L'actualité de la santé en Afrique
Octobre 2003 |
Mortalité
maternelle : Seuls 28% d'accouchements sont assistés dans la région
de Tamba… - Le
soleil - Sénégal - 21/10/2003 |
72% des accouchements ne sont pas assistés
dans la région de Tambacounda. C'est là une des causes du taux élevé
de mortalité maternelle qui évolue aux environs de 1200 pour 100.000
naissances vivantes, alors que la moyenne nationale est 510 pour 100
mille. En lutte contre ce fléau, le réseau des parlementaires en population
et développement a dressé un vibrant plaidoyer pour la mobilisation
des communautés de base, pour la prise en charge des femmes enceintes
et celles en âge de procréer. A cet effet, il y a eu récemment, dans
la région de Tamba, des journées décentralisées des Parlementaires
sur la sensibilisation et l'information au sujet de la mortalité maternelle.
Lire la suite |
Ver
de Guinée : Revue des programmes d'éradication à Ouagadougou
- Sidwaya - Burkina
Faso - 21/10/2003 |
Des représentants de sept
pays francophones sont en conclave à Ouagadougou. L'objectif de cette
importante rencontre qui dure du 20 au 22 octobre 2003 est la revue
des programmes nationaux d'éradication de la dracunculose communément
appelée ver de Guinée. Lire la suite |
Lancement
officiel des JNV 2003 au hals de Cotonou : La 8ème édition
pour bouter définitivement la polio hors du Bénin - Le
Matinal - Bénin - 21/10/2003 |
L'édition 2003 des journées de vaccination
contre la poliomyélite se déroule dans notre pays du 22 au 24 octobre
et du 05 au 07 décembre 2003. Hier au hall des arts, loisirs et sports
(Hals) de Cotonou a eu lieu le lancement officiel par la 1ère dame
du Bénin, Mme Marguerite Kérékou, des 1ers tours de ces journées.
Le lancement officiel de la 8e édition des journées nationales de
vaccination (Jnv) contre la poliomyélite a regroupé au Hall des arts
de Cotonou plusieurs personnalités socio-politiques du Bénin. Il y
avait ainsi autour de la 1ère dame du Bénin, Mme Marguerite Kérékou,
les autorités sanitaires du pays, les responsables du gouvernement,
les représentants des organisations non gouvernementales et une centaine
d'enfants venus pour mener la campagne de lutte contre la poliomyélite.
Pour le représentant de l'Unicef au Bénin, M. Duamelle, l'éradication
de la poliomyélite du monde n'est pas une utopie. Mais, a-t-il estimé,
tant que le virus ne sera pas supprimé dans tous les pays, aucune
zone n'en sera définitivement épargnée. C'est pourquoi, pour le ministre
de la santé publique, Mme Céline S. Kandissounon, les Jnv sont nécessaires
pour stopper la propagation et la disparition définitive du virus
de la polio. Elle a souhaité à cet effet, en échos à la 1ère dame
et au président de la Commission nationale polio plus du Bénin, M.
Edouard Goudoté, que les portes s'ouvrent aux agents recenseurs pour
la vaccination des enfants. Mme Marguerite Kérékou consacrée " Reine
mère du royaume des enfants " a, au nom des mamans et des enfants
du Bénin exprimé sa reconnaissance à ceux, dit-elle, " qui ont pris
l'engagement d'éradiquer la polio du Bénin ". Tout en ayant une pensée
pour ceux des enfants qui ont souffert de la maladie, Mme Kérékou
a lancé un appel aux populations du Bénin pour qu'elles favorisent
la concrétisation du slogan " un monde sans polio ". Soulignons que
les 1ers tours des Jnv 2003 ont pour objectif, comme lors des éditions
passées, de faire vacciner les enfants béninois de moins de 5 ans
contre la polio. Afin d'éviter les cas d'importation du virus dans
notre pays, les enfants déjà vaccinés seront aussi pris en compte
par la campagne. Il s'agit là, a rappelé le représentant de l'Organisation
mondiale de la santé (Oms) M. Lazare Loco, de la meilleure façon de
contribuer à l'éradication dans le monde des maladies infantiles les
plus meurtrières.
Lire l'article original : http://nt7.h2com.com/lmo_article.cfm?article_num=9937 |
Dépistage
de la cataracte - L'express
- Madagascar - 21/10/2003 |
Le Lions sight first Madagascar (Lsfm)
continue ses activités ponctuelles de dépistage de la cataracte, dont
la population de la capitale, ses environs ainsi que les gens venant
de la région d'Ambatondrazaka ont bénéficié samedi dernier, au lycée
moderne d'Ampefiloha. Et ce, dans le cadre de la célébration du 5ème
anniversaire du Lsfm et de la visite du gouverneur de district 403-B
Chloé Balanos à Madagascar. 311 personnes sur les 491 consultés lors
de ce dépistage n'ont présenté aucun cas de cataracte mais souffrent
d'autres maladies des yeux, mais le reste soit 180 personnes sont
des cas suspects dont 92 sont confirmés et seront opérés à partir
de mercredi prochain. Ces patients seront répartis dans 3 centres
hospitaliers de la capitale à savoir l'Hjra à Ampefiloha, au Cenhosoa
de Soavinandriana et à l'hôpital Salfa d'Ambohibao. Toute l'opération
ainsi que le frais d'hospitalisation du patient seront au frais du
Lsfm mais une somme de 5.000 Fmg sous forme de participation devra
être payée par le malade. L'intervention ne durera qu'une trentaine
de minutes mais nécessite une hospitalisation à la veille de l'opération
pour que le patient puisse être stable et ne sortira qu'une journée
après l'opération pour un contrôle postopératoire. Le responsable
a tenu à préciser que l'association Lsfm effectue toujours la campagne
de détection de la cataracte dans les arrondissements de la capitale.
Ramalala
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=16226&r=13&d=2003-10-21
|
Santé
de la reproduction en Afrique : Un paysage sans éclaircie -
Le quotidien
- Sénégal - 21/10/2003 |
La situation dramatique de la santé
génésique réunit à Dakar depuis hier, jusqu'au 24, des experts venus
partager leur expérience et s'unir dans la recherche de solutions
globales à un mal répandu.
