Actualités de la santé
en Afrique
Mars 2005

Au sommaire de cette semaine :

Cameroun :
© Tenofovir : Les essais annulés au Nigeria
© Guinée équatoriale : le choléra persiste
© Mortalité infantile : espoir de réduction

Côte d'Ivoire
© Promotion de la médecine traditionnelle - Dr Aka Félix (Naturothérapeute) :“Nous avons deux cents plantes antivirales pour soigner le SIDA”
© Dépistage au VIH/sida : Dr Brou Nicolas confirme la fiabilité des tests

Gabon :
© Lutte contre le sida : Un an après la mise en service du Centre d'information et de dépistage volontaire et anonyme du Pnls/Ist... De plus en plus de monde

Madagascar :
© Maladies respiratoires - Neuf pneumologues pour tout Madagascar
© Madagascar sort sa première promotion d’urgentistes
© Santé maternelle - Pour une lutte plus efficace contre le paludisme

RD Congo :
© La lèpre pose encore problème en Rd Congo !

Sénégal
© Lutte contre la tuberculose : Les services spécialisés en état d’alerte

Cette revue de presse est faite par nos services en accord avec les sources.
Seuls ces journaux détiennent les droits de reproduction de ces articles.
Si vous souhaitez exploiter autrement que pour votre propre usage, l'une des informations de cette rubrique, nous vous demandons de bien vouloir vous mettre en relation aves les responsables afin de solliciter leur autorisation.
Chaque article reproduit comporte le lien vers la page d'accueil du journal ainsi qu'un lien vers l'article original.
Merci de votre compréhension.

Nous vous souhaitons d'agréables moments sur
Santé Tropicale



Abonnez vous gratuitement à l'édition numérique de Médecine d'Afrique Noire
4639 abonnés - 9 nouveaux abonnés cette semaine !

Tenofovir : Les essais annulés au Nigeria - Mutations - Cameroun - 22/03/2005
L’initiative cette fois est de l’organisation qui mène les essais.
La nouvelle a été rendue publique le 14 mars dernier par un communiqué de Family Halth International. C’est cette Ong internationale qui a reçu, l’année dernière, six millions et demi de dollars (3.575.000.000 Fcfa), de la Fondation Bill et Melinda Gates pour conduire en Afrique et en Asie les essais sur les vertus préventives contre le Vih-Sida, d’un antirétroviral, le Ténofovir, fabriqué par le laboratoire américain Gilead. D’après le Financial Times, la décision d’arrêter les essais du Ténofovir au Nigeria a été dictée par l’incapacité des chercheurs locaux à satisfaire aux" rigoureux standards scientifiques nécessaires " exigés et exigibles pour garantir la fiabilité des essais et la sécurité sanitaire des volontaires qui y prennent part.
Le Nigeria est le 3e pays, après le Cambodge et le Cameroun, dans lequel ces essais sont suspendus. Une situation qui, de l’avis même du Dr Ward Cates, président de Family Health International, pourrait affecter la pertinence des statistiques résultant de ces essais. Etant donné la diminution progressive de l’effectif (2000 personnes au départ) de ceux qui adhèrent au test, il est envisagé d’accroître l’échantillon au Malawi et au Ghana, des pays où se déroulent également les essais, jusqu’ici sans problèmes, pour conserver la base statistique du départ.
Au Cameroun, menés sur 400 professionnels du sexe à Douala ayant entre 18 et 35 ans, les essais ont été suspendus le mois dernier par le ministre de la Santé publique, Urbain Olanguena Awono, pour des " manquements " et " dysfonctionnements ". Ils concernaient principalement la prise en charge des filles infectées par le Vih pendant les essais, la distribution des condoms féminins et un meilleur counselling. La représentation locale de Family Health International est toujours dans l’attente de la décision de reprise de ces essais après avoir, dit-elle, satisfait au cahier de charges édicté par la Commission d’audit commise par le ministre de la Santé.
Lire l'article original

