L'actualité de la santé en Afrique
Février 2004 |
La
Journée africaine de lutte contre le paludisme célébrée à Matam en
avril - Le
Soleil - Sénégal - 10/02/2004 |
Tous les indicateurs concernant le paludisme justifient
le choix porté sur Matam pour abriter, cette année, la Journée africaine
de lutte contre le paludisme, prévue le 25 avril 2004. En 2003, 47,7
% des motifs de consultations dans la région de Matam étaient, en
effet, relatifs au paludisme, contre 35 % au plan national. Les manifestations
dureront trois jours, du vendredi 23 au dimanche 25 avril. Elles seront
de grands moments de mobilisation sociale pour, entre autres, renforcer
le succès relatif enregistré dans le marketing social des moustiquaires
imprégnées qui mérite d'être encouragé et consolidé. Lire
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Rencontre
des pharmaciens d'Afrique francophone : Point de mire, la promotion
des génériques - Sidwaya
- Burkina Faso - 9/02/2004 |
Ouagadougou, la capitale du Burkina,
abrite les 5 et 6 février 2004, la cinquième réunion annuelle des
autorités de réglementation pharmaceutique des pays d'Afrique francophone
avec les entreprises françaises du médicament. Le ministre de la Santé,
Alain Yoda, a donné le top de départ de cette rencontre à l'hôtel
Silmandé jeudi 5 février 2004 dans la matinée. Les autorités de réglementation
pharmaceutique des pays d'Afrique francophone sont actuellement regroupés
à Ouagadougou pour leur rencontre annuelle. Ces autorités de réglementation
pharmaceutique vont se pencher sur des thèmes comme la mise en réseau
des directions chargées de la pharmacie et du médicament et l'harmonisation
des procédures mises en œuvre dans l'enregistrement des médicaments
génériques. Pour le ministre de la Santé, l'information sur le médicament
doit être la chose la mieux partagée car elle contribue non seulement
à le faire mieux connaître aux utilisateurs mais aussi et surtout
à prévenir les risques de malformation dans un espace commercial comme
l'est l'Afrique subsaharienne. Dans un tel contexte, une plate-forme
de communications facilitant des échanges permanentes entre les différentes
institutions africaines chargées de la réglementation pharmaceutique
ne peut qu'être un dispositif important dans la surveillance de la
qualité des médicaments. Cela dans la mesure où les approvisionnements
pharmaceutiques sont assurés pour la plupart par des importations.
Le ministre Alain Yoda a donc invité les participants à y réfléchir
profondément afin de dégager les conditions de mise en œuvre rapide
d'un tel réseau. S'agissant de l'harmonisation des procédures mises
en œuvre dans l'enregistrement des médicaments génériques, le ministre
estime que c'est une première étape vers les procédures d'enregistrement
pour l'ensemble des médicaments dans notre espace régional. "Il serait
même indispensable que des critères harmonisés voire identiques, servent
à apprécier la qualité du médicament à travers le monde; indépendamment
du lieu où celui-ci est appelé à être distribué et consommé", a indiqué
le ministre de la Santé. Alain Yoda ajoute par ailleurs, qu'une telle
rencontre est un facteur d'intégration régionale et sous-régionale
parce qu'elle réunit les autorités de réglementation pharmaceutique
de l'ensemble des pays d'Afrique francophone et permet de détecter
les difficultés communes au développement de ce secteur et d'envisager
des solutions harmonisées. "... les résultats de vos travaux sont
très attendus par le gouvernement burkinabè...", a indiqué le ministre.
Etienne NA
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2004_09_02/sidwaya.htm |
Salon
de la santé et de l'hygiène : Affluence devant les stands de consultations
gratuites - Le
Soleil - Sénégal - 9/02/2004 |
Le ministre de la Santé et de la Prévention, le Dr
Issa Mbaye Samb, a exprimé, samedi matin, son souhait d'œuvrer pour
la pérennisation du Salon de la Santé et de l'Hygiène dont la première
édition s'est ouverte, jeudi dernier, sur le site du CICES à Dakar.
Le ministre, qui était venu sur place pour rencontrer les exposants
et les équipes médicales, s'est dit vraiment satisfait de la tournure
qu'a prise cette première édition avec la qualité des expositions
des firmes pharmaceutiques, des programmes de santé, des directions
et services nationaux du département de la Santé, ainsi que des organisations
internationales de recherche. Lire la suite |
Maladies
chroniques non transmissibles : La prévention passe par une alimentation
saine - Walfadjri
- Sénégal - 9/02/2004 |
Elles ont toutes un dénominateur commun : l'hérédité et une alimentation
mal saine, mais aussi leur progression rapide qui inquiète. Le diabète,
l'hypertension artérielle, le cancer et la drépanocytose, sont des
maladies qui prennent de plus en plus d'ampleur au Sénégal. Ainsi
pour venir à bout de ces maladies, les professionnels de la santé
préconisent une alimentation saine. Selon les professionnels de
la santé qui débattaient hier sur ces maladies chroniques non transmissibles
lors de la journée consacrée à ces dernières au Salon international
de la santé et de l'hygiène, seule une information précise de la
population est indispensable pour amener cette dernière à prendre
des mesures de prévention appropriées. Le professeur Ahmadou Moustapha
Sow coordonnateur des débats préconise "un plan national pour l'alimentation".