L'état actuel de la santé génésique, dans le monde en général et en
Afrique en particulier, est "dramatique, socialement inacceptable,
(et sa) persistance risque de perturber l'harmonie de la cellule familiale
et de saper les fondements même de nos sociétés". C'est la conviction
du ministre de la Santé et de la Prévention, M. Issa Mbaye Samb, qui
présidait hier, l'atelier du groupe de travail régional sur la santé
génésique, dans la région africaine. Il y a donc, lieu, selon lui,
de s'unir "avec l'appui des partenaires au développement, pour concevoir
et exécuter des programmes de santé génésique accessibles, de qualité,
et de nature à lutter efficacement contre ces deux fléaux" que sont
la mortalité maternelle et la pandémie du Sida. Cela, d'autant plus
que "chaque minute qui passe une femme meurt" en donnant la vie, indique
le directeur régional de l'Organisation mondial de la santé (Oms)
pour l'Afrique, le Dr Ebrahim M. Samba. Il trouve anormal, l'écart
qu'il y a entre les pays développés et l'Afrique. "Dans les pays développés,
dix femmes sur cent mille décèdent en donnant la vie, alors qu'en
Afrique, elles sont deux mille sur les cent mille." De plus, selon
les statistiques de l'Oms, chaque année dans le monde, environ 600
mille femmes meurent des suites de complications liées à la procréation.
Le plus grave c'est que, près de la moitié de ces décès surviennent
en Afrique subsaharienne. Il est en plus, pénible de constater, avec
le ministre de la Santé et de la Prévention que "pour chaque décès
maternel, au moins 20 femmes souffrent de séquelles liées à l'accouchement".
Il faut "réduire ce taux important", souligne M. Samba. L'objectif
de cette rencontre est donc, de donner des résolutions concrètes et
applicables dans l'immédiat. M. Samba propose une information efficace
aux populations dans les localités les plus reculées des pays. Mais,
pour ce faire, il faut des moyens financiers, matériels et aussi une
ressource humaine conséquente. Auparavant, le ministre de la Santé
et de la Prévention s'est inquiété de l'ampleur que prend la pandémie
du Vih/ Sida, dans la région africaine, qui demeure jusqu'ici, fortement
touchée, avec plus de 30 millions de séropositifs. Selon lui, "une
telle situation suggère une stratégie prenant en compte les aspects
liés à la prévention, par l'amélioration de l'accessibilité des antirétroviraux".
A ces deux problèmes de mortalité maternelle et de pandémie du Sida,
vient s'ajouter, indique-t-il, la situation préoccupante de la santé
de la reproduction des adolescents. Alors qu'en Afrique, les adolescents
représentent une frange importante de la population, celle-ci est
exposée à de multiples problèmes tels que les Ist-Sida, les mariages
précoces, les grossesses non désirées, ainsi que les complications
liées à l'avortement. Il s'agit donc là, "d'une situation complexe
et dramatique qui ne peut laisser aucun Etat indifférent". C'est la
raison pour laquelle, le gouvernement du Sénégal s'est "résolument
engagé à mettre en œuvre des programmes à visées préventives, curatives
et promotionnelles". Fatou FAYE
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/articles/article.CFM?article_id=7655 |
Code
de déontologie médicale - L'express
- Madagascar - 21/10/2003 |
Selon les dispositions du
décret 98-945 du 4 novembre 1998 portant Code de déontologie médical,
l'Ordre national des médecins informe que selon l'article 18 de ce
Code, " La médecine ne doit pas être pratiquée comme un commerce ".
Tous les procédés directs ou indirects de publicité ou réclame sont
spécialement interdits, ainsi que les manifestations spectaculaires
touchant à la médecine et n'ayant pas exclusivement un but scientifique
ou d'éducation, et tout aménagement ou signalisation donnant aux locaux
une apparence commerciale. De même dans l'article 70, " Un médecin
ne peut faire ni réclame, ni publicité ". Un médecin n'a pas le droit
de faire distribuer au public des cartes ou de tracts pour s'attirer
de la clientèle. En conséquence, l'autorisation préalable du Conseil
national et/ou Conseil régional de l'Ordre des médecins doit accompagner
une demande d'émission publicitaire concernant les activités médicales
à Madagascar. Ainsi, l'Onm précise que toute infraction à cette note
expose les contrevenants à des poursuites judiciaires. Ramalala
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=16226&r=13&d=2003-10-21
|
Cancer
du sein : 650 femmes se font dépister - Fraternité
Matin - Côte d'Ivoire- 20/10/2003 |
Le service de consultations
externes de chirurgie du CHU de Treichville a été pris d'assaut samedi
par plusieurs dizaines de femmes, lors de la séance de dépistage gratuit
du cancer du sein initiée par la Ligue ivoirienne contre le cancer
(LICC). 650 femmes au moins sont passées entre les mains de 19 gynécologues
et cancérologues venus des différents Centres hospitaliers universitaires
d'Abidjan (Cocody, Treichville et Yopougon) et de formations sanitaires
privées comme la clinique St Gabriel. Leurs sœurs des villes comme
Agboville, Adzopé, Bingerville et Adzopé, ne sont pas démeurés en
reste dépassant les prévisions les plus optimistes des animatrices
de la LICC. La séance prévue pour durer de 8 h à 13 h a dû être prolongée
jusqu'à 17 h. Cette mobilisation dépasse de loin celle de l'année
dernière où 240 femmes seulement avaient manifesté de l'intérêt. Cette
initiative de la LICC gagnerait toutefois à être soutenue résolument
par l'Etat à travers la remise en état des mammographes des établissements
sanitaires qui en sont dotés. Au CHU de Cocody, de Treichville ou
de Yopougon, ces appareils sont en panne depuis belle lurette. Certes,
la LICC a pu obtenir auprès du Centre d'imagerie diagnostic (CID)
une réduction exceptionnelle de ses frais de mammographie ramenés
de 42 000 à 15 000 F, pour ses patientes du jour qui présentaient
des signes suspects. Il est indéniable toutefois que l'Etat, à son
tour, devrait jouer pleinement sa partition afin que les initiatives
volontaires de la LICC ne soient pas un coup d'épée dans l'eau. Avec
une population féminine de plus en plus jeune frappée par cette maladie,
le cancer tend à devenir un véritable problème de santé publique en
Côte d'Ivoire. " Il existe pourtant des moyens efficaces de prévention
dont le premier est l'information ", fait savoir la LICC qui depuis
sa création en 2001 s'est engagée chaque année à combler les vides
en la matière à travers non seulement des opérations d'information
mais aussi des séances de dépistage gratuit. ELVIS KODJO
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=24615 |
Flambée
de cas de paludisme à Kaolack : L'inquiétude s'installe chez les mères
- Le Sud - Sénégal
- 20/10/2003 |
Visiblement les populations de la capitale du bassin arachidier
ne connaissent plus de répit face aux ravages du paludisme. Contrairement
aux autres années où le pic était situé à la fin de l'hivernage,
le paludisme a connu un regain dans la zone tout au long de l'année.
