Actualités de la santé
en Afrique
Avril 2005

Au sommaire de cette semaine :

Burkina Faso :
© Dr Antoine Kaboré de l'OMS : "Nous renforçons les capacités nationales dans la lutte contre les maladies"
© Lutte contre le ver de Guinée : L'arrêt de la transmission prévu pour 2005

Cameroun :
© Les médicaments plus accessibles
© Dr Francis King Bekina : Seuls les médicaments sont gratuits

Congo :
© Brazzaville abritera en juin prochain le Sommet mondial contre la drépanocytose

Côte d'Ivoire
© Lutte contre la tuberculose en Côte d’Ivoire : Un taux de guérison de 85 % prévu cette année
© Ordre des Chirurgiens dentistes de Côte d’Ivoire : Une brigade sanitaire pour traquer les clandestins

Madagascar :
© Santé publique - Distribution gratuite de vitamine A ce mois

Sénégal :
© Gestion des programmes de santé : La première formation diplômante lancée

Togo :
© Tuberculose : Téléphone et Internet pour informer le public
© La Sotomed avale la potion numérique

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Gestion des programmes de santé : La première formation diplômante lancée - Le Soleil - Sénégal - 05/04/2005
Pour renforcer les compétences des professionnels de la Santé, la première expérience de formation diplômante est créée par l’Institut de Santé et Développement.
APS-L'Institut de Santé et Développement (ISED) de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar va lancer un Diplôme Supérieur de Gestion au niveau communautaire des programmes de Santé (DSGSC), selon sa directrice des études, le Dr Anta Tall Dia.
Le Dr Dia a fait cette annonce à l'occasion de la présentation du programme de formation au centre Thierno Saïdou Nourou Tall, situé à Mbour, tout en précisant que : « c'est la première fois qu'une formation diplômante dans ce domaine est lancée ».
« C'est une discipline qui s'occupe particulièrement de la santé des populations dans leur globalité », a-t-elle souligné, précisant que : « la formation alliera la théorie à la pratique pour renforcer les compétences des professionnels de la Santé. Son originalité réside dans son approche collective pour résoudre les problèmes de santé du grand nombre ».
Ce programme novateur, qui dure un an, comprend une phase théorique de trois mois à l'ISED, une phase de stage pratique sur le terrain de sept mois où les stagiaires retournent dans leur pays d'origine et mettent en œuvre un projet de recherche de développement axé sur la prise en charge des IST/Sida en milieu communautaire. Une phase de préparation et de soutenance de mémoire constitue l'ultime étape de cette formation.
« Notre action est la formation des professionnels de Santé : médecins, pharmaciens, dentistes, ainsi que leurs proches collaborateurs », a relevé le Dr Dia, indiquant que : « le ministère de la Santé nous a aussi confié la formation du personnel paramédical et communautaire ».
Avec le lancement de cette formation financièrement appuyée par la fondation américaine Bristol-Meyers Squibb à travers le programme « Sécuriser le futur », la formation du personnel de Santé concerne quatre pays de la sous-région, (Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Mali et Sénégal), divisée entre les pays à faible prévalence comme le Sénégal et le Mali et ceux à prévalence élevée comme la Côte d'Ivoire. Chaque pays aura cinq représentants. Cette session devrait également permettre « d'instaurer une nouvelle vision de la gestion des hôpitaux, selon la directrice des études, ajoutant qu’il y a eu beaucoup de formations mais elles ne se limitaient qu'aux décideurs. Donc, en partant des expériences passées, nous voulons former ceux qui sont plus près des populations pour qu'il ait plus d'impact au niveau communautaire ».
En attendant, le début des cours de la première promotion prévue mardi prochain, un atelier d'orientation pour les superviseurs se poursuit au centre pour les informer sur le contenu de la formation.
