Actualités de la santé
en Afrique
Mars 2005

Au sommaire de cette semaine :

Burkina Faso :
© Nord/Sanmatenga : M. Naye Yé, président de l'ANTOB : Référer les patients aux spécialistes

Cameroun :
© Onchocercose - La campagne fait des victimes dans le Sud : 19 personnes hospitalisées après avoir pris du Mectizan
© Tuberculose : amélioration du taux de guérison
© Les spécialistes de laboratoire s’organisent : L’assemblée générale clôturée hier a consacré la naissance d’une fédération africaine

Congo :
© Le Congo célèbre la journée mondiale de lutte contre la tuberculose

Côte d'Ivoire
© Soins obstétricaux et néonataux d’urgence : Les praticiens s’imprègnent des nouvelles techniques
© Journée mondiale de lutte contre la tuberculose : Le mal en progression de 50 % à Abidjan
© L’ethnomédecine à la loupe

Gabon :
© Thermomètres médicaux à mercure : danger !

Mali :
© Lutte contre la tuberculose : l'hommage aux prestataires de soins

Madagascar :
© Tuberculose, plus de 8 millions de nouveaux cas par an
© Questions à… Julia Rakotomaharo, Présidente de Pneumalga

Maurice :
© Diabète et hypertension : De mal en pis

RD Congo :
© Présente en Angola : la fièvre hémorragique de Marburg aux portes de la RDC
© Le traitement de la tuberculose connaît 80% de succès en RDC

Togo :
© Le duo meurtrier

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Présente en Angola : la fièvre hémorragique de Marburg aux portes de la RDC - Digitalcongo - RD Congo - 29/03/2005
La proximité géographique entre le territoire angolais incriminé et ceux voisins de l’Ouest de notre pays a de quoi pousser plus d’un Congolais à l’inquiétude
Le dernier bilan de la fièvre de Marburg - 118 décès sur 121 cas recensés à la date du dimanche 27 mars 2005 - qui sévit dans la province angolaise de Uige depuis octobre 2004, commence à susciter un vent de panique au Bas-Congo et même à Kinshasa. La proximité géographique entre le territoire angolais incriminé et ceux voisins de l’Ouest de notre pays a de quoi pousser plus d’un Congolais à l’inquiétude. Au regard de l’intensité des mouvements des personnes et des biens de part et d’autre de la frontière commune, l’opinion se demande si des cas isolés et inconnus des individus atteints n’existeraient déjà pas au Bas-Congo et à Kinshasa.
La précarité de la couverture sanitaire nationale et la circulation déficiente des informations interdisent l’optimisme face aux nouvelles alarmantes qui nous arrivent chaque jour de l’Angola.
Certes, le ministre de la Santé, Emile Bongeli, le gouverneur du Bas-Congo, César Tsasa di Ntumba, avec l’assistance des experts Congolais en matière de fièvre hémorragique à la fête desquels se trouvaient le Dr Muyembe Tamfum, Directeur de l’Institut National de Recherches Bio-Médicales, ont lancé dimanche dernier la campagne de sensibilisation des populations et autorités sanitaires de cette province aux mesures de prévention de la fièvre de Marburg.
Le danger reste toutefois permanent au vu du mode de transmission du virus de Marburg. Selon le Dr. Muyembe Tamfum, interrogé par Tropicana, la contagion peut se faire par le sang, la salive, les relations sexuelles ou le contact physique avec le patient ou son cadavre. Le même médecin a retenu entre autres symptômes de fortes fièvres se manifestant sous la forme du « plateau » et des maux de tête accompagnés d’hémorragies, malgré la prise des médicaments tels que les antipaludéens et les antibiotiques. Mais seul un examen de laboratoire permet d’établir un diagnostic précis, car la fièvre de Marburg présente beaucoup de similitude avec le paludisme, la fièvre typhoïque et la fièvre Ebola au départ.
L’autre sujet du pessimisme des populations de Kinshasa et du Bas-Congo se situe au niveau de l’inexistence d’une thérapie appropriée contre le virus de Marburg. Jusque-là en effet, aucun traitement ni vaccin n’est mis au point pour lutter contre la fièvre aigue qui se complique avec des saignements de la bouche et du nez. Tout ce qu’il y a lieu da faire pour le moment, c’est d’intensifier les campagnes d’information sur les premiers signes susceptibles de favoriser une rapide identification des cas et des règles d’hygiène à observer pour prévenir des cas de contamination. Kimp | Le Phare
Lire l'article original : http://www.digitalcongo.net/fullstory.php?id=51019

