Lutte
contre le paludisme : Un nouveau produit sur le marché - Sidwaya
- Burkina Faso - 29/07/2003 |
La lutte contre le paludisme est devenue
préoccupante aussi bien pour les autorités politiques, les responsables
sanitaires, que pour les laboratoires de recherche. Le phénomène de
la résistance du plasmodium falciparum à certains produits a conduit
les laboratoires à faire une trouvaille. Un nouveau produit vient
d'être mis sur le marché. "Artequin'', c'est le nom du nouveau produit
anti-paludisme que le laboratoire MEPHA (Suisse) vient de mettre sur
le marché. La présentation de cette nouvelle molécule antipaludique
est intervenue, vendredi 18 juillet 2003 à la suite des travaux des
VIes journées de parasitologie à la Caisse générale de péréquation
(CGP). Artequin est une association de deux antipaludiques majeurs
que sont : l'artésunate qui élimine rapidement les parasites avec
une demi-vie plasmodique de 45 mn et la méfloquine ayant pour rôle
de prolonger l'action de l'artésunate. Selon le représentant du laboratoire
MEPHA, M. Adama Alou, l'Artequin agit efficacement et le plus vite
possible. Elle (la molécule) permet de réduire de plus de 70 % la
charge parasitaire dès le premier jour du traitement. Toujours selon
M. Alou, au bout de 28 jours, cette charge est anéantie (0 %). Elle
assure la protection du malade pendant 6 semaines, et a un effet uniquement
curatif. Avec Artequin le traitement du paludisme dure 3 jours.
Une recherche recommandée par l'OMS
Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), 500 millions de cas
de paludisme sont enregistrés chaque année dans le monde. Et le continent
africain qui paie le lourd tribut dû à cette maladie endémique perd
par an 10 mille milliards de F CFA. C'est suite à ce triste constat
que l'OMS a entrepris des actions en mettant en place des réseaux
interafricains pour la surveillance et l'efficacité des antipaludiques.
Elle a également préconisé la révision des politiques de traitement
et l'introduction des combinaisons thérapeutiques antipaludiques.
C'est dans ce dernier volet que s'inscrivent les recherches du laboratoire
MEPHA. Le but de l'introduction de ces combinaisons d'au moins deux
antipaludiques est d'améliorer l'efficacité des thérapies et de réduire
le risque de résistance, lequel contribue à augmenter le taux de mortalité
et de morbidité en Afrique. Cependant bien que cette trouvaille semble
être salvatrice, des milliers de malades, faute de moyens, succomberont
toujours par suite de cette "terrible'' maladie. A quand le vaccin
contre le paludisme ? A. Verlaine KABORE
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2003_29_07/sidwaya.htm |
Une
stratégie alternative de dépistage du Vih en Centrafrique
- Béafrica-opinions
- Centrafrique - 29/07/2003 |
Dans un article à paraître dans le numéro
du mois d'août 2003 du journal médical "J Virol Methods", une équipe
de chercheurs de l'Institut Pasteur de Bangui a rapporté des résultats
d'une évaluation qui valide une stratégie moins coûteuse et plus rapide
de dépistage du virus de l'immunodéficience humaine (Vih) en Centrafrique*.
Le dépistage volontaire suivi de la prise en charge des personnes
infectées par le virus du Sida est une procédure qui a largement fait
ses preuves dans le contrôle de la diffusion du Vih dans le monde.
À Bangui, capitale de la République centrafricaine (Rca), on estime
que la séroprévalence du Vih est d'environ 14% parmi les personnes
âgées de 15 à 49 ans. Quinze mille tests de dépistage du Vih sont
effectués chaque année sur une population évaluée à 700 000 habitants;
Ce qui signifie que seuls 2% des Banguissois subissent tous les ans,
le test de dépistage du Vih. Ce faible taux est en partie lié au coût
du diagnostic qui est très élevé pour la majeure partie de la population.
Il apparaît évident que la mise en place de méthodes simples, précis
et qui soient à la portée de toutes les bourses devient incontournable.
L'importance de la mise en œuvre de ces types de méthodes réside dans
le fait que cela permet à ceux qui subissent ces tests d'être rapidement
au courant des conclusions et ce faisant, permettre l'initiation à
temps, de la prise en charge médicale et sociale des personnes séropositives.
D'ailleurs, des études récentes ont démontré qu'en Afrique, les personnes
qui, volontairement, acceptent de se soumettre au test du Vih souhaitent
être informées des résultats des tests parfois le jour même de la
consultation. L'utilisation dans les pays en voie de développement
des procédures de diagnostic du Vih en vigueur dans les pays riches
n'est pas raisonnablement envisageable du fait de leurs coûts élevés.
Le besoin en main d'œuvre qualifiée ainsi que le manque d'un consensus
au sujet des critères d'interprétation ainsi que la présence des résultats
indéterminés pour ce qui est du test de confirmation, sont des facteurs
limitant. De plus, il y'a les problèmes liés aux échantillons africains
qui comportent beaucoup de cas douteux. Ainsi donc, des stratégies
alternatives qui emploient une combinaison de tests simples et rapides
s'imposent. En Centrafrique, le diagnostic de l'infection par le Vih
est un compromis entre les stratégies conventionnelles utilisées dans
les pays développés et celles, alternatives, recommandées par l'Organisation
mondiale de la santé (Oms). L'avantage principal de la stratégie de
l'Oms est qu'elle réduit le coût du test; Ce qui constitue un argument
d'importance dans les pays pauvres. À titre de comparaison, le montant
du diagnostic du Vih dans les pays développés est de 13 dollars américains
par patient; Celui de la stratégie de l'Oms est de 4,80 dollars. Les
auteurs de l'article qui nous intéresse ici prétendent, en tenant
compte d'un certain nombre de mises en garde, que leur stratégie peut
faire baisser ce coût jusqu'à 4,11 dollars. Cela correspond à une
diminution de 60% du montant de dépistage du Vih en Centrafrique par
rapport aux pays riches. Espérons simplement qu'il n'y a pas de lézard.
*Menard D, Mavolomade EE, Mandeng MJ, Talarmin A. Advantages of an
alternative strategy based on consecutive HIV serological tests for
detection of HIV antibodies in Central African Republic. J Virol Methods.
2003 Aug;111(2):129-134.
Lire l'article original : http://www.beafrica-opinions.com/depeches5/depeches164.htm |
Déficit
de sang dans les hôpitaux dakarois : Le Conseil régional de Dakar
préoccupé - Le
quotidien - Sénégal - 29/07/2003 |
Avec un poids démographique
important, le manque de sang constitue un problème crucial dans la
ville de Dakar. Face à cette situation, le Conseil régional de Dakar
a décidé de montrer l'exemple. Une façon d'aider les hôpitaux à disposer
du précieux liquide. Le manque de sang dans les structures sanitaires
dakaroises préoccupe le Conseil régional de la capitale. L'institution
dirigée par le président Abdoulaye Faye a décidé de montrer la voie
à suivre pour venir en aide aux malades. Elle a organisé hier une
séance de don de sang à la maison des élus locaux. D'après le président
du Conseil régional de Dakar, cette opération s'inscrit dans le cadre
de l'ouverture de la deuxième session ordinaire de l'institution.
Elle est organisée à l'initiative de "quelques conseillers régionaux".