"On entend toujours plan national de lutte contre le paludisme,
le sida ou encore autre maladie, mais jamais un plan national pour
l'alimentation. Alors que cette dernière est la principale cause
de toutes les maladies actuelles. Avec la mondialisation les pouvoirs
publics doivent plus s'appesantir sur l'alimentation des populations
que sur autre chose car sans une alimentation saine on ne peut pas
vivre en bonne santé ", affirme le professeur Sow. Et parmi les
maladies à prendre très au sérieux car menaçant un grand nombre
figure le Diabète. Ce dernier avec 2 % de la population atteinte
(deux mille nouveaux cas en 2000) est un maladie très dangereuse,
selon le professeur Seydou Nourou Diop si elle n'est pas prise en
charge très tôt. La consommation importante d'aliments sucrés et
de graisses mais surtout l'obésité qui est très prisé chez les femmes
sénégalaises sont des facteurs aggravants de la maladie. Si elle
n'est pas soignée à temps, d'autres substances telles que le cholestérol
et maladies telles que l'hypertension artérielle, prévient le professeur
Diop, peuvent s'y greffer. Seul le dépistage précoce et un suivi
de la maladie peut stopper la progression. Quant au cancer, longtemps
ignoré, avec ses quatre formes, à savoir ceux du cancer du foie,
du col de l'utérus, du sein et de la prostate gagne du terrain.
Selon le docteur Kassé pour se protéger du cancer trois recommandations
sont à suivre. Une alimentation saine, une activité saine (beaucoup
de sport) et surtout le bannissement de toutes les drogues et plus
particulièrement le tabac qui est la cause de 30 % des cancers.
En ce qui concerne l'hypertension artérielle, estiment les professionnels
de la santé, les populations doivent être plus sensibilisées là-dessus
pour éviter la consommation excessive d'huile et de graisse causes
aggravantes de cette maladie. Pour la drépanocytose, seule une prévention
et une prise à charge à temps peuvent atténuer la maladie qui est
héréditaire. A l'assistance venue peu nombreuse et composée principalement
de femmes, les professionnels de la santé leur demanderont d'être
des relais de communication auprès des autres et de propager les
informations reçues. Fatou K. SENE
Lire l'article original : http://www.walf.sn/societe/suite.php?rub=4&id_art=7726
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Etude
sur la prise en charge des tuberculeux : Ces pestiférés qui toussent
- Le quotidien
- Sénégal - 9/02/2004 |
"Dès que mes amis me voient venir, ils se dispersent. Ou quand
on est en groupe, chacun trouve une excuse pour ne pas rester sur
place. Mais je sais que c'est moi qu'ils fuient." Cette confession
d'un tuberculeux faite à Fatoumata Hane de l'Institut de Recherche
pour le développement (Ird), renseigne sur le degré de stigmatisation
des personnes souffrant de cette maladie. Selon la socio-antropologue,
qui a fait une communication, lors du premier salon de la santé
qui se tient au Cices de Dakar, sur l'observance du traitement de
la tuberculose dans diverses structures hospitalières du pays, c'est
la triste image de pestiféré que traînent les tuberculeux. Dans
certaines régions du Sénégal, c'est le terme tuberculose qui fait
fuire les gens. En fait ce terme est assimilé à une connotation
dangereuse. "Dès fois, le malade du sida est mieux accepté", souligne
la scientifique. L'explication qu'elle donne de cela est que "la
tuberculose s'extériorise par la toux, et le caractère transmissible
fait que les malades sont difficilement acceptés dans leur milieu".
Mais le plus grave sans doute, c'est que cette stigmatisation se
poursuit jusque dans les structures hospitalières où le personnel
soignant est peu pressé d'accueillir "ces gens qui toussent." "C'est
que la prise en charge de la tuberculose est peu valorisante pour
les agents de santé", explique Fatoumata Hane. "Les blouses blanches
préfèrent les paludéens ou les malades du Sida, ce qui offre beaucoup
plus de perspectives de carrière, avec les séminaires et les conférences."
Selon les résultats de la recherche, cette négligence vis-à-vis
des tuberculeux a des conséquences directes sur l'évolution de la
maladie. Car, "quelques fois la posologie des médicaments n'est
pas respectée et les règles d'hygiène sont ignorées". La chercheuse
conclut que "traiter un tuberculeux est une véritable contrainte
pour le personnel soignant". Son étude a été menée dans les structures
de santé de Dakar et des régions du Sénégal, en rapport avec l'université
de Dakar et l'Ird. Finalement, constate Fatoumata Hane, pour mériter
l'attention du personnel soignant, le tuberculeux a intérêt à se
créer de bonnes relations avec celui-ci. "C'est dans les cas où
les malades ont réussi à développer des liens de proximité avec
les agents qu'ils sont mieux pris en charge", note l'étude. Mais
dans beaucoup de cas ajoute la sociologue, "le suivi du malade reste
très mal assuré", soutient Mme Hane. Elle informe que "27 % des
cas de tuberculose s'évanouissent dans la nature, et on ne sait
pas s'ils sont réellement guéris ou pas". Malgré la gratuité des
soins, la tuberculose a un coût social très lourd à supporter. Selon
Mme Hane, "elle crée une déconnexion économique car elle contraint
le malade à un arrêt de travail durant toute la phase où la maladie
est contagieuse. Ce qui peut s'étaler sur des mois". En outre, d'après
l'étude, les structures de santé prennent des libertés par rapport
aux normes de traitement et de suivi arrêtées pour la maladie. "Nous
avons remarqué que dans la plupart des structures que nous avons
visitées, des ajustements s'opèrent dans le choix des médicaments
qui sont proposés aux malades", soutient Fatoumata Hane. Dans ces
conditions, la chercheuse est convaincue que la meilleure manière
d'aider le malade et de lutter contre la tuberculose, c'est de changer
les rapports entre soignant et soigné, et surtout laisser à ce dernier
"la possibilité de choisir son superviseur pour le traitement".