Soins obstétricaux et néonataux d’urgence : Les praticiens s’imprègnent des nouvelles techniques - Notre voie - Côte d'Ivoire - 29/03/2005
Les médecins et sages femmes des CHU de Yopougon, Cocody, Treichville et de Bouaké en spécialité de soins obstétricaux et néonataux d’urgence se sont imprégnés durant 11 jours (14 au 25 mars dernier), des meilleurs pratiques de la prise en charge des complications de la grossesse et des nouveaux-nés. La cérémonie de clôture de cette formation des formateurs s’est déroulée le vendredi 25 mars dernier à l’Ecole normale de statistiques et d’économie appliquée (ENSEA), sis à l’Université de Cocody. Selon Dr Dadié, formatrice, l’objectif de l’atelier a été d’une part d’enseigner les nouvelles techniques d’intervention chirurgicale lors d’une césarienne et d’autre part, de permettre une bonne prise en charge du nouveau-né. Tous ces efforts visent à réduire le taux de mortalité en Côte d’Ivoire qui est de 597/100. 000 naissances vivantes.
De fait, la formation selon Dr Dadié, s’est faite en deux phases : une, théorique qui s’est déroulée à l’ENSEA et, l’autre, pratique qui s’est déroulée au centre pilote de ces nouvelles techniques sis au CHU de Cocody. Les stagiaires ont appris de façon concrète, par exemple, qu’ils n’ont plus besoin de faire une anesthésie générale à une femme à terme qui a besoin d’accoucher par césarienne. Une anesthésie locale au dos suffit. On peut alors opérer la patiente sans problème et même en discutant avec elle. De même, plus besoin d’utiliser une paire de ciseaux pour couper le cordon ombilical d’un nouveau-né. “Il suffit d’attendre 48h pour que le cordon tombe seul”, a expliqué Dr Ouédrago Charlemagne, gynécologue accoucheur à Koupela au Burkina Faso et formateur au cours de l’atelier. Pour ce dernier, ces nouvelles pratiques permettent de gagner du temps et évitent à la femme en train d’accoucher de perdre beaucoup de sang. “Tenez, avant, on pouvait mettre 1heure de temps pour faire une césarienne, alors que maintenant, avec les nouvelles techniques, on met seulement 15 à 20 minutes”, a affirmé Dr Ouédrago. Le Burkina Faso est le premier pays en Afrique francophone à avoir expérimenté cette nouvelle technique de prise en charge avant qu’un atelier de formation sous régional ne se fasse en juillet et octobre derniers pour divulguer les bonnes pratiques. En terme de coût, au Burkina par exemple, le prix d’une césarienne est aujourd’hui de 25.000f cfa au lieu de 100.000f. Et cela, grâce à un système de solidarité de partage des coûts qui permet, de l’avis de Dr Ouédrago, de donner un maximum de soins à moindre coût pour les patientes. Les nouvelles techniques de prise en charge des complications de la grossesse et des nouveaux-nés exigent que le matériel et les médicaments d’intervention soient disponibles sur place dans les hôpitaux. Toute chose que Dr Dadié a plaidée.
Cet atelier a été financé par le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) qui était représenté par M. Idrissa Koné. Coulibaly Zié Oumar
Lire l'article original : http://www.notrevoie.com/develop.asp?id=5185

Onchocercose - La campagne fait des victimes dans le Sud : 19 personnes hospitalisées après avoir pris du Mectizan - Mutations - Cameroun - 28/03/2005
La campagne nationale de lutte contre l’onchocercose, lancée dans la province du Sud il y a quelques semaines, vient de faire 19 victimes dans le département de la Vallée du Ntem. En effet, 19 personnes qui ont présenté des effets secondaires après la prise du Mectizan, ont été internées à l’hôpital de district d’Ambam. De sources hospitalières, 03 cas "de coma de premier degré" ont été enregistrés parmi les victimes. Selon les responsables de cette formation sanitaire, "ces effets secondaires étaient prévisibles". A ce propos, un médecin explique qu'on aurait dû procéder au préalable à des analyses en vue de déterminer si les personnes concernées étaient porteuses du Loa Loa, sorte de filaires dont la présence dans le sang est souvent à l'origine de ce type de problèmes en cas de consommation du Mectizan.
Face à l'anxiété des populations, Florent Oyono, surveillant général de l’hôpital de district d’Ambam, se veut rassurant : "A ce jour, le malaise évolue plutôt bien et les personnes hospitalisées commencent à regagner leurs domiciles". Les autorités administratives de la ville indiquent également qu'il n'y a pas de raison de s’alarmer, du moment où une équipe de deux spécialistes venus du Centre Pasteur de Yaoundé suit le déroulement des opérations dans le département de la Vallée du Ntem. "Il y a juste eu un petit mouvement de panique au sein des populations car, il faut l’avouer, il y a eu un déficit de communication. On aurait pu éviter ce qui est arrivé", souligne le Préfet de la Vallée du Ntem, Aboubakar Njikam.
Interrogations
A en croire le Dr. Jean Fernand Ekobo, qui a géré, pendant près de quatre ans, le programme de lutte contre l’onchocercose dans le département du Mbam, "les effets secondaires observés chez certains patients sont dus au polyparasitisme du loa loa et de l’onchocerca volvulis. Le Mectizan, une fois consommée, détruit les loa loa et les produits issus de cette destruction envahissent par conséquent l’organisme en créant ces effets qu’on peut observer".
A en croire les spécialistes de la santé, le Mectizan est un médicament qui a autrefois été conçu pour les animaux tels que les chevaux et les bœufs. Les résultats positifs qu’on aurait alors enregistrés ont amené les laborantins à l’homologuer pour une application sur l'homme.
"C’est un médicament qui est utilisé dans toutes les zones du monde où sévit l’onchocercose", apprendra-t-on des responsables de la santé qui insistent toutefois sur le fait que "la prise du Mectizan nécessite un arrêt de consommation d’alcool pendant quelques jours avant, pendant et après" le traitement. Précaution qui, souligne plus d'un observateur, aurait dû exiger une communication et une meilleure éducation des populations. L'alcool serait en effet l’une des causes des effets secondaires observés chez certains patients, avance Dr Enyegue, médecin chef de l’hôpital de district d’Ambam. Les 19 réactions au Mectizan d'Ambam rappellent d'autres recensées, il y a quelques années, dans le département de la Lékié, dans la province du Centre.
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Tuberculose : amélioration du taux de guérison - Cameroon tribune - Cameroun - 28/03/2005
Au moins 72% de malades terminent avec succès leurs soins, grâce à l’engagement des personnels de santé.
Le Cameroun a célébré jeudi dernier, la Journée mondiale de la lutte contre la tuberculose, autour du thème : " Personnels infirmiers et fournisseurs de soins : les héros ordinaires de la lutte contre la tuberculose. " Et sous le patronage du ministre de la Santé publique, Urbain Olanguena Awono. Le choix du thème 2005 permet de saluer le travail de ces hommes et femmes qui, par leurs efforts inlassables, aident à traiter et guérir plus de 16 millions de malades, chaque année, à travers le monde. La situation au Cameroun donne une meilleure illustration des résultats de cette implication : depuis environ cinq ans, le taux de guérison ne cesse de grimper. A ce jour, il se situe à 72%, selon le Dr Hubert Wang, secrétaire permanent du Comité national de lutte contre la tuberculose.
Maladie contagieuse causée par un microbe, la tuberculose est favorisée par la promiscuité, l’habitat sombre et non aéré, les mauvaises conditions d’hygiène. Des facteurs individuels, comme le Sida, la malnutrition, le diabète, l’alcoolisme et le tabagisme, favorisent également la contamination. Le patient attaqué se reconnaît par une toux allant au-delà de trois semaines, la fatigue, la fièvre, la perte de poids, les sueurs nocturnes et les douleurs thoraciques.
Pour combattre cette maladie, qui touche surtout la tranche d’âge de 15 à 44 ans, le gouvernement camerounais a mis en place une stratégie globale : reconnaissance de la tuberculose en tant que problème majeur de santé publique ; création, en 2002, du Comité national de lutte contre la tuberculose ; formation du personnel ; multiplication des centres de dépistage et de soins…
Cette politique a déjà rendu effective, la gratuité des médicaments antituberculeux, et permis de couvrir l’ensemble du territoire national en centres de diagnostic. Du coup, c’est le taux de guérison qui s’améliore. " Il augmentera encore, si l’on prend en compte les moyens qui vont être dégagés pour l’avenir ", rassure-t-on au Comité national de lutte contre la tuberculose. L.A.N.
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Diabète et hypertension : De mal en pis - L'express - Ile Maurice - 26/03/2005
Malgré la conscientisation contre les maladies non-transmissibles, la situation n'a pas connu d’amélioration. Au contraire, Maurice compte 110 000 diabétiques et 160 000 hypertendus alors que 50 % des décès relèvent d’une maladie cardio-vasculaire.
Le diabète et l’hypertension tuent, tout comme les maladies cardiovasculaires. Le Mauricien ne s’en rend souvent compte que quand c’est un proche parent, un voisin ou un collègue qui en meurt avant l’âge de 60 ans. Comme ce directeur d’hôtel récemment décédé d’une gangrène rendue incurable en raison de son diabète. Comme ces deux journalistes qui sont morts, il y a quelque temps, de diabète et d’hypertension. Lire la suite

