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Santé Tropicale



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Epidémie : Le choléra est de retour à Douala. 180 cas enregistrés depuis décembre dernier - Mutations - Cameroun - 25/01/2005
«Nous rencontrons d’énormes problèmes d’eau ici. En plus d’être rare, elle n’est pas du tout indiquée pour la consommation. Mais nous faisons avec. Pas étonnant d’entendre dire que le choléra est de retour dans cette partie de Douala». Le visage dégoulinant de sueur, Serge Elonguè revient de la source. L’unique puits de ce quartier populeux de Douala où les maisons en matériau provisoire collées les unes aux autres bordent la jusqu’à l’intérieur du site accidenté vers les bas-fonds. Tout au long du parcours qui conduit vers le puits de fortune (au cœur de la lagune) qui alimente la majeure partie du quartier, les maisons côtoient des latrines à l’équerre incertaine et à la construction sommaire. Comme dans cette partie plus connue sous la dénomination de Bonabo au quartier Bepanda, d’autres coins dans la ville de Douala sont affectés par la recrudescence du choléra en ce début d’année 2005. Parmi les quartiers plus touchés, on cite Makepè-Missokè, Ndogpassi, Nylon et Mabanda.
De sources hospitalières, du 27 décembre 2004 au 19 janvier dernier, 180 cas de choléra ont été recensés dans les différentes unités sanitaires de Douala et ses environs. Pour les urbanistes, le retour du choléra à Douala n’est pas vraiment une surprise. Pour étayer cette assertion, Jules Kemajou Yanzeu, urbaniste, évoque deux facteurs principaux : l’urbanisation de la ville et le niveau du sol de Douala par rapport à la mer. Selon lui, «Douala est situé sur des terres basses, presque au niveau de la mer, ce qui fait que le climat de la ville est excessivement chaud et humide. En plus, Douala n’a pas de vent dominant, il n’y a qu’un simple vent sud-ouest ; ce qui fait qu’il ne peut pas y avoir d’épuration par l’air. Le taux d’humidité de l’air de Douala est très élevé, 80% pendant la saison de pluie, ce qui est un facteur supplémentaire de diffusion de bactéries ».
Contrôle
Le 11 janvier dernier, le gouverneur de la province de Littoral, Gounoko Haounaye, a réitéré les mesures d’urgence déjà prises en octobre 2004 dans le cadre de la prise en charge des malades. Dans le même temps, il a prescrit des mesures préventives tendant à venir à bout du choléra. Pour Gonouko Haounaye, toutes ces mesures visent à terme à mettre sur pied des centres sentinelles pour accroître la surveillance autour des populations. Il s’agit, pour le gouverneur, de gérer la phase endémique pour minimiser le risque d’une nouvelle poussée épidémique de choléra, en renforçant la veille épidémiologique, en réorganisant la prise ne charge gratuite des cas de choléra et en assurant la mobilité et le fonctionnement de la brigade d’intervention pour la prise en charge communautaire des cas ; d’agir de manière multisectorielle sur les principaux déterminants en amont de l’épidémie de choléra.
Pour cela, il convient d’améliorer l’accès à l’eau potable par l’extension du réseau Snec, la réhabilitation des bornes fontaines dans les quartiers à risque et le renforcement du contrôle de la qualité de l’eau distribuée.
A la Snec, on indique l’aménagement de trois forages industriels, par ailleurs visibles aux lieux dits Chevreuil, Koumassi et Ndogbong en vue d'augmenter la production et la pression d'eau dans la ville, ainsi qu'une quinzaine de points de distribution gratuite d’eau dans divers coins de la capitale économique. Au rebours de cette mesure, les nombreuses coupures d’eau par la Société nationale des eaux du Cameroun ne sont pas de nature à garantir la santé en cette période de saison sèche où le choléra trouve son terrain de prédilection. D'autres mesures ont également été prises comme le renforcement des mesures de salubrité et d’assainissement, dont la fermeture des décharges sauvages de Makepe et du Génie militaire, l’augmentation de la capacité de collecte des déchets urbains, le création d’une décharge contrôlée hors de la ville de Douala, la destruction systématique de toutes les latrines sur pilotis et toutes les latrines dangereuse. Mélanie M. Tiam
Lire l'article original : http://www.quotidienmutations.net/cgi-bin/alpha/j/25/2.cgi?category=2&id=1106641208

Rencontre Annuelle : Les médecins discutent de l’éthique - L'express - Madagascar - 25/01/2005
La journée de vendredi sera celle des médecins. A l’initiative de la section régionale (Antananarivo) du conseil national de l’Ordre des médecins, tous les professionnels de la santé vont se retrouver ce jour-là. Au menu : la santé au travail, les certificats médicaux, le paludisme, la santé de la reproduction.
