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L'actualité de la santé tropicale Juin 2002 | |
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Avortement fatal: La tante de la victime et les agents de santé risquent 4 ans ferme - Le soleil - Sénégal - 22/06/02 | ||
En voulant éviter le bannissement et la honte sur elle à la suite de sa deuxième grossesse non-désirée, la demoiselle Fanta Fofana a fini par perdre la vie et son enfant. L’opération d’avortement a viré au drame, sa tante, qui se chargeait de son éducation depuis la mort de sa mère, et les personnes incriminées se sont tous retrouvées devant le juge. Lire | ||
Association “Enfance et partage Europe”: Don d’équipements et de médicaments à des hôpitaux - Le soleil - Sénégal - 22/06/02 | ||
Pour
la deuxième année consécutive, l’Association “Enfance et Partage Europe”
(AEPE) de France a offert un important lot de matériel médical, dont des
équipements hospitaliers et des médicaments à des structures sanitaires
du Sénégal. Le don a été remis, cette semaine, à Mme le Ministre de la Santé
et de la Prévention, le Pr. Awa Marie Coll Seck, par Mme Adji Mbaye, présidente
de cette association créée en 1997. L’année dernière, les équipements avaient
été remis à l’hôpital de Touba, réalisé par le “Dahira Mathlaboul Fawzaïni”.
Pour cette année, le matériel remis aux autorités sanitaires sénégalaises
est composé de lits, de tables de chevet, de commodes, de lots de médicaments,
de fauteuils roulants, de sièges pour personne du 3ème âge. La présidente
de l’AEPE a réitéré son engagement a continué à aider le Sénégal, notamment
dans divers domaines comme la santé, l’éducation et l’assistance aux enfants
déshérités. Pour sa part, le ministre de la Santé et de la Prévention a
remercié l’association pour son dynamisme en faveur du développement de
la santé au Sénégal et surtout des populations défavorisées. Une partie
du don est destinée aux centres de santé de Sagatta et de Sakal, aux hôpitaux
de Louga et Diourbel, à la maternité de Pout et la morgue de Touba Mosquée.
FARA DIAW Lire l'article original : www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=15058&index__edition=9615 |
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Pollution de l’air à Abidjan : Les gaz d’échappement des véhicules favorisent la contraction de l’asthme - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 22/06/02 | ||
L’air
est pollué à Abidjan. A n’importe quel endroit de la capitale économique,
il est devenu difficilement respirable. Ce fait n’est plus propre aux abords
des unités industrielles uniquement, comme on a toujours tendance à le croire.
C’est qu’au facteur industriel qui a pendant quelques temps expliqué presque
à lui tout seul, les raisons de cette pollution, est venu s’ajouter le gaz
d’échappement des automobiles. Cet autre polluant majeur de l’air a véritablement
commencé à inquiéter les environnementalistes lorsque le parc automobile
ivoirien en général et celui d’Abidjan en particulier a connu une fulgurante
croissance. En effet, en 1991, l’on dénombrait 100.000 véhicules sur l’ensemble
du territoire ivoirien. Dix ans plus tard, ce nombre est passé à 240.000
véhicules dont les deux tiers circulent dans la seule ville d’Abidjan. A
ce jour, deux de ces voitures sur trois sont des occasions importées d’Europe,
avec plus de dix ans d’âge pour certaines. La majorité est consacrée au
transport en commun (les woro woro) qui émettent au quotidien de grandes
quantités de gaz d’échappement issu du gas-oil qu’utilisent leurs moteurs.
Ces voitures sont surexploitées, parce que roulant de jour comme de nuit,
sans entretiens réguliers et appropriés des moteurs, malgré leur âge. Il
s’ensuit alors une mauvaise combustion du gas-oil d’où émanent les polluants
majeurs que sont le dioxyde de soufre, le monoxyde de carbone et les composés
azotés… Tous agissent sur l’appareil respiratoire et favorisent ainsi les
infections. La société ivoirienne de pneumologie et, la société ivoirienne
de pédiatrie, ainsi que les laboratoires Glaxosmithkline viennent de publier
un rapport sur la situation de l’asthme en Côte d’Ivoire. Ce rapport révèle
qu’outre la prédisposition génétique, la contraction de cette maladie respiratoire
est aussi due à ce qui est appelé “ les facteurs déclenchants ”. Lesquels
sont constitués des allergènes de notre environnement et des irritants.