Journée mondiale de lutte contre la tuberculose : Le mal en progression de 50 % à Abidjan - Le Patriote - Côte d'Ivoire - 25/03/2005
La tuberculose, est l’une des pathologies qui connaît une résurgence depuis la crise sociopolitique de septembre 2002. Au moment où le monde entier célèbre la lutte contre la maladie, les indicateurs sanitaires, en la matière, sont au rouge. En effet, depuis l’an dernier, la Côte d’Ivoire a enregistré 20 429 nouveaux cas, selon des sources médicales. Ce qui donne une progression annuelle de 16 %. Pire, à Abidjan, la pandémie a atteint le taux record de 50 % de progression, selon les autorités médicales. Et, toujours, à en croire les mêmes sources, environ 45 % des malades sont porteurs du VIH/SIDA. Cette situation a amené, les responsables médicaux, en charge de la lutte contre la tuberculose, à faire le dépistage précoce dans 250 Centres de santé. En plus, le dépistage du VIH/SIDA est désormais exigé à tous les malades atteints de tuberculose. Qui, il faut le dire, reste la première maladie opportuniste du SIDA. Pourtant, le traitement de la tuberculose est gratuit en Côte d’Ivoire. Maladie virale, par excellence, le SIDA affaiblit le système immunitaire des malades et rend la guérison plus difficile.
Autre difficulté de taille, dans le traitement de la tuberculose, c’est la nécessité du suivi rigoureux pour la maladie. Toute interruption met gravement en cause l’état de santé du patient qui constitue un vrai danger pour son entourage. Car les bacilles, dans son corps, deviennent plus puissantes et contaminent plus rapidement. Pour les spécialistes, les personnes ainsi contaminées sont plus difficiles à traiter. On comprend, dès lors, que la guerre que connaît la Côte d’Ivoire, avec la destruction de nombreuses infrastructures sanitaires, est pour beaucoup dans la progression de la pathologie.
De cela, découle ainsi le flux des populations issues des zones de combat vers la capitale économique du pays : Abidjan enregistre 50 % de progression. Dores et déjà, d’importantes sensibilisations s’imposent avec, en prime, des dépistages précoces pour freiner le danger. La tuberculose est dangereuse, pour le patient lui-même et pour la société. Mamadou Doumbes
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Le traitement de la tuberculose connaît 80% de succès en RDC - Digitalcongo - RD Congo - 25/03/2005
En RDC, la tuberculose, qui est une maladie comme toutes les autres dispose de 1000 centres de dépistage et où les cas les plus contagieux signalés à temps, conduisent à un succès de traitement allant jusqu’à 80%
Le secrétaire général à la Santé, Constantin Miaka Mia Bilenge a indiqué, jeudi, dans un message à la nation, à l’occasion de la célébration de la 9ème journée mondiale de Tuberculose 2005 que le programme national dépiste de plus en plus des cas contagieux de la tuberculose mais qui, signalés à temps, conduisent à un succès de traitement allant jusqu’à 80 %, ce qui contribue à la diminution de la chaîne de transmission de la maladie en RDC.
Il a souligné que le thème choisi cette année, à savoir « les agents de santé de première ligne, hors de la lutte contre la tuberculose », traduit la place importante et le rôle capital que le personnel soignant est appelé à jouer, d’où la nécessité de bien former celui-ci, afin de l’amener à mieux appliquer le traitement directement et ainsi sauver des vies des Congolais atteints de la tuberculose.
M. Miaka Mia Bilenge a rendu un hommage mérité à ces braves compatriotes qui n’exigent pas l’argent, car le traitement de la tuberculose est gratuit sur toute l’étendue de la RDC. Il a, cependant interpellé les familles et toute la communauté nationale à sceller un partenariat fort avec le personnel soignant, en vue du contrôle de la tuberculose sur toute l’étendue du pays.
Il a invite les familles à envoyer tous les proches parents qui toussent depuis plus de deux semaines aux centres de santé pour un dépistage précoce et un traitement à temps de la tuberculose une fois celle-ci découverte.
La tuberculose, a conclu le secrétaire général à la Santé est une maladie comme toutes les autres et la RDC dispose actuellement près de 1.000 centres de dépistage où les examens de crachats se font avec des microscopes de bonne qualité, qui ont été distribués à tous ces centres où le personnel y oeuvrant a reçu une formation lui permettant de réaliser les examens afférents à la maladie.
Le traitement contre la tuberculose disponible et gratuit en RDC
Le secrétaire général à la Santé, a rappelé, jeudi, lors de la cérémonie de célébration de la journée mondiale de tuberculose, au Grand Hôtel Kinshasa, que le traitement actuel de la tuberculose est très efficace et les médicaments sont disponible et gratuits sur toute l’étendue de la RDC.
M. Miaka Mia Bilenge, qui a reçu, l’occasion, quelques matériels du Fonds mondial/tuberculose par l’entremise du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), a indiqué que le malade sous traitement, n’est plus contagieux et peut mener une vie normale en continuant la prise de ses médicaments sous observation directe d’un personnel soignant.
Il a remercié le Fonds mondial à travers le PNUD et tous les partenaires engages dans cette lutte, notamment TLMI, USAD, OMS, CDC/Atlanta pour leur engagement au côté du gouvernement de transition dans son combat contre la tuberculose qui constitue encore un problème de santé publique et place la RDC parmi les pays les plus endémiques avec la 10ème place dans le monde et la 4ème en Afrique.
La coordinatrice de l’unité de gestion du Fonds mondial/Tuberculose, le Dr Gertrude Laye a rappelé que projet de lutte est évalué 7.973.004 dollars US répartis sur 3 ans.
Lire l'article original : http://www.digitalcongo.net/fullstory.php?id=50865