Maladies respiratoires - Neuf pneumologues pour tout Madagascar - L'express - Madagascar - 22/03/2005
La présidente de l’association Pneumalga et le ministre de la Santé ont ouvert les débats au Hilton.
Les infections respiratoires aiguës sont devenues la première cause de consultation dans les centres de santé de base (CSB). Or, neuf pneumologues seulement sont disponibles pour toute la population. Le ministre de la Santé, lors de l’ouverture officielle de la première rencontre malgache de pneumologie, hier au Hilton Madagascar, a mis en exergue la nécessité d’une sensibilisation de masse car c’est une des disciplines qui touchent en même temps la médecine préventive et la santé publique.
Les chiffres montrent que les maladies respiratoires en 2000 ont causé 21,3% de cas de morbidité à Madagascar.
Selon Jean Louis Robinson, son département a inscrit dans ses objectifs la réduction de 50% des cas de ces maladies.
Une délégation d’experts pneumologues de France est dans nos murs pour honorer la rencontre organisée par l’association Pneumalga.
Des dotations
La présidente Julia Rakotomaharo explique que “l’objectif de ces trois jours de rencontres est de promouvoir la pneumologie à Madagascar”. Une vingtaine de ses collègues, pneumologues malgaches exerçant en France, l’accompagnaient.
Un échange d’expériences et une formation médicale continue sont à l’ordre du jour durant ces trois jours de séminaires et de séances de travail.
Une soixantaine d’internes participent aussi à cette première rencontre avec d’éminents spécialistes étrangers, comme le Professeur E.Weitzenblum, et les pneumologues malgaches.
La rencontre est capitale pour connaître la situation de la pneumologie dans le pays. Elle englobe la pneumologie infectieuse, la broncho-pneumopathie chronique obstructive, le syndrome d’apnées de sommeil, l’asthme et la pneumopathie communautaire.
Créée depuis 29 avril 2004, l’association Pneumalga œuvre dans le développement de la santé à Madagascar en matière de pneumologie. Elle a apporté une aide de près de 104 000 euros pour fournir des équipements de soins aux hôpitaux de Befelatanana, Fenoarivo, Mahajanga et Toamasina, qui dispose d’ailleurs d’équipements très modernes. “L’association attend des résultats palpables de cette table ronde au Hilton dans l’amélioration de la qualité des soins et la préservation de la vie des malades”, conclut la première responsable. Fanja Saholiarisoa
Lire l'article original

Lutte contre la tuberculose : Les services spécialisés en état d’alerte - Le Sud - Sénégal - 22/03/2005
La Tuberculose, cette maladie infectieuse chronique contagieuse transmise par le bacille de KOCH, prend de plus en plus de l’ampleur au Sénégal. 9500 personnes en sont officiellement atteintes. Un chiffre qui date de 2001. Sur la même période, le nombre de cas de décès dans les structures sanitaires lié à cette maladie est de 4 %. Mais du fait de l’appauvrissement grandissant de la population, d’aucuns dont certains spécialistes, estiment que le nombre de personnes atteintes de la tuberculose est de loin beaucoup plus important.
Selon ces mêmes sources, la plupart des personnes atteintes dont les cas ne sont pas répertoriés c’est, soit parce qu’elles sont éloignées des structures sanitaires ; soit qu’elles n’ont pas de moyens pour faire face aux dépenses liées à leurs transports et à leur prise en charge médicale (ordonnances, consultations, etc..), et c’est souvent le cas. Dans de telles situations, le malade cherche plutôt à recourir à la médecine traditionnelle dont l’efficacité ne semble pas totalement garantie. L’autre explication, disent les sources médicales, c’est que les populations sont très mal informées, tant sur les causes que sur les symptômes de la maladie. En plus, les populations ne mesurent pas le degré de gravité et de rapidité avec laquelle la tuberculose se transmet d’une personne à une autre, notamment dans un contexte marqué par une culture de consommation d’aliments et de boissons vendus dans la rue. C’est ainsi que dans le monde près du 1/3 de la population est déjà infectée par cette grave maladie dont 1,9 million en meurent.
Face à l’ampleur du drame, l’Etat sénégalais, a fait le pari, avec l’appui des partenaires de traiter gratuitement tous les tuberculeux, sans exclusive. Ainsi, selon des sources émanant des autorités médicales du pays, « l’Etat a dégagé dans l’exercice 2005, 90 millions de francs pour l’achat de médicaments antituberculeux ». Un communiqué de presse émanant du même ministère de la Santé et de la Prévention, en date du mardi 21 mars, indique que des dispositions sont prises par l’Etat pour équiper et approvisionner les laboratoires en produits et pour assurer le suivi des malades. Les raisons de cette mobilisation contre la tuberculose semblent très évidentes : « Le Vih a engendré la recrudescence de cette maladie dans le monde. Les populations pauvres et marginalisées des pays en voie de développement sont les plus touchées ». MML
Lire l'article original

