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Journées de ratissage contre la poliomyélite dans 6 wilaya : Selon le directeur de la Protection Sanitaire «Tous les moyens ont été disponibilisés pour vacciner une population cible de 202 390 enfants» - AMI - Mauritanie - 26/06/02
Le département de la Santé et des Affaires Sociales s’apprêtent à lancer avec le concours de l’OMS à partir du 1er juillet prochain des journées de ratissage contre la poliomyélite dans les wilaya du Nord, de Nouakchott et du Trarza. L’organisation de cette campagne vient en réponse au cas confirmé de poliovirus sauvage de type 1 détecté dans le sud de l’Algérie, et en concertation avec la communauté internationale et l’appui des partenaires traditionnels (OMS-UNICEF). Une population globale de 202.390 enfants de 0 à 59 mois est ciblée par ces journées synchronisées avec le Maroc et l’Algérie. Pour apporter plus de précisions sur l’objectif de ces journées, la stratégie appliquée et les résultats escomptés, Horizons a contacté le Dr. Mohamed Idoumou Ould Mohamed Vall, directeur de la protection sanitaire au ministère de la Santé et des Affaires Sociales qui a tout d’abord précisé que la première phase de ces journées démarrera le 1er juillet et se poursuivra pendant quatre jours, tandis que la 2è phase, aura lieu le 29, 30, 31 juillet et le 1er Août. Partant des objectifs de cette campagne, le directeur de la protection sanitaire indique qu’elle vise l’administration par voie orale du vaccin polio à tous les enfants de 0 à 59 mois dans les 6 wilayas, aux deux passages du ratissage, quels que soit leurs statuts vaccinaux antérieurs, ajoutant que la stratégie porte à porte en plus du recensement des enfants ciblés dans les ménages à la recherche active des enfants zéro dose et des cas de paralysie à flasque aiguë. Au sujet de la population ciblée et les préparatifs de ces journées, le Dr Idoumou Ould Mohamed Vall, a précisé que le département compte vacciner lors des deux passages de ratissage une population globale de 202.390 enfants de 0 à 59 mois dont 116.141 enfants à Nouakchott qui sont vaccinés par 840 équipes vaccinales dont 377 à Nouakchott. 169 superviseurs seront mobilisés pour la circonstance ainsi que 300.000 doses de vaccin. Pour ce qui est des préparatifs, le directeur a dit que tous les moyens logistiques (véhicules, glacière, vaccins) sont acheminés sur les lieux cinq jours avant le démarrage effectif de la campagne, ajoutant que des comités de supervision présidés par les wali ont été installés pour veiller au bon déroulement de l’opération. «Nous profitons de cette période de concertation des populations transhumantes dans les oasis pour toucher le maximum d’enfants, sachant que nous avons recruté des guides spécialisés pour tous les endroits y compris ceux les plus reculés et les plus enclavés » a-t-il ajouté. Enfin, le Dr Idoumou Ould Mohamed Vall a lancé un appel fervent à l’endroit des populations dans les wilaya concernées pour qu’elles évitent les déplacements pendant les journées et de collaborer parfaitement avec les agents vaccinateurs qui vont dans leurs ménages afin de mettre leurs enfants à l’abri d’une maladie invalidante. Rappelons que ces journées font suite aux journées nationales de vaccination 2002, organisées sous le haut patronage du Président de la République, Monsieur Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya. Le taux de la couverture vaccinale était respectivement de 99,6% au premier tour et 99,82 au second, en plus de la récupération de 15.414 enfants zéro dose. Parallèlement à ce taux élevé de vaccination pendant les J.N.V, la vaccination de routine connaît une relance depuis la fin de l’année 2001, ce qui a permis de relever encore davantage la couverture vaccinale. La stratégie de surveillance épidémiologique demeure incontournable dans le processus d’éradication des maladies. Elle a été renforcée en 1998 dans le cadre de la surveillance intégrée des maladies prioritaires ce qui a permis d’enregistrer des résultats remarquables. Avec tous ces acquis, nous approchons encore de l’objectif national à savoir l’éradication définitive de la poliomyélite, un effort qui nécessite la contribution de tous. Les parents sont les premiers concernés par la réussite de cette opération. AMI