Abdou Rahmane Mbengue
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/archives/article.cfm?article_id=11141&index_edition=334
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Douala
: Le choléra toujours menaçant .Le ministre de la Santé publique fait
le point - Mutations
- Cameroun - 9/02/2004 |
"A la date de ce jour, nous avons
enregistré 205 cas de choléra, dont une quarantaine sont encore hospitalisés
dans les différents établissements sanitaires de la ville. Le bilan
fait aussi état de dix décès". C'est en ces termes que le Dr Jérémie
Sollé, délégué provincial de la Santé publique pour le Littoral a
dressé le dernier bilan en date de l'épidémie du choléra. C'était
mercredi 4 janvier dernier à l'hôpital Laquintinie de Douala au cours
d'une séance de travail présidée par Urbain Olanguena Awono, ministre
de la Santé publique assisté des autorités administratives et municipales,
représentants des Ong internationales et de nombreux médecins. Déclenchée
il y a près de trois semaines au quartier Bépanda-peuple à Douala,
l'épidémie de choléra a connu entre temps une forte propagation. "Il
faut reconnaître que nous sommes toujours en phase de croissance exponentielle
marquée par une rapide propagation de la maladie. Après Bépanda, de
nouveaux cas se sont signalés dans une quarantaine d'autres quartiers
de la ville", a ajouté Dr Jérémie Sollé. De quoi mettre les populations
de la métropole économique aux pas face à cette "épidémie urbaine".
Comment cela pouvait-il en être autrement quand on sait que Douala
se caractérise, pour certains quartiers, par un environnement notoirement
insalubre. La forte promiscuité, la mobilité des hommes, le non-respect
caractérisé des règles élémentaires d'hygiène constituent autant de
facteurs réels qui favorisent le développement de la maladie. Le vibrion
cholérique ne peut que ainsi trouver un terrain fertile pour sa transmission
à l'homme. Face aux risques encore élevés, le taux d'attaque reste
très important. Pour les pouvoirs publics, il est grand temps d'agir
afin d'arrêter autant que faire se peut la chaîne de contamination
de nouvelles personnes. C'est pour cette raison que Urbain Olanguena
Awono, ministre de la Santé publique est arrivé à Douala. "Je viens
constater la réalité de cette épidémie sur le terrain et le potentiel
d'explosion que cela représente en cette saison sèche et bien entendu
ensemble avec les pouvoirs publics prendre des trains de mesures nécessaires
pour mener le combat", a -t -il précisé. Avant la séance de travail
de l'hôpital Laquintinie, le ministre s'est rendu tour à tour à Bépanda-
peuple, "quartier par lequel est arrivé le danger", à l'hôpital de
district de Deido et Ad Lucem à Bonassama pour une visite de courtoisie
aux victimes de l'épidémie. "Nous sommes en situation d'urgence, pour
ce fait l'épidémie n'est pas à gérer à la superficie mais de façon
structurelle", a -il reconnu. Déjà à Douala, depuis quelques temps,
des concertations se multiplient dans l'administration pour une mobilisation
générale. Des comités d'arrondissement pour la gestion de la crise
ont été crées, présidés par le sous-préfet et assisté par la mairie
et les services de santé de district. Ce déploiement a permis d'identifier
des zones à risques et procéder à leur assainissement progressif.
Grâce à l'appui matériel et technique de Médecins sans frontières,
600 puits ont été chlorés, ceux à risques vont être détruits et remplacés
par des forages ou des bornes fontaines. Sur le plan médical, les
hôpitaux restent en état d'alerte. Les malades, avec l'appui de l'organisation
mondiale de la Santé (Oms) et l'enveloppe du gouvernement camerounais
à hauteur de 13 millions Ffca, sont jusqu'à présent gratuitement pris
en charge dans les centres hospitaliers publics et confessionnels.
Dippah Kayessé
Lire l'article original : http://www.quotidienmutations.net/cgi-bin/alpha/j/25/2.cgi?category=2&id=1076323847
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Ganzourgou
: Yaïka dispose d'une maternité - Sidwaya
- Burkina Faso - 9/02/2004 |
Les populations de Yaïka, département
de Boudry dans le Ganzourgou, étaient en fête vendredi 22 janvier
2004. Elles disposent désormais d'une maternité. Une délégation française
de l'Association Amitié et Développement a séjourné à Yaïka dans le
département de Boudry dans le Ganzourgou. Conduite par sa présidente,
Madame Béatrice De Villoutreys, la délégation a rencontré les populations
et visité le CSPS de Yaïka. Elle était accompagnée de l'OCADES-Koupèla,
une organisation catholique pour le développement et la solidarité.
