Centre
hospitalier départemental de Goho : Beaucoup de décès par manque de
sang - Le
Matinal - Bénin - 8/09/2003 |
Au Centre hospitalier départemental
du Zou (Chd/Zou) à Abomey, c'est la rupture de stock de produits sanguins
et de réactifs qui préoccupe. Les patients, notamment des enfants,
en succombent comme s'il n'y avait plus autre solution. A la banque
de sang du Centre hospitalier départemental du Zou et des Collines
à Abomey, le constat est amer, à la limite de la désolation. Les réfrigérateurs
sont vides. On y observe une rupture régulière du stock des produits
sanguins et de réactifs. Une situation que les patients croyaient
passagère. " Mais elle s'aggrave de jour en jour " a confié un usager
du Chd de Goho à Abomey. Les donneurs bénévoles de sang ne viennent
plus. Sinon au compte-gouttes. Selon les techniciens de laboratoire,
cette pénurie est due au fait que la plupart des donneurs réguliers
sont des élèves, donc partis en vacances. Un technicien explique qu'une
frange de la population pense que le sang est commercialisé et refuse
de le donner. Mais les techniciens ont confié qu'après toutes les
analyses le sang est livré au patient contre une somme forfaitaire
de 2.500 F. " Il s'agit d'une somme qui permet d'acheter la poche
et le transfuseur" nous a-t-on indiqué. A la pédiatrie, la vie des
enfants anémiés est alors menacée. " Sans ce liquide nous ne pouvons
rien face aux enfants anémiés. Le sang est comme de l'essence. Aussitôt
fini, le moteur s'éteint. Faute de ce liquide, les enfants trépassent
" a confié un infirmier. Hippocrate Fatembo, médecin des urgences
au service de la pédiatrie a fait remarquer que sur cinq enfants admis
au service des urgences, trois souffrent généralement d'anémie grave.
Ce phénomène est lié à l'indigence de la population obligée de recourir
de manière tardive à l'hôpital, a indiqué le médecin qui ajoute que
de tout temps ces cas critiques se retrouvent chez les populations
qui ne s'assurent une bonne alimentation, une bonne hygiène ni une
bonne protection contre le paludisme en faisant les cures et en dormant
sous moustiquaire. Franck C.S. KPOCHEME
Lire l'article original : http://nt7.h2com.com/lmo_article.cfm?article_num=8857 |
Plantes
médicinales : Pour une santé à moindre coût - Le
quotidien - Sénégal - 7/09/2003 |
"Il n'est plus permis de douter de l'importance
de l'enjeu que représentent les plantes médicinales et la médecine
traditionnelle dans nombre de pays et particulièrement au Sénégal."
C'est fort de cette réalité que Enda Santé, en partenariat avec l'Union
mondiale pour la nature (Uicn) et le Centre de recherche pour le développement
international (Crdi) a mené des enquêtes dans les régions de Kaolack,
Dakar, Saint-Louis, Diourbel et Tambacounda. Les enquêtes portaient
sur deux thèmes : études socio-économiques auprès des herboristes
et des ménages et sur les intervenants dans le domaine de la promotion
de la médecine traditionnelle et de la valorisation des plantes médicinales.
Les objectifs de ces enquêtes sont entre autres, de connaître l'importance
des plantes médicinales au niveau de l'économie des ménages et au
niveau national et aider les tradithérapeutes, les herboristes et
les pouvoirs publics à mettre sur pied un cadre juridique et réglementaire
sur l'utilisation et la valorisation des plantes médicinales. Les
résultats de ces différentes recherches ont été présentés lors d'un
atelier de restitution initié par Enda Santé. Ainsi les recherches
ont révélé que les hommes sont plus nombreux à exercer dans la médecine
traditionnelle avec un taux de 72 % contre 27 % pour les femmes. Aussi,
il a été remarqué que l'activité des tradithérapeutes est davantage
sociale que lucrative. "La satisfaction du patient-client passe avant
tout", explique-t-on. Utilisée par la majorité de la population sénégalaise,
la médecine traditionnelle est selon Gilbert Mané, secrétaire général
de l'association national des tradipraticiens, aujourd'hui un support
de développement durable. Mme Sy, collaboratrice de Enda Santé, affirme,
quant à elle, que la promotion des plantes médicinales va beaucoup
rapporter aux populations sous-développées car elles sont moins chères
et beaucoup plus accessibles que les médicaments pharmaceutiques.