Lire l'article original : www.mauritania.mr/ami/fr/archivefr2002/bulletin20020626.htm
FIEVRE HÉMORRAGIQUE DE TYPE EBOLA : L'inquiétude à nouveau - Internet Gabon - Gabon - 26/06/02
Un communiqué de presse émanant du ministère de la Santé publique, parvenu à notre Rédaction, souligne le décès les 19 et 20 juin derniers au village Ékata (département de la Zadié), à une dizaine de km de la frontière entre le Gabon et le Congo, de deux personnes. Celles-ci sont mortes après avoir séjourné dans un village congolais où, précise la source, elles auraient participé à l'inhumation de corps infectés par le virus Ébola. ON semble bien loin d'en avoir fini avec la fièvre hémorragique virale de type Ébola. En effet, près de deux mois seulement après que les autorités du ministère de la Santé publique et de la Population eurent déclaré officiellement la fin de cette épidémie qui sévissait pour la quatrième fois dans le département de la Zadié, voilà que cette infection virale refait surface. Un communiqué de presse émanant du ministère de la Santé publique et de la Population, parvenu à notre Rédaction, souligne le décès survenu les 19 et 20 juin dernier au village Ekata (département de la Zadié), à une dizaine de km de la frontière entre le Gabon et le Congo, de deux personnes. Cette déclaration fait suite aux informations transmises à la tutelle par les autorités sanitaires et administratives de la province de l'Ogoové-Ivindo. "Au vu du tableau clinique des personnes décédées, il a une forte suspicion de leur infection par le virus . Ébola" indique 1e communiqué de presse, qui précise par ailleurs que "Ces cas sont d'autant plis suspects qu'il s'agit de personnes ayant séjourné récemment au village congolais Oloba, où elles auraient participé à l'inhumation de corps décédés dans les mêmes conditions". Ce même communiqué révèle qu'une équipe d'experts du ministère de la Santé et de l'Organisation mondiale de la Santé est déjà présente sur les lieux. Elle est assistée par des éléments du ministère de la Défense". D'autre part, "Des dispositions sont prises pour vérifier la cause de ces décès et surtout assurer le cordon sanitaire autour du village Ékata, de manière à éviter la propagation d'une éventuelle épidémie", annonce le document soumis à notre Rédaction. Du reste, tout comme lors de l'annonce le 6 juin dernier de l'éradication de cette épidémie qui aura causé 53 décès en l'espace de trois mois, les responsables du ministère de la Santé réitèrent leur appel à l'endroit des populations du département de la Zadié à rompre avec certaines habitudes dangereuses, en évitant notamment de manipuler les primates et de toucher aux malades suspects. Ébola de nouveau à nos portes, c'est donc un autre défi que le gouvernement va devoir essayer de relever aux côtés de l'OMS et de bien d'autres organismes internationaux, afin de venir une fois de plus à bout de cette épidémie particulièrement meurtrière. Et dont la seule évocation éveille des souvenirs bien tristes chez un certain nombre de compatriotes ressortissant surtout de la province de l'Ogooué-Ivindo. Source : Journal l'Union du 26/06/2002
Lire l'article original : www.internetafrica.com/gabon/actu/actu_26062002g.htm
Remise de matériel sanitaire : 139 lits pour la commune de Ouagadougou - Observateur paalga - Burkina Faso - 26/06/02