L'Association Amitié et Développement a, par l'entremise de l'OCADES-Koupèla,
financé la maternité de Yaïka. Cette réalisation vient ainsi agrandir
la formation sanitaire qui a vu le jour il y a de cela dix (10) ans
et ne disposait qu'un dispensaire. La population de Yaïka s'est vue
soulagée compte tenu des prestations qui seront offertes dans cette
maternité. Mais, elle attendra un bout de temps avant de jouir de
cette belle œuvre. Car la nouvelle maternité souffre d'un manque criant
de matériel. Elle ne dispose pas de table d'accouchement, de lits
ni de table de consultations. Outre le matériel sanitaire, la formation
sanitaire de Yaïka ne dispose pas de point d'eau potable et de logement
pour l'accoucheuse auxiliaire. Ce fut l'occasion pour le président
du comité de gestion, M. Simon Pierre Nana de soumettre un certain
nombre de doléances à la présidente de l'Association Amitié et Développement
qui a promis de les examiner minutieusement. Adama SAWADOGO AIB/Zorgho
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2004_09_02/sidwaya.htm |
Hôpital
pour Enfants Albert Royer : Pfizer offre une journée de consultations
gratuites - Le
Soleil - Sénégal - 8/02/2004 |
Le partenariat entre l'hôpital pour enfants Albert
Royer (HEAR) et les laboratoires "Pfizer" pour l'Afrique de l'Ouest,
a permis l'organisation, hier, au siège de cet établissement de santé,
d'une journée de consultations et de soins gratuits au profit des
enfants malades internés et externes. Ainsi, plus d'une centaine d'enfants
venus en consultation (c'est la moyenne quotidienne de l'HEAR) en
provenance de tous les quartiers de Dakar ont pu, au même titre que
les autres enfants (120 en tout) hospitalisés, bénéficier de la prise
en charge gratuite, grâce aux laboratoires "Pfizer". Cette prise en
charge gratuite ne s'est pas seulement limité à la consultation, toutes
pathologies confondues, mais elle a également pris en compte les frais
de radiologie, d'analyse et autres indications. L'opération, qui a
connu une forte mobilisation du personnel médical, s'est déroulée
en présence du ministre de la Santé et de la Prévention, le Dr Issa
Mbaye Samb, qui avait à ses côtés, le directeur des établissements
de Santé, M. Abdoulaye Guèye, le Dr Youssou Ndiaye, directeur de l'HEAR,
le Dr Cheikh Tidiane Bâ, directeur général de "Pfizer" pour l'Afrique
de l'Ouest et le Pr. Dembel Sow, président de la commission médicale
de l'établissement. Le directeur de l'hôpital, le Dr Youssouph Ndiaye,
a loué le partenariat exemplaire qui existe entre sa structure et
les industries pharmaceutiques Pfizer Afrique de l'Ouest et s'est
félicité du choix porté sur l'hôpital Albert Royer, pour offrir aux
populations une journée de consultations gratuites. Pour le directeur
général de "Pfizer", le Dr Cheikh Tidiane Bâ, l'initiative est une
contribution de sa firme, N°1 mondial en matière de pharmacie, aux
efforts des autorités dans le cadre de la politique de facilitation
de l'accès à des soins de qualité, notamment sur le plan des médicaments
et des outils diagnostiques. Il a émis le souhait de poursuivre cette
action avec les autres structures sanitaires du pays, en collaboration
avec le département de la Santé et de la Prévention. Pour sa part,
le directeur des établissements de santé, M. Abdoulaye Guèye, a révélé
"l'évolution réconfortante et appréciable de l'HEAR, qui a actuellement
à son actif de nombreuses performances en termes d'accueil, de qualité
dans les soins et l'hospitalisation." "Nous nourrissons beaucoup
d'espoirs sur l'avenir de cet hôpital, référence nationale en pédiatrie,
surtout en ce qui concerne son projet d'établissement en cours d'élaboration",
a dit M. Guèye. Le Pr. Dembel Sow a, lui aussi, salué cette action
sanitaire en faveur des enfants malades et leurs familles et a indiqué
que l'HEAR est, avec une structure similaire au Burkina Faso, les
seuls hôpitaux pour enfants qui existent dans la sous-région ouest-africaine.
BABACAR DRAME
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=34581&index__edition=10102
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Epidémie
de choléra : 17 victimes au Togo - Republicoftogo
- Togo - 7/02/2004 |
Quelque 413 cas de choléra dont 17 cas
de décès ont été recensés au Togo en l'espace d'un mois, a annoncé
samedi la ministre de la Santé Mme Suzanne Aho à la télévision. Des
sources officielles précisent que la maladie est en nette expansion
dans la capitale Lomé, où du 29 décembre à début février on a dénombré
280 cas (avec 6 décès), soit environ 68% pour cette seule ville et
32% pour le reste du territoire. La zone sud lagunaire de la capitale,
comprenant les quartiers Doulassamé, Amoutivé, Bè (en plein centre
ville) et Adakpamé (banlieue est de Lomé) sont les plus touchés. Outre
Lomé, la préfecture de l'Avé, environ une cinquantaine de km au nord-ouest
de Lomé, et la préfecture de Vo (environ une soixantaine de km au
sud-est de la capitale) sont atteintes. Ces zones éprouvent des difficultés
d'accès à l'eau potable et sont souvent confrontées à de sérieux problèmes
d'hygiène, affirme-t-on de sources proches des services d'hygiène.