Le sociologue Seydou Faye remarquera, à cet effet, que la médecine
traditionnelle "est un fait de notre culture" et son développement
va contribuer à valoriser notre civilisation. Cependant, il est conscient
de la nécessité de réglementer et de protéger les acteurs de ce type
de médecine. Car il n'y a pas jusque là de législation qui organise
le milieu et les charlatans infestent le travail des professionnels,
déplorent ces derniers. Cependant, leur a-t-on expliqué, des études
très poussées sont en cours pour organiser une reforme du milieu.
Par Cheikh Fadel BARRO
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/archives/article.cfm?article_id=6384&index_edition=186 |
Phytomédicaments
: Une aubaine pour populations pauvres - Le
quotidien - Sénégal - 7/09/2003 |
Environ 89 % des Sénégalais
déclarent utiliser des plantes médicinales ou phytomédicaments pour
leurs problèmes de santé. Abordables et accessibles, ces médicaments
ouvrent de nouvelles perspectives pour l'accès des populations pauvres
aux soins et aux médicaments de base. Les phytomédicaments sont désignés
sous le concept de "Médicaments traditionnels améliorés" par l'Organisation
mondiale de la santé (Oms). "Ces nouveaux médicaments sont très efficaces
et ne coûtent pas chers. C'est vraiment une aubaine pour nous les
pauvres", affirme Alioune Sow, un grand consommateur de ces produits,
qui s'approvisionne en phytomédicaments contre la diarrhée, pour ses
enfants. Lire la suite |
Prise
en charge des malades : Naissance à Dakar du réseau africain des cliniciens
- Le soleil
- Sénégal - 6/09/2003 |
Un réseau africain des cliniciens en
charge des soins thérapeutiques des personnes vivant avec le VIH vient
de voir le jour à Dakar. Ces médecins, qui sont en première ligne
dans la prise en charge des personnes vivant avec le VIH et en provenance
de plusieurs pays de la sous-région africaine francophone, sont réunis
depuis hier à Dakar dans le cadre d'un atelier constitutif de ce réseau
et de son plan d'action futur. Le Pr. Souleymane Mboup, chef du laboratoire
de Virologie et par ailleurs président du Réseau africain de recherche
sur le SIDA (RARS) a salué cette initiative qui devrait inciter à
mieux serrer de très près les enjeux et les évolutions dans le domaine
très complexe du traitement du SIDA par l'administration des médicaments
antirétroviraux. "Si l'accès aux ARV a réduit de façon appréciable
la mortalité due au VIH/SIDA, il faut reconnaître que de nombreux
pays ont mis en place des dispositifs de gestion de la thérapie virale
aussi efficaces que ceux existants depuis bien longtemps dans les
pays développés", dit le Pr. Mboup. Il a révélé "que près de 20 pays
africains ont engagé des initiatives d'accès aux ARV, mais que, pour
le moment, seuls 50.000 individus sont inclus dans les protocoles
du fait de la limitation des ressources, alors que 5 millions de personnes
en ont besoin sur le continent". Et en urgence… Il s'est félicité
de la création de ce réseau apportera un concours dans la surveillance
des résistances et permettra de tirer collectivement des leçons, en
plus des conseils sur les protocoles thérapeutiques adaptées à l'évolution
des situations chez le virus et des réalités socio-économiques de
l'Afrique. Selon le Pr. Salif Sow, chef de service à la clinique des
maladies infectieuses de Dakar et président de la commission "Clinique
du Conseil national de lutte contre le SIDA (CNLS), "il s'agit d'établir
des contacts suivis entre cliniciens africains à travers une collaboration
scientifique et stratégique face à ce domaine complexe qu'est la prise
en charge des personnes vivant avec le VIH (ou affectés par le SIDA).
Le spécialiste sénégalais a également indiqué que "ce réseau va permettre
de répertorier, d'aider à la formation du personnel des soins et d'assurer
un suivi technique pour la confection des guides de prise en charge
des infections opportunistes et de la thérapie antirétrovirale". La
plupart des participants à cet atelier de constitution de ce réseau
ont une bonne expérience nationale sur le sujet et ils gagneraient
à installer des ponts pour l'échange (régional et inter-pays) d'expérience,
l'appui dans le plaidoyer, la recherche, la formation et le perfectionnement.