Et aucune couche de la population n'est épargnée. Conséquence, dans
la plupart des structures sanitaires de la zone, 90 % des consultations
enregistrées au cours de ces trois dernières semaines sont des cas
de paludisme. Rares sont des structures sanitaires comme l'hôpital
régional El Hadj Ibrahima Niasse de Kaolack où le nombre de malades
a quelque peu tendance à baisser. Le service d'accueil indique à
ce sujet que sur 42 cas de consultation, les 19 sont des cas de
paludisme, soit un taux de 45,2 %. Mais la situation est plus alarmante
chez la tranche d'âge des touts petits. Ils sont nombreux les enfants
dont l'âge varie entre 0 et 5 ans et 0 à 10 ans à être atteints.
Le nombre de cas internés augmente chaque jour au niveau du service
de la pédiatrie. Il arrive des fois, faute de lit, que deux sujets
partagent le même lit. Cette situation a été constatée au cours
de ces deux dernières semaines où, trois jours durant l'hôpital
El Hadj Ibrahima Niasse avait connu une rupture de stock de flacons
de glucose à cause de la forte demande. Ce médicament généralement
utilisé dans les cas pernicieux a heureusement été retrouvé au cours
de la journée du mardi 14 octobre. En effet, le constat collectif
fait à Kaolack, c'est que le genre de paludisme qui est apparu dans
la ville depuis quelques années présente des symptômes très bizarres,
surtout chez les enfants. En effet, l'enfant qui est atteint par
la maladie pique par moments des crises. Si les secours en urgence
tardent à venir en pareils cas, les conséquences peuvent être dramatiques
puisqu'elles peuvent conduire à la mortalité. Certaines personnes
ont l'habitude de coupler la pharmacopée traditionnelle à la Médecine
moderne pour prévenir, disent la fièvre jaune. Le médecin chef régional,
le Docteur Issa Mbaye, a souvent indiqué au cours de ses débats
sur le paludisme, que certains médicaments, auparavant utilisés
pour la lutte contre cette pandémie, ne donnent plus de résultats.
D'où, selon lui, la nécessité de recourir à d'autres médicaments
curatifs pour venir à bout de la maladie. Abdoulaye FALL
Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/archives/20102003.htm
|
Lutte
contre la rougeole : Angélique Kidjo s'engage avec des autorités mondiales
- Le soleil
- Sénégal - 20/10/2003 |
A l'occasion d'une réunion organisée
par l'OMS et l'UNICEF au Cap, en Afrique du Sud, les autorités mondiales,
en matière de lutte contre la rougeole, ont annoncé les mesures qu'elles
comptaient prendre pour mettre fin au lourd tribut prélevé par cette
maladie évitable qui tue 2000 enfants chaque jour. Unissant leur voix
à celle de l'ambassadeur spécial de l'UNICEF, Angélique Kidjo, L'OMS,
L'UNICEF, La CROIX ROUGE, La Fédération internationale des sociétés
de la Croix-Rouge ont lancé un appel à l'intensification des efforts
et à l'augmentation des ressources nécessaires pour que tous les enfants
puissent être protégés contre la rougeole. Objectif : sauver près
de 500.000 enfants et offrir une deuxième chance de se faire vacciner
contre la rougeole dans 45 pays, y compris à ceux qui vivent dans
des régions reculées ou marginalisées. Pour Mme Angélique Kidjo, ambassadeur
spécial de l'UNICEF, la Déclaration du Cap sur la rougeole représente
clairement une étape importante en direction d'un progrès décisif
pour la santé des enfants."Le monde s'est engagé à réduire considérablement
les énormes pertes inutiles en vies humaines causées par la rougeole
chez les enfants", a-t-elle déclaré. "Si nous atteignons nos objectifs
pour la rougeole, nous ne serons plus très loin d'avoir tenu notre
promesse. Je crois que nous pouvons y arriver - mais pour cela, nous
devons, de toute urgence, traduire en actes cette déclaration et déployer
tous les efforts possibles à cette fin". De toutes les maladies évitables
par la vaccination, la rougeole demeure la plus meurtrière chez les
enfants. Les chiffres qui fâchent : plus de 30 millions d'enfants
sont frappés par la rougeole, 745.000 enfants en meurent chaque année
- plus de la moitié sont Africains. Pourtant, il existe, depuis plus
de 40 ans, un vaccin sûr, efficace et peu coûteux contre la rougeole.
50% des décès d'enfants, selon des estimations, auraient pu être évités
par la vaccination. Un million de décès imputables à la rougeole sont
déjà évités chaque année grâce aux campagnes de vaccination qui ont
été mises en place. Si la stratégie OMS-UNICEF (qui repose sur des
activités de vaccination systématique et des activités périodiques
de vaccination supplémentaire) est appliquée de manière efficace,
on pourrait encore éviter 500.000 décès dus à la rougeole chaque année.
Maladie extrêmement contagieuse, selon l'OMS, mais évitable par la
vaccination, la rougeole est propagée par le virus du même nom et
se transmet le plus facilement, probablement la plus courante et la
plus mortelle de toutes les maladies de l'enfance. Elle touche surtout
les enfants, mais aussi les jeunes adultes. Habituellement, les enfants
ne meurent pas directement de la rougeole, mais de ses complications
comme la pneumonie et la diarrhée, contre lesquelles leur organisme
est incapable de lutter en raison de l'affaiblissement de leurs défenses
immunitaires. Le coût de la vaccination d'un enfant contre la rougeole
est inférieur à un dollar. Il faut absolument tendre vers l'objectif
d'une réduction de 50% de la mortalité par rougeole d'ici 2005 (par
rapport aux 875.000 décès enregistrés en 1999). EL HADJI GORGUI WADE
NDOYE
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=31467&index__edition=10016 |
Promotion
des soins de santé de qualité: Le projet Babi appuie les efforts de
l'Inmes - Le
Matinal - Bénin - 20/10/2003 |
Dans la plupart des pays
du monde, le système de santé connaît une véritable métamorphose en
raison de l'évolution des connaissances et des grands progrès réalisés
dans le domaine des technologies de soins de santé. Ces changements
impliquent souvent une transformation radicale des soins et des services.