Créé en 1987 par décret présidentiel, conjointement avec le ministère de la Santé et l'Université de Dakar, l'ISED a en charge une formation complémentaire à celle de la Faculté de Médecine, des professionnels de Santé pour leur permettre d'être plus aptes à gérer leur district. Déjà, quelque 147 professionnels ont été formés.
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/santeenv/article.cfm?articles__id=48521

Tuberculose : Téléphone et Internet pour informer le public - Republicoftogo - Togo - 05/04/2005
Les Togolais pourront très bientôt appeler une hotline gratuite qui les renseignera sur la tuberculose. Au bout du fil des médecins et des conseillers pour fournir une aide immédiate sur une maladie qui fait encore des ravages dans le pays. Cette ligne de l’espoir intitulée « Spécial info tuberculose » sera couplée à un site Web. L’initiative en revient à une ONG togolaise.
Les promoteurs du projet précisent que le centre téléphonique disposera de spécialistes à même de répondre à toutes les questions que se posent les correspondants.
Le combat contre la tuberculose enregistre des progrès encourageants dans la plupart des régions du monde, mais pas en Afrique où la maladie, qui forme un duo meurtrier avec le sida, prend des proportions alarmantes, selon le 9e rapport annuel de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Et le Togo n'est pas épargné.
Selon ce rapport, il y a eu 8,8 millions de nouveaux cas de tuberculose dans le monde en 2003, dont 670.000 chez des porteurs du virus du sida (VIH).
"Chaque jour, plus de 5.000 personnes meurent de la tuberculose dans le monde. C'est l'équivalent de quinze gros avions qui tombent par jour", relève le Dr Léopold Blanc, coordonnateur de l'unité "stratégie et opération de lutte antituberculeuse, département "Halte à la tuberculose" de l'OMS.
Le rapport 2005 analyse l'évolution de la situation grâce aux données de la période 1990-2003.
"Bonne nouvelle, le nombre total de cas de tuberculose dans le monde a reculé de plus de 20% depuis 1990", note le Dr Blanc.
Selon le rapport, en 2003 les taux d'incidence (nouveaux cas) fléchissaient ou se stabilisaient dans cinq des six régions du monde étudiées par l'OMS, mais augmentait de 1% à l'échelle mondiale.
"Mauvaise nouvelle", la situation en Afrique, confrontée à la double épidémie sida-tuberculose, tranche avec ce tableau encourageant : le nombre de tuberculeux continue à progresser de 3 à 4 % par an.
"Sur 1,7 million de décès par tuberculose enregistrés dans le monde en 2003, autour d'un demi-million concerne l'Afrique", calcule ce spécialiste.
Le sida et la tuberculose forment en effet une association meurtrière : "l'infection par le virus du sida (VIH) favorise l'éclosion de la tuberculose en affaiblissant les défenses immunitaires", rappelle le Dr Blanc. La tuberculose est ainsi une cause majeure de mortalité chez les sujets porteurs du VIH.
Le coût du traitement anti-tuberculeux est de 10 euros pour malade et le "scandale" est que tous n'en bénéficient pas, poursuit-il.
"C'est un devoir d'investir dans la santé en Afrique et en particulier dans la lutte contre la tuberculose" car "c'est une maladie contagieuse qui ne connaît pas de frontière et constitue une menace pour la santé dans le monde", commente-t-il.
Plus de 17 millions de patients ont bénéficié de la stratégie "DOTS" de 1995 à 2003. Cette stratégie efficace de dépistage et de traitement adoptée dans 182 pays, implique "un engagement des pouvoirs publics dans la lutte contre la tuberculose", souligne le rapport. Elle vise aussi à prévenir l'apparition de tuberculose résistante aux traitements comme on en observe notamment en Europe de l'Est.
Si l'on ne fait rien contre la tuberculose au cours de ces 20 prochaines années, près d'un milliard de personnes seront infectées, 200 millions contracteront la maladie, et 35 millions en mourront, souligne "Halte à la tuberculose".