A l'en croire, c'est une manière pour le Conseil régional de Dakar
de marquer sa "solidarité" à l'endroit des malades dont le traitement
nécessite un apport en sang. Mais au-delà de la séance d'hier, Abdoulaye
Faye soutient que la santé des populations est l'une des préoccupations
majeures de la ville de Dakar. Ainsi, il existe un service de santé
dans la "structuration" du conseil régional, renseigne-t-il. L'action
de l'institution, dans le domaine de la santé, s'étend aussi à "la
collaboration avec le service d'hygiène", ainsi qu'aux dons de médicaments
en direction des structures sanitaires. Aujourd'hui, explique Abdoulaye
Faye, le Conseil régional de Dakar ne rêve que d'une seule chose :
"récupérer l'hôpital de Diamniadio" pour en faire "un hôpital d'excellence".
De plus, le premier vice-président du Conseil régional ajoute que
l'institution "envisage" de doter Dakar d'un hôpital régional. En
tout cas, le geste des soixante-deux conseillers régionaux et des
quarante agents du Conseil régional de Dakar doit sans doute plaire
aux responsables des structures sanitaires. En donnant leur sang,
ils apportent en même temps leur contribution pour la résorption du
déficit de ce précieux liquide dans les établissements sanitaires
dakarois. Selon le premier vice-président du conseil régional, Ousmane
Badiane, il n'est pas rare d'entendre les hôpitaux lancer des appels
pour des dons de sang. Cette situation, à son avis, tient en partie
au poids démographique important de la ville de Dakar. Mais pour le
représentant du Cadre permanent de concertation au bureau élargi du
conseil régional, la "disponibilité" du sang est une question "cruciale".
Pas seulement pour les traitements liés aux accidents, mais aussi
cette disponibilité est indispensable pour la réussite de nombre d'opérations
chirurgicales. Il reste qu'une chose, c'est de donner son sang. Mais
une autre est de se soumettre aux tests du vih/sida. Sur ce point,
le premier vice-président du Conseil régional, Ousmane Badiane, ne
montre aucune inquiétude : "je suis tout à fait prêt pour les tests",
assure-t-il. A son avis, le sida est un problème de santé publique,
et pour cette raison, indique-t-il, on doit penser à faire des tests
de dépistage du Vih/sida. Sa conviction est qu'il faut penser à la
sécurité de l'individu en particulier et à celle de la société en
général. De son côté, l'ancien ministre de l'Intégration africaine,
Magatte Thiam, estime que "le test peut-être utile", et se dit favorable
à la "sensibilisation des populations à risque". Pour le représentant
du Cpc, "le travail en amont est très important". En effet, explique-t-il,
le Sénégal doit sa fierté, dans le domaine de la lutte contre le sida,
à la faiblesse du taux de prévalence du vih dans le pays. Amadou Samba
GAYE
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/articles/article.CFM?article_id=5325
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Hypertension
artérielle : Toutes les spécialités désormais impliquées dans les
soins - Fraternité
Matin - Côte d'Ivoire- 29/07/2003 |
Les médecins internes et
CES de cardiologie ont réussi le tour de réunir le temps d'une journée,
leurs maîtres de cardiologie, néphrologie, neurologie, diabétologie,
ophtalmologie et de gynécologie, au chevet de l'hypertension artérielle.
Une affection qui touche aujourd'hui 14 personnes sur 100 en Côte
d'Ivoire. Sous la présidence scientifique du professeur Alain Ekra
(cardiologue), la première journée de l'hypertension artérielle organisée
par l'Amicale des Médecins Internes et CES de Cardiologie(AMICCAR)
a en effet regroupé les professeurs Adoh Adoh (cardiologue), Gnonsahe
(néphrologue), Kouassi Beugré (neurologue), Adrien Lokrou (diabétologue),Simplice
Anongba (gynécologue), Fanny (ophtalmologue)… L'hypertension artérielle
agit sur le cœur, les reins, les nerfs, la vue et qu'elle entraîne
des complications lorsqu'elle est associée à la grossesse et au diabète.
Elle la cause de 45% des hospitalisations à l'Institut de Cardiologie.
Elle détériore les reins, les nerfs, complique la grossesse avec laquelle
elle ne fait pas toujours bon ménage, fragilise la vue, fait le nid
du diabète…C'est au vu de tout cela que les nombreux spécialistes
réunis le dimanche dernier au palais de la culture de Treichville
sur le thème " contre l'hypertension artérielle " ont conclu à la
nécessité de la prise en charge multidisciplinaire de cette affection.
Qui ne devrait plus être l'affaire des seuls cardiologues, mais de
toutes les spécialités de la médecine. Mieux de l'avis du docteur
N'Guetta Roland, président de l'AMICCAR, " l'hypertension ne doit
plus être une affaire de médecins spécialistes, mais de généralistes
et même d'infirmiers, puisque tout le monde peut faire le diagnostic
de l'hypertension artérielle ". Au-delà de ce tir groupé des grands
maîtres de la santé sur cette maladie afin de permettre à tous les
praticiens d'avoir une approche thérapeutique plus efficace, cette
1ère journée se voulait une tribune de sensibilisation à une affection
encore mal comprise et dont les complications sont souvent liées au
traitement mal suivi et à l'ignorance. Car il faut comprendre que
le succès de la prise en charge de l'hypertension artérielle est la
régularité du traitement comme avec toutes les maladies chroniques.
Ce qui fera dire au professeur Kouassi Beugré " nous avons des difficultés
à accepter le fait que nous ne puissions pas revenir à la situation
antérieure après une maladie. Prendre des médicaments à vie ne fait
pas partie de nos habitudes. Mais nous mangeons pourtant tous les
jours deux à trois fois, cela fait partie de nos habitudes. C'est
pareil pour les médicaments… " La 1ère journée de l'hypertension a
été l'occasion pour le public de savoir que les peuples de savanes,
grands consommateurs de " soumbara ", sont moins sujets à l'hypertension
artérielle que ceux du sud, qui, eux consomment beaucoup plus de sodium.
