Actualités de la santé
en Afrique
Février 2005

Au sommaire de cette semaine :

Burkina Faso :
© Les ARV d'accord, la nutrition d'abord

Cameroun :
© Drépanocytose : Le coup de sang des malades
© Scanner au Chu : Attention au syndrome «des éléphants blancs»
© Le taux de prévalence de la lèpre est d'environ 0,6 % au Cameroun
© Sida : Pour que la recherche avance. Signature hier au Minsanté, d'un protocole d'accord entre l'Arns et le Cameroun

Congo :
© La lèpre demeure un problème de santé publique en Afrique

Côte d'Ivoire :
© Les anesthésistes-réanimateurs proposent de nouvelles alternatives
© Lèpre : Des cas de guérison présentés
© Lutte contre le SIDA en Côte d’Ivoire : Le Fonds mondial fait le bilan 2004
© Pied diabétique : Les amputations sont passées de 70% à moins de 30%

Gabon :
© A propos de la fièvre typhoïde : «Une rumeur sans fondement»

Madagascar :
© Questions à… Christina Mall Elison
© Médecine naturelle - Les vertus insoupçonnées des plantes dites ordinaires
© Les consultations médicales inaccessibles à 20% des Malgaches
© Les paramédicaux s’inquiètent de leur avenir

RD Congo :
© Lèpre : 48 heures après la première prise des médicaments, la maladie n’est plus contagieuse

Togo :
© Lutte implacable contre le paludisme
© Les professionnels de la santé se réorganisent

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Questions à… Christina Mall Elison, Présidente du Conseil régional de l’Ordre des médecins d’Antananarivo (CROM) : “Les patients sont traités sur un même pied d’égalité” - L'express - Madagascar - 01/02/2005
Comment définissez-vous le rôle du conseil régional de l’Ordre des médecins ?
Le conseil régional de l’Ordre des médecins est un bureau constitutif de l’Ordre national des médecins qui associe tous les médecins de Madagascar. Plus précisément, ce sont les 15 conseils régionaux qui assurent les activités de l’Ordre des médecins. Ce dernier garantit l’éthique de la fonction d’un médecin et son indépendance professionnelle.
Où sont basées les activités du Crom d’Antananarivo ?
Les activités de conseil régional de l’Ordre des médecins d’Antananarivo se focalisent sur quelques villes comprises dans la région Analamanga et Ambatolampy. Le Crom Tana regroupe 8200 médecins.
Parlez-nous des points forts de la Journée des médecins que vous avez organisée ?
On a misé sur deux objectifs, d’une part, le rassemblement de tous les médecins pour discuter de la profession, d’autre part, la publication des informations sur les nouvelles maladies. L’intérêt qu’ont porté les participants sur ces sujets a été plus que satisfaisant et tous les membres ont œuvré de concert dans la revalorisation de notre profession.
Si on revient à l’année 2004, comment le Crom Tana l’a-t-il vécu ?
L’année 2004 a été l’occasion pour le Crom Tana d’accorder davantage d’importance au devoir de fraternité. La solidarité entre les membres a été mise en exergue. Dans chaque conférence organisée, on a beaucoup discuté de la peste et de la lèpre pour que tous aient une connaissance élargie.
Justement, existe-t-il des faiblesses dans le milieu médical de la capitale ?
Bien sûr. Même si on est des privilégiés par rapport aux praticiens des autres régions. La plupart des médecins libres ne peuvent pas approfondir leurs connaissances faute de temps et de moyens financiers. Nous avons édité depuis 2002 un bulletin d’information trimestriel, “La lettre du Crom Tana”, pour aider dans ce sens ceux qui en ont besoin.
A ce propos, quelles sont les maladies qui affectent le plus souvent les Tananariviens ?
Il n’y a pas trop de différence avec les autres régions. Pour les maladies infantiles, le paludisme, la diarrhée et l’asthme sont les plus fréquents. Les adultes sont la plupart du temps confrontés aux problèmes cardiaques.
Le Crom Tana propose-t-il des solutions pouvant améliorer la santé publique ?
Le Conseil régional des médecins compte beaucoup sur la collaboration étroite avec le ministère et divers organismes opérant dans le domaine sanitaire. La formation des médecins libres fait également partie de nos priorités. Dans tous les cas, tous les médecins de l’île doivent acquérir les mêmes informations sanitaires afin que tous les patients soient traités sur un même pied d’égalité. Propos recueillis par Fanja Saholiarisoa
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=29165&r=13&d=2005-02-01