L'un des objectifs du Millénaire pour le développement définis par l'ONU est de réduire de moitié d'ici à 2015 la fréquence de la tuberculose et sa mortalité.
La moitié des nouveaux cas de tuberculose enregistrés chaque année dans le monde se produisent dans six pays d'Asie : le Bangladesh, la Chine, l'Inde, l'Indonésie, le Pakistan et les Philippines.
Dans la plus grande partie de l'Afrique orientale et australe, où les fréquences de la double infection tuberculose/VIH sont les plus élevées du monde, seul un tuberculeux sur trois environ reçoit un traitement antituberculeux complet.
La lutte contre la tuberculose nécessite 2,2 milliards de dollars en 2005, mais le plan mondial Halte à la tuberculose évalue le déficit financier annuel (2001-2005) à au moins un milliard.
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Les médicaments plus accessibles - Cameroon tribune - Cameroun - 05/04/2005
Des prix revus à la baisse pour les produits pharmaceutiques vendus dans les hôpitaux publics.
Des médicaments disponibles et accessibles. Tel semble être le credo du gouvernement. Pour soulager davantage les souffrances des familles, le prix de vente des médicaments connaît depuis le 15 mars dernier, une baisse de l’ordre de 23%. Les antibiotiques oraux, les antibiotiques injectables, les perfusions, les médicaments anti-tuberculeux, les contraceptifs, les consommables médicaux et bien d’autres catégories de produits coûteront dorénavant moins cher dans les formations sanitaires publiques de l’ensemble du pays. Dans un communiqué de presse, le ministre de la santé publique, Urbain Olanguena Awono, précise que cette baisse a été rendue possible lors du dernier appel d’offres de la CENAME. Il convient de rappeler que depuis la dévaluation du franc CFA, le coût des médicaments n’est plus à la portée de toutes les bourses. Pour permettre au plus grand nombre d’avoir accès aux soins de qualité, les pouvoirs publics avaient déjà uniformisé les prix des produits pharmaceutiques en 2001. A cette époque, la baisse subséquente a atteint l’ordre de 42%.
L’actuelle révision va donc prendre effet de manière progressive. Selon le Dr Frédéric Samba, chef de la division commerciale et du stock, l’application de la mesure ne court aucun risque dans les structures concernées. Pour preuve, la nouvelle tarification va s’appliquer sur la base d’un circuit d’approvisionnement bien connu. De la CENAME aux centres de santé intégrés, en passant par les 10 centres d’approvisionnement pharmaceutiques provinciaux, les hôpitaux provinciaux, les hôpitaux de district, les hôpitaux généraux et les hôpitaux confessionnels, les patients vont se rendre compte au quotidien des changements intervenus.
On sait que la CENAME applique déjà la nouvelle grille tarifaire. Par contre, en ce qui concerne les centres d’approvisionnement pharmaceutiques provinciaux, les hôpitaux centraux et généraux, l’hôpital gynéco obstétrique et pédiatrique et le centre hospitalier universitaire, la mesure sera effective à partir du 15 mai prochain. Toutes les autres formations sanitaires publiques sont tenues d’appliquer la révision des prix à partir du 15 juin. En attendant, l’inventaire des produits en stock a été prescrit. Toutefois, les malades ont la possibilité de consulter les listes des prix de vente au niveau de chaque formation sanitaire, le moment venu. Armand ESSOGO
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Dr Antoine Kaboré de l'OMS : "Nous renforçons les capacités nationales dans la lutte contre les maladies" - Sidwaya - Burkina Faso - 04/04/2005
Le Dr Antoine Kaboré est le directeur de la lutte contre Les maladies transmissibles au Bureau régional de l'OMS pour l'Afrique. Dans cet entretien, il nous parle du département qu'il dirige et de la lutte contre les maladies en général sur le continent. 
Sidwaya (S) : Présentez-nous le département que vous dirigez au niveau du Bureau régional de l'OMS pour l'Afrique ?