Lors de cette journée durant laquelle se tiendra également l’assemblée générale de l’Ordre, le point sur ce métier qui relève de l’utilité publique sera certainement fait. Une occasion d’évoquer la publication du 15ème numéro du " Bulletin" de l’Ordre national des médecins en quadrichromie et où il est notamment question d’éthique et du problème des spécialistes.
L’affaire de délivrance de certificat médical qui a défrayé la chronique médicale et celle judiciaire fin 2004 est encore présente dans les mémoires. Le docteur Rakotoson parle longuement de l’éthique et du devoir du médecin – de son rôle dans la société - dans cette dernière publication de l’Ordre des médecins. Son discours est clair : "Il est indéniable et incontestable que la société juge la valeur d’une personne à partir de ses diplômes et titres ; mais pour le milieu médical, un tel jugement est erroné en ce sens que le vrai médecin est celui qui sait réserver une même mesure à l’éthique et à son savoir, en d’autres termes la promotion de la qualité".
Redorer le blason d’un métier fragilisé par le manque de moyens, c’est l’une des principales missions que s’est fixée l’Ordre national des médecins. Les plans d’action permettant d’atteindre cet objectif seront certainement à l’ordre du jour vendredi. Rondro Ratsimbazafy
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=28898&r=13&d=2005-01-25

Les pneumologues se rencontreront en mars - L'express - Madagascar - 24/01/2005
La Pneumalga, association des pneumologues malgaches résidant en France et à l’étranger, va organiser du 21 au 23 mars prochain la “Première rencontre de pneumologie malagasy”.
L’association a été créée vu la volonté des membres de collaborer et d’apporter leur aide à leurs huit confrères officiant aujourd’hui à Madagascar.
Il est question aujourd’hui de relève. Les jeunes ne se bousculent pas au portillon alors que les aînés partiront d’ici peu en retraite. “C’est une branche de la médecine très technique et qui requiert des matériels techniques modernes” qui ne sont pas pour la plupart disponibles à Madagascar, avance-t-on comme première explication.
C’est aussi un choix de vie, admettent les membres de la Pneumalga. 14 années d’études et plusieurs autres années d’expériences nécessaires à un spécialiste ne peuvent être rentabilisées dans un pays du Tiers-monde comme Madagascar qui dispose de très peu de moyens.
Susciter les vocations
Un choix de vie et une autre culture également, beaucoup plus à l’avantage des spécialistes, se pratiquent dans les pays du Nord. Le réflexe est de plus en plus généralisé en France de faire appel en premier lieu aux spécialistes d’organes.
Cette pratique fait d’ailleurs aujourd’hui l’objet d’un débat. En France, par souci d’économie, le gouvernement recommande aux Français de consulter en premier lieu les généralistes qui se plaignent pourtant de manquer d’effectif.
Madagascar est à mille lieux de la polémique. Les généralistes auront encore de beaux jours devant eux, leur service étant aujourd’hui les plus accessibles financièrement parlant.
“Retourner au pays n’est pas la solution. Apporter de l’aide financière et notre appui logistique sera plus efficace”, diront les membres de la Pneumalga.
Premier geste concret : la dotation en matériel des centres de référence de Madagascar qui possèdent un service de pneumologie. L’hôpital Joseph Raseta, celui de Mahajanga, Fenoarivo et Toamasina, viennent de bénéficier de matériels conçus pour les soins usuels d’une valeur de Ar 252 335 190. L’hôpital de Toamasina, notamment, a été doté d’un plateau technique complet et moderne en pneumologie.