A. Zéguéla
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=22070 |
Clinique
"Iroko" du Dr Gbédégné Guigui à Yopougon : Une fille-garçon (hermaprodite)
opérée avec succès - Notre
voie - Côte d'Ivoire- 28/07/2003 |
Clinique Iroko de Yopougon, le vendredi
25 juillet dernier. Il est 10 heures 40. Entouré de son équipe qui
comprend, en plus de Maffa César (l'anesthésiste), des infirmières
et infirmiers, les docteurs Logbo Sacré (son assistant attitré) et
Kouadio Koffi Gabin, le Dr Gbédégné Guigui, gynécologue-obstétricien
de talent mais, surtout, un chirurgien reconnu comme aimant les défis,
est face à un autre challenge: il lui faut restituer à un hermaphrodite
(un sujet présentant à vue, à la fois, des attributs masculins et
féminins) sa véritable nature. Lire la
suite |
Santé
: Vaccination : la campagne des journées sous-nationales a démarré
: environ 7,3 millions d'enfants ciblés - Digitalcongo
- RD Congo - 26/07/2003 |
Prévues pour deux phases dans
200 zones de santé, ces journées sous-nationales de vaccination ont
pour objectif de vacciner environ 7,3 millions d'enfants de 0 à 5
ans contre la polio. La campagne des journées sous-nationales de vaccination
(Jsnv) a démarré le 25 juillet 2003 par la ville de Matadi, province
du Bas-Congo. Aujourd'hui, samedi, la cérémonie de lancement officiel
sera présidée par le vice-président de la République, M. Yerodia Abdoulaye,
qu'accompagne le ministre de la Santé publique Yagi Sitolo. Prévues
pour deux phases (juillet et août) dans 200 zones de santé, dont 108
à l'Est du pays, ces Jsnv ont pour objectif de vacciner environ 7,3
millions d'enfants de 0 à 5 ans contre la polio. Seules sont concernées
les provinces du Nord-Kivu, Maniema, les deux Kasaï, Katanga-Sud et
Nord, et EquateurNord. Encore une fois, des langues se sont déliées
pour chercher à comprendre le pourquoi de la tenue d'une autre campagne
alors que, dans un passé récent, il y en a eu déjà plusieurs. Selon
l'administrateur chargé de la vaccination à l'Unicef, M. Lieven Desomer
contacté à la veille du lancement, l'organisation de cette énième
édition, a-t-il rappelé, se justifie par la nécessité de poursuivre
les efforts entrepris depuis 7 ans dans le cadre de l'Initiative mondiale
de l'éradication de la poliomyélite (lep). Celle-ci a permis d'interrompre
la chaîne de transmission de poliovirus en Rdc. En effet, depuis le
29 décembre 2000, aucun cas de poliomyélite dû au polio virus sauvage
n'a plus été détecté sur tout le territoire congolais. Cependant,
comme la fait remarquer M. Desomer, malgré cette performance, l'objectif
de l'éradication de la polio n'est pas encore totalement atteint et
la Rdc reste sous la menace d'une possible réintroduction du poliovirus
sauvage. Cela du fait de la faible couverture vaccinale de routine,
de la circulation de la polio dans certains pays voisins, notamment
l'Angola, et aussi de l'inaccessibilité à certaines zones de santé
non couvertes à cause des conflits armés. La limitation des zones
de santé à 200 s'explique, d'après l'administrateur de l'Unicef, par
des restrictions budgétaires. Sur un total de 6,4 millions de dollars
Us. l'Unicef contribue pour 4,9 millions de dollars, soit un peu plus
de deux tiers du budget global. Ces fonds prennent en charge tout
le vaccin pour les deux phases, les coûts des opérations (le transport,
les intrants, le paiement des vaccinateurs, les réunions de coordination,
de micro-planification) et des supports logistiques (chaîne de froid,
mobilisation sociale, etc.). " Il est vrai que si tous les partenaires
qui appuient les Jnv avaient suffisamment de ressources, la campagne
serait organisée sur toute l'étendue du pays ", a souligné M. Desomer.
Et de poursuivre " les zones de santé ciblées, soit celles qui avaient
vraiment besoin d'une autre campagne anti-polio. Nous espérons ainsi
installer une sorte de ceinture de sécurité pour éviter la réintroduction
dans ces zones ". Pour sa part, l'Unicef déjà investi 15 millions
de dollars dans les Jnv de 1999 à 2002. Ces fonds ont servi à l'achat
des vaccins anti-polio, de la chaîne de froid, au transport des intrants,
à la prise en charge des équipes, à la planification, à la supervision
et la formation. Cette contribution provient, à déclaré le responsable
de vaccination l'Unicef, de ses ressources propres et des donateurs,
notamment le Japon, l'Usaid, le Cida, le Cdc Atlanta et le Rotary
international. ADELE LUKOKI | Le Potentiel
Lire l'article original : http://www.digitalcongo.net/fullstory.php?id=26533 |
Les
missions du Conseil national de lutte contre le VIH/SIDA et les infections
sexuellement transmissibles (CNLS) - Les
dépêches de Brazzaville - Congo - 26/07/2003 |
Le Conseil national de lutte contre le
Sida et les infections sexuellement transmissibles mis en place le
24 juillet par le président de la République, Denis Sassou Nguesso,
est un organe multisectoriel et multidisciplinaire chargé, entre autres,
de définir le cadre stratégique de lutte contre les effets de la pandémie
du Sida et les IST sur les communautés, d'adopter des programmes annuels
de lutte contre le fléau et de mobiliser toutes les ressources matérielles
et financières nécessaires à la lutte contre ces maladies. Le CNLS
sera relayé dans les collectivités locales par des conseils départementaux
mis en place par un arrêté du ministre de Santé et de la population.
Il comprend trois organes : le comité permanent, le secrétariat exécutif
et la commission d'évaluation. La permanence de ce conseil est assurée
par un secrétariat exécutif dirigé par le Dr. Marie-Franck Puruhence,
chef du Programme national de lutte contre le Sida. Ce secrétariat
est composé de six membres représentant les départements ministériels,
la société civile, les ONG et les associations oeuvrant dans la lutte
contre le Sida, ainsi que les confessions religieuses. Notons que
la fonction de membre du Conseil national de lutte contre le VIH/Sida
et les infections sexuellement transmissibles est bénévole.
Lire l'article original : http://www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=3876 |
Le
paludisme en afrique : L'anophèle tire l'économie par le bas
- Walfadjri - Sénégal
- 25/07/2003 |
Le paludisme est un frein au développement en Afrique. Il tire
la croissance économique par le bas et, au fil des années, l'écart
se creuse entre des pays en fonction du taux qu'y occupe respectivement
cette maladie qui n'épargne pas non plus la scolarité de certains
enfants africains qui, touchés par la maladie, sont obligés d'abandonner
l'école ou de rater certaines leçons qu'ils ne pourront jamais rattraper.
Les pertes annuelles qu'entraîne le paludisme en Afrique au sud
du Sahara sont estimées à plus de 12 milliards sur le Pib. Alors
qu'une toute petite somme permettrait d'éradiquer cette maladie
à jamais du terroir africain. Environ 90 % des décès dus au paludisme
surviennent en Afrique, ce qui a une conséquence négative sur le
développement des pays, dans la mesure où, par-delà même les dépenses
financières qu'il génère, la malaria bloque aussi l'avènement des
bras valides qui devaient assurer certains travaux pour le développement
de l'Afrique comme l'agriculture. En effet, selon un document du
ministère de la Santé "le paludisme affecte essentiellement l'Afrique,
et ce pour plusieurs raisons. La plupart des cas de paludisme en
Afrique subsaharienne sont dus à plasmodium falciparum" qui n'est
rien d'autre que la forme la plus pire de paludisme qui puisse exister.
Et en cela vient s'ajouter le fait que cette zone abrite des moustiques
de l'espèce la plus dangereuse. La pauvreté ne vient ainsi que donner
le coup de grâce avec l'insuffisance des structures sanitaires.
