il faudra que tous acteurs de ce domaine se réunissent
et déterminent les voies et moyens aptes à lui donner sa place dans
le système de santé", a déclaré le ministre. Selon le Pr. Momar Guèye,
psychiatre et chef du bureau de la santé mentale : "il s'agit de développer
les capacités des structures sanitaires existantes et de susciter
une intégration judicieuse des soins en santé mentale dans le système
de santé générale au bénéfice des populations sur tout le territoire".
Il a indiqué les besoins en formation et en sensibilisation des acteurs
du secteur de la santé à tous les niveaux de la pyramide sanitaire.
Il a révélé que pour la première fois, depuis 1979 qu'il est le chef
du bureau de la santé mentale, un ministre de la Santé a accepté de
participer à cette manifestation traditionnelle des acteurs de la
santé mentale initiée par l'OMS… Revenant sur la définition de la
santé qui contient la santé physique, le bien-être psychologique et
social, le Pr. Momar Guèye a confié que la santé mentale est laissée
en rade et que les priorités sont accordées à d'autres pathologies
endémiques qui touchent les populations.
FORMATION DES INFIRMIERSEN PSYCHOPATHOLOGIE
Il a révélé que la santé mentale occupe les premières places des priorités
dans les pays développés qui ont fortement amoindri l'impact des maladies
infectieuses (lèpre, tuberculose, peste, etc.) qui les ravageaient,
il y a de cela quelques décennies. En revanche, on note que les pays
pauvres sont toujours touchés par ces maladies infectieuses, mais
assistent aussi à une recrudescence des maladies mentales. Pour le
Pr. Momar Guèye, chef du service de psychiatrie du Centre national
hospitalier de Fann, il est nécessaire de développer l'implication
des médecins, des infirmiers pour lesquels le service de psychiatrie
a mis en place une formation en prise en charge des psychopathologies,
les familles, les parents, les encadreurs du système éducatif (instituteurs,
professeurs, etc.). Il a souligné que l'on a l'hôpital psychiatrique,
hérité de la colonisation, dans lequel les traitements sont seulement
chimiques, c'est-à-dire à base de médicaments. "Nous avions donc jugé
de lui adjoindre un village psychiatrique, qui offre un cadre adéquat
pour le développement d'un traitement des troubles mentaux prenant
en compte les éléments socioculturels de représentation des causes
de la maladie mentale", a expliqué le Pr. Guèye. "Le but du programme
national, a poursuivi le Pr. Guèye, est d'arriver d'abord à mettre
en place, dans chaque hôpital régional, des unités de prise en charge
des maladies mentales, car à l'heure actuelle nombre de malades sont
obligés de faire des centaines de kilomètres pour se faire hospitalier
à Fann ou à Thiaroye, les deux centres nationaux psychiatriques. "Nous
avons même imaginé le développement d'unités itinérantes à travers
le pays pour rapprocher les soins des populations", a encore précisé
le Pr. Guèye. Le Dr Yankalbé, représentant de l'OMS à Dakar, a, lui,
indiqué "que cette journée vise à attirer l'attention des décideurs
à informer les personnels de santé et le public et à mobiliser des
autres secteurs". Il a révélé que dans la région africaine, la santé
mentale des enfants et des adolescents doit constituer une préoccupation
majeure puisqu'elle touche près de 50% de la population dont 3% des
enfants âgés de 0 à 9 ans souffrent de troubles mentaux. FARA DIAW
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=31264&index__edition=10010 |
Congrès
pharmaceutique - L'express
- Madagascar - 11/10/2003 |
Etant membre de la Fédération pharmaceutique
de l'océan Indien (Fpoi) aux côtés de La Réunion et Maurice, l'Association
des pharmaciens de Madagascar (Apm) participe annuellement aux rencontres
régionales par le biais des congrès de la Fpoi. Cette année, Madagascar
accueillera la XVème édition du congrès pharmaceutique international,
qui se tiendra les 23, 24 et 25 octobre organisée par l'Apm, qui assure
actuellement la présidence de la fédération. Des intervenants experts
dans le domaine pharmaceutique seront attendus à ce congrès international,
durant lequel des thèmes sur la profession et les recherches seront
débattus par les participants. Créée en 1987, l'Apm constitue la 3ème
entité du corps pharmaceutique à Madagascar et se veut être un plateau
rassembleur de tous les pharmaciens résidant, qu'ils soient en exercice
ou non. De ce fait, cette association a un rôle important à jouer
au sein de la profession pharmaceutique malgache, ayant pour objectifs
principaux de dispenser à ses membres d'une formation post-universitaire
permettant une mise à jour continue de leur connaissance sur l'évolution
de la recherche et de la technologie en matière de santé publique
d'une part et le développement d'un esprit de confraternité et de
solidarité entre ses membres d'autre part. Ramalala
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=15969&r=4&d=2003-10-11
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Pour
protéger la femme enceinte du paludisme : Réunion constitutive du
réseau d'Afrique de l'ouest contre le paludisme pendant la grossesse
(RAOPAG) - L'@raignée
- Bénin - 11/10/2003 |
Les 09 et 10 octobre 2003 s'est déroulée une réunion entre les
professionnels du paludisme en Afrique de l'ouest à l'INFOSEC de