Drépanocytose : Le coup de sang des malades. Une Ong annonce la création d'un centre de prise en charge à Yaoundé - Mutations - Cameroun - 01/02/2005
Une trentaine de drépanocytaires s'est donnée rendez-vous dans l'une des salles du dispensaire de Mvolyé à Yaoundé, jeudi 27 janvier dernier. C'était à l'occasion d'un point de presse donné par la section camerounaise de l'Ong Noir et Blanc, une organisation médicale française dite de solidarité internationale, engagée dans la lutte contre la drépanocytose. La rencontre de ce jeudi visait, entre autres, à informer les malades ainsi que leurs parents sur la drépanocytose, une maladie génétique, héréditaire, non contagieuse, déformant les globules rouges du sang. Il était aussi question de faire le point sur l'état d'avancement du projet d'ouverture à Yaoundé, d'un centre de prise en charge des drépanocytaires. Première initiative du genre au Cameroun, ce projet vise notamment à faciliter l'accès des malades aux médicaments.
La conférence de presse de jeudi dernier a permis au public d'avoir une idée de la vie que mènent les drépanocytaires ainsi que du calvaire qui est celui de leurs parents et proches.
C'est ainsi qu'une dame d'une cinquantaine d'années, enseignante, révèle à l'assistance qu'elle était mère de 4 enfants drépanocytaires et aujourd'hui il ne lui en reste qu'un seul, malgré «tous les millions» qu'elle a dépensés pour les maintenir en vie. Pour Lucienne Ogandoua, drépanocytaire, âgée de 30 ans mais qui paraît en avoir 18, la maladie se manifeste en fonction des saisons. «En saison des pluies, j'ai plus de crises qu'en saison sèche. Mes crises se manifestent par des violents maux de tête, tout comme j'ai mal aux articulations... et je peux vous garantir que cela me fait énormément souffrir», déclare-t-elle mollement. Elle affirme fonder beaucoup d'espoir dans la mise sur pied du centre de prise en charge des drépanocytaires par l'Ong Noir et Blanc.
Ignorance
Selon des informations glanées au ministère de la Santé publique, «Il n'y a pas une réelle politique de lutte contre la drépanocytose au Cameroun. Les campagnes de sensibilisation pour éviter la maladie n'existent plus. Pourtant l'idéal aurait été qu'on le fasse afin que les malades puissent s'assumer, qu'ils apprennent à vivre avec. Il y a beaucoup d'ignorance dans cette affaire... au-delà de la santé physique, l'encadrement psychologique est très important», explique-t-on ici. Les drépanocytaires sont également sujet à un préjugé selon lequel ils ont un âge qu'ils ne peuvent pas franchir. Une idée que rejette le docteur Françoise Ngo Sack, médecin au service d'hématologie oncologie de l'Hôpital central de Yaoundé. «S'il est bien suivi, le drépanocytaire peut vivre aussi longtemps que n'importe qui. Il y en a qui ont la cinquantaine, qui travaillent, qui ont des enfants, bref qui mènent une vie normale», révèle-t-elle avec conviction.
La drépanocytose étant une maladie héréditaire, un certain nombre de précautions doivent être prises pour éviter de la transmettre. «Les parents doivent faire des tests prénuptiaux pour déterminer l'électrophorèse d'hémoglobine (Ndlr connaître son groupe sanguin). Si deux personnes qui ont des hémoglobines "S" se marient, ils ont de fortes chances de donner naissance à des enfants "SS", c'est-à-dire des drépanocytaires. Il faut donc faire très attention au moment de contracter un mariage», ajoute-t-elle.
Une fois qu'on est déjà drépanocytaire, un certain nombre de mesures doivent être prises pour limiter la portée de la maladie. Pour le docteur Françoise Ngo Sack, il s'agit d'éviter de faire des crises, qui peuvent entraîner «des anémies sévères par hémolyse (Ndlr destruction des globules rouges)». D'autre part, il faut soigner immédiatement les moindres infections et beaucoup se réhydrater (environ 3 litres par jour), poursuit-elle. Le contrôle de sa température est également une exigence capitale. Au dessus de 38 degrés, la consultation d'un médecin s'impose. Les spécialistes conseillent aussi d'éviter de manquer de l'oxygène. Pour cela, il faut éviter les endroits mal aérés ainsi que les hauteurs de plus de 1500 mètres. Jean-Bruno Tagne (stagiaire)
Lire l'article original : http://www.quotidienmutations.net/cgi-bin/alpha/j/25/2.cgi?category=all&id=1107212315

Scanner au Chu : Attention au syndrome « des éléphants blancs ». Yaoundé a-t-il besoin d’un nouveau scanner ? - Mutations - Cameroun - 01/02/2005
Le gouvernement semble faire de la qualité de la dépense publique son cheval de bataille. Des actions d’éclats sont menées dans le but de rétablir l’orthodoxie dans la gestion des finances de l’Etat. L’imaginaire populaire est impressionné par ces actes qu’il espère pérennes. Car, venir à bout d’une hydre aussi enracinée qu’est la corruption chez nous, est une bataille de longue haleine. Nous ne devons cependant pas perdre de vue l’autre facette de cet assainissement : L’efficience de la dépense. En effet, le flop des « éléphants blancs » ayant jalonné notre parcours socio-économique nous instruit un regard inquisiteur sur tout investissement public d’envergure. L’équipement du Centre Hospitalier Universitaire d’un scanner est de ces projets. La question agite le milieu médical « Yaoundéen » La problématique est sans équivoque : Dépense de prestige ou dépense utile ? Lire la suite

Les anesthésistes-réanimateurs proposent de nouvelles alternatives - Notre voie - Côte d'Ivoire - 31/01/2005
La plupart des décès sont dus, selon des sources médicales, à la mauvaise prise en charge des hémorragies. Fort de cette donne, les anesthésistes-rénimateurs auxquels se sont joints d'autres médecins spécialistes (chirurgiens, traumatologues, gynécologues, pédiatres…) ont échangé samedi dernier à l'hôtel du Golf, autour du thème : “Gestion des hémorragies graves”, à l'occasion d'une journée post-universitaire organisée par la Société ivoirienne d'anesthésie et réanimation (SIAR).
Pour le docteur Gnaba Amessan, président de la SIAR, il faut que l'Etat assure le transport des hémoglobines artificiels, très utilisées en Occident et qui permettront de faire face au manque chronique de sang et aux dangers de contamination du VIH/sida lors des transfusions. “C'est vrai qu'on utilise des solutés de remplissage quand le saignement n'est pas important chez le patient. Mais l'utilisation des transporteurs artificiels de sang à la place des hémoglobines naturelles ferait beaucoup de bien à tous si l'Etat subventionne l'envoi de ces produits”, a indiqué le Professeur Brouh Yapo, secrétaire général de la SIAR. Pour l'homme de science, il faudrait une prise en charge des blessés lors d'un accident par exemple en appelant les services des urgences des hôpitaux. Cela permettra de remédier à la perte de sang du blessé. Pour le Professeur Brouh Yapo, la transfusion sanguine doit être le dernier recours d'un médecin.
D'autres intervenants à la rencontre scientifique de samedi dernier ont suggéré que le décèlement et le contrôle de l'hémorragie ainsi que la réparation des lésions soient d'abord observés par le médecin dès l'admission du patient au bloc opératoire. Tout en déplorant l'insuffisance de spécialistes en anesthésie-réanimation dans les hôpitaux, ils ont recommandé l'étoffement des plateaux techniques dans les services des urgences des centres hospitaliers et la présence d'une équipe médicale qualifiée et expérimentée lors des interventions chirurgicales. Didier Kéï
Lire l'article original : http://www.notrevoie.com/archives/develop.asp?id=4169&issue=2001