Guinée équatoriale : le choléra persiste - Cameroon tribune - Cameroun - 22/03/2005
Des médecins israéliens appelés en renfort
Une équipe médicale de six spécialistes israéliens est arrivée jeudi dernier à Malabo afin d'assister les autorités sanitaires équato-guinéennes dans la lutte contre l'épidémie de choléra qui s'est déclarée début février.
Cette équipe est constituée de médecins et de spécialistes des maladies infectieuses et dispose d'un stock de sérums et de vaccins contre la maladie, a précisé la radio nationale.
La mission médicale israélienne a pour objet de renforcer les capacités des médecins équato-guinéens en apportant son expérience et son savoir-faire dans la lutte contre l'épidémie de choléra, selon une source officielle. Une partie s'est installée sur l'île de Bioko, où se trouve la capitale Malabo, et l'autre à Bata, sur la partie continentale du pays.
Cette assistance sanitaire entre dans le cadre de la coopération entre les deux pays, qui existe depuis 2004 et était jusque-là essentiellement centrée sur la sécurité.
Une grave épidémie de choléra s'est déclarée début février en Guinée équatoriale, principalement à Malabo et à Bata, la capitale économique du pays.
Sur la foi de données officielles recueillies dans les hôpitaux de Malabo, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué jeudi que plus de 4.400 cas de choléra et 30 morts avaient été recensés depuis le début de l'épidémie, le 10 février dernier.
Plusieurs sources sanitaires parlent toutefois de plus d'une centaine de victimes dans l'ensemble du pays. AT
Lire l'article original

Haut de page

Médecine - Madagascar sort sa première promotion d’urgentistes - L'express - Madagascar - 21/03/2005
La sortie officielle de la première promotion d’urgentistes, composée de 15 médecins, tenue à l’amphithéâtre du centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona (Chujra) hier, en constitue une étape prometteuse. D'autant plus que ces spécialistes sont déjà regroupés dans une association dénommée Association des médecins urgentistes, anesthésistes et réanimateurs (Amuar).
Deux autres promotions sont en cours de formation. "L'existence de ce service spécialisé s'avère nécessaire en matière de protection civile. Le drame de Mahamasina, qui a fait deux morts et plusieurs blessés, survenu avant le match international opposant l'Afrique du Sud et Madagascar, en est la preuve", explique l'une de ces nouveaux diplômés et non moins conseillère de l'Amuar.
"Recrutés par voie de concours pour suivre une formation de deux ans auprès des grands hôpitaux de la capitale, les urgentistes sont armés des connaissances qui leur permettront de secourir et de soigner en cas d'urgence", a-t-elle ajouté.
La formation est assurée principalement par trois professeurs, issus du CHUJRA et de l'hôpital militaire de Soavinandriana. Elle est placée sous la responsabilité du professeur Joël Randriamiarana qui est légalement le parrain de cette première promotion.
Le ministre de la Santé et du planning familial Jean Louis Robinson a présidé la cérémonie. Teholy Martin
Lire l'article original