Cotonou pour mettre en place une nouvelle stratégie de lutte contre
le paludisme pendant la grossesse. A l'ouverture de la réunion,
le représentant de l'USAID/WARP le docteur Shasha a rappelé que
les cas du paludisme constituent le plus fort taux de consultation
dans les centres de santé en Afrique de l'ouest. Aussi ce mal causé
par le moustique anophèle est à la base du fort taux de mortalité
et de morbidité au niveau des femme enceintes et des enfants de
moins de cinq ans a-t-il souligné. En effet la rencontre d'Abudja
en 2000 a défini les stratégies pour rendre le traitement accessible
à la population et cette réunion constitutive s'inscrit dans le
même dynamisme pour la protection de la femme enceinte contre le
paludisme. Pour finir il félicite et remercie les organisateurs
et promet de continuer à soutenir à travers son institution le programme
Palu dans la mesure de ses possibilités. De son côté le représentant
du représentant résident de l'OMS le docteur Sanoussi a évalué dans
son allocution à 30 millions de cas de grossesse en Afrique de l'ouest
chaque année et le paludisme fait souvent de victime au sein de
ces femmes dont nombreuses sont privées de soins médicaux. Cette
situation met en péril la vie de la mère et du bébé constate le
représentant avant de rappeler les différents actions menées par
le programme national de lutte contre le paludisme dans les zones
lacustres à travers la distribution de moustiquaire imprégnée. IL
reste confiant que cette réunion constitutive apportera une nouvelle
dynamique dans la lutte contre le paludisme et garantit que son
institution ne ménagera aucun effort pour soutenir le réseau d'Afrique
de l'ouest contre le paludisme pendant la grossesse. Le directeur
de cabinet du ministre de la santé publique le Docteur Moussa Yarou
a remercié les organisateurs pour avoir choisi le Bénin pour abriter
cette réunion constitutive. Aussi constate-t-il que le paludisme
constitue un drame pour les pays africains et explique les désagréments
que cause le gène du paludisme dans l'organisme humain. Il cite
enfin les différentes méthodes de lutte contre le mal et appelle
les femmes à utiliser la moustiquaire imprégnée et à faire des consultations
prénatales. Avant de déclarer ouvert la réunion, le directeur déclare
qu'avec l'engagement de tous que le défi sera relevé pour atteindre
les objectifs de la rencontre d' Abudja. Maxime VIEIRA
Lire l'article original : http://www.laraignee.org/nsante/fiche_news.php?news=19
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Amélioration
de l'accès aux soins - L'express
- Madagascar - 10/10/2003 |
Les populations des communes
d'Itaosy et de Bemasoandro d'Antananarivo-Atsimondrano viennent de
bénéficier d'une mutuelle de santé "Antokaina" sise au centre hospitalier
de district d'Itaosy, qui servira à améliorer l'accès aux soins de
santé ainsi que le mécanisme de financement et la performance du système
de santé. La mise en place de cette mutuelle a été initiée par le
ministère de la Santé avec l'appui de l'Organisation mondiale de la
santé (Oms). Les membres et leurs familles vont alors côtiser à raison
de 25.000 Fmg par ménage par an, en échange de quoi ils bénéficieront
de la prise en charge de la totalité des soins médico-chirurgicaux
fournis au niveau de l'hôpital et des centres de santé de base. Lors
de l'ouverture officielle de "Antokaina", le ministre Andry Rasamindrakotroka,
les maires des deux communes et le représentant de l'Oms ont également
souligné l'importance que revêt ce mécanisme de financement, qui devra
être équitable et pérenne pour favoriser l'accessibilité des soins
de santé. La cérémonie fut également une occasion pour l'Oms de doter
en matériels médicaux et médicaments d'une valeur de 70 millions Fmg
les formations sanitaires des deux communes. Ramalala
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=15933&r=4&d=2003-10-10
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Plus
d'expérience pour les laborantins : séminaire pour renforcer les capacités
d'analyse médicales - Cameroon
Tribune - Cameroun - 10/10/2003 |
Dans tous les pays du monde, la médecine a ses failles. Mais ce
constat ne peut justifier à lui seul que des vies soient perdues
sous le coup d'un mauvais diagnostic, ou d'analyses médicales pas
assez précises. Au Cameroun, les laboratoires médicaux présentent
quelques signes inquiétants. Des appareils obsolètes se joignent
à des laborantins souvent rompus à la monotonie de leur travail.
Or, lorsqu'on sait la science en perpétuelle évolution et les innovations
techniques s'améliorant au gré des maladies naissantes, une telle
atrophie n'est pas à l'avantage des patients. C'est donc pour pallier
les insuffisances de ce système que l'Association camerounaise des
techniciens biologistes (Ascateb), a organisé depuis mercredi dernier,
un séminaire de formation en biologie technique. Avec pour thème
" assurance qualité ", ce séminaire vise à mettre en place un système
de contrôle de la qualité des analyses médicales. Pour ce faire,
l'Ascateb informe les participants sur les moyens d'améliorer les
aptitudes de la pratique quotidienne des examens de laboratoire,
ainsi que sur les facteurs de nuisance à la qualité de ces analyses.