Entre autres éléments constitutifs de ces irritants, il y a surtout les
“ gaz d’échappement des voitures liés à l’usage du diesel… ” Ainsi, de 1988
à 1998 toujours selon le rapport, la fréquence de l’asthme a doublé en milieu
scolaire ivoirien passant de 8% à 15,60% “ Son coût thérapeutique annuel
par cas est élevé, variant en fonction de la gravité de la maladie ” stipule
ledit rapport. Une importante fraction des véhicules d’occasion d’Abidjan
roulent aussi à l’essence super, qui contient du plomb. Un élément permettant
à l’essence d’avoir une puissance dite “ octonique ” pour mieux propulser
le moteur du véhicule. Cette puissance est obtenue en mélangeant le plomb
à l’essence qui produit un degré d’octane beaucoup plus élevé. Actuellement,
reconnaît M. Kopieu Gouganou, directeur général de l’environnement, “ Chaque
litre de super produit en Côte d’Ivoire contient 0,2 gramme de plomb qu’il
faut pouvoir totalement éliminer. C’est à dire parvenir à produire de l’essence
sans plomb ”. Cela est d’autant plus nécessaire que le plomb est cancérigène
et ne peut être éliminé de l’organisme. “ Dans le corps d’un enfant, quand
il atteint une concentration de 100 mg par litre de sang, il occasionne
une réduction du quotient intellectuel ”, affirme M. Kopieu. Il y a encore
deux ou trois ans, la quantité de plomb contenue dans l’essence produite
chez nous était encore de 0,8g par litre. Ce taux devenait critique avec
l’accroissement du parc automobile. Parce que favorisant une plus grande
émission de plomb dans l’atmosphère et probablement une introduction plus
élevée des quantités de plomb dans l’organisme. Fort heureusement, la Société
ivoirienne de raffinage (SIR) s’est engagée à produire d’ici l’an 2005,
conformément aux recommandations de la communauté internationale, de l’essence
sans plomb. Comme c’est déjà le cas dans les pays développés où, de plus
en plus les voitures roulent à l’essence sans plomb. Toutefois, ce changement
est coûteux et ne peut être financé par la SIR toute seule. Aussi s’est
elle associée aux sociétés similaires sénégalaise (SAAR) et ghanéenne (TOR)
pour le réussir. Mais n’importe comment, la Société ivoirienne de raffinage
devra s’employer à produire l’essence super avec 0% de plomb comme les mutations
technologiques de l’industrie automobiles le lui imposeront plus tard. Une
exigence des stratégies de dépollution en application dans les pays du Nord.
L’utilisation de l’essence sans plomb est pratiquement devenue une exigence
dans les pays développés dont les véhicules marchent de plus en plus avec
ce type de carburant. MOUSSA TOURE Lire l'article original : www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=11656 |
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Le directeur régional de l’OMS-Afrique et le ministre rwandais de l’Enseignement reçus par Denis Sassou Nguesso - Les dépêches de Brazzaville - Congo - 22/06/02 | ||
Ibrahim
Malick Samba a été reçu mercredi matin par le président de la République
dans sa résidence privée de Mpila à Brazzaville. Le directeur régional de
l’OMS-Afrique était venu faire part au chef de l’Etat de la solidarité de
cette organisation avec le peuple congolais face aux incursions de miliciens
« ninjas » dans les quartiers ouest de Brazzaville. Au sortir de cette audience,
Ibrahim Malick Samba a indiqué à la presse que le siège de l’OMS est et
restera dans la capitale congolaise. Un geste identique a été fait par le
président du Rwanda, Paul Kagamé, qui a envoyé à Brazzaville son ministre
de l’Education nationale, Jean Damasene, porteur d’un message dont le contenu
exact n’a pas été révélé. On sait seulement que le gouvernement rwandais
se déclare, dans ce message, touché par les derniers événements survenus
au Congo et exprime l’espoir que les autorités congolaises prendront toutes
les dispositions pour mettre fin aux actes terroristes perpétrés par les
« ninjas. » Lire l'article original : www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=1034 |
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Télémédecine: Le projet “FISSA” de Tamba en bonne voie - Le soleil - Sénégal - 22/06/02 | ||
Le
projet de télémédecine, engagé depuis mars 2001 entre la Force d’Intervention