La Loterie nationale burkinabè (LONAB) a offert, avec le concours de l’ambassade du Burkina Faso à Paris, un important lot de matériel sanitaire à la commune de Ouagadougou. La cérémonie de remise du don, qui s’est déroulée le mardi 25 juin 2002 à partir de 8h à la Maison des jeunes et de la culture de Ouagadougou (MJCO), a connu la présence du maire de la commune, M. Simon Compaoré et ceux des arrondissements, de la directrice générale du Centre hospitalier national Yalgado Ouédraogo (CHNYO), Mme Christian Naré, etc. Le matériel offert est composé de 139 lits en fer, 17 chaises roulantes; 12 fauteuils pour handicapés, 8 tablettes. Le coût du don a été estimé à 9 millions de francs CFA. Pour le directeur général (DG) de la LONAB, M. Théodore Zanbendé Sawadogo, le geste de sa société vient améliorer les capacités d’acceuil des centres sanitaires et soutenir également les actions salvatrices de la mairie au profit de ces centres. Conscient des problèmes de santé qui sont d’actualité malgré les efforts des autorités, le DG de la LONAB dit se joindre à cette bataille pour le bien-être des populations en matière de santé. C’est pourquoi ajoute-t-il, la LONAB a pris en charge la réhabilitation du centre sanitaire de Saaba à hauteur de 300 millions de FCFA. L’inauguration de ce centre est pour bientôt, a-t-il confié. S’agissant du matériel sanitaire offert, M. Théodore Zabendé Sawadogo a souhaité que celui soit utilisé à bon escient. Le maire de la commune de Ouagadougou a, au nom du conseil municipal, traduit sa satisfaction pour les multiples actions développées par la LONAB pour rendre la population burkinabè plus heureuse. A titre d’exemple, le bourgmestre a énuméré les dons de poubelles, de corbeilles à papier disséminées un peu partout dans la ville de Ouaga, le matériel sanitaire, etc. M. Simon Compaoré a également loué cette société qui alimente les caisses de l’Etat, pour sa présence dans les domaines du sport, de l’éducation, de la santé, etc. «Si la LONAB n’existait pas, il aurait fallu la créer» a-t-il renchéri. Le maire Simon Compaoré a réitéré sa proposition d’établir un partenariat entre la commune de Ouagadougou et la LONAB pour les actions futures des deux parties. La DG du CHN-YO, Mme Christine Naré, quant à elle, a remercié la commune de Ouagadougou pour l’attention accordée à son centre. Elle a, par ailleurs, exhorté la LONAB à faire également un ou des gestes à l’endroit du CHN-YO. Cyr Payim Ouédraogo
Lire l'article original : www.lobservateur.bf/quotidiens/select.asp?Numero=766
Lutte contre le vih/sida : Le milieu agricole s’organise, une législation souhaitée - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 26/06/02
“Il faut une législation sur le Vih/Sida dans le monde du travail ”. C’est la proposition que le Dr Ngo Innocent a faite hier à Mme Simone Ehivet Gbagbo, dans le cadre de l’atelier qui se tient à l’hôtel Ibis, au Plateau, sur la lutte contre le sida en milieu agricole. Cet atelier vise à mobiliser les agents du Centre national de recherche agronomique (CNRA) pour un engagement effectif afin de réduire l’expansion de la maladie dans leur milieu de travail. Dans l’exposé qu’il a fait sur la prise en charge des malades du sida au sein de sa société la CIE. Le docteur Ngo a révélé qu’en l’année 2001, le sida a fait moins de décès que les autres maladies à cause du dépistage précoce qui permet un meilleur suivi des malades. Il estime de cet fait qu’il faut mettre sur pied une action sociale de lutte contre l’exclusion dans les entreprises, et amener tous les responsables à trouver les moyens de prendre en charge leurs malades. C’est pour aboutir à cet idéal que Dr Ngo souhaite une législation sur le Vih/Sida dans le monde du travail. “La législation en ce qui