Lutte contre la tuberculose : l'hommage aux prestataires de soins - L'essor - Mali - 25/03/2005
L'incidence des cas de tuberculose pulmonaire est de 143 cas pour 100.000 habitants dans notre pays
Les hommes en blouse blanche sont les combattants de première ligne de la lutte contre la tuberculose qui méritent l'accompagnement de toute la communauté. Ce message a été relayé par les pouvoirs publics et l'Organisation mondiale de la santé (OMS) au cours de la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose commémorée hier au palais des congrès.
La cérémonie présidée par le président de l'Assemblée nationale, Ibrahim Boubacar Keita, s'est déroulée en présence du ministre de la Santé, Mme Maiga Zeïnab Mint Youba, du représentant de l'OMS, Lamine Cissé Sarr, des élus de la nation et d'invités de marque.
La Journée mondiale de lutte contre la tuberculose qui consacre la découverte du microbe de la maladie (le bacille de Koch) par l'Allemand Robert Koch en 1882 a été célébrée cette année sous le thème "le rôle des prestations de soins dans le traitement de la tuberculose". Ce thème met en exergue les multiples efforts accomplis par les praticiens pour sauver des vies humaines.
La tuberculose reste une préoccupation de santé publique dans les pays d'Afrique subsaharienne. Les chiffres sont parlants. Cette région qui n'abrite que 11% de la population mondiale enregistre 26% des cas de tuberculose pulmonaire contagieuse.
Dans notre pays, l'incidence des cas de tuberculose pulmonaire est de 143 cas pour 100.000 habitants. Sur la base de cette statistique, il était attendu en 2004 dans notre pays 16.000 nouveaux cas sur lesquels seulement 3.069 ont été dépistés.
La résurgence du phénomène liée à l'expansion de la pandémie du VIH/Sida dans les pays africains nécessite une synergie d'actions pour accompagner les prestataires de soins (médecins et infirmiers) à qui Ibrahim Boubacar Keita a rendu hommage : "Nous reconnaissons rarement leur mérite, mais lorsque nous émergeons d'un lit de coma, ils deviennent pour nous des égaux de Zeus. Mais totalement guéris, nous les oublions allègrement". Le président de l'Assemblée nationale a assuré ceux qui luttent contre la tuberculose du soutien de son institution. "Je gage que mes collègues et moi même serons désormais plus aigus dans l'observation du budget de la santé" soulignera-t-il, avant d'annoncer que l'AN mettra un million de Fcfa à la disposition de la lutte contre la tuberculose et instituera une journée du mérite pour récompenser ceux qui sont oubliés.
Le ministre de la Santé insistera sur la nécessité d'agir et vite pour vaincre la maladie. Mme Maiga Zeïnab Mint Youba rappellera l'efficacité de la stratégie du traitement sous observation directe (DOTS) recommandée par l'OMS depuis 1994 et adoptée dans notre pays.
Ces deux interventions ont été précédées de celles du président du comité antituberculeux, Kader Samaké, et du représentant de l'Organisation mondiale de la santé. Lamine Cissé Sarr fera un bref survol de la situation épidémiologique de la maladie dans le monde et dans la région africaine. Il notera que les combattants de première ligne sont ceux qui directement ou indirectement dispensent des soins antituberculeux.
Le groupe N'yogolon et l'orchestre "les Barons de la capitale" ont animé la cérémonie durant laquelle des centres de santé de référence qui se sont distingués dans la lutte contre la tuberculose en 2004, ont été récompensés. C'est le centre de la CIV qui a reçu le premier prix d'une valeur de 300.000 Fcfa.
La veille, le Programme national de lutte contre la tuberculose (PNLT) avait organisé un point de presse à l'OMS pour débattre de la recrudescence de la tuberculose, de la stratégie DOTS et de la déperdition des malades en traitement. Le Dr Naco Alimata Diallo, coordinatrice du programme, le Dr Mohamed Berthé du même programme et le Pr Isaac Mambi Touré ont disséqué la question pour les journalistes et confirmé le point de vue d'un éminent praticien qui soulignait que la lutte contre la tuberculose tient pour 80% à l'organisation et pour 20% à la médecine.
Lire l'article original : http://www.essor.gov.ml/jour/cgi-bin/view_article.pl?id=9286