La ministre de la Santé a par ailleurs déclaré que l'Organisation
mondiale de la santé (OMS) a alloué au Togo un fonds estimé à 9.904.500
F CFA (19.183 dollars américains) qui ont servi à doter en médicaments
des centres de santé. Des équipes de districts ont été mises sur pied
de même que des centres spécialisés créés pour faire face à l'épidémie,
a précisé Mme Aho. Des sources hospitalières ont également annoncé
l'expansion de la fièvre typhoïde dont 1.781 cas ont été enregistrés
sur l'ensemble du territoire.
Lire l'article original : http://www.republicoftogo.com/fr/news/news.asp?rubID=1&srubID=78&themeID=1&newsID=7509
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Mobilisation
contre l'hépatite C, un tueur silencieux - Fraternité
Matin - Côte d'Ivoire - 7/02/2004 |
L'hépatite C, vous connaissez ? Plus
dévastateur sans doute que le sida, c'est un tueur silencieux responsable
d'un taux élevé de décès à court ou moyen terme. Plus de 170 millions
de personnes à travers le monde (soit 3% de la population mondiale)
souffrent de cette maladie sans grands signes cliniques visibles.
La complexité de cette maladie et les problèmes énormes que soulèvent
le traitement et la prise en charge ont été au centre du symposium
organisé jeudi dernier à l'hôtel du Golf par la Société ivoirienne
de gastro-entérologie et d'endoscopie digestive (SIG-EED), en collaboration
avec les laboratoires Hoffman-La Roche. La rencontre, placée sous
le parrainage du Pr. Niamké Ezani, directeur du CHU de Treichville,
a été enrichie d'interventions d'une douzaine de praticiens de l'art,
dont le Dr Christophe Ezode, expert français spécialement invité par
les laboratoires Hoffman-La Roche pour faire partager ses résultats
en matière de traitement de cette maladie. Identifié pour la première
fois en 1989, le virus de l'hépatite C reste à ce jour difficile à
cerner en raison de son caractère mutant, fera savoir le Pr. Louhoues-Loucou,
secrétaire général de la SIGEED, qui en a présenté l'épidémiologie
et la prévention. "L'hépatite C, soulignera-t-il, existe en Côte d'Ivoire
et constitue un véritable problème de santé publique". Il ressort
des débats que son évolution demeure en l'état actuel des recherches
un sujet de controverse. On peut en guérir certes, mais le coût du
traitement est particulièrement onéreux (près de trois millions de
francs par an). D'où l'appel de la présidente de la SIGEED, le Pr.
N'dri Yoman, sur "la nécessité d'un consensus dans tous les actes
que devront prendre les praticiens". Dans le droit fil de cet appel,
un réseau national de recherche et de lutte contre les hépatites (B
et C) a été mis en place. Ce réseau composé de praticiens hospitalo-universitaires
et de praticiens hospitaliers ou libéraux a pour objectif, entre autres,
de définir une stratégie commune de prévention d'une part, et de prise
en charge des deux types d'hépatite, de l'autre. Il est présidé par
le Pr. Camara. Comme pour le sida, les principaux modes de transmission
de cette maladie sont les contacts étroits (piqûres, contamination
par le sang…). Parmi les précautions à observer pour ne pas l'attraper,
le Pr. Ezode a fait cette recommandation élémentaire, mais qui vaut
son pesant de santé : "Ne pas partager les objets de toilettes". ELVIS
KODJO
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=27446
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Prix
des médicaments : la pilule est plutôt amère - L'express
- Madagascar - 6/02/2004 |
Sollicité par Radio Antsiva de faire un diagnostic sur la hausse
des prix des médicaments, estimée entre 10 et 15%, le Pdg de Cofarma
Michel Rakotondrainibe a admis que ces valses des prix qui ont dérouté
les usagers, ont été déclenchées par la chute vertigineuse du Fmg
face à l'euro la semaine passée. Par le jeu des cours de change,
selon ses explications, les importateurs de médicaments ont accusé
des pertes. "Mais les médicaments ne sont pas des produits comme
les autres. Nous respectons l'aspect humanitaire et l'éthique dans
les ventes", a-t-il rassuré. Eh oui. Les médicaments n'ont pas bénéficié
des mesures de détaxations même si on ne choisit pas d'être malade.
Le gouvernement a d'autres priorités, autant faire avaler des pilules
amères à ceux qui souffrent. Eric Ranjalahy
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=18712&r=1&d=2004-02-06
Précision (7/02/2004)
Le DG de COFARMA Michel Rakotondrainibe nous rectifie que les médicaments
sont détaxés aux termes de la loi de finances 2004.
Ndlr : On attend la liste de ces détaxations
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=18740&r=4&d=2004-02-07
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Médecine
: trente ans de recherche pour le Pr Donatien Mavoungou. L'espoir
de nouvelles découvertes - InternetGabon
- Gabon - 06/02/2004 |
Au cours d'un point de presse mardi dernier, le chercheur estime
avoir apporté un plus dans la recherche scientifique de notre pays.