Promotion de la médecine traditionnelle - Dr Aka Félix (Naturothérapeute) :“Nous avons deux cents plantes antivirales pour soigner le SIDA” - Le Patriote - Côte d'Ivoire - 21/03/2005
« Bromato-thérapie et phytothérapie, quels apports dans le système de santé publique ? » C’est la problématique développée le samedi 19 mars 2005 à Treichville par le Directeur de l’Institut ivoirien de recherches et d’éducation orthobiologique (IREDOR) au cours d’un cocktail de presse. Le Dr Aka Félix, dans son exposé, a estimé que la Bromato-thérapie ou les soins par les aliments et la phytothérapie ou les soins par les plantes sont, pour les Ivoiriens, une sorte de providence, susceptible de préserver et de garantir leur santé. Mais hélas, le Naturothérapeute déplore que le fait que, par méconnaissance ou par ignorance, les Ivoiriens s’intéressent peu à cette science. « En 25 ans d’expérience dans la Médecine traditionnelle, je constate que les Ivoiriens se nourrissent très mal et se soignent mal », constate-t-il avant d’ajouter « au petit déjeuner et au dîner, les Ivoiriens font des combinaisons inacceptables qui sont sources de putréfaction et de déminéralisation donc forcement de maladies ». Abordant, avec les journalistes, la question du VIH/SIDA qui a atteint des propositions très inquiétantes en Côte d’Ivoire, avec plus de 12 % de taux se séroprévalence, le Dr Aka Félix a été très critique vis-à-vis de l’Occident et de la médecine moderne. Selon lui, le SIDA a des origines occidentales. Cette maladie provient d’un programme savamment conçu pour régler le problème de la démographie galopante en Afrique. « Le SIDA est la solution des occidentaux à la question de la démographie galopante en Afrique », estime-t-il. Toutefois, rassure le conférencier, l’Afrique, en général, et la Côte d’Ivoire en particulier, a les moyens de se défaire de cette pandémie par les plantes et par les aliments. « A partir des plantes et des aliments, on peut guérir ou éviter le SIDA », assure-t-il avant de trancher « En Côte d’Ivoire, nous avons deux cent plantes antivirales capables de soigner et de guérir ce fléau ». Coulibaly Moussa
Lire l'article original

Haut de page

Dépistage au VIH/sida : Dr Brou Nicolas confirme la fiabilité des tests - Notre voie - Côte d'Ivoire - 19/03/2005
M. Brou Nicolas, déclaré depuis le jeudi 17 mars dernier, docteur en pharmacie suite à sa soutenance de thèse sur le “Bilan du système d’évaluation externe de la qualité du dépistage de l’infection à VIH dans six laboratoires périphériques de la ville d’Abidjan”, a affirmé que les tests de dépistage à VIH effectués sont fiables. C’était à l’amphithéâtre de l’UFR des Sciences pharmaceutiques et biologiques de l’Université d’Abidjan. L’impétrant, durant neuf mois de recherches pratiques dans des laboratoires de Yopougon et d’Abobo (trois dans chacune des communes), a pu travailler sur 608 prélèvements. Et cela, grâce au projet “Ditrame plus” financé par un institut de recherche français qui est en partenariat avec le Centre de diagnostic et de recherche sur le sida et les maladies opportunistes (CEDRES), sis au CHU de Treichville. Devant les parents, amis et connaissances et un jury présidé par Pr. Malan Kla, doyen de l’UFR des Sciences pharmaceutiques et biologiques, l’impétrant a expliqué que l’objectif de ses recherches étaient de voir si les laboratoires périphériques de dépistage à VIH faisaient un travail de qualité. La réponse positive qui a sanctionné ces recherches trouve sa logique dans la mesure où les résultats des tests rapides séquentiels Determine et Genie II lorsqu’ils sont confrontés à ceux obtenus par les tests Elisa (test de référence) utilisés au CEDRES, donnent en général les mêmes résultats. En d’autres termes, les prélèvements de sang déclarés positifs ou négatifs dans les laboratoires périphériques étudiés, lorsqu’ils sont re-testés au CEDRES qui est le centre de référence, donnent les mêmes résultats. Toutefois, l’impétrant a déploré l’insuffisance du matériel de travail dans lesdits laboratoires et aussi le manque de personnel.
Dr. Brou Nicolas, a eu pour directeur de thèse Pr. Sawadogo Deuni, chef du laboratoire d’hémato du CHU de Yopougon.
L’impétrant a eu la mention “très honorable, avec autorisation d’échange de sa thèse avec les autres universités au monde”. Coulibaly Zié Oumar
Lire l'article original