Grâce à la collaboration des partenaires internationaux de l'association,
une équipe de spécialistes français en sciences biologiques et laboratoires
vient en appui à ce séminaire, qui devrait se poursuivre à Douala
à partir de lundi prochain. Le président de l'Ascateb, Fogam Momo
se félicite de la participation à ces travaux, de cinq des dix provinces.
Néanmoins, certaines régions pourtant fortement victimes de ces
insuffisances des laboratoires, ont manifesté peu d'intérêt pour
ces activités. La coopération d'institutions camerounaises à ce
séminaire vient souligner -s'il en était encore besoin- que la santé
est un combat permanent qui en engage plus d'un. La rencontre est
organisée à la Faculté de médecine et de Sciences Biomédicales de
Yaoundé. Eric ELOUGA
Lire l'article original :
http://www.cameroon-tribune.cm/article.php?lang=Fr&oled=j13102003&idart=11394&olarch=j10102003&ph=y
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Un
séminaire à Brazzaville sur la création de la nouvelle centrale nationale
d'achat de médicaments essentiels - Les
dépêches de Brazzaville - Congo - 10/10/2003 |
La cérémonie d'ouverture
d'un atelier pour l'élaboration des statuts de la nouvelle Centrale
nationale d'achat de médicaments essentiels pour le Congo, s'est tenue
aujourd'hui à l'hôtel Le Méridien de Brazzaville. Cette initiative
s'inscrit dans le cadre du Plan national de développement sanitaire
(PNDS), un projet dont l'Union Européenne est le bailleur de fonds.
Dans son discours d'ouverture, Alain Moka, ministre de la Santé et
de la population, a rappelé : " La question du médicament est essentielle
dans la stratégie d'amélioration de la qualité de soins de nos populations.
Il faut produire le médicament, il faut aussi le rendre disponible,
à un coût accessible et sur toute l'étendue du territoire. L'État
congolais est garant de l'égalité d'accès aux soins des populations.
A ce titre, il accorde une attention toute particulière à l'objet
de ce présent atelier qui, je l'espère, aboutira à des résultats permettant
de mettre en place une centrale d'achat autonome comme le veut notre
partenaire. " Le directeur général de la Santé, le docteur Damasse
Bodzongo a déclaré partager les attentes du ministre. " Ces assises,
a-t-il dit, devront permettre à notre pays de se doter d'une centrale
d'achat de médicaments sûre et performante pour en finir avec le manque
chronique de médicaments dans le pays. " Jean-Eric Holzapfel, représentant
de l'Union Européenne au Congo, s'est dit quant à lui plus déterminé
que jamais à appuyer le gouvernement congolais dans sa politique d'amélioration
de la santé des populations. " Le présent projet a été identifié et
conçu en 1993, a-t-il expliqué. Il a fait l'objet d'une entente de
financement d'une valeur de 10 millions d'euros entre l'État congolais
et l'Union européenne sur des fonds du 7e FED. " Ce projet de soutien
à la mise en œuvre d'un Plan national de développement sanitaire (PNDS)
a débuté en 1995. Interrompu entre 1997 et 1999, puis pratiquement
mis en veilleuse en 2000 et 2001, il a été relancé à la fin de l'année
2002. " Un autre projet de santé, financé lui sur le 9e FED, est en
préparation pour prendre le relais " a précisé Jean Eric Holzapfel.
A l'issue des discours, les participants se sont regroupés en trois
commissions : juridique et institutionnelle, finances et organisation
interne, technique et organisation externe.
Lire l'article original : http://www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=4338 |
Médicament
: Une denrée qui se fait rare - L'express
- Madagascar - 10/10/2003 |
Dans la majorité des Etats,
le système de distribution des médicaments suit une voie que l'on
pourrait qualifier de "normale": le ministère de la santé, via la
pharmacie centrale, fournit directement les médicaments aux différents
services publics qui lui ont passé commande en fonction des besoins,
puis ces derniers se chargent de les redistribuer aux centres hospitaliers
et aux centres de santé locaux. Ce n'est plus le cas à Madagascar
où ce rôle a été dévolu à la centrale d'achat Salama, une association
à but non lucratif, mise en place avec l'aide de l'Union européenne
en 1996. "Les Ministères de la Santé de plusieurs pays en développement
ont convenu avec les bailleurs de fonds de la nécessité de créer une
structure à gestion privée, explique Mamy Rarison, directeur de Salama.
Cette mesure était nécessaire pour pallier la pénurie de médicaments
causée par des médecins qui les revendaient plus cher à leurs propres
clients". Devenue société de droits malgaches en mai 2001, l'entreprise
a accusé le coup quand le président Ravalomanana a décidé l'année
passée de suspendre la participation financière des usagers (PFU).