concerne le Vih/Sida ne fait pas défaut. Seulement, dans le monde du travail, ce déficit est général ”, a indiqué la Première dame, Mme Simone Ehivet Gbagbo. Elle dénonce à ce propos, même si elle la trouve justifiée, la confidentialité liée au suivi du malade du sida. “La confidentialité est une chose importante, qu’il faut pratiquer avec rigueur certes, mais en même temps la société a le devoir d’être protégée. Mon souhait est que vous qui êtes des praticiens et qui connaissez les problèmes, vous déposiez sur nos bureaux des avant-projets, de manière à ce que les lois qui méritent d’être prises, le soient, afin que le sida soit mieux traité dans notre pays ”, a-t-elle proposé. L’atelier de lutte contre le sida dans le monde agricole marque le début de la sensibilisation dans le milieu. Mme Aman Marie-Louise, présidente du comité Vih/Sida du CNRA, indique à ce propos qu’il n’y a pas de mode de prévention accepté par tout le monde. “ On a des problèmes sur nos stations où on vit avec des manœuvres analphabètes. Nous avons choisi des personnes qui seront formées durant cette rencontre, et qui seront chargées de les sensibiliser”. MARIE-ADELE DJIDJE
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Lutte contre le Sida : Quand l’Administration territoriale s’y implique - Observateur paalga - Burkina Faso - 26/06/02
Depuis lundi dernier, se tient à Nongana (localité située à une vingtaine de kilomètres de Ouaga) un atelier de restitution du rapport d’analyse de situation et de la réponse aux VIH/Sida/IST et d’élaboration du plan de lutte contre le Sida au sein du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (MATD). La cérémonie d’ouverture était présidée par le ministre Moumouni Fabéré du MATD. La pandémie du Sida reste aujourd’hui une réalité que personne ne peut et ne doit ignorer. En effet, selon les chiffres de l’ONU/Sida, à la fin 2001, 40 millions de personnes vivaient avec le VIH/Sida dont 28,1 millions en Afrique subsaharienne. Toujours en 2001, l’on a enregistré 5 millions de nouveaux cas d’infection dont 3,4 millions en Afrique au sud du Sahara. Sur les 3 millions de décès dû au Sida, 2,3 millions étaient de cette même zone au sud du Sahara. Comme on le constate, l’Afrique sub-saharienne est la région la plus affectée et notre pays n’échappe pas à cette situation. C’est pour cela que dira le secrétaire permanent du CNLS/IST, Joseph André Tiendrébéogo, avec un taux de prévalance de 7,17%, notre pays est classé 2e de la sous-région ouest-africaine et l’on y estime à environ 600 000 le nombre de personnes vivant avec le VIH. Quant aux cas notifiés de Sida, l’on est passé de 10 en 1986 à 17 144 au 1er semestre de 2001. Un chiffre convenons-en en dessous de la réalité. Dans la lutte contre le Sida, le pouvoir burkinabè n’est pas resté les bras croisés, loin s’en faut car dès l’apparition de la maladie dans notre pays, il s’est engagé par l’élaboration et l’exécution de plusieurs plans à court et moyens termes dans la lutte contre cette pandémie. Ces plans ont été renforcés en 1991 par le Projet de marketing social des condoms (PROMACO) et à partir de 1995 par le projet population et lutte contre le Sida (PPLS). Pour le ministre Fabéré, au stade actuel du phénomène, le fléau a dépassé le seul cadre de santé pour devenir un véritable problème de développement, c’est donc dire l’importance de la mission de conception et d’élaboration d’une stratégie appropriée, pratique et efficace de lutte contre le virus au sein du MATD. Cet atelier auquel participent 70 personnes (dont des secrétaires généraux de province et de l’administration centrale du MATD) leur permettra de jeter les bases de l’analyse de la situation et de la réponse au VIH/Sida-IST et d’élaborer un plan d’action global de lutte contre la pandémie. B.D.