Afin de répondre aux besoins grandissants de la population, le personnel
de santé doit alors accorder une importante particulière à la formation
initiale. Pour accompagner cette formation faite d'enseignements théoriques
et pratiques bien programmés, le projet Babi, initié par M. Clément
Badoussi, apporte depuis quelques années son appui à ce qui se fait
à l'Institut national médico-social de Cotonou en matière de formation
du personnel de santé. Ce projet dont les activités pour l'année 2003-2004
ont été officiellement lancées le 18 octobre dernier met à la disposition
des élèves des différentes écoles de l'Inmes du matériel médical de
grande fiabilité et à coût réduit. Les ambitions du projet Babi pour
l'année académique 2003-2004 sont très grandes et se résument en trois
points : un voyage d'études, d'échanges et de formation pour les formateurs
de l'Inmes, un stage de perfectionnement pour la 39è promotion des
infirmiers diplômés d'Etat en zone anglophone et enfin un stage pratique
de deux semaines aux élèves de 2è année dans une formation hospitalière
en zone anglophone. Les différentes personnalités qui ont pris la
parole au cours de cette cérémonie de lancement ont salué l'esprit
d'initiative de M. Clément Badoussi. Elles se sont surtout engagées
à apporter leur soutien afin que le projet puisse atteindre ses objectifs.
Lire l'article original : http://nt7.h2com.com/lmo_article.cfm?article_num=9923 |
Hôpital
Régional de Kolda : Le bijou inauguré par Wade se fâne
- Walfadjri - Sénégal
- 19/10/2003 |
C'est une des infrastructures où la plaque inaugurale porte l'empreinte
du président Abdoulaye Wade. Il rêvait grand pour cet hôpital de
Kolda, mais il a suffi de quelques mois pour voir tout menacer de
s'écrouler.
"Au centre de santé, il y avait une salle d'intervention que je
partageais avec une autre personne. J'ai réalisé 450 opérations
chirurgicales, aidé d'une personne formée sur le tas". C'est dans
ces conditions qu'on travaille aussi, quand on est le seul chirurgien-gynécologue
dans un hôpital régional. La structure hospitalière a démarré ses
activités en décembre dernier. "Depuis lors, on a pu réaliser plus
de 250 interventions, ce qui fait au total quelque 700 opérations
de maternité", renchérit le Dr Wade. Ce chiffre risque de baisser.
Car ce n'est pas tout le temps, malgré toute la volonté du monde,
qu'on a les capacités d'un Stakhanov. "Il arrive qu'on soit fatigué,
et c'est le cas actuellement", lâche le médecin. Pour donner une
image du déficit en personnel, le Dr Wade laisse entendre qu'il
lui arrive d'être impuissant au matin, à ses heures de descente,
face à des femmes évacuées d'urgence ou en consultation. "On ne
peut pas à la fois s'occuper des urgences, des consultations, des
malades hospitalisés et de faire des stratégies avancées ou la supervision
des postes de santé", regrette-t-il. Recruté dans le cadre d'un
programme de l'Unicef, bénéficiant donc d'un traitement intéressant,
il n'exclut pourtant pas l'idée de jeter le bistouri pour rejoindre
le "contingent" des partants. "Il n'y a qu'un seul gynécologue pour
toute la région et un seul chirurgien parti présentement à Dakar",
se désole le Dr Wade. A l'en croire, "il est probable que ce chirurgien
renonce à revenir". Le seul médecin-réanimateur est parti. "Il paraît
qu'il ne va plus revenir". Aujourd'hui, la religion de la plupart
des femmes de Kolda est faite : "Quiconque entre en réanimation
n'en ressort pas vivante." La commune manque de sage-femme. Dans
les localités de l'intérieur, l'insécurité a privé Bona et Anambé
d'infirmier-chef de poste. Les deux infirmiers de ces villages ont
été assassinés par des éléments armés. Le déficit criard en personnel
médical plombe l'envol de l'hôpital régional. Il y a quelques mois
pourtant, son plateau relevé était loué par l'ex-ministre de la
Santé, le Pr Eva Marie Coll Seck. D'ailleurs, à l'inauguration,
le chef de l'Etat avait demandé au personnel et aux autorités locales
d'en faire un outil d'intégration sous-régionale. On est loin d'une
telle réalité. Pire, on redoute, avec ces velléités de départ du
personnel, le retour aux évacuations sur Ziguinchor ou Tambacounda.
Une perspective qui fait frémir plus d'un, en raison de la recrudescence
des braquages sur l'axe Kolda-Ziguinchor ou de l'état cahoteux de
la nationale n° 6. Hamidou SAGNA
Lire l'article original : http://www.walf.sn/societe/suite.php?rub=4&id_art=5303
|
Mortalité
maternelle : Coup de sang fatal à Kolda - Walfadjri
- Sénégal - 19/10/2003 |
Dans cette région qui détient le record en la matière, on a souvent
expliqué la mortalité marternelle par les conditions de grossesse
et d'accouchement. Les médecins y ajoutent que les femmes meurent
surtout faute de banque de sang bien pourvue.
A Kolda, la mortalité maternelle a doublé moyenne nationale. Là
où on parle de 510 décès pour 100 000 naissances, cette région culmine
à 1 657 morts. En moyenne donc, on enregistre plus de quatre décès
par jour. Et là, "48 % des femmes décèdent pour cause d'anémie ou
de paludisme", révèle le chirurgien-gynécologue Fara Wade, en service
à l'hôpital régional de Kolda. Avant d'ajouter : "C'est quand même
choquant, parce que ce sont des causes évitables." Des paroles tombées
dans des oreilles autorisées, puisqu'il s'exprimait lors de la Journée
parlementaire sur la mortalité maternelle, organisée par le Réseau
des parlementaires sur la population, mercredi dernier à Kolda.