Dr Antoine Kaboré (A.K.) : La direction de la lutte contre les maladies transmissibles est un département qui s'occupe de toutes les maladies transmissibles comme le Sida, le paludisme, la tuberculose, les principales maladies concernées par le programme élargi de vaccination (PEV) comme la poliomyélite. Notre département s'occupe aussi de la lutte contre toutes les épidémies qui se posent en Afrique et des maladies comme la trypanosomiase, l'onchocercose, etc.
S. : Il était question, il n'y a pas longtemps, d'un objectif de la santé pour tous, mais on a l'impression actuellement que la lutte semble vaine au regard de la réalité de certaines maladies
Dr A.K. : La santé pour tous est une vision que nous nous sommes donnée et que nous poursuivons. A l’heure actuelle, il y a beaucoup d'amélioration dans la lutte contre les maladies. La lutte contre les épidémies est un exemple de cette amélioration. A l'heure actuelle, quand il y a une épidémie qui se déclenche en Afrique, en moins de 24 heures, les équipes de l'OMS sont capables d'aller sur place pour aider les pays. D'autre part, les pays eux-mêmes sont capables de se mobiliser et de se défendre contre les épidémies. Avec les dernières épidémies d'Ebola en Afrique, il n'y a pas eu de difficultés énormes pour les maîtriser et les circonscrire.
Les pays ont maintenant des cadres capables de faire face à ces situations et l'OMS a mobilisé très rapidement des équipes qui se sont rendues sur place en moins de 24 heures. Un autre exemple est la lutte contre le paludisme où nous avons du succès en ce sens que maintenant nous disposons de médicaments qui peuvent combattre la maladie en moins de 48 heures, ce qui est un progrès. 
S. : Il est de plus en plus question de maladies émergentes  
Dr A.K. : Les maladies émergentes sont une réalité. Vous avez entendu parler du strass. C'est un syndrome respiratoire aigue qui est apparu nouvellement et qu'on a maîtrisé.
Heureusement nous n'avons pas eu de cas en Afrique. Mais il y a l'Ebola qui est une maladie hémorragique. Il y a aussi les épidémies de paludisme qui surviennent de plus en plus dans certains pays. Des efforts sont faits pour combattre ces maladies. Le SRAS a été combattu très rapidement et maîtrisé. Ce qui a fait que beaucoup de régions n'ont pas été atteintes. Les épidémies de paludisme sont de plus en plus maîtrisées car dans les pays il y a des équipes qui sont bien entraînées pour faire face aux situations. 
S. : Il y a aussi la grippe aviaire 
Dr A.K. : Jusqu'à présent c'est surtout dans les pays d'Asie de l'Est que nous avons entendu parler des cas de l'infection aviaire. En Afrique, il n'y a pas eu une transmission à l'homme qui est connue, qui a été découverte. Nous avons pris des mesures, intensifié la surveillance dans tous les Etats pour que les premiers cas qui seront connus soient répertoriés et que des actions soient prises aussitôt. 
S. : Que fait concrètement votre département pour aider à la lutte contre les maladies dans les pays ?
Dr A.K. : Pour aider les pays africains dans la lutte contre les maladies transmissibles, nous avons essayé de renforcer les capacités nationales. C'est-à-dire que nous aidons les pays dans la formation des cadres et des équipes médicales. Nous aidons ainsi au renforcement de l'enseignement au niveau universitaire. C'est le cas par exemple de la prise en charge intégrée des maladies de l'enfant où des efforts énormes ont été faits. Nous avons aussi essayé de financer directement certaines activités pour lutter contre certaines maladies transmissibles bien que l'OMS ne soit pas une agence de financement. Nous avons aussi discuté avec certaines firmes pharmaceutiques pour réduire les coûts des médicaments.  Propos recueillis par Hamado NANA
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Lutte contre le ver de Guinée : L'arrêt de la transmission prévu pour 2005 - Sidwaya - Burkina Faso - 04/04/2005
Kaya, chef-lieu de la région du Centre-Nord, a abrité les 31 mars et 1er avril 2005, la réunion annuelle de revue du Programme national d'éradication du ver de Guinée. Une rencontre qui lance le défi de l'arrêt de la transmission de la dracunculose ou ver de Guinée dans notre pays en fin 2005.