Sanitaire et Satellitaire Autoportée (FISSA), l’Association “Education et
Santé” (AED) de Mme Viviane Wade et le ministère de la Santé et de la Prévention
a franchi une nouvelle étape qui devra conduire, probablement vers la fin
de cette année, au lancement de la phase opérationnelle des activités. Mercredi
dernier, dans l’après-midi, Mme Ghislaine Alajouanine et son équipe de la
FISSA ont fait un exposé sur leur dernier séjour de travail dans la région
de Tambacounda au ministre de la Santé et de la Prévention, le Pr. Awa Marie
Coll Seck, en présence de représentants des hôpitaux qui participent au
projet, de directions de la Santé et de l’association Education et Santé,
notamment M. Goumbala et le Pr. Pape Touré, chef du service de Cancérologie
de l’Hôpital Aristide Le Dantec, responsable de la commission médicale de
AED. Il y avait également le directeur de la Santé, le Dr Mandiaye Loume,
et le Pr. El Hadj Ibrahima Diop, médecin chef de l’Hôpital général de Grand-Yoff
(HOGGY). “Nous avons beaucoup avancé dans cette deuxième phase du projet
et nous sommes parvenues à travailler sur des échographies dynamiques envoyées
directement depuis des sites choisis de Tamba”, nous a confié Mme Alajouanine.
Très enthousiasmée par ce projet, la présidente de la FISSA a indiqué que
c’est une bonne chose qui contribuera, pour une part appréciable, à la réduction
de la mortalité maternelle et infantile, dans la mesure où les soins vont
à la rencontre des populations isolées par l’enclavement. Entre les 10 et
15 juin derniers, deux équipes mobiles de la FISSA, dotées de stations portables
de télémédecine et accompagnées de médecins sénégalais, se sont rendues
successivement dans des villages du département de Bakel, notamment Diawara
et Balou, et également dans les villages de Ninefesha, Ibel, Saraya et Kondokhou,
dans le département de Kédougou. Elles y ont examiné des malades, essentiellement
des femmes et des enfants parmi lesquels des Sénégalais, des Maliens et
des Mauritaniens. Au total 125 patients ont été consultés et 47 dossiers
ont été envoyés par satellite vers des hôpitaux de Dakar (A. Le Dantec,
Principal et Hôpital général de Grand-Yoff) à des fins de diagnostic en
temps réel. Le ministre de la Santé et de la Prévention, le Pr. Awa Marie
Coll Seck, s’est félicité du travail accompli dans l’affinage technique
du projet, avant d’insister sur la suite du projet. “Les enseignements recueillis
sur cette deuxième phase, notamment dans la santé maternelle et infantile,
devraient permettre, d’ici septembre prochain, de mieux situer les besoins
et de déterminer les axes qu’il faudra emprunter dans l’utilisation la plus
optimale de la télémédecine dans cette région périphérique”, a indiqué le
Pr. Coll Seck. Le ministre a beaucoup mis l’accent sur l’adéquation entre
les besoins, l’intégration de cette technologie sur un terrain où des stratégies
sont déjà en œuvre, où il y a des réalités socioculturelles et climatiques
spécifiques. “Il y a des paramètres à prendre en compte à partir de cette
deuxième phase, et nous le ferons dans les prochains mois”. Rappelons que
la FISSA est un organisme qui œuvre dans le développement de la télémédecine,
en collaboration avec le Centre National d’Etudes Spatiales (CNES). “Nous
avons beaucoup d’espoir pour l’avenir, notamment dans la marche de l’agence
d’expérimentation de l’apport des Nouvelles technologies au domaine de la
Santé (AGENTIS), en ce qui concerne le NEPAD, dans la mesure où notre marraine
est la spationaute, polytechnicienne et médecin, le Dr Claudie Haigneré,
nommée ministre de la Recherche scientifique et des Technologies dans le
nouveau gouvernement de Pierre Raffarin”, a estimé Mme Alajouanine, également
conseillère spéciale du président de la République, Me Aboulaye Wade. FARA
DIAW Lire l'article original : www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=15057&index__edition=9615 |
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L’Association congolaise pour le bien-être familial organise à Ouesso (Sangha) des journées d’information - Les dépêches de Brazzaville - Congo - 22/06/02 | ||
L’Association congolaise pour le bien-être familial a organisé cette semaine,