"Les économistes imputent au paludisme un déficit de croissance
annuelle pouvant atteindre 1,3 %" dans certains pays d'Afrique,
avance notre source. Et ces mêmes économistes remarquent qu'au fil
des années, l'écart se creuse entre des pays en fonction du taux
qu'y occupe respectivement le paludisme. Le paludisme n'épargne
pas non plus la scolarité de certains enfants africains qui, touchés
par la maladie, sont obligés d'abandonner l'école ou de rater certaines
leçons qu'ils ne pourront jamais rattraper. Car même si on ne le
dit pas souvent, la malaria peut aussi affecter le cerveau de l'enfant
et y causer des problèmes neurologiques. Et malgré ces ravages,
on remarque qu'en Afrique se développe petit à petit une pharmaco-résistance,
c'est-à-dire que la chloroquine elle-même ne parvient plus à combattre
le paludisme. Obligeant ainsi des pays pauvres à modifier leur politique
sanitaire avec l'achat de médicaments de plus en plus chers pour
le malheur des populations. Et l'unique solution face à la cherté
des médicaments est le recours à la médecine traditionnel. L'unique
solution face à cette crise due à la recrudescence du paludisme
pourrait être l'utilisation des moustiquaires imprégnées. Mais là
aussi des problèmes surgissent dans la mesure où, bon nombre des
populations ne savent pas qu'au-delà de six mois, ces moustiquaires
doivent être ré-imprégnées. C. M. GUISSE
Lire l'article original : http://www.walf.sn/societe/suite.php?rub=4&id_art=3225
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Pour
une meilleure prestation des responsables du PEV - L'HEBDOmadaire
- Burkina Faso - 25/07/2003 |
La salle de conférences du
trésor de Bobo-Dioulasso a servi de cadre pour la tenue d'un atelier
sur le Programme élargi de vaccination (PEV). L'atelier qui a débuté
le mardi 22 juillet 2003 a pris fin le jeudi 24 juillet 2003 dans
ladite salle. L'atelier a été organisé par deux (02) directions :
celle de la prévention par le vaccin et celle de la lutte contre la
maladie. Les participants, d'au moins une trentaine viennent des hôpitaux
de Bobo-Dioulasso, Banfora, Gaoua, sans oublier le laboratoire rougeole
et fièvre jaune du centre Muraz de Bobo-Dioulasso. Les points saillants
des trois (03) jours de travaux ont porté sur le bilan du Programme
élargi de vaccination (PEV) de routine au niveau central (du 1er janvier
au 31 mai 2003), la présentation des rapports de gestion des vaccins
de la surveillance du PEV, les présentations des résultats de vaccination
du premier semestre 2003 par le district sanitaire (analyse et esquisse
de solutions aux problèmes, la présentation d'un guide de mobilisation
communautaire en faveur du PEV et le bilan des activités de surveillance
par district sanitaire en ce qui concerne la rougeole, la coqueluche,
les diarrhées sanglantes et le paludisme pour la période du 1er janvier
au 30 juin 2003). Au cours des travaux, il était aussi question des
préparatifs des Journées nationales de vaccination (JNV). Des directives
ont été aussi données pour ce qui est de la surveillance du choléra.
Un constat, la couverture vaccinale du territoire
national reste faible
La vaccination des populations est une des principales stratégies
mises en œuvre au Burkina Faso pour lutter contre les maladies infectieuses
notamment celles qui sont évitables par la vaccination. Il s'agit
de la rougeole, de la fièvre jaune, de la tuberculose, du tétanos,
de la diphtérie et de la coqueluche. Les populations cibles de ces
vaccinations sont essentiellement les enfants de moins d'un an, et
les femmes en âge de procréer. L'importance sur le plan démographique
de ces cibles et surtout leur vulnérabilité recommande qu'une grande
attention leur soit accordée afin de disposer des ressources humaines
importantes, aptes à la production en même temps que le pays économise
ses maigres ressources pour d'autres défis non moins importants. Il
va de soi que pour couvrir toutes les cibles, d'importantes quantités
de vaccins et de consommables sont nécessaires. Malgré les efforts
fournis aussi bien par l'Etat que par les partenaires, y compris les
communautés, les taux de couverture vaccinale restent faibles. Beaucoup
de ressources ont pourtant été investies et continuent de l'être.
Les multiples crises que le monde connaît ces dernières années, rendent
encore plus aléatoires les efforts fournis. Sur un autre plan, l'allocation
des vaccins à partir du niveau central utilise des paramètres dont
le taux de perte est énorme. Les acteurs du terrain accusent presque
toujours des ruptures qui ne sont pas seulement dues au manque sur
le plan international de vaccins. Au regard de ces deux développements,
un certain nombre de questions méritent d'être posées. N'est-il pas
nécessaire de s'arrêter pour examiner les paramètres utilisés pour
la gestion des vaccins en vue de leur utilisation rationnelle ? Certainement
que la rencontre des spécialistes du PEV à Bobo-dioulasso et qui va
s'étendre à un bon nombre de provinces fera jaillir des résultats
probants quant à la gestion des vaccins et consommables, la logistique
et la chaîne de froid, la présentation des données sur les couvertures
vaccinales, la sécurité des injections, les difficultés rencontrées,
contraintes et solutions envisagées. Il est souhaitable que les districts
fassent des diagnostics profonds de leurs problèmes au cours de ces
rencontres et qu'ils proposent des solutions en plénière afin d'en
trouver les meilleures solutions. Suite aux recommandations de l'OMS,
les réunions décentralisées vont se poursuivre au mois de juillet
2003 sur les activités du PEV. L'objectif général de ces rencontres
est d'améliorer la qualité de prestation de service en matière de
lutte contre la maladie, et d'améliorer la qualité de surveillance
des maladies. Félix G. OUEDRAOGO
Lire l'article original : http://www.fasonet.bf/hebdo/actualite2/hebdo226/santeresponsablespev226.htm
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Santé
maternelle et infantile : L'ONG IntrahHealth International sur le
front de la mortalité - Le
soleil - Sénégal - 25/07/2003 |
L'organisation à but non lucratif IntrahHealth
International, a été officiellement portée sur les fonts baptismaux
le 10 juillet dernier. Elle remplace ainsi la structure dénommée "Intrah"
qui existait depuis 1979. Intrah étant connue à travers l'Afrique
de l'Ouest et du Centre pour ses contributions à l'amélioration de
la qualité des services de santé. La célébration de cet important
événement dans la vie de l'organisation Intrah, baptisée maintenant
Intrah-Health International, a eu pour cadre les locaux du bureau
régional pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre basé à Dakar. Elle
a été présidée par le directeur de la Santé, représentant le ministre
de la Santé, de l'Hygiène et de la Prévention, et Mme Laura Hoemeke,
directrice régionale d'IntraHealth International. De l'avis de cette
dernière, "ce passage institutionnel revêt un intérêt particulier
pour notre institution qui, tout en gardant ses liens privilégiés
avec l'Université (Ndlr : Université de Caroline du Nord), va acquérir
une plus grande autonomie et une flexibilité dans la gestion de ses
programmes". "Incontestablement, révèle Laura Hoemeke, IntraHealth
se mettra sur les traces d'Intrah". C'est ainsi qu'elle poursuivra
sa mission première qui est d'améliorer la qualité et l'accessibilité
des services de santé pour les populations. En particulier les plus
desservies. A cet effet, "notre institution mettra toujours l'accent
sur les prestataires de services à tous les niveaux pour soutenir
de façon durable la qualité des services de santé", soutient la directrice
régionale d'Intra-Health International. Au Sénégal, cet engagement
s'est traduit par une collaboration avec la Division de la santé de
la reproduction du ministère de la Santé. Ce qui a permis d'apporter
une contribution à la mise en œuvre du programme national de santé
et en particulier au renforcement des capacités, en supervision des
prestataires du district sanitaire de Kébémer. Le partenariat avec
le ministère de la Santé se poursuit également à travers un projet
pilote pour la réduction de la mortalité maternelle dans le district
sanitaire de Sokone. Lequel projet expérimente une approche communautaire
pour augmenter l'accès aux soins après avortement. Ce faisant, IntraHealth
International s'engage à gagner le pari de la formation des prestataires,
gage d'une réussite des diverses actions entreprises au niveau communautaire.