Une intention louable mais qui, en l'absence des fonds nécessaires,
s'est rapidement soldée par un épuisement des stocks disponibles.
"Ravalomanana a déclaré gratuit l'ensemble des soins sans prévoir
de solution de rechange", estime Philippe Cachet, chef de mission
pour Médecins sans frontières (MSF). "Les patients étaient certes
tenus de payer une somme forfaitaire de 3 000 Fmg pour avoir accès
aux génériques, renchérit le directeur de Salama, mais la PUF constituait
un fond de roulement permettant aux centres de santé d'utiliser leurs
bénéfices pour se réapprovisionner". Dans l'attente d'un retour à
l'ancien système, appuyé par la Banque mondiale qui assure actuellement
la remise à niveau des stocks, Salama s'est lancée dans un projet
d'envergure: le regroupement de plusieurs centrales d'achat. "Ces
rapprochements nous permettront d'avoir plus de poids auprès des laboratoires
pharmaceutiques qui se désintéressent des appels d'offres qui ne concernent
que de faibles quantités", précise Mamy Rarison. Une initiative approuvée
par Philippe Cachet qui souligne que certaines maladies négligées,
au taux de mortalité énorme, sont délaissées par les labos pour la
simple raison que les pays en développement sont moins bons payeurs.
"MSF a obtenu que les labos, qui avaient décidé d'arrêter la production
de médicaments contre la maladie du sommeil pour des raisons financières,
pousuivent cette production pendant encore cinq ans", indique-t-il.
Un sursis pour de nombreux malades, mais qui semble bien fragile face
à la logique mercantile qui prévaut dans le secteur des médicaments.
Fabrice TURRI
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=15941&r=4&d=2003-10-10 |
Cécité
: vers une vision plus nette. Les membres du comité national de lutte
contre cette maladie ont été installés hier - Cameroon
Tribune - Cameroun - 09/10/2003 |
La quatrième journée mondiale de la vue se célèbre aujourd'hui.
Le thème retenu est : " la lutte contre la cécité : la participation
communautaire ". Il s'agit de sensibiliser les gouvernements, les
ophtalmologues, les médecins, les personnels médico sanitaires,
les populations et tous les intervenants dans les soins de santé
oculaire, sur les problèmes de la santé et l'importance de la vue.
L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) situe la population mondiale
des aveugles à près de 45 millions. La majorité de ces aveugles
se trouve dans les pays en voie de développement. L'Afrique en compte
10 millions et les experts affirment que le nombre d'aveugles augmente
chaque année de 1,2 million. Les mêmes sources avancent que 80%
des cas de cécité sont évitables. En termes plus clairs, on peut
soit les prévenir, soit les guérir. Au Cameroun, sur une population
estimée à 15 millions d'habitants, on dénombre 150 000 aveugles.
La moitié de ces malades, soit 75 000, souffrent d'une cataracte
tandis 30 000 deviennent aveugles à cause de l'onchocercose. L'avitaminose
A ou trachome est aussi responsable de la cécité dans notre pays.
Pour traduire l'importance que les pouvoirs publics attachent aux
maladies liées à la vue, hier à l'hôtel Hilton de Yaoundé, le ministre
de la Santé publique, Urbain Olanguena Awono a procédé à l'installation
du Comité national de lutte contre la cécité et du groupe technique
central-cécité, chargé de suivre sur le terrain l'évolution de ce
programme. Le Pr. Bella Assumpta est le coordonnateur du groupe
technique central. Il a pour adjoints : le Dr Noa Noatina pour les
autres maladies cécitantes et le Dr Ntep pour l'onchocercose. Le
comité national de lutte contre la cécité, responsable de la définition
des programmes de lutte contre cette maladie, a pour président le
ministre de la Santé publique. Le Pr. Mc Moli, doyen de la faculté
de médecine de l'Université de Buéa en est le vice-président. Ces
deux structures vont travailler sur la base du document stratégique
de lutte contre la cécité, fruit d'une analyse des problèmes de
vue au Cameroun. On y retrouve le plan d'action du gouvernement
pour combattre la cécité durant les 17 prochaines années. Dans ce
programme, l'accent sera mis sur la formation du personnel, l'équipement,
l'amélioration de l'accès aux soins des patients, et le plaidoyer
pour baisser les prix des interventions. A côté de ce document,
pour les populations victimes de l'onchocercose, la prévention sera
davantage axée sur la distribution du Mectizan. Malgré quelques
effets secondaires, les populations installées le long des cours
d'eau doivent prendre ce médicament pour une période de quinze ans
pour s'assurer qu'elles échapperont à la cécité. Hier, l'assemblée
générale du comité national de lutte contre la cécité s'est également
tenue. Des exposés sur les manifestations de la cécité ont dominé
les travaux. Le moment phare de la journée mondiale de la vue à
Yaoundé aura été l'inauguration de l'unité de production des ouvrages
en braille du Centre de promotion des handicapés de Mimboman. Armand
ESSOGO
Lire l'article original :
http://www.cameroon-tribune.cm/article.php?lang=Fr&oled=j13102003&idart=11338&olarch=j09102003&ph=y
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Alimentation
des enfants : L'amylase pour améliorer la croissance - Le
quotidien - Sénégal - 09/10/2003 |
La santé des enfants en Afrique a toujours
été une des préoccupations majeures des dirigeants et de tous ceux
qui s'activent dans ce domaine. Malgré tous les efforts consentis,
de nombreux enfants souffrent de retards de croissance préjudiciables
à leur développement physique et intellectuel. Ces troubles surviennent
lors du passage d'un allaitement exclusif à une alimentation mixte
intégrant des compléments, en général des bouillies à base de farine
de céréales, riches en amidon, mais pauvres en énergie et en nutriments.