au lycée de Ouesso (région de la Sangha), des journées d’information sur
l’action qu’elle mène depuis sa création en faveur des populations, notamment
pour ce qui concerne la santé de la reproduction, la prévention des maladies
sexuellement transmissibles et le sida. De nombreuses personnalités et les
volontaires de l’association ont pris part à ces journées dont les communications
ont porté essentiellement sur le fonctionnement de l’antenne de l’ACBEF
à Ouesso, son programme de travail, le budget de l’exercice 2002, le volontariat,
la loi de juillet 1901et les stratégies de mobilisation des donateurs. Charles
Mikano, l’un des responsables de l’association, a rappelé que les MST et
le sida font des ravages dans la population du Congo en général et la population
de la Sangha en particulier. L’ACBEF, a-t-il précisé, se doit donc de sensibiliser
les gens aux dangers que présentent ces fléaux afin qu’ils adoptent des
comportements responsables. Lire l'article original : www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=1033 |
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Vidéo-chirurgie : La Côte d’Ivoire centre pilote de l’Afrique - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 22/06/02 | ||
Un
petit orifice d’un cm dans le ventre pour faire le diagnostic et deux autres
de 5 cm pour réaliser l’intervention chirurgicale. Le tout à réaliser à
l’aide d’un endoscope optique introduit dans les orifices et un écran de
moniteur relié à une caméra. Le circuit vidéo ainsi obtenu permet la précision
technique. C’est par cette méthode révolutionnaire appelée vidéo-chirurgie,
que le Pr N’Guessan Alexandre Henri, chef du service de chirurgie digestive
et endocrinienne du CHU de Treichville a réalisé 300 interventions chirurgicales.
Ce qui fait de lui l’initiateur et le promoteur de la vidéo-chirurgie en
Côte d’Ivoire. Cette technologie assistée d’interventions chirurgicales
sera désormais exercée et enseignée en Côte d’Ivoire au sein d’un institut
qui a été présenté officiellement lors d’une cérémonie hier au Sofitel en
présence du ministre de la Santé publique, le Pr Abouo N’Dori Raymond. Pour
soutenir cet institut qui fera de la formation théorique à travers des cours
à l’UFR de médecine et un volet pratique dans les blocs opératoires et laboratoires
de la Pisam, y compris le télé-enseignement, plusieurs spécialistes de la
discipline dont le Pr Jacques Perissat, sont venus de Bordeaux. De même
que la firme allemande Karl Storz qui a offert du matériel pour 50 millions
de FCFA. Avec l’institut de vidéo-chirurgie, Abidjan a été choisie pour
abriter l’un des 4 centres pilotes de télé-médecine avec Belgrade, Istanbul
et Casablanca. La vidéo-chirurgie ou chirurgie fermée (close) ne saurait
être opposée à la traditionnelle ou dite ouverte comme a tenu à le souligner
le Pr N’Guessan Alexandre. Mais la première permet d’éviter d’ouvrir inutilement
le ventre et le malade consommera moins de médicaments antalgiques, antibiotiques,
etc. Il sera exposé à moins de complications post-opératoires, bénéficiera
d’un temps d’hospitalisation court, etc. Toutes choses qui signifient moins
d’encombrement des lits d’hospitalisation, meilleure hygiène à l’hôpital
et bonne protection du personnel de santé contre les risques de contamination
professionnels du Vih. Avec autant d’avantages, la vidéo-chirurgie ne peut
qu’obtenir l’adhésion du gouvernement ivoirien. Qui, tout en continuant
à assurer les soins de santé primaire, promet, par la voix du Pr N’Dori
de faire la promotion de la vidéo-chirurgie. “La vidéo-chirurgie est loin
d’être un luxe. Et la Côte d’Ivoire ne saurait se tenir à l’écart de cette
innovation technologique avantageuse pour les malades, la société ainsi
que pour l’Etat ”. B. ZEGUELA Lire l'article original : www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=11637 |
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La santé dans les villes africaines: A quand une démocratie sanitaire ? - Le soleil - Sénégal - 21/06/02 | ||
Des
recommandations importantes ont été adoptées, hier après-midi, à la fin
d’un séminaire, à Dakar, sur la qualité et l’accès aux soins en milieu urbain,