Lutte implacable contre le paludisme - Republicoftogo - Togo - 31/01/2005
Le gouvernement togolais a engagé ces derniers mois, une lutte implacable contre le paludisme, première cause de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans.
 Un vaste programme basé sur la prise en charge de plusieurs cas, notamment des "cas fébriles, la chimioprophylaxie des femmes enceintes et la formation du personnel" de santé a été élaboré par les autorités togolaises, afin de vaincre cette maladie.
Outres ces différentes actions, des moustiquaires imprégnées sont distribuées gratuitement aux ménages depuis quelques mois, afin de protéger les enfants contre cette maladie parasitaire causée par le parasite du sang appelé "plasmodium".
En décembre dernier, plus de 866. 000 ménages ayant des enfants de moins de 5 ans ont bénéficié de ces moustiquaires imprégnées dans le cadre d'une vaste campagne intégrée de vaccination contre la rougeole, la poliomyélite, le paludisme et vers intestinaux organisée sur l'ensemble du territoire grâce l'appui financier de certains bailleurs de fonds.
Environ 300 à 500 millions de cas de paludisme sont enregistrés chaque en Afrique avec plus de 2,5 millions de décès pour la plupart des enfants, selon les récentes estimations de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Au Togo, le paludisme constitue la première cause de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans. Le taux de morbidité hospitalière est de 66%, selon les statistiques du Fonds des nations Unies pour l'enfance (UNICEF).
Lire l'article original : http://www.republicoftogo.com/fr/news/news.asp?rubID=1&srubID=78&themeID=1&newsID=9097

Les professionnels de la santé se réorganisent - Republicoftogo - Togo - 31/01/2005
Les Médecins, pharmaciens, chirurgiens dentistes et médecins vétérinaires, se sont retrouvés samedi dans leurs différents "ordres", conformément à la loi adoptée par les députés togolais en septembre dernier, réorganisant ces différentes professions, a-t-on appris de source officielle.
Depuis 1966, les personnes exerçant ces professions étaient regroupées au sein d'un même "Ordre". Le 9 septembre dernier, le Parlement togolais a voté une loi, permettant de réguler la déontologie de chaque profession.
Les différentes structures ou "Ordres" - au total quatre - propres à ces professions ont été mises sur pied samedi en présence de la ministre de la santé Suzanne Aho.
Par ailleurs Mme Aho a invité les médecins à l'aider dans sa lutte contre l'installation anarchique des "cliniques sauvages" à travers le pays et la commercialisation illicite des produits pharmaceutiques. Environ 600 cliniques et cabinets sauvages sont illégalement implantés au Togo.
Lire l'article original : http://www.republicoftogo.com/fr/news/news.asp?rubID=1&srubID=78&themeID=1&newsID=9093

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Lèpre : Des cas de guérison présentés - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 30/01/2005
Les manifestations marquant la 52e journée mondiale ont été officiellement célébrées à Grand-Lahou.
Les malades guéris de la lèpre, Grand-Lahou en compte. A l’occasion de la 52è journée mondiale de lutte contre cette maladie célébrée hier dans la ville, c’est avec fierté que ces cas ont été présentés. Et le porte-parole des malades, Djihoua Leba Paulin, n’a pas hésité à affirmer qu’il en faisait partie. Ils sont au nombre de 09 totalement guéris en 2004. Le médecin chef du district sanitaire, le Dr Kra Koffi Lazare, précise qu’au départ 35 cas ont été dépistés. Outre les cas guéris, 10 sont en traitement. Ce qui donne un taux de prévalence de 0,88% pour 10000. Un chiffre qu’il juge bien flatteur. Cependant faut-il se laisser aller au triomphalisme et baisser les bras, en supprimant la journée mondiale ? Le Dr Kra pense que non. Parce que la Journée mondiale, bien plus qu’une formalité, “ joue un rôle capital dans l’élimination de cette maladie. Car il y a encore des malades non dépistés dans nos campagnes, nos villages et nos villes ” qui à l’en croire ont besoin de sensibilisation. Comme seconde raison au maintien de cette journée, le Dr avance que “ sur 100 malades, 04 demeurent lépreux parce qu’ils porteront à vie, sur leur corps, des stigmates de la lèpre. Il s’agit d’un handicap majeur car ils resteront à la charge de leur famille et de la société”.
Le ministre de la Santé publique, Albert Mabri Toikeusse se préoccupe de la situation au plan national. Il reconnaît que de réels efforts sont faits et 971 cas sont sous traitement en 2004 dont 923 dépistés. Toutefois, la lèpre continue d’être une préoccupation. D’autant que sur 41 districts en zone gouvernementale, 6 sont toujours des zones endémiques. Il s’agit d’Agboville, Sinfra, Duekoué, Daloa, Sassandra et Lakota. Quant aux zones assiégées par les rebelles, “ aucune prise en charge n’a été assurée ” laissant sans suite la situation des 400 malades qui y étaient anciennement sous traitement. En outre, 23 districts attendent toujours d’être opérationnels.
Le ministre Mabri Toikeuse, le représentant du maire, Mme Ahoto Céline, et le responsable de la situation sanitaire de la région de Grand-Lahou prônent le dépistage précoce et la solidarité envers les malades. Il s’agit d’abord selon le Dr Kra de les “ encourager à suivre régulièrement leur traitement, qui en plus est gratuit et orienter tous ceux qui présentent des taches suspectes sur le corps vers les formations sanitaires ”. C’est d’autant plus important selon lui que nombre de personnes continuent d’ignorer les signes ou encore cachent délibérément leur mal.
Le Dr Diakité Coty, président de l’Association ivoirienne Raoul Follereau, et Jean Ahizi ont lancé un appel à la prévention sans laquelle “ la lutte contre la lèpre est vouée à l’échec et tous les efforts entrepris depuis cinquante ans seront perdus ” selon M. Ahizi, qui s’appuyait ainsi sur l’Appel de Michel Récipon, président de l’Association française Raoul Follereau. Ils ont invité la population à faire preuve de générosité à l’égard des malades. Une minute de silence a été observée en la mémoire du Dr Serie Félix, ex-président de l’Association ivoirienne, décédé l’année dernière.
Le maire de la ville, M. Arsène Assouan Usher, était présent à la cérémonie. Un hommage lui a été rendu par le ministre de la Santé.
Marcelline Gneproust - Envoyée spéciale à Grand-Lahou
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/content/detail.php?cid=5oiRl8WsEUi