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Concours top hygiene et sante : L’EPP Aiaho remporte le 1er prixarrêtés - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 25/06/02
L’institut national de santé publique d’Adjamé a abrité hier la cérémonie de remise des prix du concours national “ Top hygiène et santé ”. Ce concours est organisé depuis bientôt 10 ans par le groupe Unilever-Côte d’Ivoire en partenariat avec le ministère de l’Education nationale. Le premier prix collectif des lauréats est revenu à l’EPP ( école primaire publique) AIAHO dans la Dren (Direction régionale de l’Education nationale) d’Abidjan. Il a une valeur de 6.430.000 francs CFA. Les deuxième et troisième prix collectifs ont été décerné aux EPP Manzanouan (Dren d’Abengourou) et CEG Résidentiel (Dren de Dimbokro) avec des enveloppes d’une valeur de 3.200.000 et de 4.300.000. Les trois meilleurs sont distingués aux prix individuels sont par ordre de mérite Gbako Esthel Tia, EPP Cafop Daloa I, Kouablan Assié Léon, EPP Laboni de Tanda et Kéïta Alima, EPP Sicogi II Koumassi. Ils ont reçu chacun 1 vélo VTT, d’une valeur de 150 mille francs, 50 mille francs CFA en numéraires et leurs encadreurs respectifs ont reçu 500 mille fracs. Des prix intermédiaires et des diplômes d’honneurs ont été remis à d’autres lauréats. M. Rik Bosman, président directeur général de Unilever-Côte d’Ivoire a indiqué que le partenariat entre le groupe qu’il dirige et le ministère de l’Education date de trois décennies. A travers des dons d’équipements sportifs et des aides financières à l’OISSU. La campagne Bucco-dentaire qui ont vu des budgets oscillant entre 50 et 600 millions de francs CFA. Il a relevé l’engouement que suscite le concours Top hygiène chez les écoliers du pays. De 60 mille candidats n 1992, on enregistre 461.243 participants cette année, soit une augmentation du taux de participation de 25%, a préciser le PDG M. Zakary Félicien, conseiller technique du ministre de l’Education nationale a salué les partenaires à l’éducation pour l’initiative louable qui consiste à éduquer une hygiène de vie par le truchement d’un concours. Il les a assurés du soutien du ministère de l ‘Education nationale. C. MAMADOU
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MALADIES HIVERNALES : Menaces sur les nourrissons et les enfants - Sud Quotidien - Sénégal - 25/06/02
Le paludisme, les diarrhées et les dermatoses constituent les principales maladies hivernales. Elles se déclarent chez les enfants en bas âge et les adultes vivant dans des conditions précaires. L’hivernage s’installe progressivement au Sénégal. C’est une période redoutée du fait de la propagation des maladies hivernales. Il s’agit du paludisme, des diarrhées de toutes sortes et des dermatoses. Les enfants en bas âge et les adultes vivant dans des conditions de salubrité précaires en sont souvent les principales victimes. Nombre de ces maladies ont pour cause des problèmes liés à l’insalubrité de l’environnement des lieux d’habitation et des conditions de vie des personnes. Le paludisme constitue la principale et la maladie la plus répandue en cette période d’hivernage. En effet, le paludisme tue en moyenne 8.000 personnes par an au Sénégal. Les enfants en bas âge sont les principales. Les moustiques qui foisonnent en cette période de forte chaleur en sont les vecteurs, surtout dans les villes où il y a absence de canalisation des eaux et une bonne gestion des ordures. Les diarrhées et les dermatoses sont les deux autres maladies hivernales les plus connues. Elles sont également liées à l’insalubrité du milieu, des aliments et des mains sales qui les manipulent. Les diarrhées hivernales peuvent se présenter sous forme de dysanteries aiguës avec des selles sanguinolentes accompagnées de fortes douleurs abdominales. Cette période de forte chaleur et de pluie est assez propice à la propagation de nombreux parasites qui se cachent dans des réservoirs tels les pots de conservées usagées et les boîtes de tomates vides. D’où la nécessité d’assainir les milieux, c’est-à-dire de débarrasser le voisinage immédiat des habitations