Santé maternelle - Pour une lutte plus efficace contre le paludisme - L'express - Madagascar - 18/03/2005
PSI Madagascar encourage l’allaitement au sein.
L’étude Trac (Tracking results continuously) a ciblé une population de femmes de 15 à 49 ans vivant en milieu urbain comme rural dans toute la Grande Ile, et touchait deux volets de la santé féminine.
L’enquête à domicile sur le paludisme cible 2138 femmes, celle sur l’Ist/sida, le planning familial et le traitement d’eau 2185 femmes à travers l’île.
“Les résultats de cette étude nouvellement utilisée à Madagascar permettront d’améliorer l’état de santé des femmes. Ils serviront à guider les actions futures de Psi et fourniront des informations pertinentes pour les partenaires du programme”, explique Andry Rabemanantsoa, coordinateur de recherche auprès de Psi.
Les résultats de cette première Trac ont été présentés hier au Hilton Madagascar. Ils ont permis de faire le point sur la distinction entre les utilisateurs des produits et les non- utilisateurs, mais aussi l’identification des facteurs pouvant déterminer un changement de comportement. Ils permettront également de faire le suivi des indicateurs et l’évaluation d’impact des activités de communication. Onze déterminants ont pu être définis en termes d’opportunité, de capacité et de motivation.
La collecte des données a été réalisée par 48 personnes du 11 octobre au 15 décembre. Les enquêteurs étaient munis d’ordinateurs de poche (PDA) qui ont permis d’accélérer les démarches.
L’enquête a pu conclure que le programme Psi doit s’engager davantage dans la mise en disponibilité des produits en milieu urbain et surtout rural. Elle avait l’appui du ministère de la Santé, de l’USAID, du Global fund et du programme CDC. Cette étude Trac n’est qu’un début des travaux de suivi effectués par Psi Madagascar. Fanja Saholiarisoa
Lire l'article original

Haut de page

La lèpre pose encore problème en Rd Congo ! - Digitalcongo - RD Congo - 18/03/2005
Alors qu’elle déjà éradiquée dans plusieurs pays, la lèpre est encore bien présente en Rd Congo et de nombreuses victimes en meurent. Pour la combattre, le Programme national de lutte contre la lèpre mis en place depuis 2003 n’a pas encore commencé sa vraie campagne de sensibilisation
La lèpre, une vielle maladie éradiquée sous d’autres cieux, est bien présente en RD Congo où elle fait de nombreuses victimes. Elle constitue un vrai problème de santé au moment où le pays a besoin de la force de tous ses fils et toutes ses filles pour sa reconstruction et son développement. Car, cette maladie fait perdre certains membres à la personne atteinte. Jadis, le lépreux était considéré comme un être impur et bon pour la mise en quarantaine.
Actuellement, avec le progrès de la médecine, la lèpre a perdu son caractère incurable. Grâce au bond en avant des disciples d’Hippocrate, tout a été minimisé étant donné que l’origine de la maladie a été maîtrisée. Cependant, l’on peut dire que la lèpre est une maladie infectieuse et contagieuse, causée par une bactérie appartenant à la famille de micro-bacterium appelée micro-bacterum leprae du bacille de Hansen. On le contacte par voie aérienne à partir des sécrétions nasales. Lorsqu’elle est dépistée à temps, le traitement est facile par la polychimiothérapie associée à la Rifanpicine, à la Clofazymine et au Dapsme. Ce traitement ne dure que quelques mois.
Symptômes
Les signes cliniques de la lèpre sont visibles. Cette maladie se caractérise par des lésions au niveau de la peau sous forme de tâches claires pales ou rougeâtres et insensibles au toucher. Ses modules sont des boutons. Le drame est que quand on ne l’a pas dépistée très tôt, elle provoque des plaies, des amputations des doigts et des orteils, des déformations au point d’aboutir à la cécité.
Comme pour la tuberculose, le traitement de la lèpre est gratuit. Selon des sources, présentement, le Programme national d’élimination de la lèpre, Pnel, mis en place depuis 2003 n’a pas encore commencé sa vraie campagne de sensibilisation. En conséquence, l’augmentation du nombre des malades va crescendo dans les zones à forte prévalence. Or, le Pnel a fait intégrer les activités d’élimination de la lèpre dans les soins de santé primaire. Une stratégie qui implique la prise en charge du malade dans sa zone de santé. Numerica/MATHY DINYIKA
Lire l'article original