A propos de la fièvre typhoïde : «Une rumeur sans fondement» - InternetGabon - Gabon - 30/01/2005
En s'appuyant sur des résultats obtenus après maintes analyses, où il n'a nullement été révélé l'existence du germe suspecté, la ministre d'Etat en charge de la Santé, Paulette Missambo, s'est montrée rassurante hier lors d'un point de presse.
La ministre d'Etat, ministre de la Santé publique, Paulette Missambo, était face à la presse hier matin. Objectif : rassurer l'opinion nationale et internationale sur le prétendu cas de fièvre typhoïde qui se serait déclarée dans la Région sanitaire nord du pays et dont les médias nationaux et internationaux en ont fait état ces jours-ci.
Rumeur sans fondement», a annoncé la ministre d'Etat, pour couper court à cette nouvelle pour le moins alarmante. La principale responsable du département de la Santé a, pour éclairer l'opinion, tenu à faire la chronologie des faits ayant abouti à cette rumeur finalement infondée. Tout était parti du Conseil des ministres du 29 décembre 2004 où «les services compétents du ministère de la Santé publique, avaient constaté au niveau de la Région sanitaire nord (Oyem), une augmentation des cas de fièvres prolongées, et dont le tableau clinique faisait suspecter des cas de fièvre typhoïde». Pour faire face à cette suspicion, le ministère de la Santé publique avait alors «pris un certain nombre de mesures d'urgence, visant à éradiquer cette endémie».
Au nombre de ces mesures, Mme Missambo a indiqué «l'établissement d'un diagnostic étiologique» consistant à détecter l'agent pathogène responsable de cette flambée de fièvre. Il était également question d'une «prise en charge immédiate des cas recensés, par (envoi des médicaments», mais aussi d'une mesure préventive en trois volets (mesures d'hygiène classiques, vaccination des sujets contacts et des personnes à risque et une surveillance épidémiologique accentuée).
Trois missions ont ainsi été menées dans les régions sanitaires suspectées (Nord, Sud-Est et le Centre hospitalier de Libreville). De ces missions, il ressort, selon le, chef du département de la Santé publique, que l'analyse du laboratoire national sur des échantillons (54 au total), prélevés sur des malades suspects .de la Région sanitaire nord; n'a pas révélé le germe responsable de la fièvre typhoïde, le bacille à gram négatif, Salmonella enterica sérotype typhi.
Mesures préventives
De même, précise la ministre d'Etat, «l'analyse des échantillons d'eau de la SEEG et d'autres sources s'est avérée négative». Elle ajoute que ces mêmes analyses ont donné des résultats similaires à Libreville et à Lastoursville. Avant de conclure que tous ces échantillons seront envoyés au laboratoire de référence du Centre international de recherches médicales de Franceville.(CIRMF).
«En l'état actuel de nos recherches, nous ne pouvons retenir l'hypothèse d'une épidémie de fièvre typhoïde», a observé la ministre d'Etat qui a, néanmoins, fait savoir que par précaution, «des mesures préventives ont été prises».
Il s'agit notamment de la distribution des médicaments, des vaccins Typhi vi et d'un Kit de 200 tests aux responsables des différentes régions sanitaires concernées, de la mise en place d'une unité de bactériologie au Centre hospitalier régional d'Oyem, équipée en matériel et personne qualifiés. Il s'agit également de la remise à niveau des techniciens biologistes dans les hôpitaux régionaux et les centres médicaux ainsi que la réactivation des relais communautaires dans la mobilisation sociale. Dans ces mesures préventives, le ministère de la Santé publique compte, comme il l'a déjà fait dans les régions concernées, mettre un accent particulier sur l'éducation sanitaire des populations, notamment en matière de respect des mesures d'hygiène-élémentaire (se laver les mains après avoir été aux toilettes, ne pas consommer des aliments crus non lavés et éviter de consommer les fruits de mer et autres aliments souillés).
Rassurante, Paulette Missambo rappelle enfin que le ministère de la Santé publique a, en collaboration avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS), « déployé un important arsenal de surveillance épidémiologique pour parer à toute, éventualité.» Voila au moins qui rassure.
Lire l'article original : http://www.internetgabon.com/actu/L'Union/actu_janvier%202005/actu_u29-30012005c.htm