La rencontre de la pneumologie qui aura lieu en mars sera l’occasion pour faire le point sur les recherches en cours. Des études effectuées à Madagascar pourront y être présentées. Et pour susciter les vocations, en collaboration avec les facultés de médecine de Madagascar, les étudiants pourront assister gratuitement à ce congrès.
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=28865&r=4&d=2005-01-24

Sida : controverse autour d’un essai - Cameroon tribune - Cameroun - 24/01/2005
L’expérimentation d’un médicament antirétroviral à Douala suscite de vives critiques. Le ministre de la Santé publique prend position.
Une mission d’évaluation et de suivi vient d’être commise par le ministre de la Santé publique. Le Pr. Peter Ndumbe, chef de mission et ses collaborateurs (Pr. Lazare Kaptué, Jean Louis Essame Oyono, Albert Same Ekobo, Sinata Koulla Shiro, et les Dr Pierre Ongolo Zogo et Rudolf Mbangue) vont travailler sur l’essai clinique actuellement en cours à Douala, concernant le médicament antirétroviral dénommé Ténofovir.
Dans la note de service qui les désigne, Urbain Olanguena Awono précise que le chef d’équipe est autorisé à recourir à toute autre expertise jugée nécessaire pour la bonne conduite de l’évaluation. Les spécialistes ont dix jours pour rendre leur rapport. Principale tâche de cette équipe : " apprécier la conformité des conditions pratiques d’exécution de l’expérimentation ". Il d’agit en d’autres termes de comparer la démarche de cette étude avec les règles du guide des bonnes pratiques cliniques en matière de conseil aux volontaires, de respect des engagements pris en matière de prise en charge des volontaires et de respect des modalités de suivi mensuel des volontaires.
Ces préoccupations ne sont pas choisies au hasard : l’étude a été sévèrement épinglée ces derniers temps par des médias et des organisations étrangères, comme se situant en marge de l’éthique. L’expérimentation en question vise à rechercher des éventuelles vertus préventives du Ténofovir, un médicament fabriqué par la firme américaine Gilead sous le nom Viread, et utilisé jusqu’ici pour contrôler l’évolution de l’infection. Les chercheurs ont donc ciblé des populations à fort risque d’infection, 400 prostituées en l’occurrence. Dans cette population, quelques-unes, trois exactement ont été infectées pendant le déroulement de l’enquête. Les détracteurs de l’étude déclarent que ces femmes n’ont reçu aucun médicament. Ces informations, relayées par certains médias circulent depuis quelques jours.
C’est dans ce contexte que le Minsanté a publié au cours du week-end dernier, un communiqué de presse. Il y précise que l’autorisation donnée à l’équipe de recherche s’appuie sur des arguments scientifiques. Un autre son de cloche qui veut rétablir la vérité, et qui va sans doute relancer la discussion. En tout cas, on n’a pas fini d’en parler. Yves ATANGA
Lire l'article original : http://207.234.159.34/article.php?lang=Fr&oled=j24012005&idart=22404&olarch=j24012005

Urbain Olanguena Awono : "Il n’y a pas de problème éthique". L’éclairage du ministre de la Santé publique, Urbain Olanguena Awono - Cameroon tribune - Cameroun - 24/01/2005
Après votre réaction de ce week-end, doit-on conclure qu’il y a aucun problème avec l’essai sur le Ténofovir ?
Je dois répondre sans hésiter que de notre point de vue, il n’y a pas de problème éthique. Le reproche global qui est fait est de dire que l’étude menée au Cameroun s’écarte de l’éthique. Les activistes et la presse qui les relaie se fondent sur ce jugement inexact pour accuser les autorités et les scientifiques camerounais. Je dis qu’au plan strictement éthique, tous les principes ont été rigoureusement respectés par le protocole de recherche, et c’est sur la base de ce respect que l’autorisation administrative de cette recherche a été donnée.
Le principal reproche qu’on fait à cette étude est de ne pas prendre en charge les volontaires devenus séropositifs pendant le déroulement de la recherche. Est-ce fondé ?
Il faut bien séparer les questions éthiques des questions humanitaires. Cela me semble très important, parce qu’il faut éviter l’amalgame. Au plan humanitaire, il est tout à fait normal que les personnes enrôlées dans l’étude soient totalement prises en charge, s’il s’avérait que pendant cette étude, elles sont " séroconverties ", comme nous disons. Et même si cela n’est pas une exigence éthique, le ministre de la Santé publique a donné à l’équipe de recherche et aux institutions qui appuient cette étude la prescription de prendre en charge ces personnes.