Le Professeur Donatien Mavoungou a animé mardi dernier un point
de presse marquant le trentième anniversaire de ses recherches à
la Fondation Jeanne Ebori, sur la fécondité, l'hypertension artérielle
et le VIH sida dont les résultats sur le médicament IM 28 font couler
d'encre et salive dans notre pays. A cet effet, il a souhaité que
la prochaine décennie puisse être celle des nouvelles découvertes.
Professeur ès sciences et titulaire du diplôme d'Etat français d'habilitation
à diriger les recherches, le plus haut diplôme français en la matière,
Donatien Mavoungou s'est impliqué depuis trente ans dans la recherche
scientifique et, surtout, dans la recherche sur la tension artérielle,
le diabète et ses complications sur l'insuffisance rénale et cardio-vasculaire,
avant de se lancer également, il y a vingt-cinq ans, dans celle
sur le VIH/Sida. Au cours de son échange avec les journalistes,
il a indiqué que la science doit s'intégrer dans le cadre de la
lutte contre la pauvreté. Cette approche est très importante, dans
la mesure où la découverte par les hommes de sciences, des médicaments
contre les maladies qui détruisent l'humanité est une source d'entrée
de devises indéniable pour un pays, a-t-il ajouté. Avant de citer
l'exemple de Madagascar qui, avec la découverte par un chercheur
de ce pays d'un médicament contre le diabète. Le professeur Mavoungou
va d'ailleurs plus loin en préconisant à ce sujet, la création d'une
industrie des produits issus de ses recherches. Reconduit dernièrement
conseiller scientifique du président de la République, M. Mavoungou
appelle le gouvernement à soutenir la science et la recherche scientifique
dans notre pays. Il a, d'ailleurs, marqué son étonnement sur le
fait que le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
scientifique dont il est issu, ne soit pas un instrument de conseil
et d'encadrement des chercheurs. D'où son intention de se battre,
dans le cadre de ses fonctions, pour la valorisation de ce ministère,
en accord avec sa tutelle. Pour lui, la recherche scientifique et
technologique devrait être le catalyseur des autres ministères.
Reconnaissant les efforts du gouvernement sur la lutte contre le
VIH sida, quant à la mise en service des centres de traitement des
personnes infectées par le virus, et la sensibilisation tous azimuts
des populations, Donatien Mavoungou a émis le vœu de voir le ministère
de la Santé poursuivre ces efforts. Il souhaite également que le
gouvernement pense à mettre en place des centres d'accueil pour
la prise en charge des malades du VIH/sida qui s'ignorent, de l'hypertension
artérielle et du diabète. Il prend pour exemple un enfant qui, né
avec un poids inférieur ou égal à 2,5 kg, qui court les risques
d'être à l'avenir un hypertendu. Selon le chercheur, cet enfant
est un malade qui s'ignore. Il faut donc une prise en charge de
cet enfant dès l'âge de seize ans, avec des dépistages réguliers.
Le grand mal des pays africains, a soutenu Donatien Mavoungou, réside
dans les dépenses ostentatoires des médicaments curatifs. Pour lui,
les pays en développement devraient.plutôt mener plus d'actions
préventives. Pour ce qui est de la lutte contre le VIH sida, Donatien.
Mavoungou dit avoir commencé les recherches sur la maladie depuis
vingt ans. Aujourd'hui, si des cas de maladies sont augmentation,
c'est parce que, selon lui, les résultats de ses recherches n'ont
pas été pris en compte très tôt. En somme, Donatien Mavoungou estime
qu'il faut repenser une nouvelle politique préventive de santé,
à travers la sensibilisation et le suivi hygiénique dans notre pays.
Source : Journal l'Union Plus du 06/02/2004
Lire l'article original : http://www.internetgabon.com/gabon/actu/actu_06022004g.htm
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Publication
à Brazzaville des résultats d'une enquête sur la séroprévalence du
VIH/sida dans les principales villes congolaises - Les
dépêches de Brazzaville - Congo - 8/02/2004 |
Marie Francke Purhuence, secrétaire exécutif
du Conseil national de lutte contre le VIH/sida, a animé aujourd'hui,
au Centre d'information des Nations unies de Brazzaville, un point
de presse consacré à la publication des résultats d'une enquête financée
par la Banque mondiale à hauteur de 300 000 dollars. Réalisée par
le Centre d'études pour le développement en santé publique (CREDES)
depuis novembre 2003, l'enquête a été menée sur un échantillon d'environ
3 450 personnes, à raison de 1 000 personnes pour les villes de Brazzaville
et de Pointe-Noire, les autres villes étant Ouesso, Dolisie, Sibiti,
Nkayi, Madingou, Impfondo, Djambala et Kinkala. L'estimation générale
révèle un taux de séroprévalence national de 4,2%, avec des résultats
plus ou moins disparates d'une ville à une autre : Pointe-Noire et
Ouesso 5%, Brazzaville 3, 3%, Dolisie 9,4%, Sibiti 10,3%. A noter
que le taux de prévalence varie selon le niveau d'études : 5,4% chez
les non-scolarisés, 4,1% pour les jeunes du primaire, 4,8% au collège,
3% au lycée et 2,5% à l'université. Selon Marie Francke Purhuence,
"ces résultats nous imposent de redoubler d'efforts dans les domaines
de la prévention et de la prise en charge des personnes infectées
et affectées par le VIH. En revanche la stratégie préconisée par le
Conseil national de lutte contre le sida est basée sur le développement
d'une réponse multisectorielle et décentralisée, avec des actions
visant spécifiquement la réduction de la vulnérabilité au VIH et de
l'impact du sida." Les efforts nécessaires supposent l'implication
des communautés et des secteurs hors santé, ainsi que la décentralisation
de la réponse nationale.