L'histoire de la mortalité maternelle dans cette région est succession
de drames sans fin. "On reçoit une femme à 2 h du matin, une femme
qui saigne. La difficulté est qu'elle vient souvent avec une vieille
personne à qui on ne peut pas faire un prélèvement. Cette femme
enceinte se présente ainsi sans donneur de sang, alors qu'elle a
saigné à domicile, au cours de son évacuation chaotique au poste
de santé puis à l'hôpital. Et là, il n'y a pas de possibilité de
la sauver", explique le Dr Wade. D'autant plus que "dans cette région
on ne donne pas de sang ; les banques de sang sont le plus souvent
vides". L'opération est engagée sur des patientes sans pouvoir compenser
le sang perdu. Et "il arrive que le personnel médical soit soumis
à un prélèvement sanguin pour sauver une femme", révèle le Dr Wade,
devant une assistance de femmes sous le choc. Ou alors on frappe
à la porte du camp militaire. "Il arrive que nous réveillons un
militaire à une heure tardive pour lui soutirer du sang, afin de
sauver une femme enceinte", ajoute le Dr Wade. Le plus dramatique,
"c'est que les personnes accompagnatrices prennent souvent la poudre
d'escampette quand on leur demande de donner de leur sang pour sauver
leur malade", regrette-t-il. Coordonnatrice régionale du Programme
santé maternelle, Mme Gabrielle Djigal fait remonter les causes
de ce drame féminin à d'autres orgines. Surtout "l'anémie liée aux
interdits alimentaires". Dans cette région, "la femme enceinte ne
mange pas de foie, d'œuf, de pain, etc.". Cette situation de malnutrition
née de croyances traditionnelles, les expose à de fortes hémorragies
à cause de faiblesses physiques, alors qu'elles étaient exsangues
au cours de leur grossesse. Hamidou SAGNA
Lire l'article original : http://www.walf.sn/societe/suite.php?rub=4&id_art=5301
|
15ème
congrès de la FPOI - L'express
- Madagascar - 18/10/2003 |
Madagascar abritera du 23
au 25 octobre 2003, la 15ème édition du Congrès de la Fédération pharmaceutique
de l'océan Indien, où le sida constituera le thème principal à discuter,
conformément aux priorités adoptées par le gouvernement malgache en
matière de santé. D'autres sujets seront également débattus à ce congrès,
notamment le paludisme dans l'océan Indien, les méthodes de diagnostic
de la peste, les impacts de la fonction rénale sur le médicament,
les antihypertenseurs, le traitement du psoriasis par les plantes
médicinales, les polyphénols en tant que substances thérapeutiques
d'avenir, les bonnes pratiques officinales et les nouveautés médicamenteuses
version 2002-2003. Selon les membres de l'Association des pharmaciens
de Madagascar (Apm) présidée par Christian Razanabahiny lors de la
rencontre avec la presse hier au Hilton, le congrès verra la participation
d'une vingtaine de spécialistes réunionnais, une douzaine de Mauriciens,
des pharmaciens malgaches ainsi que, à titre exceptionnel, une forte
délégation de l'Union technique intersyndicale pharmaceutique (Utip)
de France. Il s'agit ainsi d'une réunion d'envergure internationale,
ayant pour objectif de favoriser les rencontres entre pharmaciens
de l'océan Indien pour une réflexion commune sur les problèmes de
santé de la région, et une formation continue de haut niveau dispensée
par d'éminents intervenants issus du corps professoral des universités
française et malgache, et de l'équipe de chercheurs de l'Institut
Pasteur de Madagascar. La tenue du congrès leur permettra également
de s'ouvrir à l'ensemble de la profession médicale, avec comme principal
objectif une prise en charge optimale de la santé publique à tous
les échelons. Au programme des journées figurera aussi le traditionnel
"Salon de la pharmacie", qui sera animé par une trentaine d'exposants
informant sur les dernières nouveautés thérapeutiques. Ramalala
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=16153&r=4&d=2003-10-18
|
Vente
de médicaments dans la rue : Un danger permanent pour les populations
- Le Sud - Sénégal
- 18/10/2003 |
Le Sénégalais ne lésine pas sur les moyens quand il s'agit de se
soigner. Mais la faiblesse de ses moyens fait qu'il a souvent recours
aux médicaments vendus dans la rue. Avec tous les dangers que cela
comporte. Situé sur l'avenue Blaise Diagne à côté du service d'hygiène
de Dakar, " Keur Serigne Bi " constitue le plus grand point de vente
parallèle de médicaments à Dakar. Une fois à l'intérieur, on est
surpris par tout le monde qui afflue sur les lieux. La cour est
remplie d'acheteurs de médicaments qui sont exposés, parfois à même
le sol. Aucune mesure de précaution n'est observée pour leur conservation
dans les normes. Lire la suite
|
Semaine
"Femmes - sida" : La féminisation de l'épidémie inquiète -
Le soleil -
Sénégal - 18/10/2003 |
Après celle des jeunes, lancée il y
a de cela quelques semaines à Kaolack par le ministre de la Jeunesse,
Alioune Sow, c'est au tour de la semaine nationale destinée à la sensibilisation
des femmes sur les dangers du VIH/SIDA d'être ouverte à dans le département
de Pikine, précisément au centre de lutte contre les drogues "Jacques
Chirac" de Thiaroye par le ministre de la Famille et de la Solidarité
nationale, Mme Awa Guèye Kébé, en présence du préfet et du maire,
Daour Niang Ndiaye. Le ministre de la Famille et de la Solidarité
nationale, Awa Guèye Kébé, a appelé hier matin les femmes à s'armer
contre le VIH/SIDA à travers la recherche de l'information sur ce
mal et sa dissémination au sein de toutes les organisations du pays
(groupements de promotion féminine, GIE, associations religieuses
ou non, etc.) dans les villages de la campagne et les quartiers des
villes. Lire la suite |
Treichville
: Toikeuse inspecte les structures sanitaires - Fraternité
Matin - Côte d'Ivoire- 18/10/2003 |
Dr Mabri Toikeuse, ministre
d'Etat, ministre de la Santé et de la Population, voulait se faire
une opinion des structures sanitaires de Treichville. Il a visité,
mercredi dernier, la direction de la coordination du Programme élargi
de vaccination (PEV), la direction de la Pharmacie de la santé publique
(PSP), le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) et l'Association
ivoirienne pour le bien-être familial (AIBEF) en chantier. Dr Anderson
Koua, directeur coordonnateur du PEV, a révélé un programme ambitieux.
Qui consiste à maintenir une haute couverture vaccinale pour tous
les antigènes, éradiquer la poliomyélite, éliminer le tétanos néonatal
et contrôler la rougeole et la fièvre jaune. Mais des obstacles tendent
à annihiler ces perspectives : le blocage des activités du PEV dans
les zones sous contrôle des Forces nouvelles. " Avec ce que cela implique
comme renouvellement de la chaîne de froid, du matériel roulant et
des infrastructures ". La collecte, le traitement et la distribution
du sang humain par le Centre national de transfusion sanguine pourraient
être entravés par le matériel obsolète, l'insuffisance de produits
tels que les poches dont la commande pose quelques problèmes. Dr Daret,
le directeur du Centre, l'a porté à la connaissance du ministre. Celui-ci
a pris bonne note des différentes doléances des responsables des structures
sanitaires. Mais a noté les difficultés financières et de déploiement
des services sur le territoire national à cause de la crise que connaît
la Côte d'Ivoire. Toutefois, le ministre Mabri Toikeusse a incité
les travailleurs à plus de rigueur. Il a mis l'accent sur certaines
opérations. Notamment la prochaine campagne relative à la rougeole.