Des chercheurs de l'Institut de recherche pour le développement (Ird)
ont mis en évidence que l'ajout d'une enzyme appelée amylase aux préparations
"permet d'incorporer davantage de farine et d'augmenter leur densité
énergetique". Et d'après les résultats d'un essai mené au Congo, la
consommation de ces bouillies favorise "la croissance des enfants,
sans perturber l'allaitement". Dans les pays du Sud, ces troubles
de croissance qui touchent les enfants sont dûes à "une alimentation
de complément insuffisante et inappropriée, composée essentiellement
de bouillie à base de céréales locales et d'eau". Ces bouillies, riches
donc en amidon, épaississent à la cuisson et poussent "les mères à
réduire la quantité de farine incorporée", afin d'obtenir "une consistance
plus fluide, mieux adaptée à la consommation par les enfants". Il
s'en trouve alors que "l'apport calorique et nutritionnel de la préparation
est fortement diminué", ce qui rend difficile la couverture des besoins
nutritionnels des enfants et par conséquent, "porte atteinte à leur
croissance". En fait, les chercheurs de l'Ird sont partis de l'hypothèse
que "la mise à disposition de farines qui, une fois cuites, génèrent
des bouilles à densités énergétique et nutritionnelle élevées et de
consistance appropriée, permettrait d'augmenter les quantités d'énergie
et de nutriments consommés et, de ce fait, aurait un effet bénéfique
sur la croissance". Ainsi, l'amylase, cette enzyme fluidifiante, "hydrolyse
l'amidon en maltose et en dextrines, des sucres plus simples réduisant
ainsi la viscosité de la bouillie, ce qui permet d'augmenter la densité
énergétique et nutritionnelle de la préparation". A cet effet, un
essai a été réalisé à Brazzaville (République du Congo) portant sur
deux groupes d'enfants nourris par leurs mères, l'un avec des bouillies
de complément enrichies en amylase industrielle, l'autre avec des
bouillies de composition identique, mais sans amylase. Les résultats
ont montré que "l'apport calorique des bouillies préparées avec de
l'amylase est conforme aux recommandations de l'Organisation mondiale
de la santé (Oms) et supérieur à celui des bouillies qui n'en contiennent
pas". La "fluidité de l'amylase a, en effet, incité les mères à rajouter
instinctivement de la farine au cours de la préparation des bouillies
et à obtenir de la consistance jugée adaptée à la consommation par
les enfants". Les bouillies contenant de l'amylase produisent alors
"un effet bénéfique sur la croissance des enfants de 6 à 8 mois et
leur permettent de grandir davantage", selon les chercheurs. Cet essai
a été conduit en adéquation avec "le calendrier d'introduction de
l'alimentation de complément de chaque enfant, ainsi que les habitudes
et modes préparatoires des mères". L'amylase s'obtient "aussi naturellement,
lors de la germination des graines de céréales et de légumineuses,
ce qui en fait un produit local directement exploitable". D'autres
techniques destinées à la préparation d'aliments de complément à faible
viscosité sont actuellement étudiées, comme c'est le cas au Vietnam
pour un procédé de cuisson-extrusion à très faible coût, d'après la
fiche scientifique de l'Ird. Par Marème SY
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/archives/article.cfm?article_id=7247&index_edition=218 |
Qualité
des soins de santé en Afrique de l'Ouest : Une approche centrée sur
le patient tuberculeux - Sidwaya
- Burkina Faso - 09/10/2003 |
Depuis le mardi 7 octobre
2003 se tient dans la salle de conférences de l'Organisation ouest-africaine
de la santé (OOAS) de Bobo-Dioulasso un séminaire international de
restitution de la formation régionale continuée en Afrique de l'Ouest
sur le thème : "L'approche centrée sur le patient tuberculeux : une
stratégie pour l'amélioration continue de la qualité des soins." Le
séminaire de Bobo-Dioulasso qui regroupe des participants venus du
Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d'Ivoire, du Mali, du Niger et
du Sénégal est la dernière étape avant la diffusion des résultats
de la formation continue. Il fait suite à celui de Ouidah au Bénin.