Cela a-t-il été fait ?
Les informations à ma connaissance confirment que cette prise en charge est assurée, notamment à trois personnes qui seraient " séroconverties " au cours de l’étude en cours à Douala.
Les volontaires enrôlées étaient-elles parfaitement au courant de la démarche de l’étude ?
Je dis clairement que les principes qui régissent l’expérimentation sur l’être humain sont ici respectés. Le Cameroun a un comité national d’éthique qui est compétent et l’on ne saurait être complaisant dans ce domaine. C’est un essai de phase II, ce qui veut dire que la phase I qui est menée sur l’animal s’est avérée satisfaisante. Et les personnes enrôlées dans cette phase II de l’étude le sont sur la base d’un consentement éclairé. Elles sont bien informées sur les objectifs de l’étude et ses procédures.
Vous venez donc de mettre une mission d’évaluation en route. Qu’adviendrait-il si elle décelait des anomalies du genre qui est ainsi dénoncé depuis quelques jours ?
Cette étude ne se fait pas seulement au Cameroun. Elle est menée aux Etats-Unis, au Nigeria, au Ghana, en Zambie, au Malawi. C’est une étude importante, puisqu’il s’agit tout de même de vérifier si ce médicament déjà efficace au plan thérapeutique peut être utilisé pour la prévention de l’infection à VIH. Evidemment, s’il s’avérait que sur le terrain des dérapages soient constatés, qui s’écarteraient des principes éthiques, bien sûr que nous serions dans l’obligation d’arrêter immédiatement l’essai.
Et que deviendraient dans ce cas de figure les volontaires devenus séropositifs ?
D’abord il faut dire qu’il n’y a pas de relation de cause à effet entre l’étude et l’infection à VIH des volontaires. Néanmoins, j’ai prescrit que des dispositions soient prises pour assurer la bonne prise en charge de ces personnes-là, même si on arrêtait l’expérimentation. Y.A
Lire l'article original : http://207.234.159.34/article.php?lang=Fr&oled=j24012005&idart=22406&olarch=j24012005&ph=y

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SIDA : L’information donnée a été partiale. Le communiqué du ministre de la Santé publique - Cameroon tribune - Cameroun - 24/01/2005
" Depuis le 17 janvier dernier, plusieurs organes de presse dont France 2 font état de la conduite d’un essai clinique sur le Tenofovir " en violation des règles éthiques de la recherche biomédicale " à Douala. Face à la gravité des accusations et des contrevérités rapportées, le ministre de la Santé publique, président du Comité national de lutte contre le Sida, tient à porter à la connaissance de la communauté nationale et internationale les précisions ci-après :
1-Un essai clinique de phase 2 utilisant le Tenofovir, antirétroviral fabriqué par la firme américaine Gilead et commercialisé sous le nom Viread, est effectivement en cours à Douala, sous la conduite du Pr Doh Anderson Sama. L’essai, mené chez des personnes séronégatives avec un risque élevé de contamination par le VIH (personnes ayant des partenaires multiples occasionnels et fréquents), vise à tester si ce médicament peut être utilisé comme une méthode préventive de l’infection par le VIH. Il s’agit d’un essai financé par la Fondation Bill et Melinda Gates et piloté par Family Health International dans plusieurs autres pays notamment le Ghana, le Nigeria, le Malawi, la Zambie et les Etats-Unis d’Amérique (Atlanta et San Francisco).
2-Au Cameroun, l’essai n’a été autorisé en janvier 2003 qu’après un long processus de vérification attestant que tous les principes éthiques régissant toute recherche impliquant l’être humain étaient respectés dans le protocole notamment sur le conseil aux volontaires, la prise en charge et le suivi des volontaires ainsi que l’utilisation d’un placebo.
3-Un audit récent effectué en décembre 2004 par l’équipe interne d’évaluation de Family Health International n’a relevé aucune anomalie dans la conduite de cet essai au regard du Guide des bonnes pratiques cliniques.