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Médecine naturelle - Les vertus insoupçonnées des plantes dites ordinaires - L'express - Madagascar - 29/01/2005
A Madagascar, il y a les plantes médicinales, dont on connaît les vertus. Mais il y a aussi tous ces fruits et légumes, sur les étals de nos marchés, et qui peuvent se transformer en remèdes miracles, pour autant que l'on perce leurs mystères.
L'oignon, plus qu'un condiment apprécié
“Ne faisons plus de notre corps une boutique de pharmacien”, disait Molière. Cette phrase ne remet pas en question la médecine moderne ni le traitement à base de médicaments. Seulement, il faut reconnaître que la nature peut aussi sauver des vies humaines.
“Madagascar est une terre sacrée pour beaucoup de scientifiques”, explique Henri Philippe Laval, chercheur français retraité en biologie et en médecine naturelle. Notre pays dispose de plantes variées que la médecine moderne utilise pour la production de médicaments. Nombre de scientifiques ont, par le passé, exploré le sol malgache pour y mener des recherches sur les plantes. Les arbres fruitiers et les légumes y sont nombreux et sont à prix abordables. Leur utilisation peut être d’un grand secours pour la médecine domestique. Il faut en cultiver beaucoup.
Les médecins nous conseillent de manger beaucoup, car notre nourriture doit être notre premier médicament. Les bons aliments fortifient le corps et son système immunitaire.
Pour se soigner, le choix est multiple, mais la médecine domestique est parfois privilégiée. Néanmoins, il faut toujours consulter les médecins.
Les tradipraticiens qui en ont fait l’expérience expliquent : “Pour certaines maladies, il convient d’utiliser les plantes médicinales. Mais dans d’autres cas, le malade doit compléter son traitement par l’utilisation des plantes, tout en informant le médecin traitant. Pour les maladies graves comme la tuberculose, le sida, le cancer et les maladies sexuellement transmissibles, le médecin est le seul recours”.
La médecine naturelle
La médecine traditionnelle a toujours été pratiquée en Afrique. Avant même l’arrivée du colonisateur qui a apporté la médecine dite moderne, l’Africain savait guérir et soigner les siens avec les plantes. Aujourd’hui en Chine, environ 20.000 docteurs pratiquent la médecine traditionnelle dans 597 hôpitaux. Par définition, la médecine traditionnelle est l’ensemble de toutes les connaissances, pratiques explicables ou non, permettant de diagnostiquer, prévenir et éliminer un déséquilibre physique, mental ou social en s’appuyant exclusivement sur l’expérience vécue et les observations transmises de génération en génération. : Fanja Saholiarisoa
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=29089&r=4&d=2005-01-29

A lire aussi sur le site de L'express :


Les consultations médicales inaccessibles à 20% des Malgaches : Les enfants figurent parmi les plus mal lotis en matière de soins - L'express - Madagascar - 29/01/2005
Ils étaient tous là : médecins libéraux ou exerçant dans le secteur public, futurs médecins, spécialistes, généralistes. La salle de l’hôtel Astauria était comble hier à l’occasion de la Journée des médecins organisée par la section Antananarivo du conseil régional de l’Ordre des médecins (Crom).
Les membres de la profession inscrits à l’Ordre au nombre de 2378 d’après le dernier recensement, étaient venus en masse s’enquérir des dernières nouvelles. La profession est aujourd’hui confrontée à la dure réalité : 20% des Malgaches ne peuvent pas se payer des consultations médicales.
Selon le Dr Bodo R. médecin libéral, c’est réellement " un problème de pauvreté, inhérent à la performance même de notre économie. Quand celle-ci ira, tout ira certainement mieux ".
Personne n’est dupe : exercer la profession de médecin à Madagascar est difficile. Les moyens manquent et les gens sont pauvres. Le directeur de cabinet du ministre de la Santé Roland Rajaonson a mis l’accent sur le devoir du praticien : " Nous ne sommes pas tenus par l’obligation de résultats mais par l’obligation de moyens ".
Il a ainsi exhorté les gens de la profession à déployer tous les moyens à leur disposition : connaissances, capacités techniques, initiatives, afin non plus seulement de soigner, mais vraiment de " promouvoir la santé ".
C’est un choix
" Il ne faut pas qu’il y ait polémique sur les émoluments. Ce n’est pas seulement un métier, c’est un sacerdoce ", dira Roland Rajaonson. André Ndikyueze, représentant résident de l’Organisation mondiale de la santé à Madagascar, présent à la séance d’ouverture, a, dans son discours, attiré l’attention du public sur cette frange de la population pour qui l’accès aux soins est impossible.
" Les prestations peuvent être gratuites, mais c’est dans l’accomplissement même de notre métier que les contraintes sont majeures", fait remarquer le docteur Lanto Rasoamiaramanana, qui exerce dans le domaine de l’obstétrique dans le secteur public. " Le patient doit acheter lui-même la paire de gants pour l’auscultation. Avec un taux de prévalence du sida de 1,1%, ce qui revient à dire qu’une femme sur cent peut être positive, les précautions doivent être redoublées ". Il faudrait des dons, suggère le docteur Rasoamiaramanana. Elle estime d’ailleurs que "l’argent alloué au sida ne va pas directement aux services de santé concernés ". Une partie de la somme devrait être consacrée à pourvoir les services de santé en matériels, estime-t-elle. Rondro Ratsimbazafy
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=29078&r=13&d=2005-01-29

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Lèpre : 48 heures après la première prise des médicaments, la maladie n’est plus contagieuse - Digitalcongo - Madagascar - 29/01/2005
Une personne souffrante de la lèpre qui est sous traitement n’est pas dangereuse pour son entourage, elle peut mener une vie normale. C’est en ces termes que s’est exprime le directeur adjoint du Programme national d’élimination de la lèpre (Pnel) Dr Ngondu Lobuta, le 28 janvier dernier, lors de la journée d’information sur la lèpre organisée à l’intention des communicateurs en santé. Il a affirme que les déformations et les plaies que présentent les malades ne sont pas des punitions ou mauvais sort mais, des complications de la lèpre. Et d’ajouter que 48 heures après la première prise des médicaments, la maladie, n’est plus contagieuse. La lèpre, a-t-il fait savoir, est une maladie qui est causée par un microbe appelé bacille de Hansen (Bh).
Elle se transmet d’une personne malade à une personne saine par les voies respiratoires supérieures. Mais lorsqu’elle est dépistée à temps et traitée tôt, la lèpre donne moins des complications. S’agissant du traitement, il a évoque la polychimiothérapie, entendez l’association de trois médicaments à savoir la rifampicine, le Dapsone et le clofazimine. A cet effet, il a expliqué que ce traitement est gratuit et que les médicaments sont disponibles dans les centres de santé. Par ailleurs, il a précise que cette maladie qui débute par une ou plusieurs tâches au niveau de la peau présente beaucoup des complications. Il s’agit notamment des blessures, brûlures, déformations, infections et amputations ; des mains et des pieds.
Il a également signale la baisse de l’acuité visuelle et la cécité ainsi que l’augmentation du volume des nerfs. Dans son exposé sur l’évolution du programme d’élimination de la lèpre en Rd-Congo, le Directeur du Pnel, le Dr J.N. Mputu a planché sur la nécessité de dépister et de traiter à la polychimiothérapie tous les cas cachés. Il a mentionné aussi l’importance de traiter correctement les malades dans tous les centres de santé tout en veillant à redynamiser les activités de lutte contre la lèpre dans les deux Kasaï.
Il a également signale le renforcement du volet prévention des infirmités et pérennisation des activités et des acquis. Tout en rappelant que la lèpre est problème de santé publique, le Directeur du Pnel a émis le vœu de voir le nombre de malades réunion à moins d’un cas sur 10.000 habitants. Mais auparavant il a signifié la décision de l’Oms d’accorder une nouvelle échéance aux 12 pays retardataires en vue d’atteindre l’élimination au 31 décembre 2004. L’Avenir/Boudou Esungi
Lire l'article original : http://www.digitalcongo.net/fullstory.php?id=48321