Au cours des travaux, les différentes équipes présenteront, selon
un canevas standard, les résultats de leurs interventions (réussites,
échecs). L'accent sera mis sur l'identification des contraintes et
des facteurs favorisants le bilan de l'intervention, les échanges
d'expériences et les modifications proposées. Situant les enjeux de
la rencontre, le Pr Dujardin de l'Ecole de santé publique de l'Université
libre de Belgique (ESP/ULB) et responsable académique de la formation
régionale continuée évoquera, entre autres, le partage d'expériences,
la coopération régionale et l'accent à mettre sur l'amélioration de
la qualité des soins et des services de santé. "L'approche centrée
sur le patient tuberculeux" comme stratégie pour l'amélioration continue
de la qualité des soins et de l'organisation des services de santé
trouve sa justification dans le fait que ce patient est confronté
à différents types de problèmes médicaux socio-économiques. Cela nécessite
que les différentes dimensions de la qualité des soins et des services
de santé ainsi que leur accessibilité soient abordées aux différents
niveaux du système. Aussi, travailler sur les stratégies de la prise
en charge des patients tuberculeux implique la mise en place d'interventions
qui concernent les différents éléments du système de santé et qui
vont être à la longue profitables à l'ensemble de la population desservie.
La prise en charge du patient tuberculeux est donc un " problème traceur
", une " porte d'entrée " qui permet d'analyser et d'améliorer le
fonctionnement de l'ensemble du système de santé. L'approche régionale
de concertation et d'échange d'expériences est aux yeux de Bila Dipama,
secrétaire général du ministère des Enseignements secondaire, supérieur
et de la Recherche scientifique qui a présidé la cérémonie d'ouverture
du séminaire de Bobo-Dioulasso, une originalité en ce qu'elle imprime
une envergure supranationale au processus de résolution des problèmes
communs de santé des pays intéressés par la formation régionale continuée.
Cette formation est organisée conjointement par le centre d'études
et de recherches de l'ESP/ULB. Elle a pour objectif général de mettre
en place un processus de recherche-action basé sur l'échange d'expériences
et l'acquisition de nouvelles compétences pour ces pays d'Afrique
francophone qui partagent les mêmes enjeux sanitaires. Paul Jansen,
ambassadeur du Royaume de Belgique au Burkina Faso s'est, quant à
lui, réjoui de cette stratégie novatrice qui permet de rentrer dans
les " dédales" du système de santé des pays concernés par la formation.
Urbain KABORE
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2003_09_10/sidwaya.htm |
Une
nouvelle unité pharmaceutique à Yaoundé : Elle a été inaugurée hier
par le ministre de la Santé publique - Cameroon
Tribune - Cameroun - 09/10/2003 |
Le ministre de la Santé publique, Urbain Olanguena Awono, a inauguré
hier l'Unité camerounaise pharmaceutique (UC Pharm) dans la zone
industrielle de Nsam, à Yaoundé. Souhaitant la bienvenue au Minsanté,
l'administrateur, le Dr Léopold Juompan Yakam, a insisté sur l'optimisme
des pharmaciens camerounais quant à l'amélioration de la disponibilité
des produits pharmaceutiques dans notre pays. Pour lui, " le médicament
est un objet noble et sa science aussi ". Le directeur général,
le Dr. Tobie Mvogo, a, à son tour, insisté sur la volonté des pharmaciens
camerounais de participer en tant que corps professionnel au développement
économique et " l'intégration africaine tant recherchée par les
politiques ". Le ministre Urbain olanguena Awono, aux côtés duquel
a pris place le ministre de la Ville Lekene Donfack, a affirmé que
" le lancement de cette unité, avec le soutien des autorités, traduit
à sa manière cette volonté politique et répond à la stratégie gouvernementale
d'amélioration de la disponibilité et de l'accessibilité du médicament
essentiel dans tous les districts de santé du pays ". L'accès aux
médicaments essentiels est l'objectif prioritaire de la politique
pharmaceutique nationale du Cameroun. Dans ce sens, le gouvernement
a mis en place la Centrale d'approvisionnement en médicaments et
dispositifs médicaux essentiels (CENAME) en juin 1996. Ces réalisations
se font avec l'appui de l'Union européenne et le Royaume de Belgique.
Cependant, selon le Minsanté, " beaucoup reste encore à faire en
terme d'amélioration de l'offre du médicament de qualité à des prix
abordables ". L'UC pharm est une société anonyme au capital de 1,
2 milliard de francs. Elle est née de la volonté des pharmaciens
camerounais de l'ensemble du territoire qui détiennent 62 % du capital.