Lire l'article original : http://www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=5101 |
La
coopération allemande équipe le dispensaire Goarnisson - Sidwaya
- Burkina Faso - 5/02/2004 |
Le ministère de la Santé a procédé vendredi
30 janvier 2004 dans l'enceinte de la Cathédrale de Ouagadougou, à
l'inauguration du dispensaire Jean Louis Goarnisson, rénové. C'était
en présence de l'ambassadeur d'Allemagne au Burkina Faso, SEM Mark-Ulrich
Von Schweinitz, de représentants de l'ONG "Africa Action" et des responsables
dudit dispensaire. Rénové grâce à l'appui de l'ONG allemande "Africa
Actions" et du ministère fédéral de la Coopération économique et du
Développement de l'Allemagne, le dispensaire Goarnisson voit ses prestations
ainsi s'améliorer. En effet, avec les nouveaux équipements reçus,
le dispensaire est désormais plus opérationnel et voit sa capacité
de prises en charge passer à environ 40 patients par jour. "Dispensaire
ophtalmologique ou encore dispensaire de la mission, le dispensaire
Goarnisson a vu le jour en 1931. Depuis cette date où ses locaux ne
comprenaient que deux salles de classe en banco, il a évolué avec
des constructions, des extensions et des réfections de bâtiments qui
lui ont donné la forme actuelle. C'est en 1999 que la gestion du centre
médical a été confiée à la congrégation des sœurs de l'Immaculée conception.
Aujourd'hui, le centre comprend les sections suivantes : l'ophtalmologie,
le laboratoire, la lunetterie, la pharmacie, la médecine générale
et la kinésithérapie", indique Sœur Marie Noëlie Yadgho, directrice
du dispensaire. Les travaux de réfection et les équipements en matériel,
d'une valeur estimée à plus de 183 millions de nos francs, ont porté
sur les bâtiments abritant l'ophtalmologie, le laboratoire, la lunetterie
et la pharmacie. Pour la Sœur supérieure générale des Sœurs de l'Immaculée
conception, Bernadette Guissou, la rénovation vient à point nommé
car "l'état des lieux et du matériel laissait à désirer". Ainsi exprime-t-elle
ses sincères "remerciements aux donateurs qui leur permettent d'avoir
des locaux décents et du matériel efficace pour leur travail auprès
de malades". Le diplomate allemand, lui, est heureux de savoir que
l'aide de son pays permettra de sauver la vie de nombreuses personnes.
"Il suffit parfois d'une simple opération pour soigner les maladies
oculaires telles que la cataracte. Avec ce don, le dispensaire Goarnisson
qui offre des prestations à des prix abordables pour tous, pourra
prendre plus efficacement en charge les maladies oculaires", confie
SEM Mark-Ulrich Von Schweinitz qui ajoute que ce dispensaire occupe
une place importante parmi les services médicaux du Burkina. Le représentant
du ministre de la Santé à cette cérémonie, le Dr Lagoun Zou, estime
pour sa part, que la rénovation de ce dispensaire est un grand événement
pour notre pays. "Pour un pays comme le nôtre, cet acte est un grand
événement que notre ministère apprécie à sa juste valeur. Il améliorera
qualitativement et quantitativement l'offre sanitaire et contribuera
à la lutte contre la pauvreté. Il concerne une des grandes causes
de cécité dans notre pays : la cataracte", a déclaré le Dr Zou qui
salue l'action de l'Allemagne en faveur du développement sanitaire
au Burkina. Signalons que l'ONG "Africa Action" est spécialisée dans
la lutte contre les maladies oculaires. Elle est active non seulement
à Ouagadougou mais aussi dans le Sud-Ouest du Burkina. Victorien A.
SAWADOGO
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2004_05_02/sidwaya.htm |
Santé
dans le monde en 2003 - L'express
- Madagascar - 5/02/2004 |
Ce fut en présence de Bouri Sanhoudi, représentant résident du
Programme des Nations-Unies pour le développement (Pnud) , de quelques
représentants du gouvernement dont les ministres Marcel Ranjeva
(Affaires étrangères) , Zafilaza (Population) et Henri Randrianjatovo
(Jeunesse et sports) que le docteur Désiré Ndikuyeze , représentant
de l'Oms à Madagascar, a présenté hier matin au Colbert le rapport
sur la santé dans le monde en 2003. Lire
la suite
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Enfants
malades du noma : Un centre opérationnel à Ouahigouya - Sidwaya
- Burkina Faso - 4/02/2004 |
Deux Premières dames, l'épouse du chef
de l'Etat burkinabè, Mme Chantal Compaoré, présidente de la Fondation
Suka, Mme Lobo Touré du Mali, ont officiellement inauguré un centre
d'accueil dénommé : Hymne aux enfants - Koamba Zaka, vendredi 30 janvier
2004 à Ouahigouya (Yatenga). Ce Centre est spécialisé dans le traitement,
la prise en charge et le suivi et la réinsertion des enfants malades
du noma. Le noma est une gangrène qui se développe dans la bouche
et ronge les tissus de la face, laissant des séquelles dramatiques
sur le visage des enfants qui y survivent. Les victimes se recrutent
chez les enfants de moins de 6 ans dans les milieux pauvreté et malnutrition.