Les acteurs de la lutte contre la dracunculose plus connue sous le nom de ver de Guinée se sont réunis à Kaya pour faire l'état des lieux de cette maladie invalidante et prendre les mesures idoines pour arrêter sa transmission au Burkina Faso. Le bilan de la lutte contre le ver de Guinée fait ressortir des résultats d'une victoire certaine pour peu que les acteurs ne baissent pas la garde. "En effet, de 42 000 cas de ver de Guinée notés dans plus de 1000 villages lors de l'enquête initiale de prévalence en 1990, nous sommes parvenus, en fin 2004, à 60 cas détectés dans 33 villages, dont 10 villages réellement endémiques, le reste étant des cas importés'', a indiqué le secrétaire général du ministère de la Santé, Jean-Gabriel Ouango à l'ouverture de la réunion.
Le grand défi considéré comme l'assaut final, selon le coordonnateur du Programme national d'éradication du ver de Guinée (PNEVG), Dr Dieudonné Sankara "réside dans la surveillance de tout le territoire national pour que chaque cas, surtout importé, soit pris très rapidement en charge dans les 24 heures qui suivent afin d'éviter l'infection des points d'eau. En clair, nous avons surtout à lutter contre les cas importés. Du reste, la prise en charge est gratuite''. Par ailleurs, le PNEVG portera l'information juste à toutes les communautés villageoises toujours confrontées au problème du ver de Guinée sur les mesures de prévention de la maladie. Elles seront aussi informées et sensibilisées sur la nécessité de l'urgence de déclarer chaque cas pour qu'il soit immédiatement pris en charge. Il est prévu; en outre, après l'implication de tout le monde, de doter les populations d'eau potable. Ainsi, le Burkina Faso répond positivement à l'assemblée mondiale de santé, tenue à Genève en 2004, qui donnait l'occasion aux 12 derniers pays du monde encore endémiques du ver de Guinée, de s'engager à éradiquer la dracunculose dans le monde au plus tard en 2009. Au niveau mondial, 15 581 cas de ver de Guinée ont été enregistrés en 2004 dont 7275 cas au Ghana qui se révèle être pour cette maladie, le voisin du Burkina Faso le plus affecté.
"Au vu de l'évolution de la situation épidémiologique du ver de Guinée au Burkina Faso, nous pouvons dire que nous sommes sur la bonne voie pour relever le défi'', a indiqué M. Jean-Gabriel Ouango.
Toutefois s'est-il empressé d'ajouter, même si les résultats sont très encourageants, les acteurs de la lutte contre cette maladie ne doivent pas perdre de vue qu'il s'agit d'un processus d'éradication et non de contrôle et que c'est en fait, la dernière phase de l'éradication des maladies qui est la plus difficile.
Le Pr Ouango a exhorté tous les acteurs à redoubler d'effort, surtout dans la surveillance épidémiologique, en utilisant tous les moyens à leur disposition pour détecter le plus précocement possible, le moindre cas de ver de Guinée.
"Nous avons promis d'arrêter la transmission du ver de Guinée en 2005. Pour son éradication, nous devons attendre au minimum 3 ans pour avoir la certification'', a souligné le coordonnateur du PNEVG, Dieudonné Sankara.  Charles OUEDRAOGO
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La Sotomed avale la potion numérique - Republicoftogo - Togo - 03/04/2005
Pas question de se substituer aux médecins plutôt aider les patients et les prescripteurs. C’est la philosophie qui a conduit la Société Togolaise de Médicament (Sotomed) à lancer son site Web. La Sotomed est la plus grande société grossiste et répartiteur en pharmacie du Togo. Ses activités couvrent l’ensemble du territoire et elle fournit une bonne partie des pharmacies et hôpitaux en médicaments génériques ou exclusifs. La société s’approvisionne en France et auprès des principaux pays fabricants.