de tout ce qui peut contenir de l’eau et cacher les moustiques ( pneus, ordures, pots vides), selon le Pr Salif Sow des maladies infectueuses de l’hôpital Fann. C’est le seul moyen efficace, dit-il, pour prévenir des maladies hivernales. L’autre moyen de prévention efficace est l’utilisation des moustiquaires imprégnées. Et d’avertir qu’il n’y a plus de médicaments pouvant servir de moyen de prévention contre le paludisme. Le Professeur Salif Sow de déplorer la négligence des parents qui ont souvent tendance à minimiser les symptômes de paludisme chez les enfants. Or, selon lui, il est très dangereux de négliger de tels symptômes, car ils peuvent se transformer en Neuro-paludisme, une maladie qui fait des ravages dans la classe d’âge des enfants. M. M. LOM
Lire l'article original : www.sudonline.sn/archives/25062002.htm
Education nationale : Un plan pour bouter le Sida hors de l’école - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 25/06/02
Le ministère de la lutte contre le Sida a dans son plan national tracé les lignes directrices de ce que doit être l’engagement des autres départements ministériels dans ce combat que notre pays mène contre la pandémie du siècle. A chaque ministère d’approfondir ces grandes lignes en se dotant d’un véritable plan de “ guerre ” à savoir un plan sectoriel. Le ministère de l’Education nationale sera le 1er département à réaliser ce plan au soir du 28 juin, faisant ainsi jouer réellement à fond la multisectorialité prônée par tous. C’est pourquoi Mmes Gbagbo Ehivet Simone, épouse du chef de l’Etat et Assana Sangaré, ministre délégué chargé de la lutte contre le Sida, ont choisi malgré la campagne pour les conseillers généraux d’être à la salle Festival du CCIA, aux côtés du ministre Amani N’Guessan de l’Education nationale. Afin de l’encourager dans cette heureuse initiative d’organiser un atelier d’élaboration du plan sectoriel de lutte contre le Sida pour son département. En effet, le comité interne de lutte contre le Sida du ministère de l’Education nationale (CILUS), dirigé par le docteur Sibi Mariam Cissé, organise depuis hier sous l’égide de la Direction de la mutualité et de la politique sociale (DMPS), un atelier qui permettra de doter le MEN d’un plan de lutte contre le Sida. Cet atelier regroupe 70 participants représentants des directions régionales, centrales, les membres du CILUS (du ministère de l’Education), des ministres de la lutte contre le Sida, de l’Intérieur, de la Primature et des ONG. A ce jour, selon le ministre Amani N’Guessan, toutes les structures de son ministère, à savoir les directions régionales, départementales, inspections de l’enseignement primaire, CAFOP et établissements secondaires, disposent de comités locaux de lutte contre le Sida. Mais Mme Gbagbo, venue soutenir le ministre Amani N’Guessan et son équipe, attend beaucoup plus du plan qui va être élaboré. Car à son avis, chaque école de Côte d’Ivoire doit avoir son club de santé-Sida, “ pas seulement les grands lycées, mais chaque école maternelle, primaire, secondaire, en ville comme au village. C’est uniquement à ce prix-là que nous aurons des résultats probants ” La présidente de l’atelier d’élaboration du plan d’action sectoriel de lutte contre le VIH, Mme Gbagbo, attend également du ministère de l’Education nationale qu’il crée l’émulation dans les écoles en organisant des compétitions avec pour thème le SIDA. Le groupe thématique des Nations unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA) composé de l’Unicef, du PNUD, du FNUAP, de l’Unesco, de l’OMS, de la Banque mondiale, du PNUCID et du BIT était représenté par l’un de ses présidents, M. Mamadou Dia, directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire et la Guinée. Le vœu de ce groupe est que le plan sectoriel qui va être élaboré s’inscrive dans le cadre multisectoriel de lutte contre le VIH/SIDA auquel une enveloppe de 50 millions de dollars (plus de 35 milliards de FCFA) a été alloué par les co-sponsors de l’ONUSIDA. Quant à Mme Assana Sangaré, elle a donné rendez-vous au ministère de l’Education nationale le 18 juillet pour la validation du plan qui sera élaboré. B. Zèguéla