Mortalité infantile : espoir de réduction - Cameroon tribune - Cameroun - 18/03/2005
Un nouveau programme de prise en charge présenté cette semaine à Yaoundé.
Des professionnels du ministère de la Santé publique (une cinquantaine environ), les représentants de l’OMS et de l’UNICEF sont réunis depuis mardi, pour mettre en place une stratégie qui va permettre la réduction de la morbidité et de la mortalité infantiles. La cérémonie d’ouverture de cette rencontre a été présidée par le secrétaire général du ministère de la Santé publique, le Dr Fru Angwafor.
Tout part du fait qu’il y a, au Cameroun, six principales maladies qui tuent les enfants de moins de cinq ans : le paludisme, la diarrhée, la malnutrition, les infections respiratoires, la rougeole, le VIH/SIDA. Selon un séminariste, le Dr John Yap, " ces maladies causent près de 70 % des décès chez les enfants de moins de cinq ans ". Le secrétaire général du Minsanté, le Dr Fru Angwafor a ajouté que, " 11 millions de décès d’enfants entièrement évitables se produisent encore chaque année. Aujourd’hui, les enfants ont deux fois plus de risque de mourir avant l’âge de cinq ans qu’il y a 40 ans ". C’est pour cette raison que l’OMS et l’UNICEF ont mis sur pied un programme appelé : prise en charge des maladies de l’enfant.
C’est un programme qui comporte un certain nombre de stratégies permettant la réduction de la mortalité maternelle. Parler donc de la stratégie de prise en charge intégrée des maladies de l’enfant, c’est prendre en charge les six principales affections. Quand on amène un enfant en consultation, en plus de la maladie que la maman déclare, on devrait s’employer à vérifier si l’enfant ne souffre pas d’autres affections. Par exemple. On diagnostique le paludisme. On le soigne. Mais en plus de ce paludisme, on essaie de voir par rapport aux cinq autres maladies tueuses si l’enfant n’est pas en train de les couver. Si oui, l’enfant est pris en charge dès le début pour éviter la catastrophe.
Cette stratégie est déjà mise en place dans trois districts pilotes : Eséka, Ngaoundéré rural et Doumé. Elle est soutenue par trois organismes internationaux : l’OMS, l’UNICEF, l’UNFPA. Il s’agit selon le Dr John Yap, " de faire le point au bout d’une année. Voir ce qui a marché et ce qui a moins marché afin de planifier l’extension au niveau national ". Néanmoins, quelques obstacles sont présents : l’insuffisance des financements, la rigidité des directives de la mise en œuvre, la lente adhésion de la majorité des usagers et des prestataires à la stratégie et la faiblesse du partenariat. Marthe BASSOMO BIKOE
Lire l'article original