Maïmouna Gueye
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=29160&index__edition=9943
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Centre
culturel américain : Sensibilisation sur l'usage du condom féminin
- L'HEBDOmadaire
- Burkina Faso - 25/07/2003 |
La campagne de sensibilisation
sur le VIH/Sida débutée depuis le 10 juillet bat toujours son plein
dans l'enceinte du centre culturel américain. Parmi les divers thèmes
de sensibilisation, ce qui a le plus retenu l'attention du public,
en particulier la couche féminine est la conférence animée le jeudi
17 juillet par Mme Maminata Boyarm, conseillère (AFASI) sur le thème
"Le condom féminin et la prévention des IST et du Sida". Quand on
sait que jusque-là la femme burkinabé est dépendante du préservatif
masculin pour sa protection dans la transmission des IST/Sida, la
vulgarisation prochaine des fémidoms ou préservatifs féminins est
très attendue. Bientôt l'AFASI entamera une campagne de sensibilisation
des femmes à l'usage du fémidom. Le succès de son usage par les femmes
sera sans doute un plus dans la lutte contre le VIH/Sida et les IST
dans notre pays. L'ONUSIDA en avril 1997 a défini le fémidom comme
étant "Une gaine en polyuréthane résistante, douce au toucher et transparente
qui tapisse les parois du vagin et crée une barrière contre les spermatozoïdes
et les micro-organismes, y compris le virus de l'immunodéficience
humaine( VIH)".
Ce qu'il faut savoir sur le préservatif féminin
ou fémidom
C'est l'équivalent du préservatif masculin. Le fémidom est le seul
préservatif féminin actuellement disponible. Il est fabriqué par la
"Female health compagny" et sa durée de stockage est de cinq ans à
partir de la date de fabrication. Il est à usage unique et peut être
utilisé pendant la grossesse et également juste après ; de même que
pendant les règles. D'ailleurs des études menées dans quinze pays
ne montrent pas d'allergie au polyuréthane. Le femidon permet donc
de pallier l'allergie au latex ou aux contraceptifs hormonaux. C'est
une gaine de polyuréthane qui tapisse la paroi vaginale. Cette gaine
est munie d'un anneau souple à chaque extrémité. L'anneau intérieur,
amovible, est situé du côté de l'extrémité fermée. Il est utilisé
pour faciliter l'insertion et le maintien du dispositif au fond du
vagin. L'anneau extérieur, plus grand et plus mince que l'anneau intérieur,
reste à l'extérieur du vagin une fois le préservatif inséré, il maintient
en place le préservatif de façon à ce qu'il recouvre les organes génitaux
externes, ainsi que la base du pénis pendant les rapports sexuels.
Il est à taille unique. La polyuréthane est plus fine que le latex
mais plus solide ; sa finesse permet une augmentation des sensations
et une meilleure transmission de la chaleur corporelle. Le fémidom
pourrait répondre en quelque sorte au besoin d'autonomie exprimé par
des femmes de tous âges. Avec sa vulgarisation prochaine sur le marché
burkinabé, une fois encore la volonté politique du gouvernement est
manifeste pour faire de la lutte contre le VIH/Sida et de la santé
de la reproduction des jeunes une priorité dans la lutte contre la
pauvreté au Burkina. Théodore Zoungrana
Lire l'article original : http://www.fasonet.bf/hebdo/actualite2/hebdo226/santerecentreculturel226.htm
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Le
paludisme au Sénégal : Historique d'un combat acharné - Walfadjri
- Sénégal - 25/07/2003 |
Le Sénégal est un des pays africains qui ont perçu les conséquences
que le paludisme peut avoir au niveau de la démographie. C'est conscient
de ces dangers que représente l'anophèle que le Sénégal a élaboré,
depuis 1995, un programme national de lutte contre le paludisme
et, depuis 1997, une véritable guerre contre la pathologie y est
déclenchée. Le paludisme fait partie de ces maladies qui font des
ravages en Afrique de l'Ouest en général et au Sénégal en particulier.
Car nul n'est sans savoir que toutes les trente secondes un enfant
du monde meurt de cette terrible maladie véhiculée par l'anophèle.
Au Sénégal, cette maladie fait d'énormes ravages d'autant plus qu'elle
est saisonnière. Ainsi dans notre pays, le paludisme représente
la première cause de mortalité et de morbidité. Et comme le note
un document élaboré par le ministère de la Santé, de l'Hygiène et
de la Prévention, en collaboration avec la Direction de la santé,
Division des maladies transmissibles, "le paludisme occupe la première
place parmi les motifs de consultation avec 35 %. Les enfants payent
le plus lourd tribut en ce qui concerne cette pathologie qui est
aussi à l'origine d'avortements et d'accouchements prématurés chez
la femme, et qui de plus réduit considérablement la productivité
des populations". Ainsi voit-on les conséquences que cette pathologie
peut avoir au niveau de la démographie. C'est conscient de ces dangers
que représente l'anophèle que le Sénégal a élaboré depuis 1995 un
programme national de lutte contre le paludisme et, depuis 1997,
une véritable guerre contre la pathologie a pris naissance. Et pour
couronner le tout, "au cours de l'année 2000, en plus de l'analyse
de situation, d'importantes rencontres ont eu lieu sur le plan national
et international", note notre source. Et l'une de ces rencontres
que cite notre source est la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement
du 25 avril 2000 à Abuja qui sera suivi par des assises nationales
sur la santé. Mais pour que le paludisme disparaisse à jamais, à
côté du Téléthon organisé récemment, "un plan stratégique quinquennal
2001-2005 a été élaboré de façon consensuelle avec la participation
des principaux acteurs de l'initiative "Faire reculer le paludisme
au Sénégal", se satisfait notre source. Il faut aussi rappeler qu'en
1992, c'est le Sénégal qui a introduit l'Initiative de Bamako (Ib)
qui correspondait à l'utilisation des "ordinogrammes et au monitoring"
des activités. D'autres réalisations suivront entre 1995 et 2003,
pour un seul but : bouter l'anophèle hors du Sénégal. Même si ce
combat est parfois difficile, très difficile. Cheikh Mbacké GUISSE
Lire l'article original : http://www.walf.sn/societe/suite.php?rub=4&id_art=3224
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Clinique
St Francois d'Assise - L'express
- Madagascar - 25/07/2003 |
La clinique et maternité
Saint François d'Assise d'Ankadifotsy vient d'être dotée d'un nouveau
appareil ophtalmologique d'une valeur de 371 millions Fmg offert par
le gouvernement japonais. La remise du don s'est déroulée hier, honorée
par la présence de l'ambassadeur du Japon Osamu Yoshihara ainsi que
les représentants du corps médical et de la Congrégation franciscaine
de Marie au sein de la clinique dirigés par la directrice Sœur Jeannette
Rasoloarimalala. Ce don s'inscrit dans le programme d'assistance au
développement du gouvernement japonais et la santé y tient une place
importante. Une des priorités figure la lutte contre la cataracte,
favorisant la croissance de la cécité à Madagascar dont les enfants
et les personnes âgées sont les plus touchées. D'où la nécessité d'équiper
la clinique en appareils de soins ophtalmologiques, qui seront mis
à la portée des patients en situation difficile et fonctionnels pour
les opérations de la cataracte, du glaucome et du strabisme. Ces appareils
faciliteront également l'accès aux soins au plus grand nombre de patients
et allégeront leur temps d'attente pour les interventions, pour qu'ils
puissent être mieux servis. Rappelons que le gouvernement japonais
manifeste concrètement son intérêt à l'égard de la Congrégation franciscaine
de Marie dans le domaine de l'éducation et de la santé, dont entre
autres la maternité Ave Maria, l'école d'Ambohidratrimo, à Ambohinaorina...