organisé par la direction régionale de l’UNICEF, en collaboration avec la
Coopération française et la GTZ. Ces recommandations, lues en présence du
ministre de la Santé et de la Prévention, le Pr. Awa Marie Coll Seck, venue
clôturer les travaux, vont dans le sens d’un plaidoyer en faveur d’une équité
réelle et un accès meilleur et large à des soins de qualité aux différentes
strates démographiques des zones urbaines, parmi lesquelles celles concernant
les populations défavorisées vulnérables des villes africaines Pour les
participants à cette rencontre dont des chercheurs en sciences sociales,
des experts du secteur de la santé et des représentants de ministères de
la santé de pays africains de la sous-région ouest-africaine (Sénégal, Guinée,
Côte-d’Ivoire, Niger et Mali) et d’organismes internationaux, partenaires
au développement du secteur de la santé, il s’agit, en d’autres termes,
de d’insuffler un “nouveau souffle de vie” au système de santé des zones
urbaines où les agents de santé sont confrontés à des particularités socio-économiques
et démographiques, mais aussi à de fortes demandes en soins de santé. Cette
rencontre est, comme qui dirait, une séance de restitution des résultats
d’une enquête effectuée sur 4 ans à l’initiative de l’UNICEF et de la Coopération
française sur les réalités de l’évolution des soins de santé dans cinq villes
africaines, notamment Dakar, Bamako, Abidjan, Niamey et Conakry. Les résultats
et les débats qu’ils ont suscités ont mis à nu des spécificités négatives
tant dans le comportement des personnels de santé, l’insuffisance dans la
qualité des prestations de ces derniers, les difficultés financières criantes
que rencontrent les populations urbaines dans l’accès aux soins et des insuffisances
dans l’organisation des systèmes de santé dans les zones urbaines. Ils ont
également mis en exergue les expériences “heureuses” jusque-là tentées dans
les cinq pays. Selon le Pr. Awa Marie Coll Seck, ces “bonnes” expériences
dont des réformes sectorielles concernant, entre autres, la gestion hospitalière,
la mise en place de nouvelles alternatives dans le financement de la santé
et la promotion des médicaments essentiels génériques doivent être capitalisées”.
“Les échanges techniques doivent donc se poursuivre au niveau national,
afin d’aider les décideurs politiques à affiner le lancement de stratégies
concrètes et de faire à l’avenir un plaidoyer plus efficace parce que mieux
étayé par un exposé de motifs plus crédible en faveur d’un partenariat plus
adapté aux besoins spécifiques des zones urbaines en particulier, et au
système de santé national en général”, a indiqué le Pr. Coll Seck. Pour
sa part, la directrice régionale de l’UNICEF pour l’Afrique, Mme Rimah Salah,
a souligné avec force que “des actions novatrices ont été déjà entreprises,
et elles doivent être soutenues pour assurer un avenir plus juste aux pauvres
des capitales africaines”. Nous ne pouvons plus tolérer, a-t-elle dit, que
des enfants, des hommes ou des femmes puissent continuer de mourir à deux
pas des centres de santé et des hôpitaux, parce qu’ils n’ont ni les moyens
de se payer les médicaments qui leur ont été prescrits, ni les relations
qui leur permettraient d’obtenir les soins dont ils ont besoin”. A entendre
enfin le Dr Bruno Floury, de la Coopération française, les résultats de
cette vaste recherche sont, en quelque sorte, “un diagnostic en vue d’une
thérapie visant une humanisation des systèmes de santé urbains et la mise
en place d’une véritable démocratie sanitaire… FARA DIAW Lire l'article original : www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=15026&index__edition=9614 |
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Tentative d’avortement: 6 mois ferme à l'aide-infirmier - Le soleil - Sénégal - 21/06/02 | ||
Fatou
Fall, sans le savoir, a peut-être échappé à la mort en voulant mettre fin
à sa grossesse. Elle est jeune et se voulait libérée, mais ce qui était,
pour elle, une sorte d'affirmation de soi, s'est transformée en grossesse.
Au tout début, elle avait pensé à un simple retard de ses règles, mais au
bout de deux mois, elle n'eut plus de doute, elle portait bien un enfant.