4-Dans ce contexte, les autorités sanitaires camerounaises n’ont trouvé aucun inconvénient à autoriser le reportage de France 2 à la suite de la demande introduite auprès de M. le ministre de la Communication. Il est malheureusement regrettable que l’équipe des journalistes ait délibérément choisi de censurer certains éléments d’information notamment les points de vue du Comité national d’Ethique et du chercheur principal de l’essai. En fait, l’information donnée a été partiale et tend à porter atteinte à la crédibilité d’un pays dont le chef de l’Etat et le gouvernement mènent un combat sans merci contre le VIH/Sida, avec des résultats tangibles et de bonnes pratiques données en exemple au plan international.
Au total, l’expérimentation en question a été autorisée conformément aux normes et standards scientifiques, éthiques et administratifs en vigueur au Cameroun. Toutefois, en vertu du principe de précaution en matière de santé publique, une mission d’audit du projet est en cours aux fins de vérifier le strict respect des prescriptions contenues dans le protocole d’expérimentation. Le rapport de cette mission déterminera la décision des autorités quant à la poursuite ou l’interruption de l’expérimentation. "
Urbain Olanguena Awono
Lire l'article original : http://207.234.159.34/article.php?lang=Fr&oled=j24012005&idart=22405&olarch=j24012005

Choléra : de nouveaux cas signalés - Cameroon tribune - Cameroun - 24/01/2005
114 malades à Douala III. Décompte effectué pendant la deuxième réunion d’évaluation de jeudi dernier à Logbaba.
Une deuxième réunion d’évaluation sur le choléra a été convoquée jeudi dernier dans la salle des actes de la mairie de Douala 3e à Logbaba, par le sous-préfet Ousmanou Yampen. Il ressort de cette réunion que la situation alarmante qui prévaut dans cette zone n’a pas évolué positivement. Au contraire, on compte à ce jour 114 cas de choléra dans le secteur de Douala 3e. Selon le médecin Beunde Annette de l’hôpital de district de Nylon, la situation reste assez préoccupante. Les gens ont été éduqués dans la manière de traiter l’eau. Elle doit être bouillie ou traitée à l’eau de javel avant d’être utilisée. Mais les populations font la sourde oreille et cela complique les choses.
La semaine dernière, l’hôpital de district de Nylon a reçu neuf malades de choléra, ce qui faisait un total de 106 cas au 20 janvier dernier. Le docteur Beunde a expliqué que beaucoup de malades restaient à la maison, et n’arrivent à l’hôpital que quand ils se trouvent au plan C, en d’autres termes complètement déshydratés. En effet, la progression du choléra est axée sur trois plans : le plan A qui est la première diarrhée, le plan B quand le malade n’est pas encore déshydraté. Le plan C, c’est lorsque le malade est complètement déshydraté et se trouve dans un état comateux. Des équipes médicales sur le terrain continuent de sensibiliser les populations. Toute diarrhée suspecte doit être signalée.
Dans la zone de Douala 3e, vingt quartiers sont en réalité concernés. Il s’agit de Ndogpassi qui compte 20 cas de choléra, Brazzaville, Bilongué, Nylon, Soboum, Song Mahop, Dakar, Cité Billé, Oyack, Tergal, Non Glacé, Nta, Boko, Carrière, Bonadiwoto, Mboppi. Le corps médical attend impatiemment la mise en œuvre du plan d’urgence pour contrer cette poussée de la maladie. Le problème des corps des malades décédés de choléra a aussi été évoqué. Le corps doit être transféré dans un cercueil zingué pour éviter la contamination. Pour en finir avec le choléra, il est clair qu’il faut une action multisectorielle. Le seul ministère de la Santé publique ne peut résoudre le problème. En attendant, on signale déjà aussi une vingtaine de cas du côté de Bonabéri. Josy MAUGER
Lire l'article original : http://207.234.159.34/article.php?lang=Fr&oled=j24012005&idart=22409&olarch=j24012005

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Santé : Les meilleurs districts récompensés - L'express - Madagascar - 22/01/2005
L’année 2005 représente un grand défi pour le ministère de la Santé. Les quatre jours, consacrés par les représentants des 111 districts sanitaires pour passer en revue les programmes établis avec les partenaires, ont été plus que fructueux.