Qui doit " être l'occasion de repartir sur de nouvelles bases pour
les Journées nationales de vaccination (JNV). Pour lesquelles une
mobilisation sociale démarre ce mois-ci. La promotion des médicaments
génériques est l'un des programmes-clés du ministère de la Santé.
Cependant, Dr Mabri Toikeuse a évoqué le principe de la préférence
nationale. "La Côte d'Ivoire, a-t-il fait remarquer, est l'unique
pays de la sous-région qui offre des possibilités favorables à la
création d'industries pharmaceutiques". Et d'inviter les travailleurs
de la Pharmacie de la santé publique à faire profiter à la Côte d'Ivoire
cette opportunité. Malgré le récurrent problème de la vente illicite
de médicaments pharmaceutiques. En ce qui concerne le CNTS, le premier
responsable de la santé entrevoit une option à terme : la décentralisation.
Les locaux des installations universitaires de Yamoussoukro sont pour
à lui une solution. Pour éviter une rupture de sang en Côte d'Ivoire,
pays à fort taux de prévalence paludique. Surtout au niveau des enfants.
ERNEST AKA SIMON
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=24592 |
Établissements
privés de soins de santé : Le boum et le serment d'Hippocrate -
L'HEBDOmadaire
- Burkina Faso - 17/10/2003 |
Établissements privés de soins de santé
: Le boum qui fait mal au serment d'Hippocrate
Chaque année, ce sont environ 50 milliards de FCFA qui sont dépensés
par l'Etat burkinabé au titre du budget de santé publique. Outre
ces dépenses publiques s'ajoutent les dépenses individuelles que
chaque Burkinabé met dans ses soins et ceux de ses proches. Mais
face à la recrudescence de certaines endemies comme le paludisme
ou la méningite, l'apparition de nouvelles maladies notamment le
SIDA et la persistance d'autres (choléra, fièvre typhoïde, tuberculose,
etc.), l'offre de prise en charge sanitaire est de plus en plus
insuffisant dans les services publics. Conséquence, le secteur des
soins de santé est aujourd'hui investi par le privé qui développe
cabinets, cliniques et autres laboratoires d'analyses. Ces établissements
pour beaucoup d'entre eux suppléent valablement aux déficiences
de services publics. Par contre certaines d'entre eux font précéder
la recherche avide du gain à leur sacerdoce qui devrait être celui
de soigner pour soulager. Gros plan sur un secteur en plein essor
au Burkina. Lire la suite
Établissements privés de soins de santé
: Tirent-ils le diable par la queue ?
La plupart des établissements de santé privés rencontrent des difficultés
comme partout ailleurs dans les secteurs d’activités. Ces difficultés
sont liées au manque d’appui de l’Etat, à l’absence d’épargne des
populations en matière de santé, mais aussi à des difficultés liées
à la pratique du métier. Des grandes cliniques, tout comme les petits
cabinets de soins de quartier, l’affluence traduit faussement les
réalités dit-on. Lire la suite
Établissements privés de soins de santé
: La contradiction
La contradiction entre les assertions de certains responsables d'établissements
de soins privés et les données des services des impôts nous ont
amené à chercher à savoir plus auprès d'un service comptable qui
s'occupe de la gestion comptable de certaines cliniques de la place.
Lire la suite
Établissements privés de soins de santé
: "L'Ordre des médecins est absent du terrain" selon le docteur
Karfo Kapouné, DG de l’OST
Entretien avec le Dr Kapouné Karfo
Ce dossier aurait été incomplet si nous n'avions pas eu l'avis d'un
homme de terrain. Là où des portes nous ont été fermées, le docteur
Kapouné Karfo nous a ouvert la sienne avec joie. Dans cet entretien
qu'il nous a accordé, il nous parle de la structure qu'il dirige
et, de sa vision sur le système sanitaire de notre pays. Lire
la suite
|
Les
structures de santé de Podor débordées par le paludisme : des malades
perfusés sous les arbres - Le
Sud - Sénégal - 17/10/2003 |
Le district sanitaire de Podor est actuellement débordé par la
recrudescence palustre. Il n'y a même plus un seul lit disponible
pour accueillir les malades. Faute de place, même la salle de garde
est sollicitée pour interner les cas les plus graves . Le dispensaire
de la ville étant toujours en chantier, le personnel médical est
confronté à un problème d'hospitalisation des nombreux malades atteints
de paludisme. La maladie sévit dans tout le département. À la communauté
rurale de Fanaye dans l'arrondissement de Thillé-Boubacar, l'infirmier
chef de poste (Icp), M. Sarr se dit totalement débordé par l'ampleur
de la situation. N'ayant plus d'espace dans son dispensaire, c'est
sous les arbres que les malades sont perfusés, les bouteilles de
glucose accrochées aux branches .M. Youssouf Coly, infirmier spécialiste
des grandes endémies qui revient d'une tournée régionale explique
: " La situation est identique au village de Diagle, dans le département
de Dagana. Là également, les malades sont perfusés sous les arbres
faute de place dans les dispensaires ". Il estime qu'il y a nécessité
dans les zones enclavées que " des dispositions soient prises afin
que les Infirmiers chefs de poste (Icp) fassent leurs prévisions
en fonction de leur enclavement ". Car, pour lui, cette recrudescence
de cas, s'expliquerait par le fait que " le pic palustre a peut
être émigré ". En juillet et septembre derniers, de l'avis du Médecin-chef
du département, le Dr Cheikh Anne " le pic palustre devait se manifester
vers les mois de janvier, février et mars prochains ". Peut-être
assistons-nous à une migration du cycle, indique le Dr Anne qui
annonce la présence des étudiants chercheurs de l'Université Cheikh
Anta Diop à l'hôpital de Ndioum. Le médecin explique que " l'extension
des périmètres irrigués est un facteur de propagation de la maladie.
Et que, selon lui, la dernière épidémie de cette ampleur date de
1999, trois ans après celle de 1996 qui comme la présente s'est
déclenchée avec l'ouverture des trois barrages érigés sur le fleuve.