Le nouveau site propose la liste des médicaments distribués au Togo par la Sotomed et une liste très utile des adresses des pharmacies à travers tout le pays.
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Lutte contre la tuberculose en Côte d’Ivoire : Un taux de guérison de 85 % prévu cette année - Le Patriote - Côte d'Ivoire - 02/04/2005
La Côte d’Ivoire s’est fixée pour objectif le dépistage des cas de tuberculose et la guérison d’au moins 85 % des malades pour l’an 2005. C’est la révélation faite hier, par le ministre de la Santé, Dr Albert Mabri Toikeuse, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la tuberculose 2005 à l’INSP d’Adjamé. Dans son intervention, le ministre Mabri a déploré que l’édition précédente n’ait pu avoir lieu comme prévu à Guiglo, parce qu’on le sait des milices proches du FPI s’y étaient opposées. La mort dans l’âme, le ministre et sa délégation ont dû rebrousser chemin, avec des ambulances et un important lot de médicaments destinés aux populations de la région de Guiglo. Aux instigateurs de cette honteuse action, le ministre dira : « le moment venu, ces hommes s’expliqueront sur leurs actes». Parce qu’aux yeux du ministre, malgré la formidable réussite du partenariat «Halte à la tuberculose», il reste beaucoup à faire. «Chaque année, près de 9 millions de personnes développement une tuberculose active et pas moins de 2 millions succombent à la maladie».
En Côte d’Ivoire, grâce à l’aide des partenaires au développement et aux efforts du personnel de la Santé, 20 479 nouveaux cas ont été dépistés en 2004, soit 13 % de plus qu’en 2003. Aussi 65 % de cas dépistés ont été guéris parce que pris en charge. Pour lui, la nation doit une fière chandelle aux personnels soignants, héros ordinaires de la lutte contre la tuberculose.
Dans cette dynamique, le premier responsable de la Santé espère parvenir, cette année, à un taux de guérison de 85 %, un défi dans un contexte de crise et de VIH/SIDA. Prenant le taureau par les cornes, le ministre annonce pour les jours à venir une réforme du cadre organisationnel de la prise en charge. La cérémonie a été marquée par un don de 2 véhicules au Comité national de lutte contre la tuberculose ainsi qu’à plusieurs Districts sanitaires. Mamadou Doumbès
Lire l'article original : http://lepatriote.net/lpX3.asp?action=lire&rname=Société&id=16290

Santé publique - Distribution gratuite de vitamine A ce mois - L'express - Madagascar - 02/04/2005
Du 25 au 29 avril, le ministère de la Santé et du planning familial (Mspf) procédera à la distribution gratuite de vitamine A aux enfants de 6 mois à 5 ans et aux mères avec un nourrisson de deux mois. Cette campagne entre dans le programme de la lutte contre la mortalité infantile mené par ce département depuis 1997. "Il s'agit de la première partie pour cette année", a affirmé le directeur de la nutrition infantile auprès du Mspf, Simon Rakotonirina, hier, lors de son intervention à la radio nationale.
Cette opération vise à couvrir 3,5 millions d'enfants et 1,5 millions de mères. Elle se fera dans tous les centres de santé du pays. Des équipes mobiles relevant du ministère et des organisations non gouvernementales y apporteront leur contribution. Leur objectif consiste à atteindre les zones enclavées et les localités dépourvues de centres de santé.
La vitamine A constitue un élément indispensable pour assurer une bonne santé aux enfants. Elle améliore leur vision et leur croissance. Riche en anticorps, elle permet en effet, de réduire à 23% le taux de mortalité infantile.