Les 38% du capital restant sont détenus par des pharmaciens africains
des pays suivants: Côte d'Ivoire, Sénégal, Burkina Faso, Niger,
Togo, Mali, Gabon. Cette société bénéficie également des milliers
d'actionnaires pharmaciens de la Guyane française et des sociétés
françaises du groupe. Marthe B. BASSOMO
Lire l'article original :
http://www.cameroon-tribune.cm/article.php?lang=Fr&oled=j13102003&idart=11368&olarch=j09102003&ph=y
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Médecine
traditionnelle : Des tradithérapeutes Ouest-africains à l'école européenne
- Sidwaya
- Burkina Faso - 08/10/2003 |
Depuis le 6 octobre 2003, se tient à
la Bourse du Travail de Bobo-Dioulasso un séminaire-atelier de formation
sur le réglage alimentaire, le magnétisme et la radiesthésie au profit
de tradithérapeutes burkinabé et maliens. Cette rencontre, prévue
pour prendre fin demain 8 octobre et qui se veut également un cadre
d'échanges est la deuxième du genre entre tradithérapeutes européens
et ouest-africains. Le module sur le réglage alimentaire permettra
aux tradithérapeutes de s'attaquer aux causes plutôt qu'aux effets
de la maladie. Ce sera le contre-pied de la médecine moderne qui a
pour but de s'attaquer aux effets plutôt qu'à la cause des maux. Ce
séminaire-atelier sera également l'occasion pour Jean-Claude Collard,
président de l'association Espérance 92, co-organisatrice de la rencontre
avec PROMITRA-Burkina de présenter aux tradithérapeutes ouest-africains
le magnétisme. C'est une technique thérapeutique encore inconnue en
Afrique mais révolutionnaire qui a mis deux siècles pour s'installer
en Europe. En effet, le magnétisme est une énergie qu'on apprend à
capter ou qu'on capte dans la nature, qu'on arrive à transformer en
soi et qu'on apprend à redonner aux autres. M. Collard soutient que
quelqu'un qui est malade est en rupture de magnétisme, d'énergie et
le travail du tradithérapeute sera de lui redonner cette énergie perdue
pour qu'il " redémarre ". C'est un acte d'amour poursuit-il accompagné
d'une vibration extraordinaire. Avec le magnétisme, on pourrait arriver
à contourner toutes les maladies chroniques et fonctionnelles comme
les maladies respiratoires, dermatologiques. Actuellement, a-t-il
précisé, un Français sur deux aurait recours à un magnétiseur. Quant
à la radiesthésie, l'un des points d'intérêt de cette rencontre, c'est
une méthode de réponse à une question avec un objet qu'on appelle
le pendule. Cet objet permet de savoir la bonne question et la bonne
réponse que nous donnent naturellement l'esprit et le corps. M. Colldard
principal animateur de cette formation affirme être venu avec le meilleur
de ses techniques pour compléter l'art des tradithérapeutes ouest-africains
et apporter une efficacité exceptionnelle face à la maladie. Les secrets
de guérison et de guérisseurs dit-il, seront dévoilés " en toute confiance
et sans retenue ". Kamanga Théophile Ouédraogo, président de PROMETRA
Burkina a exhorté les tradithérapeutes à une assiduité à tous ces
modules qui visent à harmoniser leur information et leur outil de
formation sans pour autant les dénaturer. Les tradithérapeutes, à
la fin de ce séminaire atelier seront la deuxième promotion de ces
échanges nord-sud et porteront le nom Célestin B. Koussoubé. Urbain
KABORE
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2003_08_10/sidwaya.htm |
De
nouveaux médecins sur le terrain : 61 généralistes et 10 spécialistes
ont reçu leurs parchemins hier - Cameroon
Tribune - Cameroun - 08/10/2003 |
L'Amphi 700 de l'université de Yaoundé I a connu des frémissements
particuliers dans la matinée du 7 octobre 2003. Après de longues
années de dur labeur, une soixantaine d'étudiants, entrés dans le
moule de la Faculté de médecine et de sciences biomédicales (Fmsb)
de l'UYI en octobre 1996, arrivaient en fin de cycle, constituant
la 28ème promotion. La cérémonie, à laquelle assistaient le ministre
de l'Enseignement supérieur et celui de la Santé publique, a également
vu la sortie de la 12ème promotion de médecins spécialistes et de
la 29ème promotion des techniciens supérieurs en soins infirmiers
(ces derniers étaient 12, ressortissants du Tchad et de la République
centrafricaine). Le ministre de la Santé publique, qui a reconnu
être l'homme le plus heureux de l'Amphi 700 hier matin, a adressé
de vives recommandations aux lauréats, désormais agents de son département.
" Il vous faudra beaucoup travailler pour maintenir le cap (…) je
vous invite à faire preuve de courage, de dévotion, d'engagement
et d'humanisme ", a notamment déclaré Urbain Olanguena Awono. Le
Minsanté a par ailleurs souligné que la sortie des nouveaux médecins
était synonyme de " joie et d'espoir pour le système de santé ".
Un système de santé en pleine réforme, a poursuivi l'orateur, qui
a martelé qu'il n'y avait pas de temps à perdre, vu l'urgence de
la situation. " Nous avons besoin de médecins immédiatement opérationnels
pour mener à bien la réforme hospitalière ". L'appel a été soutenu
par une promesse du même ministre, qui s'est engagé à aider davantage
la Faculté, dans le cadre d'un partenariat qu'il espère mutuellement
bénéfique. Une aide qui contribuera sans doute à satisfaire les
doléances émises, entre autres, par les étudiants sortants : l'équipement
des laboratoires, l'attribution d'une assistance financière aux
élèves-médecins, l'augmentation de celle accordée aux étudiants
se consacrant à la recherche, etc. Quoi qu'il en soit, la promesse
a été bien accueillie par le ministre de l'Enseignement supérieur,
qui a parlé de " bonnes nouvelles " pour la Fmsb. " Le Minesup entend
appuyer ces efforts, pour accroître progressivement les moyens de
fonctionnement de cette Faculté ", a indiqué le Pr. Maurice Tchuente.