La lèpre demeure un problème de santé publique en Afrique - Les dépêches de Brazzaville - Madagascar - 29/01/2005
L’humanité célèbre demain la 52e Journée internationale des lépreux. Quoique le bilan mondial de la lutte contre cette maladie bacillaire soit globalement positif, la victoire sur l’infection n’est pour autant pas si proche. La lèpre, dont 755 000 nouveaux cas ont été dépistés en 2001, est toujours considérée comme un problème de santé publique dans 14 pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine.
Maladie chronique provoquée par le bacille Mycobacterium leprae, la lèpre est transmise par des gouttelettes d’origine buccale ou nasale lors de contacts étroits et fréquents avec un sujet infecté et non traité. La maladie n’est pas très contagieuse, mais elle sévit encore dans plusieurs pays du monde. En 2002, 650 000 cas enregistrés ont reçu un traitement.
Face à cette situation, le professeur Jacques Grosset, membre de la commission médicale et scientifique de la Fondation Raoul Follereau, s’adressant aux acteurs de la lutte contre la lèpre a déclaré qu’ils «ont gagné une bataille, mais pas la guerre». C’est dire que la mobilisation contre la maladie ne doit pas fléchir, en dépit des bons résultats, notamment depuis l’utilisation du traitement polychimiothérapique (PCT). Pour Michel Récipon, président de la Fondation Raoul Follereau, «si la mobilisation faiblit, si nous ne continuons pas le dépistage, tous les efforts entrepris depuis vingt-cinq ans seront anéantis».
C’est en 1981 qu’un groupe de travail de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait recommandé la polychimiothérapie (PCT) qui est une association médicamenteuse comprenant la Dapsone, la Rifampicine et la Clofazimine : «La PCT a permis de soigner 13 millions de personnes dans le monde depuis qu’elle a été lancée, souligne le professeur Jacques Grosset. Bien sûr, elle ne fait pas repousser les nerfs détruits par le bacille lépreux et ne rend pas la vie aux pieds ou aux mains invalides, mais elle tue le bacille.» La PCT est également recommandée à titre préventif pour prévenir les invalidités et empêcher qu’une infirmité s’aggrave. Les malades doivent la prendre le plus longtemps possible.
Tout ceci exige des États une volonté politique qui détermine une bonne organisation médico-sociale. Il faut, par exemple, comme le recommande l’OMS, de bons diagnostics de la maladie sur des critères purement cliniques. Or de nombreux pays, notamment en Afrique, ne possèdent pas de laboratoires conséquents, capables de réussir des bacilloscopies fiables et autres examens cliniques de bonne qualité.
La stratégie de l’élimination de la lèpre recommande d’assurer des services accessibles et ininterrompus de PCT à tous les malades au moyen de systèmes souples et conviviaux de fourniture de médicaments. La pérennité des services de PCT renforce la capacité des agents de santé généraux et des bénévoles à soigner les sujets atteints, à encourager la consultation spontanée et le traitement précoce.
Lire l'article original : http://www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=7882

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Lutte contre le SIDA en Côte d’Ivoire : Le Fonds mondial fait le bilan 2004 - Le Patriote - Côte d'Ivoire - 28/01/2005
Faire le point des activités menées en 2004 pour élaborer le plan d’action consensuel 2005, c’est l’objectif de l’atelier qui réunit le fonds mondial et ses partenaires à Yamoussoukro du 26 au 28 janvier 2005. Le thème retenu est : « Atelier bilan et perspective de la mise en œuvre des activités du fonds mondial ».
La Côte d’Ivoire est bénéficiaire du fonds mondial pour le programme VIH de 55 millions sur 5 ans. Et depuis novembre 2003, ce sont près de 10 milliards (9 954 668 911 F CFA) qui sont mis à la disposition du pays sur les deux années et pour ce laps de temps, c’est au PNUD qu’incombe la charge d’administrer ce fonds. Pour l’année écoulée, les activités du fonds ont porté sur neuf mois.
Dans son processus de mise en œuvre, selon M. Koné Salif (Coordonnateur PNUD), la structure devrait s’assurer que les objectifs de santé sont réalisés effectivement et efficacement. « D’où, l’approche du décaissement basé sur les résultats (DBR) reposant sur les performances programmatiques et les performances financières », a-t-il expliqué dans sa communication.
Au niveau de l’accès aux soins, on retiendra que grâce au fonds mondial, 19 régions du pays de centres de distribution d’anti-rétroviraux (ARV), 19 offrant des examens biologiques pour la prise en charge à travers les ARV et 10 000 nouvelles personnes vivant avec le VIH. Cela avec en prime la décentralisation des soins et la diminution notable des prix des ARV fixé à 5000 francs par trimestre.
Aujourd’hui, outre Abidjan et ses structures, les centres de prise en charge existent à Yamoussoukro, Aboisso, Daloa, Divo, Gagnoa et Bondoukou.
Tout comme au niveau du dépistage volontaire, on note des progrès avec l’ouverture de Centre de dépistage volontaire (CDV).
S’agissant du volet de la prévention de la transmission mère enfant, on compte toujours, selon M. Koné Salif, dans les 65 nouveaux centres PTME installés 4800 couples mères- enfants.
Autre motif de satisfaction, c’est le chapitre du renforcement des capacités des acteurs de la lutte où les résultats sont au-delà des attentes. Ainsi, 300 prestataires de santé ont été formés alors qu’on attendait 200.
Ces avancées ne doivent pas faire perdre de vue la triste réalité du SIDA, du paludisme et la tuberculose dans notre pays. Selon le Dr Samir Bouzid du PNUD, la demande va rapidement dépasser les 10 000 personnes prises en charge. Une réalité soulignée par les autorités politiques et administratives dans leur allocution à la cérémonie d’ouverture à savoir le maire Gnrangbé Jean, le vice gouverneur et le Préfet Ahipo Ori Gilbert.
Mamadou Doumbes
Lire l'article original : http://lepatriote.net/lpX3.asp?action=lire&rname=Société&id=14837