Le Dr Cheikh Anne indique que " le problème majeur, en plus du manque
d'espace pour accueillir les nombreux malades dans les structures
sanitaires du département, c'est l'approvisionnement en médicaments
contre le paludisme ". Les véhicules du district se déplacent tous
les deux jours pour se ravitailler en médicaments à Saint-Louis.
Et souvent, Saint-Louis les renvoie à la pharmacie nationale d'approvisionnement..
Ce qui, selon lui, ne leur facilite pas la tâche. Ama
Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/archives/17102003.htm
|
Cancer
du sein : L’hécatombe des femmes de 30 à 45 ans - Fraternité
Matin - Côte d'Ivoire- 17/10/2003 |
L’ablation du sein ou des deux seins
semble devenir une fatalité dans le traitement du cancer en Côte d’Ivoire.
Un triste constat qui s’impose au docteur Adoubi Innocent, cancérologue
au CHU de Treichville, et à ses collègues. Parce que seulement 20%
des femmes consultent au stade précoce. Ce qui signifie que 80% des
femmes ne se manifestent que quand le cancer est à un stade avancé.
Et sur toutes les malades prises en compte une étude menée de 1993
à 1998 , révèle que seulement 30 femmes sur 100 atteintes du cancer
du sein sont vivantes après cinq ans. Les 70 autres décèdent des suites
du cancer du sein. Dont la gravité vient du fait que, selon le docteur
Adoubi la tumeur ou la boule dans le sein va donner naissance à des
cellules filles, qui, à leur tour, vont coloniser d’autres organes
tels le poumon, le foie, le cerveau, les os, etc. Ce qui va provoquer
un dysfonctionnement général de l’organisme. Lire
la suite |
Dépistage
du sida à Ziguinchor : La hantise de connaître son statut médical
- Le Sud - Sénégal
- 17/10/2003 |
Créé depuis le mois de mai dernier, le centre de dépistage volontaire
et anonyme du sida de Ziguinchor, est certes très peu connu du public
ziguinchorois. Mais qu'à cela ne tienne, situé au cœur de l'hôpital
" Silence " de Ziguinchor, il reçoit régulièrement des " clients
" qui viennent, soit pour se faire dépister, soit pour s'informer
simplement et repartir. En cinq mois d'existence, ses responsables
jugent l'affluence assez acceptable. Lire
la suite
|
Approvisionnement
en médicaments - L'express
- Madagascar - 16/10/2003 |
Une nouvelle disposition a été décrétée,
à l'issue du conseil du gouvernement, sur la participation au financement
de l'approvisionnement en médicaments des formations sanitaires publiques.
Il s'agit du décret portant institution de la mise à contribution
des utilisateurs dénommé "Fanome" ou "Fandraisan'anjara no mba entiko"
(Financement pour l'approvisionnement non stop en médicaments). "Fanome"
vise à assurer la disponibilité permanente des médicaments essentiels
et l'offre de soins adéquats à l'ensemble de la population. Ce système
est basé sur la participation et la responsabilité de la communauté
et des collectivités dans le financement et la gestion des formations
sanitaires publiques. Toujours au titre du ministère de la Santé,
des modifications aux articles 78, 88 et 89 du n°62-046 du 24 janvier
1962, relatif à l'organisation de la profession de médecin, de chirurgien-dentiste,
de sage-femme et de pharmacien à Madagascar ont été apportées. Vu
la situation actuelle, la grande majorité de la population n'a pas
accès aux médicaments essentiels ce qui est lié à la pénurie de pharmaciens
(200 pharmaciens pour 15 millions d'habitants) surtout en milieu rural
d'une part; et à la gestion par le secteur privé des 75% des médicaments
importés d'autre part, dont les pictés par la loi du marché.
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=16096&r=4&d=2003-10-16
|
Ensemble
contre le Sida : Le laboratoire, maillon important dans la prise en
charge médicale - Sidwaya
- Burkina Faso - 16/10/2003 |
Des acteurs de la santé sont
réunis à Ouagadougou du 15 au 17 octobre 2003 pour valider le Plan
national d'actions des laboratoires VIH/Sida au Burkina. La cérémonie
d'ouverture a été présidée par le SP/CNLS/IST Joseph André Tiendrébéogo.
Ils sont 45 laborantins, pharmaciens, médecins venus des CHN, CHR,
DRS et laboratoires à se retrouver à Ouagadougou pour valider le Plan
national d'actions.
Au cours de leurs travaux, les participants se pencheront sur la mise
à niveau du personnel de laboratoire, le renforcement des capacités
de laboratoire VIH, l'amélioration du diagnostic, le renforcement
de la qualité des laboratoires. Ils s'intéresseront aussi à la mise
en réseau des laboratoires, la mise en place d'un système de maintenance
régulière et le suivi-évaluation. La rencontre de ces acteurs de santé
trouve sa justification en ce sens que, a noté le SP/CNLS/IST "pour
faire face à la pandémie du Sida dont la séroprévalence a été estimée
à 6,5% en 2001, de nombreuses actions ont été et continuent d'être
développées par l'Etat et ses partenaires techniques et financiers
dans le cadre de la prise en charge médicale". En effet, ces actions
sont entre autres l'acquisition et la mise à la disposition des PVVIH
de médicaments pour les infections opportunistes, la dotation en réactifs
et consommables pour l'extension du conseil-dépistage-volontaire.
Il y a également la disponibilisation des Kits IST dans les districts
sanitaires et surtout l'acquisition d'antirétroviraux (ARV) pour le
traitement des malades grâce au lancement officiel du processus d'introduction
de ces ARV dans les formations sanitaires publiques et privées conventionnées.
"Les normes de prise en charge des PVVIH par les ARV récemment validées
exigent un suivi biologique performant indispensable à l'instauration
du traitement et l'appréciation de son efficacité. Le laboratoire
constitue donc un maillon extrêmement important dans cette prise en
charge médicale " a insisté Joseph André Tiendrébéogo. C'est pourquoi
il est nécessaire d'organiser et de renforcer le système des laboratoires
pour garantir la qualité dans le dépistage, le diagnostic et les bilans
biologiques des thérapies antirétroviraux. L'ensemble de ces efforts
soutenus par l'OMS, est de permettre à terme aux laboratoires, de
contribuer à une amélioration générale de la prise en charge de l'infection
à VIH. Charles OUEDRAOGO
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2003_16_10/sidwaya.htm
|
Lutte
contre la tuberculose : Le manque d'effectif inquiète l'OMS -
Le soleil -
Sénégal - 16/10/2003 |
Sur les 22 pays les plus touchés par
la tuberculose, où se produisent 80% des cas dans le monde, 17 ont
indiqué que leurs efforts en vue d'atteindre les cibles de 2005 sont
entravés par des problèmes d'effectifs. La tuberculose fait ressortir
la pénurie globale de personnels de santé dans les pays les plus pauvres.