Alors, elle s'affola en pensant à ses parents, plus particulièrement à son
père. D'une extrême sérénité et ne badinant pas sur la morale, il se pourrait
qu’il la mette à la porte. Que faire ? Elle essaya d'abord les petits trucs
que l'on se passe entre copines, mais cela ne donna rien. Les jours passaient
et la grossesse avançait inexorablement. Et, finalement, elle s'en ouvrit
à ses amies et on lui donna les coordonnées de Niapaly Ngom, un infirmier
passé maître dans l'art d'interrompre les grossesses indésirées. Fatou alla
donc le voir au centre de santé où il servait. En fait, l'homme n'était
qu'un simple aide-infirmier qui savait tout juste, soigner une plaie, mais
il la rassura tout de suite en lui disant que cela ne posait aucun problème
et que tout se passerait bien. Et, pour sa peine, il ne réclamait que la
modique somme de 40.000 francs. Fatou, pressée de se débarrasser de son
fardeau, s'exécuta. “Quand je suis arrivée, raconte-t-elle, il m'a demandé
de me déshabiller et de m'allonger. Il a alors pris un instrument qu'il
l'a mis dans mon vagin pour faire le travail. Quand il eut terminé, je suis
rentrée à la maison, mais, durant toute la journée, je n'ai rien senti.
Ce fut la même chose le lendemain et c'était comme s'il ne s'était rien
passé. J'eus encore peur et je repris contact avec lui, mais il s'est voulu
rassurant…” Au fil des jours donc, ce qui n'était qu'un doute se transforma
presque en certitude. Elle était persuadée que sa grossesse avançait et
voulut donc reprendre contact avec Niapaly. Au centre de santé, elle tomba
sur une infirmière et lui raconta tout sans rien cacher. Cette dernière
ne semblait pas tellement surprise et trouva que, cette fois, les bornes
étaient dépassées et que cela n'en resterait pas là. En effet, Niapaly Ngom
était coutumier des faits et, déjà trois fois, le directeur du centre de
santé l'avait appelé pour le sermonner et le mettre en garde. Apparemment,
il n'en avait nullement tenu compte et continuait à pratiquer ce qui, finalement,
n'était qu'un simulacre d'avortement. Aide-infirmier de son état, il savait
bien qu'il était incapable de faire une telle opération. Alors, il simulait,
quitte à délivrer une ordonnance qui ne servirait d'ailleurs à rien. Et
dans l'affaire, il y gagnait, puisque ses “interventions” étaient payantes.
Mais il reste que celles-ci auraient pu avoir des conséquences particulièrement
graves pour ses patientes. En était-il conscient ? Sans doute pas, se disant
ne pas procéder à une véritable opération, cela ne porterait pas à conséquence.
Et cela lui a donné bonne conscience, même à la barre du tribunal. “Quand
elle est venue m'exposer son problème, a-t-il expliqué, je n'ai pas voulu
la laisser partir, car je savais qu'elle risquait d'aller ailleurs et cela
pourrait mal se terminer pour elle. Or, je voulais la récupérer et lui éviter
des problèmes qui risquaient d'être graves pour elle. Et c'est pourquoi,
j'ai simulé une intervention qui n'en était pas une…” Mais, même dans ce
cas, cette dernière n'était pas à l'abri d'une complication eu égard à ce
qu'il lui avait fait en promenant ses instruments dans son vagin. Et c'est
ce que le tribunal a voulu lui faire comprendre en le condamnant à 6 mois
d'emprisonnement ferme et en décernant un mandat de dépôt à l'audience.
Quant à Fatou Fall, elle s'en est tirée avec 6 mois de prison avec sursis.
Il faut seulement espérer que cette expérience lui aura servi de leçon.
MASS DIACK Lire l'article original : www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=15019&index__edition=9614 |
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Absence d’ophtalmologue au CHR de Touba - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 21/06/02 | ||
Le
CHR de Touba souffre un manque de service d’ophtalmologie. Tous ceux qui
ont des maux d’yeux sont obligés de se rendre à Odienné, Daloa ou à Abidjan.