Une journée pour les lépreux : Le taux de prévalence de la lèpre est d'environ 0,6 % au Cameroun - Mutations - Cameroun - 28/01/2005
Le taux de prévalence de la lèpre est d'environ 0,6 % au Cameroun. Les statistiques sont du Ministère de la Santé publique, qui précise que la maladie est en voie d'éradication. Du fait que les nouveaux cas de personnes infectées soient fortement en baisse, le Cameroun se situe parmi les 36 pays africains à avoir atteint le seuil de l élimination de la lèpre (1 cas pour 10.000 habitants). Une bonne nouvelle pour le pays qui s'apprête à l'instar de ceux du monde entier à célébrer la 51ème Journée Mondiale de la lèpre. Le message de cette année porte sur la guérison et l'éradication définitive de la maladie.
Cette année, le thème de cet événement qui se célèbre habituellement le dernier dimanche du mois de janvier appelle à la mobilisation autour de l'action de l'association Raoul Follereau. Toutefois sans nier les efforts du Cameroun pour éradiquer la maladie, selon des observateurs avertis, on assiste à la baisse de la veille sur la maladie qui continue pourtant de faire des victimes. Et de l'avis de ces milliers de malades lourdement handicapés, cette situation serait aussi à l'origine de leur misère. La décrépitude des léproseries (Ngallan, Dibamba, centre Jamot…) en est une illustration. C.Y.
Lire l'article original : http://www.quotidienmutations.net/cgi-bin/alpha/j/25/2.cgi?category=10&id=1106868408

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Pied diabétique : Les amputations sont passées de 70% à moins de 30%. Des spécialistes de la diabétologie échangent depuis mercredi - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 28/01/2005
Un colloque sur le diabète sucré se tient à Abidjan sur les thèmes : " L'acidocétose diabétique " et " Le pied diabétique. " La cérémonie d'ouverture a eu lieu jeudi au Palais de la culture à Treichville et les travaux se poursuivent, depuis hier, à l'hôtel Ibis au Plateau, à l'initiative de la Société francophone africaine de diabétologie (SFAD) qui regroupe 13 pays francophones.
Le diabète est une maladie caractérisée par une élévation du taux de sucre dans le sang. Cette maladie peut être héréditaire. " Souvent les malades ont des diabétiques dans leur famille. Si on n'a pas de diabétique dans sa famille, on peut le devenir du fait de facteurs dits environnementaux : la sédentarité, l'obésité etc.", souligne le Professeur Lokrou Adrien, chef du service d'endocrinologie diabétologie du CHU de Yopougon, et président du Comité d'organisation. Il justifie le choix des thèmes par le fait que l'acidocétose ou coma diabétique, et le pied diabétique sont pour les membres de la société les complications les plus préoccupantes. " Le coma diabétique est fréquent. Si la prise en charge n'est pas assurée tout de suite, c'est le décès. Concernant le pied diabétique, il y a risque d'infection et de gangrène. La mort du tissu du pied et cela va aboutir à l'amputation. ". Les diabétologues francophones se sont rendu compte que les préoccupations sont les mêmes dans leurs différents pays. Il est donc question pour eux de rapprocher leur vue et de mettre ensemble leurs connaissances, et une méthode commune de prise en charge.
En Côte d'Ivoire le taux de personnes malades dans la population adulte est estimé à 6% pour le coma diabétique. Avant la mise en place du système de prévalence au CHU de Yopougon, le taux était de 22%. La mortalité est passée de 25% à moins de 10%.
Pour le pied diabétique, la fréquence d'amputation est passée de 70% à moins de 30%.
Il est très coûteux de se soigner lorsqu'on a le diabète. Certains malades finissent par se décourager et abandonne. Hier, un médecin a proposé à ses pairs de travailler avec les tradipraticiens. Un avis partagé par le professeur Pierre Lokrou Adrien. Car 90% de la population ivoirienne a recours à la compétence des tradipraticiens ; c'est un aspect à ne pas négliger. Aussi, les diabétologues travaillent-ils avec le programme national de promotion de la médecine traditionnelle. " Dans cette médecine, il y a du bon et il y a du mauvais. Nous essayons de prendre la bonne graine qui peut accompagner la médecine moderne", déclare-t-il. La clôture des travaux est prévue pour aujourd'hui à 12 heures 30. Marie Adèle DJIDJE
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/content/detail.php?cid=F64t7qyP7d1