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Nord/Sanmatenga : M. Naye Yé, président de l'ANTOB : Référer les patients aux spécialistes - Sidwaya - Burkina Faso - 25/03/2005
Le Burkina compte dix-sept techniciens diplômés en orthoprothèse dont seulement trois en activité. Les membres regroupés au sein de l'Association nationale des techniciens orthoprothésistes et professionnels de l'appareillage orthopédique du Burkina (ANTOB) créée en décembre 1992, tiennent chaque année un atelier de formation. 
L'Association nationale des techniciens orthoprothésistes et professionnels de l'appareil orthopédique du Burkina "ANTOB" compte en son sein vingt neuf (29) membres que sont les orthoprothésistes et les kinésies. Pour M. Yé, l'orthèse est un appareil qu'on fabrique pour soutenir un membre défaillant. On en fabrique par exemple pour ces gens qui souffrent des séquelles de polio. La prothèse est un appareil qui remplace un segment du membre manquant. Lorsque vous avez une amputation, on vous fabrique une prothèse. Ainsi, le mot orthoprothèse désigne ce métier qui fabrique les orthèses et les prothèses. Au Burkina, il n'existe pas d'école de formation en orthoprothèse. La seule école qui existe en Afrique de l'Ouest se trouve à Lomé au Togo. On y accède avec le Bac et la formation dure trois ans, selon M. Yé. A la question pourquoi la vocation d'orthoprothésiste ne court pas les rues, M. Yé a dit : "Ce n'est pas que la vocation ne court pas les rues que nous sommes si peu nombreux. Nous essayons de sensibiliser les autorités afin qu'elles envoient des gens en formation car les premiers qui ont été formés l'ont été grâce à l'intervention de la GTZ qui avait à l'époque octroyé des bourses. La formation a été stoppée parce que le ministère n'a pas recruté des gens pour les former. De nos jours au Burkina, nous avons le Centre national d'appareillage orthopédique qui se trouve à Gounghin dans la zone industrielle où exercent des orthoprothésistes et c'est le seul centre d’Etat qui existe. Dans nos centres hospitaliers régionaux "CHR", il n'y a pas d'orthoprothésistes car il n'y a pas d'agents et il n'y existe pas de structure pour y travailler. C'est dire que pour des parents dont les enfants traînent des séquelles de la polio, c'est la croix et la bannière car il faut se rendre à Ouagadougou". L'ANTOB est soutenue par l'ONG Handicap International.
Des enfants souffrent très souvent de séquelles handicapantes liées à des injections. Peut-on les soigner et surtout ester contre celui qui a fait la piqûre ? M. Nayé Yé a dit : "Les séquelles d'injections sont guérissables lorsque le patient est pris en charge rapidement dans les jours qui suivent l'injection. Les kinésies peuvent le guérir ; dans ces cas d'espèces, beaucoup d'enfants arrivent à récupérer. Dans la majorité des cas, les gens arrivent tard dans les services spécialisés. D’autre part, des agents de certaines formations sanitaires ne savent pas qu'il existe des spécialistes qui peuvent prendre en charge, ces patients. Pour le cas des plaintes en justice, cela n'est pas dans nos cultures. Mais si quelqu'un veut déposer une plainte, il peut le faire, mais au Burkina, nous n'en sommes pas encore là". Selon M. Yé, à la création du Centre national d'appareillage en 1992, il a été question d'ouvrir une section de formation orthoprothésiste à l'Ecole nationale de santé publique "ENSP". Aucune autorité ne s'y est intéressée et le projet est resté tel. M. Yé demande à ce que les personnes traînant des séquelles de maladies handicapantes cherchent où se reférer en s'informant auprès des agents de santé. Dans les dispensaires ou hôpitaux, que les patients soient transférés dans un centre spécialisé, surtout qu'il y a un peu partout des services de rééducation. Voilà un corps de métier méconnu qu'il faut connaître.  Synthèse de Jacques NONGUIERMA - AIB/Sanmatenga
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidwaya_quotidiens/sid2005_25_03/sidwaya.htm