Ramalala
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=14010&r=4&d=2003-07-25 |
Anophèle
et grossesse : L'impossible couple - Walfadjri
- Sénégal - 25/07/2003 |
Les femmes enceintes sont les plus exposées à l'infection palustre.
Chaque année, on récence en Afrique 30 millions au moins de grossesses
qui doivent faire face aux multiples attaques de la pandémie. Cependant,
ce qui semble bizarre dans ce contexte, c'est le fait que les femmes
habitant une zone plus exposée au paludisme soient moins résistantes
que celles logeant dans des domaines de forte exposition à la malaria.
Mais cela s'explique par le fait que "les femmes enceintes n'ont
pas acquis un taux d'immunité élevé et tombent généralement malades
lorsqu'elles sont infectées par plasmodium falciparum", alors que
"la plupart des femmes adultes habitant dans des zones à forte prévalence
ont développé une immunité suffisante pour que, même pendant la
grossesse, l'infection à plasmodium falciparum n'entraîne généralement
ni fièvre ni autre symptôme clinique", analyse le document du ministère
de la santé. Néanmoins, ce qui entraîne la vulnérabilité des femmes
enceintes en Afrique, c'est aussi et surtout le fait que moins de
5 % d'elles avaient accès à des interventions efficaces surtout
avant les années 2000, note notre source. Mais grâce au traitement
préventif intermittent et l'utilisation des moustiquaires imprégnées
d'insecticide qui "permettent à la fois de réduire des cas de paludisme
et le taux de mortalité chez les femmes enceintes et leurs enfants",
la malaria commencent à prendre des reculs considérables, surtout
dans les régions tropicales et subtropicales où l'anophèle sévissait
le plus. Aujourd'hui, pour prévenir de façon économique et efficace
le paludisme chez les femmes enceintes, il faudra "sensibiliser
davantage à ce problème les collectivités les plus touchées, intégrer
aussi les instruments de lutte antipaludique dans les autres programmes
de santé destinés aux femmes enceintes et aux nouveau-nés", note
notre source. Mais aussi "renforcer les systèmes de soins prénatals
et la participation des accoucheuses traditionnelles là où elles
sont associées à la prestation des accoucheuses" et enfin pousser
nos Etats à investir dans le domaine de la recherche et de la santé,
car c'est cela le levier de tout développement. C. M. GUISSE
Lire l'article original : http://www.walf.sn/societe/suite.php?rub=4&id_art=3226
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Enfants
: La surdité frappe aux oreilles. Il faut prendre en compte les premiers
signes - Mutations
- Cameroun - 25/07/2003 |
Un bébé sur deux mille naît malentendant, et 6 à 8 % le deviennent
dans la petite enfance. L'annonce de la surdité (perte ou grande
diminution du sens de l'ouïe), même quand les parents le pressentaient,
est un choc brutal qu'ils n'oublient presque jamais. En effet, il
est extrêmement dur pour eux d'accepter un enfant qui n'est pas
comme ils l'auraient souhaité. Sans compter la part de culpabilité
qu'ils ressentent. Anomalie fréquente, la surdité n'est cependant
pas dépistée systématiquement à la naissance. Bien que le dépistage
soit dans la plupart des cas inscrite au carnet de santé, au Cameroun,
comme dans bien d'autres pays d'ailleurs, elle reste théorique.
Une situation que les praticiens mettent sur le compte du manque
de matériel et de personnel compétent. Par conséquent, cet état
n'est souvent découvert qu'après un an. Profonde, elle est plus
facilement décelable. Lorsque la surdité est détectée en maternité,
deux tests peuvent être utilisés. Il s'agit du Baby mètre et du
test d'oto-émissions. Le premier est une machine qui émet des sons
à différents niveaux, que le médecin fait entendre au nouveau-né
afin qu'il réagisse. Et ce dernier peut le faire par un clignement
des yeux, une déviation de la tête vers la source sonore, des pleurs
ou une modification du rythme respiratoire. Cet examen demande une
grande expérience. L'autre possibilité, c'est le test apparu plus
récemment. C'est une sonde que le spécialiste place dans le conduit
auditif du bébé. Il envoie un signal dans l'oreille et enregistre
l'onde réflexe. D'autres examens appropriés peuvent aussi être effectués
chez l'oto-rhino-laryngologiste (ORL). Présente dès la naissance,
la surdité peut être due à un manque d'oxygène lors de l'accouchement,
à une intoxication (médicaments, alcool, tabac, drogue) contractée
par la mère durant la grossesse ; à une très grande prématurité,
à une malformation du conduit auditif, à un trouble héréditaire...
Ces dernières causes atteignent l'oreille interne et sont dites
de " perception". Elles nécessitent un appareillage. Lorsque la
surdité survient dans la petite enfance à cause des otites à répétition
et des oreillons, on parle de surdité de "transmission". C'est alors
l'oreille externe qui est touchée. Elle peut être soignée par des
traitements médicaux ou chirurgicaux. On parle de plus en plus de
surdité "mixte"; celle qui est, à la base, une surdité de perception
à laquelle s'ajoute une surdité due une pathologie (otite par exemple).
Les parents doivent être attentifs aux réactions de leur bébé. Certains
signes peuvent, en effet, faire suspecter une perte d'audition chez
l'enfant : il ne réagit pas au bruit de son hochet ou de tout autre
jouet sonore ; il ne sursaute pas lorsqu'une porte calque ; ne manifeste
rien lorsque ses frères lui parlent ; il dort tout le temps et aucun
bruit ne le réveille ni ne provoque chez lui de mouvements brusques
; après avoir babillé comme tous les nourrissons, bébé s'arrête
progressivement ; privé du plaisir de s'entendre, il ne développe
aucune syllabe et son regard est fixé sur la bouche de la personne
qui lui parle, car il est à l'affût de tout signe pouvant l'aider
à compenser sa perte d'audition. Si entre douze et dix-sept mois,
l'enfant ne dit aucun mot, s'il se fatigue très vite et s'isole
en se renfermant sur lui-même, le parent doit s'inquiéter et consulter
un ORL. Ce n'est qu'à un an, lorsqu'il ne répond ni à son nom ni
à un autre appel que le verdict est là. Cathy YOGO
Lire l'article original : http://www.quotidienmutations.net/cgi-bin/alpha/j/25/2.cgi?category=10&id=1059135016
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École
nationale de santé publique (ENSP) : Deux cent dix-neuf nouveaux agents
de santé prêtent serment - Sidwaya
- Burkina Faso - 25/07/2003 |
Les promotions 2000/2003
et 2001-2003 de l'Ecole nationale de santé publique (ENSP) ont prêté
serment, mercredi 23 juillet 2003 avant d'entrer en fonction. La cérémonie
s'est déroulée dans l'enceinte de l'école en présence du ministre
de la Santé, M. Alain Yoda. Ils sont deux cent dix-neuf élèves à prêter
serment pour le respect des règles déontologiques et de l'éthique
de leur profession. 95 infirmières, 37 sages-femmes et maïeuticiens
d'Etat, 12 préparateurs d'Etat en pharmacie, 26 techniciens de laboratoire,
23 gestionnaires des hôpitaux et 19 adjoints des cadres hospitaliers
ont reçu leurs diplômes pour contribuer au mieux-être des populations.