Les populations se tournent souvent vers des guérisseurs traditionnels malgré
les risques éventuels qu’elles encourent. C’est pourquoi, les habitants
de la région du Bafing demandent au ministère de la santé d’affecter un
ophtalmologue au CHR afin de soulager les malades. G. LEOPOLD Lire l'article original : www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=11618 |
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Les groupements de femmes de Pikine veulent leur mutuelle de santé - Le soleil - Sénégal - 19/06/02 | ||
L’union
des groupements féminins de Pikine-Ouest va bientôt disposer de sa mutuelle
de Santé. Une journée de restitution de l’étude de faisabilité de cette
structure a été organisée, mercredi dernier, à la maison de la femme de
Pikine, entre les membres des groupements concernés et les responsables
du programme de stratégies et techniques contre l’exclusion sociale et la
pauvreté (STEP) du BIT. Il s’agissait surtout d’informer les bénéficiaires
sur les résultats de l’étude réalisée par le STEP. L’ambition de la mutuelle
est surtout d’aider à une meilleure prise en charge des questions de santé
que rencontre les femmes dans cette zone de Pikine gagnée par la pauvreté.
Mme Yaye Sokhna Ndiaye, secrétaire générale de l’union des groupements féminins
de Pikine-Ouest retrace l’idée de ce projet: “nous avons eu l’idée de mettre
en place cette mutuelle parce que nous avons constaté qu’ici, à Pikine,
la population est constituée d’un grand nombre de défavorisés, et les chefs
de famille subsistent avec de faibles revenus. Quand elles ont des problèmes
de santé avec les enfants, elles n’ont pas toujours les moyens de se soigner”.
Les problèmes de santé sont réels dans l’agglomération de Pikine et le souhait
de l’union est de faciliter l’accès à ses membres aux soins de santé et
moyens de prévention de la maladie. Le plan stratégique de prévention retenu
est une meilleure organisation des femmes et leur sensibilisation. La présidente
de l’union, Mme Ndiaye, pense que cette mutuelle pourra également permettre
d’atténuer la pauvreté, en renforçant surtout les capacités des femmes responsables
de foyer. L’union des groupements féminins de Pikine-Ouest compte 68 groupements,
composés de près de 2700 femmes, évoluant dans diverses activités économiques,
notamment, le maraîchage, la transformation des fruits et légumes, le jardinage,
la teinture, etc. Le taux des cotisations mensuelles devra être compris
entre 200 et 500 FCFA, par personne dans un foyer. La mutuelle de crédit
dont l’union est membre pourrait également servir de structure de collecte.
Les cotisations y seront directement retirées. Ces propositions seront entérinées
au cours de l’assemblée générale de mise en place de la mutuelle. Le coordonnateur
du projet d’implantation de la mutuelle, M. Amadou Cissé Barro, estime que
la santé n’a pas de prix. Il s’est réjoui de cette initiative, laquelle
permet de résoudre pour une grande part les problèmes de santé des populations
démunies. “Nous tenons à remercier le BIT qui nous a aidés à mettre en place
cette structure qui est indispensable”, affirme M. Barro. La mutuelle de
santé dispose déjà de ses locaux et l’union entend recruter un personnel
formé pour assurer une meilleure gestion des activités. ADAMA MBODJ Lire l'article original : www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=14998&index__edition=9614 |
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Ensemble contre le Sida : Les ONG, maillon important dans la lutte - sidwaya - Burkina Faso - 20/06/02 | ||
Le
département chargé des communautés coutumières et religieuses, ONG et OBC
du Secrétariat permanent de lutte contre le Sida et les infections sexuellement
transmissibles (SP-CNLS-IST) a rencontré du 4 au 20 juin 2002 des réseaux,
ONG et associations de lutte contre le VIH/Sida de la ville de Ouagadougou.