Lire l'article original : www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=11698
Programme "Sécuriser le futur" : 10 milliards de FCFA pour lutter contre le Sida en Afrique de l'Ouest - sidwaya - Burkina Faso - 25/06/02
La troisième réunion du comité technique consultatif du programme "Sécuriser le futur-Afrique de l'Ouest s'est tenue du 21 au 23 juin 2002 à l'hôtel Silmandé de Ouagadougou. En ouvrant les travaux de cette réunion, le ministre de la Santé, Alain Yoda s'est réjoui de ce programme financé par la Fondation Bristol-Myers-Squibb qui consiste à apporter une lueur d'espoir à la lutte contre le Sida". La réunion a regroupé des experts de quatre pays de l'Afrique de l'Ouest : couverts par le programme "Sécuriser le futur" Côte d'Ivoire, Sénégal, Burkina Faso, Mali. Ils sont appuyés par leurs homologues de France et du Canada et le vice-président de la Fondation Bristol-Myers-Squibb (BMS), John Mc Goldrick. Le but de ce programme est de développer les compétences au sein des pays africains impliqués et d'apporter des solutions innovantes, adaptées et durables aussi bien au niveau communautaire que médical afin de soutenir ces pays dans leurs efforts en vue de freiner la pandémie du Sida. Une soixantaine de projets ont été examinés au cours de cette réunion. "Le but de cette rencontre est d'étudier les projets des quatre pays couverts par le programme : Sénégal, Côte d'Ivoire, Burkina Faso, Mali, pour voir ceux qui sont susceptibles d'être financés par le programme. Ces projets concernent aussi bien le volet médical que celui communautaire", a indiqué le Pr Robert Soudré, membre du comité technique consultatif. "Sécuriser le futur" a été lancé en mai 1999 dans cinq pays d'Afrique australe enregistrant les plus forts taux de séroprévalence dans le monde. Il s'agit du Botswana, du Lesotho, de la Namibie, l'Afrique du Sud et le Swaziland. A ce jour, 114 projets ont été approuvés dans ces cinq pays pour un budget de 100 millions de dollars. Les quatre (4) pays de l'Afrique de l'Ouest bénéficient d'un budget de 15 millions de dollars pour cinq ans. Ce qui porte l'engagement de BMS à 115 millions de dollars. "A travers notre initiative philanthropique Sécuriser le futur", finalement, nos actions ne seront pas mesurées en dollars seulement, mais également à travers la pérennité des projets que nous soutenons et la responsabilisation durable que nous apportons aux individus, aux communautés et aux pays que nous cherchons à aider, a dit Mc Goldrick. Il a par ailleurs noté que la mission de BMS est de "prolonger et améliorer la vie humaine". Ainsi, les efforts de sa Fondation en Afrique subsaharienne ne sont pas liés à "des questions de brevets ou de profits, mais plutôt aux patients, à la pauvreté, à une épidémie". Le ministre de la Santé, Alain Yoda a loué le programme "Sécuriser le futur" en ce sens qu'il vise prioritairement, à apporter des soins et un soutien aux femmes et aux enfants infectés et/ou affectés par le VIH/Sida. Cette approche est jugée pertinente par nos autorités car elle vise à soulager la frange la plus vulnérable des populations de notre pays. Le ministre Yoda a également salué les efforts déjà consentis par BMS qui a permis de réduire substantiellement le prix d'une gamme de ses médicaments contre le Sida et les infections opportunistes. "Ce qui a ainsi favorisé l'accès de nombre de nos concitoyens vivant avec le VIH aux traitements antirétroviraux", a-t-il conclu. Charles OUEDRAOGO
Lire l'article original : www.sidwaya.bf/sid25_06_02/societe-4.htm
Santé : trente-deux militaires animateurs de relais achèvent leur formation à Dolisie (Niari) - Les dépêches de Brazzaville - Congo - 24/06/02