Ils ont pris pour nom de baptême: "Excellence au service des communautés"
et pour marraine, le professeur Bibiane Koné. Le professeur Bibiane
Koné, personnalité bien connue du monde médical est un choix que ses
filleuls n'ont pas fait au hasard. Et elle a su le montrer dans ses
conseils. Je présume que c'est en connaissance de cause que vous m'avez
choisie comme marraine, a-t-elle dit à l'endroit de ses filleuls.
Elle leur a recommandé la rigueur, l'équité, la compétence, le respect
d'autrui, probité morale et travail bien fait. Elle a aussi mis en
garde : Je suis très exigeante dans l'exercice de la profession. Je
ne tolère pas l'injustice, la paresse, le non respect de la personne
humaine. C'est donc en professionnels avertis que ces deux cent dix-neuf
nouveaux agents devront affronter le travail qui sera désormais leur
lot quotidien. Un travail qui, aux yeux du ministre de la Santé, M.
Alain Yoda, demande d'être compétent et consciencieux, capables de
prodiguer aux populations des soins de qualité. Le ministre Yoda a
souhaité la bienvenue aux lauréats dans la maison de la santé et leur
a souhaité tout comme la marraine, d'avoir toujours à l'esprit, la
dimension humaine dans le travail. Ismaël BICABA
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2003_25_07/sidwaya.htm |
Santé
et Hygiène : Un salon international en 2004 à Dakar - Le
soleil - Sénégal - 23/07/2003 |
La délégation sénégalaise
qui était conduite par le médecin colonel Cheikh Fall, directeur de
la Prévention, qui représentait le ministre de la Santé, de l'Hygiène
et de la Prévention a présenté devant les ministres de la Santé de
la CEDEAO le prochain Salon international sur la Santé et l'Hygiène
qui aura lieu en 2004. Selon le communiqué de l'assemblée générale
de l'OAAS, ce salon est organisé par une société basée au Sénégal,
"Afrique Production", en collaboration avec le ministère de la Santé,
de l'Hygiène et de la Prévention du Sénégal et d'autres partenaires
comme l'OMS, l'UNICEF et l'ONUSIDA. Pour un des organisateurs, M.
Mamadou Tall, qui a présenté cet important projet, ce salon a pour
but de réaliser une exhibition des équipements médicaux, des médicaments
et des matériels de laboratoires. Il devra favoriser aussi des échanges
d'expériences sur les politiques de santé et les transferts de technologies.
Il est prévu enfin des journées spéciales sur le paludisme, le SIDA,
la tuberculose, le diabète, la télémédecine, la médecine traditionnelle
et l'OMS F.DIAW
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=29104&index__edition=9941 |
Maladies
hivernales : Albert Royer refuse du monde - Le
Sud - Sénégal - 23/07/2003 |
Hier, mardi 22 juillet, vers le coup de 9 heures. Une affluence
immense, inhabituelle régnait au centre Albert Royer, de l'hôpital
de Fann. La salle d'accueil refusait du monde au moment où les patients
continuaient à arriver au fil des heures. Tous les bancs étaient
occupés mais cela ne décourageait pas pour autant les accompagnants
des malades dont certains se mettaient debout alors que d'autres
rasaient les murs à la recherche d'un coin plus clément où elles
pourraient s'installer avec leurs enfants malades. Le responsable
du service d'accueil, Mbagnick Thiam était parfois obligé de mettre
un peu d'ordre pour dégager le passage. Les malades se tordaient
de douleur, souffrants généralement de paludisme, d'anémies graves,
de gastro-entérites, toux, de diarrhées, etc. La gravité des visages
des accompagnateurs rendait ainsi l'atmosphère de l'Hôpital pour
enfants Albert Royer lourd et sinistre. En cette période de pointe,
le centre reçoit entre 75 à 100 malades par jour dont la tranche
d'âge varie de 0 à 15 ans. Et cela, soutient le chef de service
soins-infirmerie, s'explique, tout simplement par le fait que "l'Hôpital
Albert Royer est un grand centre pédiatrique de niveau trois. Il
regroupe des professeurs en pédiatrie, ce qu'on trouve rarement
dans les autres centres de santé". Cela fait qu'au-delà des soins,
le centre a pour vocation l'enseignement et la recherche. Les problèmes
d'insuffisance de lits se note souvent explique Demba Sow. Ce qui
fait, selon lui qu'une sélection est nécessaire pour hospitaliser
les cas les plus graves et offrir des soins les malades dont leur
cas n'est aussi critique. "Plus de 130 enfants sont hospitalisés
dans cet établissement sanitaire" renchérit-il. Et le chef de centre
de soins infirmerie de signaler que "Les patients viennent de toutes
les onze régions du Sénégal et la plupart arrive dans un état critique,
ce qui nous oblige à libérer des enfants qui commencent à se sentir
mieux". La forte affluence des malades crée quelquefois des problèmes
entre le personnel de l'Hôpital pour enfants Albert Royer et les
parents de malades. Ces derniers rechignent à patienter pendant
que le personnel de santé est débordé. En outre, sur le plan de
l'équipement, les employés de l'établissement de santé ne se plaignent
pas mais s'inquiètent quand bien même "des ruptures de spécialité
au niveau de leur centre d'approvisionnement", regrette Demba Sow.
Selon le chef de service soins et infirmerie, la plupart des enfants
qui viennent en consultation dans leur centre hospitalier souffrent
de paludisme, d'anémie, de dysenterie, de diarrhée etc. Les maladies
infectieuses du genre gastro-entérite, broncho-pneumopathie, névropathie,
cardiopathie, entre autres sont, par ailleurs très fréquentes. Des
mamans éprouvées Aminata Kane, la vingtaine bien sonnante, est la
mère de Fatou, une fillette âgée de 2ans. Selon elle, "L'hôpital
Albert Royer est un centre réputé pour la qualité de ces soins spécialisés
en pédiatrie, C'est depuis le Fouta qu'on m'a parlé de ses miracles.
Et j'en suis convaincue car depuis que je suis là avec ma fille,
je sens que son état de santé s'est vraiment amélioré, surtout avec
les médicaments qu'on lui a prescrits", témoigne-t-elle. Astou est
une patiente âgée de huit mois seulement. Elle est accompagnée de
sa mère, Fana Cissé. L'enfant souffre d'asthme. Sa mère avance qu'on
lui a recommandé le centre à cause de la qualité de ses soins. "C'est
parce que les médecins d'Albert Royer avaient réussi à guérir son
enfant qu'il m'a demandé de venir les voir". En ce qui concerne
les décès, Demba Sow précise qu'on en dénombre plus chez les nouveaux
nés, "à cause de leur fragilité, des conditions dans lesquelles
ils sont nés et de leur évacuation vers le centre". Le taux de décès
tourne, selon lui, autour de 13 à 15 % de la forte demande de malades.