Le département chargé des communautés s'est rendu auprès des structures
de lutte contre le Sida de Ouagadougou pour échanger avec elles sur leurs
besoins et exprimer les attentes du SP-CNLS-IST. Si certains réseaux comme
le BURCASO (Conseil burkinabè des organisations de lutte contre les IST-VIH-Sida),
le RAJS (Réseau africain des jeunes de lutte contre le Sida) restent toujours
confrontés au problème de l'appui institutionnel lié à l'accès des ressources,
il n'en est pas de même pour les ONG. Pour la plupart, répondant à des dimensions
internationales, les ONG visitées par ce département constituent des partenaires
appréciables du SP-CNLS dans la lutte contre le Sida. La somme d'expériences
qu'elles ont déjà accumulée sur le terrain les place dans une position favorable
dans la lutte. Il s'agit entre autres de PROMACO, du Centre canadien d'étude
et de coopération internationale (CECI), de Shave the children, d'IPC (Initiative
privée et communautaire de lutte contre le Sida au Burkina Faso) etc. C'est
pourquoi, le chef du département chargé des communautés, M. Pascal Ouédraogo
a insisté auprès des ONG sur le rôle déterminant qu'elles doivent jouer
dans la lutte contre le Sida. M. Pascal Ouédraogo a invité les ONG à accompagner
les associations dans la mise en œuvres du cadre stratégique de lutte contre
le Sida. Il les a exhortés également à une concertation permanente avec
le SP-CNLS pour plus d'efficacité sur le terrain. Enfin, M. Ouédraogo a
informé les réseaux, ONG et OBC de la mise à exécution des plans d'action
2002 à partir du mois de juillet. Charles OUEDRAOGO Lire l'article original : www.sidwaya.bf/sid20_06_02/societe-1.htm |
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Fraternité des prisons de Côte d’Ivoire - Notre voie - Côte d'Ivoire - 20/06/02 | ||
Une
équipe médicale offre des soins gratuits dans 5 prisons “La Fraternité des
prisons de Côte d’Ivoire (FPCI)”, une association chrétienne, a initié depuis
le 10 juin dernier, une série de visites dans cinq prisons de Côte d’Ivoire
avec à l’appui des soins médicaux offerts gratuitement par une équipe médicale.
Cette équipe médicale est composée de cinq médecins, et huit infirmiers
venus de l’Allemagne (8), des Etats-Unis (4) et de la Guinée (1), soutenus
par des bénévoles, des infirmiers et des médecins ivoiriens. L’équipe allemande
est venue avec 150 kg de médicaments et l’équipe américaine avec 70 kg de
médicaments. Pour un coût global de 6 millions FCFA. Ils ont visité tour
à tour, les prisons d’Aboisso, de Dabou, de Tiassalé, de Grand-Bassam et
d’Agboville. Dans ces prisons, en moyenne 200 détenus ont reçu des soins
médicaux gratuitement. Mais également les gardes pénitentiaires et leurs
parents, ont bénéficié de l’opération. Selon le Dr Wolfgang Dietz, chef
de l’équipe médicale, ils ont eu à soigner des cas de fièvre, de diarrhée,
de tuberculose, de maladies de peau, etc. Le Dr Wolfgang et l’équipe allemande
qui est venue en Côte d’Ivoire avec lui dans le cadre de cette mission,
font partie d’un groupe de médecins dénommé “Humedica”, qui travaille en
partenariat avec la Fraternité internationale des prisons. Cette ONG fondée
en 1976 aux Etats-Unis sous l’initiative de M. Charles Colson (conseiller
spécial du président Richard Nixon) est présente dans 93 pays dont la Côte
d’Ivoire. Selon la coordinatrice internationale de la FPCI, Mme Adrienne
Acomb, membre de la délégation américaine, au-delà de l’assistance médicale
“qu’on donne, nous voulons partager l’amour de Jésus-Christ avec les détenus”.
Car, soutient-elle, ce sont les plus démunis, et les plus abandonnés de
la terre. Après l’étape de Grand-Bassam, toute la délégation avec à sa tête,
M. N’Tcho Samuel, président de la FPCI, a été reçue par le ministre de la
Justice et des Libertés publiques, M. Oulaï Siéné et le directeur de l’administration
pénitentiaire, M. Guéi à son cabinet sis au Bloc ministériel, au Plateau.
Le ministre a félicité la FPCI pour tout ce qu’elle fait pour les prisons
de Côte d’Ivoire et a adressé ses remerciements à l’équipe conduite par
le Dr Wolfgang et Adrienne Acomb. Pour sa part, il a dit que le ministère
se tient à la disposition de cet organisme. En effet, le partenariat entre
la FPCI et le ministère date de 1992, après sa création le 19 mai 1989,
au centre Monseigneur Chapoulie sous l’initiative des aumôniers de prisons
chrétiens de Côte d’Ivoire. Après une léthargie, elle a repris ses activités
avec un nouveau dynamisme sous M. N’Tcho Samuel, l’actuel président soutenu
par le pasteur Rabé, M. Yao Richard, Kouakou Félix, le Dr Assoukpou, etc..
La tournée de visite des prisons a pris fin hier. Sérikpa Benson Lire l'article original : www.notrevoie.ci/story.asp?ID=5498 |
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