Le ministère de la Santé et du planning familial prévoit trois grandes activités étalées sur sept grands programmes. “Ces programmes sont focalisés sur la santé pour tous afin que les 80% de la population nécessiteuse puissent accéder à des soins sanitaires gratuits”, explique le ministre Jean Louis Robinson.
L’amélioration des méthodologies de travail figure parmi les objectifs des grands hôpitaux ou dans les districts de base. Certains seront dotés de matériaux plus sophistiqués, d’autres deviendront des hôpitaux internationaux.
Amélioration des soins
Les quatre jours au Krypton Ambohimalaza ont permis au ministère de la Santé d’exposer aux partenaires la situation actuelle de certains hôpitaux des zones enclavés afin d’y améliorer les soins et les infrastructures sanitaires, de motiver le personnel.
L’Etat recrutera plus de 1500 nouveaux médecins et paramédicaux pour combler le manque de personnel dans les centres de santé de base. “Les partenaires ont consenti le doublement de ce nombre prévu par le budget ministériel afin de remédier à tous les insuffisances en ressources humaines”, explique le ministre de la Santé.
Prime pour le meilleur district
Un comité mixte sera mis en place à ce sujet. Il se réunira chaque trois mois pour faire le bilan des étapes franchies.
Motiver les districts reste un objectif à long terme du ministère. Un concours a été lancé avant-hier afin de récompenser les réalisations et les activités de l’équipe de ce type de circonscription sanitaire.
Les dix meilleurs districts recevront des prix d’une valeur de 200 000 à 2 millions ariary. Ils seront jugés selon leur discipline, leur performance, leur intégrité et leur professionnalisme.
Le ministère ne faiblira pas ses efforts, même si les résultats de l’année passée sont satisfaisants. Il mettra la barre assez haute étant soutenu par ses partenaires. Fanja Saholiarisoa
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=28811&r=4&d=2005-01-22

La majorité des nécessiteux bénéficieront de la gratuité des soins - L'express - Madagascar - 19/01/2005
Des soins gratuits pour les pauvres
Il était question de moyens, hier, et pas seulement financiers, lors de l’ouverture de la revue de programme du ministère de la Santé et du planning familial à Ambohimalaza.
Dans son allocution, Jean Louis Robinson, ministre de la Santé et du planning familial, a indiqué que “le département des ressources humaines sera la base de la réussite cette année”. Mais il faudra composer avec les moyens du bord : “Nous avons demandé 6000 agents, nous en avons reçu 1500”.
Les partenaires bilatéraux de Madagascar ainsi que les partenaires techniques n’ont pas été avares d’encouragements. Parmi eux, Barbara Bentein, représentante résidente de l’Unicef à Madagascar, a particulièrement réagi par rapport aux 9 millions d’enfants vaccinés contre la rougeole en 2004. “Le pays a démontré à la face du monde qu’ensemble vous êtes prêts à relever les défis”.
De défis justement, il en sera question en 2005. Sept programmes ont été définis. La politique générale de l’Etat dans le secteur santé sera de s’assurer que 80% des pauvres bénéficieront de soins gratuits. La disponibilité et l’accessibilité des médicaments essentiels par exemple, font partie des priorités du ministère.
En parallèle, les services de santé payants devront être de qualité. Le Centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona devra avoir les qualités d’un hôpital de normes internationales et les trois hôpitaux de référence (Befelatànana, Mahajanga et Toamasina) devront également disposer de soins payants de qualité.
Une attention particulière est accordée aux centres de santé de district. 23 centres de dentisterie seront mis en place, 30 centres de santé de base développeront leur équipement et deux centres hospitaliers de district niveau 2 devront fonctionner avec des blocs laparo-césarienne.
Le ministre Jean Louis Robinson a reconnu que les objectifs étaient ambitieux. Pour leur réalisation, il a plaidé pour un partenariat constructif et une synergie des actions.
Tous les responsables du ministère de la Santé, en concertation avec les bailleurs de fonds, effectueront donc une revue de programme trois jours durant à Ambohimalaza et évalueront ce qui sera dans le domaine du possible. Rondro Ratsimbazafy
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=28661&r=13&d=2005-01-19

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