Profitant de l'occasion afin de sensibiliser les mères sur l'importance de l'allaitement maternel dans la santé de l'enfant, Dr Simon Rakotonirina a affirmé que le lait maternel est très riche en vitamine A. Teholy Martin
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=30771&r=13&d=2005-04-02

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Ordre des Chirurgiens dentistes de Côte d’Ivoire : Une brigade sanitaire pour traquer les clandestins - Le Patriote - Côte d'Ivoire - 01/04/2005
Le constat est réel. Abidjan et tout l’intérieur de la Côte d’Ivoire sont truffés de cabinets clandestins de Chirurgiens-dentistes. Exprimant ses inquiétudes, face à cet état de fait le mercredi 30 mars 2005, au cours d’une conférence de presse à Cocody, le président de l’Ordre des chirurgiens dentistes de Côte d’Ivoire a levé un coin de voile sur les moyens dont se dote son organisation et le gouvernement pour combattre le phénomène. « Aujourd’hui, selon l’article 22 de nos statuts, nul ne peut exercer la Chirurgie dentaire s’il n’est inscrit au tableau de l’Ordre », a fait savoir le Dr Ekra Jean François. Au delà de cette disposition réglementaire, le conférencier précise qu’en tant que «gendarme» de la profession, l’Ordre national se donne les moyens d’une vaste politique d’information et de sensibilisation des autorités, des confrères mais, surtout, des populations en vue de mettre fin aux activités des clandestins. Parlant de l’action du gouvernement, M. Ekra Jean François a révélé l’existence d’une «brigade sanitaire» rattachée au ministère d’Etat, ministère de la Santé publique. «Celle-ci, créée depuis un an, contribue fortement à faire disparaître les activités des clandestins», reconnaît-il.
Pour le Dr Ekra, ce combat nécessite une grande mobilisation de tous, d’autant que lesdits cabinets constituent un danger permanent pour les patients. Notamment, avec l’existence de nombreuses maladies dont le VIH/SIDA.
Entouré de son Vice- président, le Dr Kadjo Michel et d’autres membres de son bureau, le président de l’Ordre national de l’Odontostomatologie a annoncé la tenue d’une Assemblée générale ordinaire, le samedi 02 avril 2005. Celle-ci permettra le renouvellement de la totalité des instantes puis la prise de résolutions visant à faire progresser la profession. Coulibaly Moussa
Lire l'article original : http://lepatriote.net/lpX3.asp?action=lire&rname=Société&id=16268

Brazzaville abritera en juin prochain le Sommet mondial contre la drépanocytose - Les dépêches de Brazzaville - Congo - 01/04/2005
Après Paris (France), la capitale congolaise abritera du 14 au 17 juin les travaux relatifs aux Etats généraux de la lutte contre la drépanocytose dont le lancement officiel se déroulera le 19 avril sous la présidence de la première dame du Congo, Antoinette Sassou Nguesso, présidente de la Fondation Congo assistance, qui aura à ses côtés la première dame de France, Bernadette Chirac.
Antoinette Sassou Nguesso avait rappelé la gravité de la drépanocytose et l’importance de la prise en charge de cette maladie génétique, la première au monde, lors de sa rencontre au palais de l’Élysée, à Paris (France), avec l’épouse du chef de l’État français afin d’obtenir l’engagement de cette dernière.
Plusieurs pays prendront part à cette grande rencontre sanitaire internationale, entre autres la France, la Grande-Bretagne, l’Italie, le Bénin, le Congo, le Gabon, le Kenya, la Libye, Madagascar, la Mauritanie, la RCA, le Rwanda, le Sénégal, le Tchad, la Tunisie.
Notons que des opérateurs économiques de renommée internationale, des experts de la communauté scientifique et d’autres personnalités s’intéressant aux questions sanitaires seront conviés à ce sommet.