Au terme de quatre jours de travaux les participants au séminaire de formation sur la prévention des infections sexuellement transmissibles (IST) et du sida dans la Force publique se sont séparés vendredi. La cérémonie de clôture s’est déroulée à Dolisie en présence de l’ambassadeur des États-Unis au Congo, David Kaeuper, et du préfet de la région, Maurice-Claude Malela-Soba. Organisé par l’ONG Life, ce séminaire destiné aux agents des zones militaires 2 et 3 des régions du Niari, de la Bouenza et de la Lékoumou avait pour objectif de former les animateurs de relais en information, éducation et communication (IEC) sur les IST et le VIH/SIDA. Les participants ont travaillé sur plusieurs thèmes : « la situation due au VIH/SIDA dans la Force publique », « la mortalité due au VIH/SIDA dans les zones militaires 2 et 3 », « les violences sexuelles et leurs conséquences », « la prévention des IST et du VIH/SIDA », « les micro-techniques en IEC » et « le post-test IST/VIH/SIDA. » A l’issue des travaux, les participants ont demandé au commandement militaire de prendre des mesures draconiennes contre les membres des Forces armées congolaises qui se rendraient coupables de violences sexuelles et de remettre à la justice les auteurs de ces crimes. Ils ont, par ailleurs, recommandé la prise en charge à moindre coût des militaires séropositifs, la dotation régulière en préservatifs des agents de laForce publique en mission, la reprise du suivi médical dans les FAC avec visite systématique et campagne de vaccination, la réhabilitation des infirmeries de Nkayi et de Sibiti, ainsi que la rénovation de l’équipement de l’hôpital régional des Armées de Dolisie. A noter que les IST et le SIDA sont devenus des pathologies courantes dans les rangs des FAC , la pandémie étant un facteur de mortalité depuis plus d’une décennie chez les militaires congolais.
Lire l'article original : www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=1043
Equipement des centres de santé : Les régions des lacs - Notre voie - Côte d'Ivoire - 24/06/02
Dans ce cadre, le directeur de cabinet du ministre de la Santé publique, Pr. Gnaoulé Oupoh Bruno, a effectué récemment une tournée dans les régions du N’Zi Comoé, des Lacs et du Worodougou. Ce sont, au total 8 centres de santé et/ou maternité, qui ont été inaugurés et fournis en matériel. Ce sont en effet, les villages de Bonikro, Akakro, Brou Attakro, Abéanou, Soukourougban, Korokopla, Dantogo et Fahadjadougou. Partout où il est passé, le professeur Gnaoulé Oupoh a dit la même chose aux populations. Il leur a demandé, entre autres, de tout mettre en œuvre pour accueillir les populations des campements et villages environnants. Pour la bonne marche de leurs centres de santé, le directeur de cabinet a suggéré à ses hôtes la création de comités de gestion qui travailleront de manière assidue pour régler le problème de la sécurité des équipements et des bâtiments. Il a, en outre, levé un coin de voile sur la politique de santé publique du gouvernement. Selon lui, elle vise à rapprocher les populations des centres de santé et à réduire les soins de santé. Sur ce dernier point, il a révélé que l’assurance maladie universelle (AMU) viendra rendre effective cette volonté du gouvernement. Par ailleurs, il a expliqué : “Nous avons recensé 500 centres de santé et maternités qui ont été construits soit dans le cadre des relations avec les partenaires au développement, des programmes d’urgence et donc sur fonds de l’Etat ou par les populations dans le cadre des projets Frar. Tous sont restés sans être ouverts, ni équipés depuis 10 ans pour certains et 20 ans pour d’autres”. Pour lui, l’objectif du gouvernement est de les réhabiliter, les équiper et les ouvrir. C’est dans ce cadre que 102 centres de santé ont été inaugurés l’année dernière et 200 le seront cette année. Répondant aux doléances des populations, Pr. Gnaoulé Oupoh a dit avoir pris bonne note. Mais en attendant, il leur a répondu que les conseils généraux, dont les élections auront lieu bientôt, recevont de l’argent pour développer les régions. Aussi, pour une meilleure gestion des fonds qui leur seront alloués, il leur a demandé de confier les conseils généraux à ceux qui les ont initiés. Les populations, visiblement heureuses de voir leurs villages dotés de structures de santé, ne se sont pas fait prier pour manifester leur joie. Koné Modeste
Lire l'article original : www.notrevoie.ci/story.asp?ID=5523
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