Négligence des parents, manque d'information ou croyance à des forces
maléfiques, de nombreux enfants en souffrent. Pourtant, le noma est
une maladie guérissable si l'enfant malade est conduit très tôt à
l'hôpital.
La Fondation Hymne aux enfants - Afrique
en a fait son combat.
Au Burkina, elle est la première initiatrice d'un projet de lutte
contre le noma en 1995. Par ses soins, 12 enfants malades du Burkina
ont été opérés en Suisse, en France ou en Belgique. Les premières
opérations au Burkina, ont eu lieu en 2001. Selon la représentante-résidente,
Mme Ariane Vuagniaux, la quatrième mission s'est achevée il y a un
mois. Pour répondre aux besoins sur le terrain, le Centre a évolué
en "village" pour intégrer les soins chirurgicaux, le suivi-médical,
l'accompagnement, la réinsertion familiale, socioéconomique et professionnelle.
C'est donc un complexe sociosanitaire qui s'ouvre à présent aux enfants
malades du noma. Le ministre de la Santé, M. Alain Yoda décrivant
la prévalence au Burkina, a souligné que le noma constitue 15 cas
pour 10 000 hospitalisations dans le pays. Chaque année, l'Etat y
consacre dans le budget, 150 millions de FCFA. Selon lui, ce "village"
vient renforcer le dispositif de prise en charge des malades du noma
et marque un pas en avant vers la fin de la marginalisation des malades.
Mme Chantal Compaoré, présidente de la Fondation Suka, partenaire
de ce "village", a traduit toute l'espérance placée en cette structure.
Pour elle, une société se juge de la façon dont elle traite les personnes
vulnérables. Pour ce faire, les enfants ont le droit de grandir et
de se développer en bonne santé. Elle a rendu un hommage mérité aux
initiateurs de cette infrastructure. Elle a donc lancé un appel à
plus de solidarité. La Fondation Suka s'investit donc dans la lutte
contre le noma aux côtés de la Fondation Hymne aux enfants. Marceline
ILBOUDO
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2004_04_02/sidwaya.htm |
Diabète
: le traitement moins cher. Le coût des soins réduit de 75%. Une convention
a été signée à cet effet vendredi dernier à Yaoundé - Cameroon
tribune - Cameroun - 4/02/2004 |
L'hôtel Hilton de Yaoundé a servi de
cadre vendredi dernier à la signature d'une convention entre l'Etat
du Cameroun, représenté par le ministre de la Santé publique, Urbain
Olanguena Awono, et la société LifeScan Inc. qui fait partie du groupe
pharmaceutique saoudien Johnson & Johnson Company, représentée par
Can Seyhan, chef de département Proche-Orient / Afrique. Le document
ainsi signé marque une étape importante dans le plan de lutte gouvernemental
contre le diabète qui affecte plus de 200.000 personnes au Cameroun
chaque année. Il illustre également l'appui des contributions diverses
à la politique de santé publique qui vise à lutter contre toutes les
maladies. " Les malades du diabète ne se plaindront plus d'être des
laissés-pour-compte ", a souligné le ministre Olanguena, qui a immédiatement
demandé que cette convention soit traduite dans les faits au sein
de toutes les formations sanitaires. " Le diabète fait partie des
priorités du gouvernement qui a déjà mobilisé de nombreux experts
et créé en 1989 le Centre national pour l'hypertension et le diabète
(CNHD) ", a déclaré le Minsanté. Par cette convention, a reconnu le
ministre Olanguena, les techniques du dépistage, les campagnes de
prévention et la capacité de prise en charge des malades vont être
améliorées. " Cette convention permet la réduction des coûts d'environ
75% pour toutes ces étapes au regard des prix actuellement en vigueur
", s'est félicité le Minsanté. il qui a rassuré les participants à
cette cérémonie : les matériels et médicaments nécessaires dans le
traitement de la maladie seront disponibles sur toute l'étendue du
territoire, grâce au réseau de distribution de la CENAME. " Nous pensons
également développer le volet lié à la formation des médecins, infirmiers
et personnels médico-sanitaires ", a conclu le ministre. En plus d'un
programme de mise en place d'un registre national du diabète, la société
saoudienne s'engage à apporter un appui à la mise en place d'un plan
de formation sur la maladie et d'un programme de renforcement de lutte.
Une activité qui a pour but de doter les professionnels de santé des
outils nécessaires pour relever les défis liés à la mise en œuvre
d'un programme de prise en charge globale du diabète au Cameroun.
Lire l'article original : http://www.cameroon-tribune.net/article.php?lang=Fr&oled=j10022004&idart=14052&olarch=j04022004 |
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