Thermomètres médicaux à mercure : danger ! - InternetGabon - Gabon - 25/03/2005
L'usage de ces instruments, généralement exigés dans les hôpitaux lors des consultations, n'est pas sans risque pour l'homme. Il existe pourtant des produits de remplacement.
AVEZ-VOUS un thermomètre ? » Cette question qui revient très fréquemment dans nos hôpitaux lors des consultations. Le plus souvent, les patients, avertis, se présentent avec leur thermomètre. Pour ceux qui n'en disposent pas, la solution c'est de préparer une somme conséquente, en plus du prix de la consultation. Dans la plupart des hôpitaux, les thermomètres, généralement à mercure, sont vendus aux patients qui en sont dépourvus. Pour en disposer, le patient doit débourser entre 000 et 1 500 francs, comme au Centre hospitalier de Libreville (CHL).
Que ce soit dans les pharmacies, où ces instruments sont vendus entre 500 et 1 350 F, ou dans les hôpitaux, les thermomètres généralement proposés à Libreville, voire partout au Gabon, sont des thermomètres à mercure.
Paradoxe quand on sait qu'ailleurs, en France par exemple, les thermomètres médicaux à mercure sont interdits à la vente par un arrêté du 24 décembre 1998. Et pour renforcer cette mesure, une circulaire ministérielle a interdit l'utilisation de ce genre de thermomètres dans les hôpitaux français depuis septembre 1999. A cette date, on estimait à plus de 15 millions le nombre de thermomètres à mercure en usage dans les ménages français. La même source indiquait qu'il fallait plusieurs années pour que cet impressionnant stock soit progressivement remplacé par des thermomètres électroniques (fabriqués en Chine) ou à infrarouge (d'origine américaine), conçus comme des produits de remplacement depuis les années 1970.
Risques
Le reproche fait au thermomètre à mercure tient notamment en ce qu'il représenterait un danger en cas de bris. Ce qui arrive très fréquemment chez les particuliers, et davantage encore en milieu hospitalier «du fait de l'usage intensif des thermomètres », indique une source autorisée. Non sans négliger «les risques infectieux liés au nettoyage insuffisant de l'appareil, mais non spécifique au thermomètre à mercure », le risque lié au bris est le plus à redouter. Le bris est lié soit aux manipulations (lors du "secouage" pour la remise du thermomètre à zéro), soit aux mouvements du malade lors d'une prise de température correcte qui nécessité plusieurs minutes. L'instrument peut être "oublié" et être casse par mégarde par le patient.
Les spécialistes notent que ces bris, anodins d'apparence, «occasionnent des rejets mercuriels susceptibles d'avoir des incidences sur la santé :» Ces mêmes spécialistes avancent que le bris d'un thermomètre à mercure peut provoquer des lésions traumatiques locales (perforations...) et des plaies cutanées. Ces plaies resteront bénignes « tant qu'il n'y pas de contact avec le mercure.» En cas de contact, il y a une réaction inflammatoire et un risque toxique. L'autre risque direct, c'est l'ingestion de mercure par un enfant.
Il est également des risques indirects par le biais des vapeurs de mercure. Ce risque qui paraît normalement limité» compte tenu du volume concerné (un thermomètre contenant environ 2 grammes de mercure, soit 0,1 cm3) est surtout à redouter dans les chambres de malades, c'est-à-dire en milieux fermés, peu aérés, chauffés... Dans ce cas précis, un bris de thermomètre dégage des vapeurs toxiques directement inhalées par les occupants de la salle. En pareille circonstance, la pire des solutions consisterait à utiliser l'aspirateur. L'engin chauffera alors le mercure; le vaporisera et recontaminera d'autres pièces à chaque utilisation, selon des proportions liées à la dimension de la pièce concerne.
Au vu de tous ces risques, il ne serait pas vain de suggérer aux autorités sanitaires gabonaises l'interdiction de la vente ainsi que l'usage des thermomètres à mercure dans les hôpitaux et les pharmacies. Il est vrai que les produits de substitution connus à ce jour sont plus chers que le thermomètre classiquement utilisé. A Libreville par exemple, le thermomètre électronique, dont dispose seulement une poignée de pharmacies (contrairement au thermomètre à mercure partout disponible) coûte entre 4 000 et 5 000 F. Le thermomètre à infrarouge, lui, est quasiment introuvable dans nôs pharmacies.
Mettre ces produits de remplacement à la disposition du public, c'est déjà un grand pas vers une prise de conscience du danger que représentent les thermomètres à mercure... Journal L'Union Plus du 25/03/2005
Lire l'article original : http://www.internetgabon.com/index_new.htm

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Tuberculose, plus de 8 millions de nouveaux cas par an - Midi Magasikara - Madagascar - 25/03/2005
La tuberculose reste toujours un des grands problèmes de santé publics dans plusieurs pays du monde, notamment en Afrique et à Madagascar. Cette maladie, due au bacille de Koch qui a été découvert il y a 122 ans, tue 2 millions de personnes par an. Madagascar n’a pas manqué de célébrer l’événement, hier, comme le reste du monde. Une manifestation de sensibilisation, assistée entre autres par le vice-président de l’Assemblée nationale Mamy Rakotoarivelo et le ministre de la Santé et du Planning familial Jean Louis Robinson, s’est tenue à l’ancien sanatorium, devenu actuellement centre hospitalier de Fenoarivo.
Ces dernières années, le tir conjugué du duo meurtrier formé par le sida et la tuberculose prend des proportions inquiétantes. En effet, l’infection par le virus du sida favorise le développement de la tuberculose en diminuant la résistance de l’organisme. La tuberculose est ainsi une cause majeure de mortalité chez les sujets porteurs du VIH. Les statistiques publiées par l’OMS sont alarmantes. Dans le monde, plus de 5.000 personnes meurent par jour de la tuberculose. Le nombre de tuberculeux continue de progresser à raison de 3 à 4 % par an. Ainsi, on recense environ 8,8 millions de nouveaux cas annuellement, dont 670.000 parmi des porteurs du virus du sida (VIH). Sur 1,7 million de décès dus à la tuberculose en 2003, près de 600.000 ont été enregistrés en Afrique.
A Madagascar, la situation n’est pas moins préoccupante. Ces dernières années, les dépistages effectués auprès des 205 CDT (Centres de Diagnostic et de Traitement) publics et confessionnels, montrent une augmentation croissante du nombre de tuberculeux. Toutes formes de tuberculose confondues, le nombre de cas est passé de 16.971 en 2000 à 20.062 en 2003. La forme pulmonaire contagieuse est la plus fréquente. Bien que la maladie soit parfaitement curable, le taux actuel de guérison n’est que de 74%. Cette performance assez mitigée s’explique par plusieurs facteurs, indiquent les responsables. Il s’agit notamment de la mauvaise connaissance de la maladie, de l’absence de système de surveillance des malades en traitement, de la faible accessibilité aux CDT, en raison de l’éloignement et de l’enclavement de certaines zones, et de l’insuffisance de formation et de recyclage des responsables des CDT. Toutes ces causes conjuguées font que 10% des malades en traitement sont perdus de vue et ne terminent pas leur cure. Ils ne sont pas guéris et s’exposent au risque de développer des résistances aux médicaments. Pourtant, le dépistage et la prise en charge des patients, ainsi que les médicaments sont gratuits. Le traitement antituberculeux dure huit mois. Cette année, les efforts des agents de santé de première ligne (infirmiers, médecins) et des gardes-malades ont été particulièrement salués. Pour combattre la tuberculose, il est vrai, la solidarité de tous est indispensable ! Vola A.
Lire l'article original : http://www.midi-madagasikara.mg/textes/cu050325.htm#cul1