Formation - Les paramédicaux s’inquiètent de leur avenir. La laborantine est un maillon important des services de santé - L'express - Madagascar - 27/01/2005
Remous dans le monde médical. 900 futurs travailleurs sont aujourd’hui en colère, angoissés surtout à l’idée d’avoir passé des années d’études sans doute pour rien. Ce sont les paramédicaux qui viennent de manifester leurs inquiétudes par voie de presse.
Les étudiants craignent de ne pas être recrutés. Un ultimatum a été lancé à ce titre au ministère de la Santé par des élèves sortants de l’institut de formation des paramédicaux (Ifp) à Befelatànana.
“Je ne comprends pas, nous en avons pourtant discuté”, s’étonne Eryck Randrianandrasana, directeur des ressources humaines au ministère de la Santé. Une rencontre entre responsables du ministère et étudiants est prévue aujourd’hui.
Côté humain
Chevilles ouvrières, éléments de base sans lesquels aucun système sanitaire ne pourrait fonctionner correctement, les aides-soignants sont chargés de prolonger l’action du médecin et assurent la continuité des soins.
Au praticien la partie technique, à l’infirmier le côté humain. Car de la sympathie, la présence, la compétence et la compréhension dépend également et parfois essentiellement l’efficacité des soins.
La pénurie de personnel aide-soignant a été maintes fois relevée, que ce soit dans les disciplines les plus pointues comme la neurochirurgie où la majorité du personnel est aujourd’hui à la veille de la retraite, ou encore au niveau de l’obstétrique.
L’ordre des sages-femmes a interpellé l’opinion à ce sujet. Il n’existe aujourd’hui à Madagascar qu’une seule sage-femme pour 1000 femmes en âge de procréer.
Pourtant, il existe des instituts de formation dans les six provinces, d’où sortiront un jour futurs généralistes, sages-femmes, techniciens appareilleurs orthopédistes, kinésithérapeutes, techniciens de laboratoire, infirmiers dans la section santé mentale, anesthésistes-réanimateurs et assistantes sociales.
Des postes budgétaires sont normalement prévus pour ces futurs fonctionnaires, reconnaît Eryck Randrianandrasana. Pour cette année pourtant, 1500 postes sur les 6 000 demandés par le ministère de la Santé ont été octroyés.
Ce directeur des ressources humaines du ministère de la Santé promet de régler le problème. “Nous recruterons dès que possible”, assure-t-il en priant que les responsables du ministère des Finances l’entende. Devant les bailleurs de fonds, lors de la revue de programme du ministère de la Santé, le ministre Jean Louis Robinson a été affirmatif : “Le département des ressources humaines sera la base de la réussite cette année”. Rondro Ratsimbazafy
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=28985&r=4&d=2005-01-27

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Siaka Sy, Naturotherapeute : "Les ARV d'accord, la nutrition d'abord" - Le pays - Burkina Faso - 27/01/2005
Les décideurs et les autorités sanitaires, après avoir longtemps privilégié la sensibilisation, le dépistage et sous’’ estimer’’ la prise en charge, prennent de plus en plus conscience du rôle très important de cet aspect de la lutte contre la pandémie. Si la volonté de prise en charge thérapeutique est réaffirmée, sa concrétisation connaît des problèmes. Ces problèmes ont des répercussions sur un aspect très important de la lutte : celui du dépistage. L’après dépistage au regard des difficultés d’accès au traitement complique le problème. Lire la suite

Sida : Pour que la recherche avance. Signature hier au Minsanté, d'un protocole d'accord entre l'Arns et le Cameroun - Mutations - Cameroun - 26/01/2005
Une coopération entre le Cameroun et l'Agence nationale de recherche sur le sida en France (Arns), n'alimentera pas une polémique. Une controverse similaire à celle des tests du laboratoire Gilead sur des prostituées à Douala. Voilà en substance la réponse musclée du ministre de la Santé publique, Urbain Olanguena Awono, à un journaliste qui s'interrogeait sur les conséquences de l'implantation de l'agence française au Cameroun. C'était lors de la signature d'un protocole d'accord par ce dernier, son collègue de la Recherche scientifique et de l'innovation, Mme Madeleine Tchuente et par le directeur de l'Arns, le Pr. Michel Kazatchikine. A la suite du propos du ministre de la Santé publique, le responsable français ajoute que, pour ne pas en arriver là, "les autorités camerounaises doivent mettre des garanties en place. Et pour ça l'Arns les oblige à signer sa charte.
Le document stipule entre autres qu'une personne inclue dans une recherche est informée de la clarté, de ses droits et des contraintes avérées ou éventuelles inhérentes à la recherche ". Pour revenir au projet, selon le communiqué de presse du ministère de la Santé publique (Minsanté), celui-ci va surtout renforcer la collaboration engagée par les équipes de recherche des deux pays dans le domaine du Vih/sida et des hépatites virales. Pour cela, la création en fin d'année dernière d'un "site Arns", était indispensable. Du moment où les projets financés par l'Anrs au Cameroun sont nombreux. Ils sont, pour la plupart, développés par des institutions françaises comme l'Institut de recherches et de développement (Ird) et l'Institut Pasteur.
Projets
Quinze projets de recherche sur le sida ont donc été menés au Cameroun jusqu'ici. Et cinq sont terminés. Parmi les résultats déjà obtenus, on compte ceux de l'essai Anrs 1274, sur la Triomune. Selon l'équipe française, le médicament apporte la preuve de l'efficacité et de la bonne tolérance d'une combinaison d'antirétroviraux. Un argumentaire qui pousse le Minsanté à valider ce médicament de première intention, à administrer aux personnes infectées par le Vih/sida. Depuis lors, il s’est développé un débat sur l’efficacité de ce produit, provoquant une véritable levée de boucliers sur ce choix des autorités sanitaires.
Par ailleurs, d'autres travaux ont révélé le risque d'émergence au Cameroun de nouveaux rétrovirus portés par des singes infectés, ainsi que l'extraordinaire diversité des souches de virus du sida dans le pays. En plus, une étude menée avec d'autres pays d'Afrique, en particulier le Sénégal, a démontré que cette diversité n'avait pas, a priori, d'impact véritable sur la maladie. La cérémonie d'hier se poursuit aujourd'hui à l'hôtel Mont Fébé, avec les journées scientifiques du Site Arns. Plusieurs thèmes y seront abordés, notamment "la variabilité génétique et diagnostique de l'infection à Vih" et l’"Observation des résistances du Vih-1 aux antirétroviraux" Pour ce dernier point, l'étude a été faite chez des personnes "naïves de tous traitement et chez les personnes traitées". Cathy Yogo
Lire l'article original : http://www.quotidienmutations.net/cgi-bin/alpha/j/25/2.cgi?category=10&id=1106694302

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