Il a par ailleurs révélé qu'une réflexion avait été engagée par
ladite faculté, pour augmenter l'offre des enseignements disponibles,
question de diversifier la formation à tous les niveaux. Le moule
dont sortent les lauréats d'hier existe depuis 1969 et a déjà formé
1570 généralistes. La prestation de serment par les nouveaux médecins
a été un autre moment fort de la cérémonie. Extrait du serment :
" La santé du malade sera ma première préoccupation ". Alliance
NYOBIA
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Centre
de transfusion sanguine de l'Atacora: Trois agents pour un service
d'urgence - Le
Matinal - Bénin - 07/10/2003 |
Le service départemental
de transfusion sanguine de l'Atacora fonctionne avec un déficit de
personnel. Trois agents seulement s'occupent de tous les travaux de
consultation des donneurs, des prélèvements, de la collation et de
la cession du sang aux demandeurs. Le service départemental de transfusion
sanguine de l'Atacora souffre sérieusement, à l'instar de l'hôpital
de référence (Chd) qui est en décrépitude, d'un déficit chronique
de personnel.
D'un taudis écroulant jadis, à des bâtiments modernes construits en
matériaux définitifs, ce service a été inauguré le 26 juillet 2003
par Mme Yvette Céline Seignon Kandissounon, ministre de la santé publique.
Ce joyau qui a coûté plusieurs millions de francs Cfa à l'Etat béninois
et ses partenaires ne fonctionne qu'avec trois agents. Trois jeunes
agents encadrés par un médecin-chef toujours absent. Il faut dire
que trois personnes, c'est le nombre minimum qu'il faut pour prélever
du sang à un donneur. Dans cette chaîne, le premier agent examine
le donneur. Il prend le poids de celui-ci, relève sa tension artérielle
puis l'oriente vers la salle de prélèvement du sang. Le deuxième agent
introduit dans un bras du donneur une aiguille communiquant avec une
poche sanguine. Et le dernier agent lui donne la collation. Tout ceci
sans compter le laborantin. Dans une banque de sang autant il y a
des donneurs, autant il y a des malades qui attendent de recevoir
du sang. Il faut un autre personnel pour s'occuper de cette catégorie
de visiteurs. Or, ce personnel n'existe pas au service départemental
de transfusion sanguine de l'Atacora. Donc, ce sont les trois agents
de la chaîne de prélèvement du sang des donneurs qui sont des agents
commerciaux et qui cèdent le sang aux demandeurs. Dans cette situation
inconfortable, les patients meurent dans les hôpitaux au pays du président
de la République Mathieu Kérékou. Augmenter le personnel C'est une
nécessité impérieuse. Et il faut conduire un malade anémié dans un
hôpital de Natitingou pour se rendre à l'évidence. Lorsqu'on vous
prescrit une transfusion sanguine dans l'après-midi, ne pensez pas
que vous aurez aussitôt le sang au service de transfusion. Les trois
agents épuisés par les nombreuses sollicitations de la matinée sont
au repos. A 15 heures, ils ne sont pas encore au service. Une heure
de temps après, les bureaux de service sont toujours fermés. A partir
de 17 heures, il est possible de les voir à leur poste de travail.
Pour justifier les deux heures perdues, ils disent que la reprise
du travail dans leur service dépend de l'heure à laquelle ils sont
descendus. "Nous travaillons parfois de 8 heures à 15 heures pendant
que les autres citoyens travaillent de 8 heures à 12 heures 30 minutes",
explique l'un d'entre eux à un demandeur de sang. "Nous sommes aussi
des hommes et nous n'avons besoin de repos", poursuit-il. "Nous ne
sommes que trois personnes. Et nous avons pas une autre équipe pour
nous relayer. Souffrez donc que cela soit ainsi", rapporte un autre
agent l'air crispé. Tels des robots, ils doivent à longueur de journée
faire les consultations, prélever et donner la collation aux donneurs
et dans le même temps donner satisfaction aux clients qui demandent
du sang. C'est dire que lorsque les trois agents, sont à la pause,
il n'y a plus de service minimum. Toutes les portes sont fermées.
Pendant ce temps, l'état de santé des malades s'aggrave. Et dans les
cas où la situation est déjà critique, les malades passent de vie
à trépas pour retard de transfusion. " A quoi cela sert de se doter
de si beaux joyaux comme celui de la banque de sang de Natitingou
inauguré à grand renfort de couverture médiatique si on ne peut les
doter de personnels suffisants et compétents", s'est interrogé un
"acheteur" de sang. Jean-Claude KOUAGOU
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