Questions à… Julia Rakotomaharo, Présidente de l’Association des pneumologues malgaches de France et de l’étranger (Pneumalga) - Midi Magasikara - Madagascar - 24/03/2005
• Quel est l’objectif d’une première rencontre malgache de pneumologie ?
Comme l’association Pneumalga œuvre dans la promotion de la pneumologie à Madagascar, l’objectif de cette première rencontre est donc de confronter les expériences cliniques des pneumologues malgaches exerçant en France et de ceux qui résident à Madagascar, mais aussi de connaître leurs préoccupations quotidiennes. Cette démarche est très importante pour déterminer l’axe de nos efforts futurs.
• Quelle est la situation des maladies respiratoires à Madagascar ?
La pathologie infectieuse est préoccupante. Mais à côté, il y a aussi l’asthme, les pneumopathies chroniques obstructives. Tout ceci constitue de vrais problèmes en matière de santé à Madagascar. Nous voulons également faire connaître des aspects modernes de la pneumologie et porter à la connaissance de la population et du corps médical le syndrome d’apnée du sommeil (Sas).
• Quel est le point fort de cette première rencontre de pneumologie malgache ?
Nous avons eu des séances de travail où nous avons mis au point des protocoles de travaux concernant l’asthme, la bronchite chronique et l’exploration du Sas, chose qui n’a jamais été faite jusqu’à présent. Les pneumologues malgaches sont peu nombreux, c’est pourquoi il est important d’approfondir les études dans ce domaine, car on sent que notre contribution, même si elle est modeste, permettra de développer un peu plus cette spécialité. Il y a des aspects de la pneumologie qui sont actuellement très avancés et qui peuvent être développés à Madagascar.
• Quelles sont les maladies respiratoires les plus aiguës à Madagascar ?
Les infections respiratoires, grande préoccupation des pédiatres à Madagascar en tant que cause de mortalité infantile, et d’adultes aussi d’ailleurs, ont été les plus discutées. Les débats ont défini une ligne de conduite très précise, ce qui est important pour les participants.
• Quelles sont encore les failles du traitement de ces maladies ?
Concernant la pathologie infectieuse, nos collègues de Madagascar ont souligné le fait qu’on a tendance parfois à utiliser de façon anarchique les antibiotiques. Il y a des antibiotiques très puissants qu’on ne doit pas utiliser n’importe comment. A propos de l’asthme, il est vrai que les médicaments sont trop coûteux et de ce fait, beaucoup de malades ne sont pas équipés pour leur maladie qui, pourtant, peut être mortelle.
• Par rapport à la France, comment pouvez-vous qualifier la situation du pays ?
La comparaison est un peu difficile. Dans un pays industrialisé comme la France, il y a des sociétés savantes qui régissent les lignes de conduite. Il y a des commissions scientifiques qui s’intéressent à l’évolution d’une maladie, à la manière de traiter cette maladie et aux moyens diagnostics dont on pourra disposer pour chaque pathologie. Tout ceci sera présenté à un congrès annuel. C’est comme ça d’ailleurs que leur médecine avance.
• Quelles sont les attentes de la Pneumalga dans cette rencontre ?
Nous voulons inscrire l’action de l’association Pneumalga dans la durée et dans une dynamique d’échanges. Cela signifie que des relations doivent être pérennes dans le temps, et enrichissantes. Différentes rencontres auront lieu avec les pneumologues malgaches pour élargir nos champs d’action. On espère enfin que les malades atteints de maladies respiratoires seront pris en charge et qu’ils pourront bénéficier de la technologie moderne la plus récente dans cette discipline. Propos recueillis : Fanja Saholiarisoa
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=30544&r=4&d=2005-03-24

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Le duo meurtrier - Republicoftogo - Togo - 24/03/2005
Le combat contre la tuberculose enregistre des progrès encourageants dans la plupart des régions du monde, mais pas en Afrique où la maladie, qui forme un duo meurtrier avec le sida, prend des proportions alarmantes, selon le 9e rapport annuel de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Et le Togo n'est pas épargné. Lire la suite