Il y a eu, affirme-t-il, des moments où ce chiffre a chuté jusqu'à
9. Hortense .G. Mansaly (stagiaire) et I. Faye
Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/archives/23072003.htm
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Traitement
du paludisme - L'express
- Madagascar - 23/07/2003 |
Renforcer les échanges d'expériences
dans le contrôle global du paludisme, et partager avec des pays africains
les acquis scientifique et médical dans la prévention et le traitement
du paludisme. Tel est l'objectif du séminaire international qui s'est
ouvert officiellement hier, à l'hôtel Panorama à Andrainarivo, en
présence du ministre de la Santé le Pr Andry Rasamindrakotroka et
de l'ambassadeur de la République populaire de Chine Xu Jinghu, dans
le cadre du Forum sur la coopération sino-africaine (Focsa). Organisé
par le gouvernement chinois, en collaboration avec le gouvernement
malgache par le biais du ministère de la Santé, ce séminaire réunit
une vingtaine de participants dont 5 experts chinois et des représentants
de 9 pays subsahariens francophones venant de Madagascar, Rwanda,
Congo (Kinshasa), Djibouti, Comores, Mozambique, Congo (Brazzaville),
Seychelles, et Burundi. La partie chinoise s'est engagée à aider les
pays africains à former leur personnel qualifié dans divers domaines
et à développer sa coopération avec l'Afrique en matière de prévention
et de traitement du paludisme, ainsi que d'autres maladies. Concernant
le paludisme qui tue 3.000 enfants par jour en Afrique, le Continent
perd 12 milliards de dollars du Pib chaque année à cause de ce fléau,
et cette situation amène le gouvernement chinois à partager ses expériences
vécues avec les pays africains, en organisant ce séminaire international.
Et ce, dans le but de permettre aux participants, par le biais des
échanges d'expériences, de discussions et de conférences, de mieux
s'informer sur la théorie et la pratique en matière de contrôle du
paludisme, d'améliorer leur niveau technique et leur compétence dans
le traitement clinique, et de jouer un rôle de cheville ouvrière technique
dans la lutte contre le paludisme de leurs pays respectifs. Toutefois,
des objectifs ont été fixés par les gouvernants de l'Union africaine,
qui se sont réunis à Abuja en l'an 2000 pour le traitement du paludisme.
Au moins 60% des personnes à risque, notamment les enfants en bas
âge et les femmes enceintes, doivent être protégés de façon optimale
par des moustiquaires imprégnées d'insecticide. Au moins 60% des paludéens
doivent recevoir un traitement efficace et financièrement abordable
dans un délai de 24 heures. Au moins 60% des femmes enceintes à risque
doivent bénéficier de traitement préventif efficace. Et détecter au
moins 60% des épidémies palustres dans les 2 semaines qui suivent
leur survenue et prendre les mesures voulues dans les 2 semaines qui
suivent leur détection. Pour Madagascar, cette initiative de la Chine
arrive à point nommé, car les dirigeants actuels ont choisi la lutte
contre le paludisme comme faisant partie de leurs priorités, et des
techniques de lutte adaptées seront sans doute débattues au cours
de ce séminaire, qui durera une semaine. Ramalala
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=13956&r=4&d=2003-07-23 |
Prise
en charge intégrée des maladies de l'enfant : Une stratégie pour réduire
le taux de mortalité - Sidwaya
- Burkina Faso - 23/07/2003 |
Le ministère de la Santé organise du
21 juillet au 1er août 2003 à Ouagadougou, un atelier de formation
des prestataires des sites-pilotes pour, "la prise en charge intégrée
des maladies de l'enfant". La cérémonie a été présidée par le ministre
M. Alain B. Yoda. La prise en charge intégrée des maladies de l'enfant
(PCIME) est une stratégie qui permet de regrouper les principales
causes de mortalité infantile en vue de leur prise en charge. Il a
pour but de faire baisser la mortalité infantile et de contribuer
à l'amélioration de la croissance et du développement de l'enfant.
La mise en œuvre de cette stratégie repose sur trois composantes dont
l'amélioration des compétences du personnel de santé par la diffusion
de directives adaptées à la situation locale pour la prise en charge
intégrée des cas. La présente formation des prestataires des sites-
pilotes rentre dans ce cadre. Vingt quatre prestataires venus des
districts sanitaires de Tenkodogo, de Barsalogho et de Séguénéga y
prennent part. Onze jours durant, ils vont effectuer des stages pratiques
à l'hôpital Yalgado Ouédraogo et dans les dispensaires. En outre,
ils bénéficieront de cinq heures de cours théoriques par jour. A cet
effet, plusieurs modules seront utilisés. Ainsi, les participants
vont apprendre comment évaluer, classer, traiter et conseiller les
mères dont les enfants sont malades. Ils s'agira aussi de prodiguer
des conseils quant à l'alimentation de ces enfants. Pour le représentant
de la représentante de l'UNICEF, cette formation permet de faire un
diagnostic "précis", un traitement combiné et d'accélérer la référence
et le transfert des enfants gravement malades vers un niveau approprié.
C'est pourquoi, il a salué une telle initiative. Pour le ministre,
Alain B Yoda, dans les pays en voie de développement, 12 millions
d'enfants de 0 à 5 ans meurent chaque année. 70% de ces décès sont
dus à cinq principales maladies que sont le paludisme, les infections
diarrhéiques, les infections respiratoires aiguës, la malnutrition
et la rougeole. Au Burkina Faso ajoute t-il, le taux de mortalité
infantile est de 105%o. L'adoption de la stratégie PCIME en 1999 vise
selon le ministre, à réduire la mortalité infantile. "C'est une stratégie
vitale qu'il faut absolument vulgariser", conclut-il. Aïssata BANGRE
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2003_23_07/sidwaya.htm |
Lutte
anti polio - L'express
- Madagascar - 17/07/2003 |
Cinq cas de paralysie aiguë associés
à des souches de poliovirus dérivées du vaccin oral contre la poliomyélite
ont été répertoriés à Madagascar entre les mois d'octobre 2001 et
avril 2002. Tel est le constat de différents chercheurs des Instituts
Pasteur de Paris et de Madagascar, dont les observations ont été publiées
dans le dernier numéro de la revue "Emerging Infectious Diseases".
"L'émergence de ces souches virales pathogènes dérivées de la vaccination
complexifie les stratégies d'éradication de la poliomyélite", soulignent
les chercheurs. L'étude montre que les souches virales en cause sont
recombinantes et qu'elles associent des souches vaccinales et d'entérovirus
non identifiés. "Aucun cas de poliomyélite due au poliovirus sauvage
n'a été détecté à Madagascar depuis 1997, mais ces cas associés à
des poliovirus dérivés du vaccin oral rendent l'éradication de la
maladie plus complexe. Ils remettent en question l'arrêt prévu de
la vaccination avec le vaccin oral, ultime étape des campagnes de
vaccination visant à faire disparaître poliomyélite et poliovirus",
estiment-ils. L'épidémie malgache a touché des enfants d'une province
au sud de l'île qui n'avaient pas été complètement vaccinés. "Une
couverture élevée aurait en effet permis de prévenir la circulation
des poliovirus sauvages et des poliovirus dérivés du vaccin", relèvent
les "pastoriens". "En réponse à l'épidémie, les autorités sanitaires
locales ont mené une campagne de porte-à-porte avec le vaccin oral,
ce qui a permis de la juguler", ajoutent-ils. Les équipes des Instituts
Pasteur de Paris et de Madagascar, respectivement menées par Francis
Delpeyroux et Philippe Mauclère, directeur de l'Institut Pasteur de
Madagascar, ont caractérisé à l'échelon moléculaire les souches virales
isolées. Ils ont démontré qu'elles diffèrent significativement des
souches vaccinales de références, et, en particulier, qu'elles ont
probablement évolué par recombinaison avec d'autres entérovirus, échangeant
avec eux du matériel génétique, ce qui pourrait conduire à l'émergence
de nouveaux virus pathogènes. Des recherches de terrain sont en cours
pour vérifier si les souches dérivées du vaccin se sont disséminées
et pour rechercher activement d'autres cas éventuels, précisent les
chercheurs. Le Quotidien de la Réunion - Juillet 2003
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=13827&r=13&d=2003-07-17 |
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