Lutte contre le sida : Un an après la mise en service du Centre d'information et de dépistage volontaire et anonyme du Pnls/Ist... De plus en plus de monde - InternetGabon - Gabon - 16/03/2005
En tête de peloton, les élèves et étudiants. Depuis l'ouverture du centre, 3093 personnes ont, de leur propre gré, cherché à connaître leur statut sérologique en 2004.
Le Centre d'information et de dépistage volontaire et anonyme du Programme national de lutte contre le Sida et les Infections sexuellement transmissibles (PNLS/IST) aura un an d'existence cette semaine. Le résultat de cette structure; fruit d'un partenariat entre la coopération française, et le ministère de la Santé publique, va au-delà des espérances. «On reçoit de plus en plus de monde » nous a confié le responsable du centre, Mabik-ma-Kombil, psychologue-clinicien.
Au 31 décembre 2004, ce centre spécialisé du PNLS/IST, ouvert au mois de mars de la même année, avait enregistré 3093 clients (1709 femmes et 1384 hommes), venus, de façon volontaire, connaître leur statut sérologique. Dans ce lot, 604 tests (237 hommes et 367 femmes) se sont avérés, hélas, positifs. Avec l'avantage que lé dépistage précoce permet de bénéficier, très tôt, d'un suivi médical - aujourd'hui, il existe des médicaments efficaces qui, pris à temps, permettent de ralentir l'évolution de l'infection au VIH - ces cas ont été aussitôt pris en charge par les services spécialisés du PNLS/IST. L'âge des clients va de moins de 15 ans à plus de 70 ans.
Dans cette population de clients volontaires, on compte beaucoup d'étudiants et d'élèves qui, de plus en plus, vont de leur propre chef faire le test VIH. Peut-être faut-il percevoir là le résultat de différentes campagnes de sensibilisations menées au sein des établissements scolaires, à Libreville singulièrement. Hormis les élèves et les étudiants, beaucoup vont faire le test volontaire au PNLS parce qu'ayant décidé d'avoir un enfant ou tout simplement de se marier. Et donc de développer une relation mutuelle stable et responsable.
Centre pilote
Du fait de la confidentialité garantie, et surtout du coût dérisoire des opérations (1 000 francs pour les élèves, étudiants, militaires et retraités et 2 500 francs pour les autres), le centre d'information et de dépistage volontaire et anonyme du PNLS/IST tend aujourd'hui vers la saturation.
Ouvert de 8 heures à 18 heures, avec une heure de pause à 13 heures, le centre reçoit aujourd'hui en moyenne 30 clients des deux sexes par jour. Ce taux de fréquentation, presque record, a amené les responsables du PNLS/IST à envisager l'ouverture d'autres centres de même nature dans la ville. D'une source digne de foi, il semblait qu'un autre projet du même type soit en gestation, toujours en partenariat avec la coopération française.
En matière de test de VIH, le centre du PNLS/IST est un centre pilote, soutenu cependant par d'autres centres situés à la Fondation Jeanne Ebori, au Centre hospitalier de Libreville (Médecine A et CTA), Franceville et Port-Gentil (CTA).
Un mois seulement après sa mise en service, le centre de dépistage du PNLS/IST a été doté, en avril 2004, d'un numéro vert (1313) toujours disponible. L'appel gratuit et anonyme permet -au public d'avoir toutes les informations à la fois sur le fonctionnement du centre et sur le VIH et le Sida.
Sous la supervision du Dr Gabriel Malonga Mouelet, l'équipe du centre de dépistage du PNLS/IST est composée d'un psychologue-technicien, de trois assistantes sociales, de deux techniciens de laboratoire et d'une infirmière. Face à une forte demande, un renforcement des capacités du centre en moyens humains et matériels s'avère nécessaire aujourd'hui.
L'une des difficultés rencontrées far le personnel, c'est le suivi des clients dont le test s'est révélé positif.
Beaucoup se perdent en effet dans la nature après l'annonce de leur nouveau statut sérologique. Certains se rendent chez les guérisseurs, tandis que d'autres s'adonnent à des addictions (alcoolisme, drogue, etc.). Le responsable du centre pense qu'avec une équipe plus étoffée, plus d'assistantes sociales et surtout plus psychologues, ces cas de déperdition médicale seraient mieux maîtrisés et suivis aux plans médical et social. Journal L'Union Plus du 16/03/2005
Lire l'article original

Haut de page

Page précédente Accueil actualités Page suivante

Valid XHTML 1.0! Valid CSS!