Le Congo célèbre la journée mondiale de lutte contre la tuberculose - Les dépêches de Brazzaville - Congo - 24/03/2005
Tout comme le sida, le paludisme et d’autres pathologies, la tuberculose est l’une des principales causes de mortalité au Congo. Près de 10 000 cas ont été enregistrés en 2004. C’est pourquoi les autorités sanitaires s’efforcent de multiplier les stratégies pour freiner ce fléau, une des directives insistant naturellement sur le suivi régulier du traitement. Cette année, la journée internationale de lutte contre la tuberculose au Congo est placée sous le thème «Combattre l’abandon du traitement pour mieux assurer la guérison de la tuberculose».
Parmi les diverses activités qui ont ponctué cette journée, des forums de discussion ont été organisés dans les hôpitaux de Brazzaville et à l’intérieur du pays, dans le but de montrer du doigt les dangers de cette endémie.
A cette occasion, le ministre de la Santé, Alphonse Gondo, a adressé un message, au nom du gouvernement de la République, dans lequel il ressort que la tuberculose contribue à la paupérisation des populations des pays en voie de développement en raison du nombre important de décès qu’elle occasionne.
En Afrique subsaharienne, plus de 2 000 000 de cas de tuberculose surviennent chaque année. Ce chiffre est en augmentation croissante à cause de l’interaction de la maladie avec le VIH /sida. Au Congo, les autorités gouvernementales reconnaissent que «la tuberculose est en pleine résurgence depuis quelques années. En effet, de près de 5 000 nouveaux cas en moyenne enregistrés chaque année jusqu’en 1999, on est passé à près de 10 000 nouveaux cas par an depuis l’an 2000.» Cela signifie que la prévalence de la maladie demeure toujours élevée, de même que le taux de séropositivité du VIH parmi les malades tuberculeux.
En dépit des nombreux efforts consentis, il y a encore beaucoup à entreprendre pour faire reculer la tuberculose dans notre pays. Ainsi, le gouvernement préconise «le renforcement des interventions multiformes de la part du gouvernement, des partenaires et de la population».
Par ailleurs, l’abandon du traitement, pourtant gratuit, par les malades, demeure un autre problème préoccupant au Congo. Le taux d’abandon oscille autour de 32 %, ce qui contribue forcément à la propagation de la maladie.
Le gouvernement de la République n’a pas manqué de louer, au cours de cette journée, les efforts que ne cessent de déployer l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’ambassade de France au Congo et le Global Drug Facility (GDF) au Congo.
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Les spécialistes de laboratoire s’organisent : L’assemblée générale clôturée hier a consacré la naissance d’une fédération africaine - Cameroon tribune - Cameroun - 24/03/2005
Le grand amphithéâtre de la Faculté de Médecine et des Sciences biomédicales de l’Université de Yaoundé I a servi de cadre à la cérémonie de clôture de la 1ère assemblée générale de la Fédération des associations africaines des spécialistes des laboratoires de Biologie médicale (FAASLABIOM). 22 participants venus de 15 pays africains ont pris part à cette rencontre. Trois jours ont suffi pour sensibiliser ces techniciens biologistes de laboratoires sur l’importance d’un regroupement du type fédération. Les activités ont porté sur la finalisation et l’adoption des documents relatifs à la fédération : le statut et le règlement intérieur, l’élection du bureau exécutif et la mise en place d’un projet de planning. A l’issue des travaux, le Dr Emeribe Anthony Ogbonna du Nigeria, a été élu président du bureau exécutif de la FAASLABIOM. Le Cameroun occupe le poste de secrétaire général, tenu par M. Chatad.
La Fédération est née de la volonté des membres fondateurs de conjuguer leurs efforts dans l’harmonisation du niveau des techniciens biologistes, du maintien de performance élevée et d’échanges des ressources humaines. Selon le Pr. Peter Ndumbe, doyen de la Faculté de Médecine et des Sciences biomédicales, tout est parti de certains constats. Le technicien de laboratoire ne faisait pas partie du corps de la santé. Dans le cadre même d’une formation sanitaire, les laboratoires sont souvent mis à l’écart, ce qui fait que les usagers ne considéraient pas le laboratoire comme une entité importante. Les techniciens de laboratoire eux-mêmes avaient souvent un niveau perfectible. La plupart étant souvent formés sur le tas.
Le bureau de la Fédération ainsi constitué a donc pour objectif d’harmoniser à travers les différents pays, la formation des techniciens de laboratoire. Formation qui va permettre la mise en place d’un profil de carrière sûr. Aussi, " faudra-t-il veiller à la qualité de la formation avec un programme d’évaluation. Il est également prévu un programme de formation initiale et de remise à niveau ", explique le Pr. Peter Ndumbe. Pour le Cameroun, les gains sont nombreux : devenir un pôle d’excellence en matière de laboratoire médical, former un grand nombre de techniciens biologistes camerounais et surtout, promouvoir un centre de formation africain des techniciens biologistes. Marthe BASSOMO BIKOE
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L’ethnomédecine à la loupe - Fraternité Matin - Côte d'Ivoire - 22/03/2005
La revalorisation de la médecine traditionnelle africaine en Côte d’Ivoire », œuvre d’une équipe multidisciplinaire, est la suite logique des séances de travail d’un groupe ivoirien de réflexion  sur la médecine traditionnelle. Les pouvoirs publics l’avaient mandaté pour rechercher les voies et moyens d’une mise en œuvre pratique, pertinente et harmonieuse sur le terrain, au niveau local, régional et national de la coopération entre la médecine moderne et la médecine traditionnelle et partant l’insertion cohérente de celle-ci dans le système national de santé.
Le groupe était composé de religieux de toutes les confessions, de professeurs d’Université, de médecins, de chercheurs, de pharmaciens, d’acteurs divers de la médecine traditionnelle de toutes tendances, sous la houlette du Pr Antoine Yangni-Angaté, auteur du présent ouvrage. Une sommité. Doyen honoraire de la Faculté de Médecine d’Abidjan, correspondant étranger des Académies de Médecine de Paris et de Bruxelles, membre de l’Académie des sciences, des ars, des cultures d’Afrique et des diasporas africaines (ASCAD), expert de l’OMS… bref.
Afin de cerner la valeur heuristique de cet ouvrage, citons avec le Pr Niangoran-Bouah dans la préface, Soro Katchenezongou, guérisseur sénoufo : « Celui qui sait de quoi vous souffrez est à remercier avant celui qui vous guérit ».
Cinq grandes parties constituent l’ossature du livre : aspects phycho-culturels de la médecine traditionnelle ; ethnomédecine et médecine moderne ; choc des cultures et rencontre des médecines d’Afrique ; les Acteurs de la médecine traditionnelle ; la bible et la médecine traditionnelle africanisée, témoignages des tradipraticiens.
Ensuite, une réflexion sur une projection du couple médecine moderne, médecine traditionnelle dans le contexte de la mondialisation est fournie. L’ouvrage met au tribunal de la raison critique, tous les aspects de cette médecine millénaire que nous définirons provisoirement d’ethnomédecine : à savoir les concepts, la philosophie, l’histoire, les composantes, de celle-ci, ses acteurs, sa pratique, son éthique, ses contraintes, ses limites, les conditions de sa revalorisation dans les temps actuels et dans l’optique de la mondialisation.
Le débat n’est sans doute pas clos, pas plus que la médecine moderne n’a atteint une évolution exempte de critique. Mais, pensons-nous, des édifices matériels, intellectuels et spirituels peuvent être construits valablement sur des bases voire des acquis crédibilisés à 85% par des populations africaines qui y ont encore recours de nos jours. Bases fiables puisque la médecine traditionnelle a traversé les âges de l’humanité jusqu’à nous. Tel est, en définitive, le sens de la contribution de cet ouvrage. CEDA, 2005, 183 P.
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