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Dr Francis King Bekina : Seuls les médicaments sont gratuits - Mutations - Cameroun - 31/03/2005
Médecin à l'hôpital Jamot de Yaoundé, il lève l'équivoque sur la gratuité du traitement de la tuberculose.
Plusieurs patients se plaignent toujours du coût élevé du traitement anti-tuberculeux, malgré les textes signés en 2004 par le Ministère de la santé publique. Qu'en est-il exactement ?
Depuis octobre 2004, en effet, à la suite des textes signés par le ministre de la Santé publique, le traitement de la tuberculose est gratuit à l'hôpital Jamot. Cependant, je dois lever l'équivoque autour de la gratuité du traitement et des frais inhérents aux différentes actions posées sur le malade à savoir l'hospitalisation et les actions post-thérapeutiques. La plupart des patients qui arrivent ici pensent que c'est toute la prise en charge qui a été déclarée gratuite c'est-à-dire de l'admission jusqu'au bilan complémentaire. Il y a donc une nuance à faire à ce niveau.
Sur le plan du programme national de lutte contre la tuberculose, le traitement de 6 mois est gratuit. C'est juste l'antibiothérapie qui est gratuite. Celle-ci est composée d'antibiotiques tels Rifampicine, Isoniazide, Ethambutol voire Streptomycyne pour les cas de rechute. Donc, seuls les médicaments sont gratuits. Le malade devra payer les frais d'hospitalisation, les examens radiologiques et autres.
Toutes les trois formes de tuberculose sont-elles contagieuses ? Quelle est la plus virulente ?
D'après le programme de lutte contre la tuberculose, on a essayé de classer les pathologies tuberculoses en tuberculose pulmonaire microscopique positive (Tpm+), tuberculose pulmonaire microscopique négative (Tpm-) et en tuberculose extra-pulmonaires. Le traitement dure 6 mois pour les deux premiers types. Il peut aller jusqu'à 12 mois s'il y a une rechute. Le traitement de la tuberculose extra-pulmonaire (abdominale, osseuse), quant à lui, varie de 8 à 12 mois. Il faut dire que ces trois formes ne sont pas toutes contagieuses. Toutefois, la tuberculose pulmonaire microscopique positive (Tpm+) est la plus contagieuse, étant donné que le patient tousse, il expectore et les crachats qu'il rejette contiennent le germe du microbe. En tuberculose extra-pulmonaire, les personnes ne sont pas directement en contact avec l'objet pathologique. Si le malade a une tuberculose pleurale, abdominale ou osseuse, les personnes qui le côtoient ne seront pas contaminées. Au niveau de l'hôpital, il y a des pavillons réservés à chaque type de maladie.
Comment se fait donc la prise en charge à ce moment-là ?
C'est un protocole qui n'est pas spécifique au traitement de la tuberculose. L'admission en salle d'hospitalisation dépend de l'état physique et le type de tuberculose. Si un patient tuberculeux a un état général conservé, il peut avoir une prise en charge à l'externe si les prélèvements sont négatifs bien sûr. S'ils sont au contraire positifs, systématiquement, quel que soit son état physique, le patient doit être isolé. Il passe 60 jours à l'hôpital. Dans le cas d'un tuberculeux avec culture négative mais étant physiquement altéré, il est immédiatement admis à l'hôpital pour des soins intensifs.
Quels sont les cas et les tranches d'âge que vous traitez le plus ?
Toutes les couches de la société sont exposées à la tuberculose. Cependant, nous traitons plus la tuberculose pulmonaire microscopique positive (Tpm+). Il faut aussi ajouter que les trois types surgissent de façon cyclique. A un moment, nous recevions beaucoup plus les cas de tuberculose extra-pulmonaire. C'est pareil avec les catégories d'âge. Les enfants souffrent très souvent de tuberculose extra-pulmonaire. Le reste des patients est constitué d'adultes.
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