Ce qui constitue "un obstacle sérieux à la réalisation des objectifs
de la lutte mondiale contre la tuberculose fixés pour 2005 ", affirme
l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). En effet, il ressort d'un
projet de rapport établi par des experts de la tuberculose que des
méthodes plus rapides et plus efficaces de recrutement et de formation
d'agents de santé s'imposent pour pourvoir au plus vite les postes
vacants dans les pays en développement. Le Dr Leopold Blanc, coordonnateur
de l'OMS pour le Département Halte à la tuberculose, a souligné que
l'organisation a pris certaines mesures parmi lesquelles : Renforcer
l'engagement politique en accordant une meilleure place à la lutte
contre la tuberculose dans les programmes de développement et de réduction
de la pauvreté ; Mieux faire face à la situation d'urgence due au
VIH en accélérant la fourniture d'antirétroviraux aux malades de la
tuberculose VIH-positifs dans le cadre de la nouvelle initiative prise
en vue de mettre trois millions de malades sous antirétroviraux d'ici
à la fin de 2005. EL HADJI GORGUI WADE NDOYE
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=31374&index__edition=10013
|
Accès
aux antirétroviraux : Une vaste opération au profit des malades du
Sida - Sidwaya
- Burkina Faso - 15/10/2003 |
La CAMEG a servi, mardi 14
octobre 2003, de rampe de lancement du processus d'introduction des
antirétroviraux (ARV) dans la prise en charge médicale des personnes
vivant avec le VIH (PVVIH) dans les formations sanitaires du Burkina.
La cérémonie a été présidée par le ministre de la Santé, Bedouma Alain
Yoda.
Le docteur Didier Bakouan, coordinateur du Comité ministériel de la
santé de lutte contre le Sida estime à un millier, le nombre de personnes
actuellement sous ARV au Burkina Faso. Un nombre certes en-decà des
attentes des PVVIH, si l'on sait que notre pays compte environ 40
000 malades du Sida. En lançant officiellement le processus de prise
en charge médicale des malades du Sida, le gouvernement burkinabè
veut améliorer l'accessibilité géographique aux ARV et au suivi biologique
tant au niveau des CHU que des CHR. Par ailleurs, les CMA urbains
seront mis à contribution pour rapprocher le traitement des malades.
Dans ce processus, le Burkina Faso est aidé par la France qui, par
l'initiative "Ensemble pour une solidarité thérapeutique hospitalière
en réseau" (ESTHER), doit permettre en 2 ans, de mettre 300 patients
sous ARV. Il y a également la Banque mondiale à travers le MAP II
(Programme pluri-pays de lutte contre le Sida) qui prévoit la prise
en charge de 850 malades dont 400 pour la recherche à Ouagadougou
et Bobo-Dioulasso et 450 qui seront répartis dans les autres formations
sanitaires du pays. L'initiative TAP (Programme accéléré de traitement)
va permettre d'élargir le nombre de patients qui auront accès aux
ARV, avec le concours des ONG et associations. Les Fonds mondial de
lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme avec lequel les
négociations sont avancées, va permettre au Burkina de prendre en
charge près de 6 000 patients pendant 4 ans. La Banque africaine de
développement s'engage à appuyer l'accès aux ARV pour 500 malades
à partir de 2004. Par ailleurs, les perspectives de signature de conventions
avec le Royaume de Belgique et la Coopération française vont agrandir
les possibilités du Burkina en 2004. "Toutes ces initiatives seront
coordonnées et renforcées dans le cadre de l'initiative OMS "3 millions
de personnes sous ARV dans les pays en développement d'ici à l'an
2005", initiative à laquelle le Burkina Faso a été élu", a reconnu
le ministre de la Santé, Alain Yoda. Tout en reconnaissant que le
Burkina Faso, à travers ce lancement, vient de franchir un pas qualitatif
dans la prise en charge globale des PVVIH, le ministre de la Santé
a exhorté le SP/CNLS-IST, les ONG et associations à continuer avec
la même détermination dans la lutte car, "il est essentiel qu'à aucun
moment, nous ne baissions la garde contre cette maladie". En marge
du lancement officiel du processus de prise en charge des PVVIH, le
SP/CNLS-IST, Joseph André Tiendrébéogo a animé un point de presse.
Des questions d'éclaircissement ont permis au premier responsable
de secrétariat permanent d'indiquer que la décentralisation des ARV
permettront de traiter les malades (médicaments et suivi-biologique)
au prix de 10 000 F CFA par mois. Ces 10 000 F CFA qu'il qualifie
de contribution du patient, permettra de constituer un fonds pour
l'achat des ARV. Par ailleurs, il a noté qu'à l'heure actuelle, notre
pays dispose d'un personnel médical et ce, grâce aux formations, à
même d'assurer le suivi-biologique des PVVIH. Charles OUEDRAOGO
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2003_15_10/sidwaya.htm
|
Virus
du Nil occidental : Des cas en Tunisie et en France - Le
soleil - Sénégal - 15/10/2003 |
Le virus West Nile, qui
sévit en Amérique du Nord et au Moyen-Orient, vient de faire son premier
cas humain en Europe, en France où seuls des cas animaux avaient été
enregistrés jusqu'ici. Cette première observation est à la fois préoccupante...
et rassurante. Le 6 octobre dernier, l'Institut national de Veille
sanitaire (InVS) a en effet signalé un cas humain de fièvre du Nil
occidental dans le département du Var. Le malade en question avait
été hospitalisé pour une méningo-encéphalite. Il semble que son état
soit stabilisé. Encore plus inquiétant, ces dernières semaines, une
vingtaine de cas ont été signalés en Tunisie, sans pour le moment
faire de victime. Le virus peut-être en effet transmis à l'homme par
un moustique, lui-même infecté à l'occasion d'un "repas de sang" sur
un oiseau porteur ! Les symptômes apparaissent trois à quinze jours
plus tard. Dans un cas sur cinq ils s'apparentent à ceux de la grippe
: fièvre, maux de tête, courbatures, éruption cutanée et hypertrophie
ganglionnaire traduisant l'infection. L'épisode dure 3 à 6 jours.
Plus rarement - un cas sur 100 à 150 - le virus entraîne des méningites
ou encéphalites parfois mortelles.
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=31334&index__edition=10012
|
|