Le Pr. Salif Sow a annoncé la création prochaine d'un site électronique
sur le WEB. Des cliniciens responsables dans des programmes nationaux
de lutte contre le SIDA ou de centres de traitement des personnes
infectées par le VIH ou affectées par le SIDA. Pour cette rencontre
de Dakar, des participants sont venus du Bénin, de la Côte d'Ivoire,
du Botswana, du Burkina Faso, du Cameroun, de France et du Mali pour
retrouver leurs confrères du Sénégal, avec l'appui de la fondation
"Sécuriser le Futur" de la firme Bristol Myers-Squibb (BMS). Le Pr.
Salif Sow a campé le contexte de cet acte en soulignant que la disponibilité
de plus en plus significative des médicaments antirétroviraux dans
les pays africains grâce au programme "Access" (Accès aux ARV). Il
a précisé "qu'un bon programme de prise en charge peut avoir un impact
bénéfique sur la prévention et adoucir très sensiblement la perception
de la relation de causalité inéluctable entre infection par le VIH
et décès". Rappelons qu'au Sénégal, près de mille personnes sont sous
traitement ARV et que l'objectif du gouvernement, qui a accordé un
budget annuel de 1 milliard de FCFA, est d'atteindre le nombre 7000
en 2006 FARA DIAW
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=30305&index__edition=9979 |
SANDÉGUÉ
: Le dispensaire de Bandakagni est enfin ouvert - Fraternité
Matin - Côte d'Ivoire- 6/09/2003 |
Ailleurs, l'ouverture d'un dispensaire
et la prise de fonction d'un infirmier passent pour des faits de moindre
importance. Mais pour la population de Bandakagni-Tomora (dans la
sous-préfecture de SANDÉGUÉ) qui a attendu un pareil événement pendant
plusieurs années, elle a pris l'allure d'une fête populaire parrainée
par M. Kouamé Secré Richard, président du conseil général de Bondoukou.
Qui, profitant de la circonstance a annoncé que "toutes les pistes
du département de Bondoukou dont celles de Bandakagni-Sokoura seront
reprofilées incessamment". La population a profité également de ce
rassemblement pour récompenser les 15 meilleurs élèves de l'école
primaire publique dudit village en présence, M. SIA BI Béhi Emile
inspecteur de l'enseignement primaire de Sandégué, et des autorités
présentes. Pour M. Doumbia Mori, le sous-préfet de Sandégué qui présidait
la dite cérémonie, "l'ouverture de ce dispensaire marque la fin des
voyages sur Sandégué pour recevoir les soins les plus élémentaires".
A noter que ce dispensaire dont les travaux étaient achevés depuis
1998 a été réalisé par la mutuelle de développement de Banda-kagni-Tomaora,
comme l'a révélé M. Kamagaté Lazaré, le président de ladite mutuelle.
Qui a rendu l'hommage appuyé de toute la communauté à M. Issouf Kamagaté,
directeur de société de son état, qui a pris en charge la peinture,
l'équipement du dispensaire en berceaux et en médicaments de première
nécessité. Autre aspect de la cérémonie: répondant à l'une des doléances
formulées par la population, le président Kouamé Secré Richard a révélé
que "pour les 4 mois qui restent, toutes les pistes seront reprofilées."
"Nous avons consacré la moitié de notre budget d'investissement aux
pistes," a-t-il précisé. Au demeurant, il a invité les populations
à s'investir dans l'entretien de ces pistes en fermant par exemple
les trous. En outre, il a exhorté les populations de cette localité
à mettre les jeunes filles à l'école. Notons que M. Ahou Kouadio Valentin,
le premier infirmier de ce dispensaire a été installé officiellement
par le Dr Diarra Oumar, directeur départemental de la santé publique
à Bondoukou. KADER Sébastian
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=23185 |
Paludisme
pendant la grossesse : Des vies en danger… - Le
soleil - Sénégal - 5/09/2003 |
Chaque année, en Afrique,
30 millions de femmes enceintes vivent dans des zones d'endémie. Cette
maladie est une menace à la fois pour elles et leurs enfants : tous
les ans, 200.000 nourrissons meurent des suites du paludisme maternel
pendant la grossesse. Lire la suite |
Situation
des enfants dans l'espace CEDEAO : Un bulletin de santé alarmant
- Walfadjri - Sénégal
- 5/09/2003 |
La situation des enfants en Afrique subsaharienne n'est guère reluisante.
Les progrès constatés se sont révélés bien timides alors que leur
nombre s'élève à 117 millions pour les moins de 18 ans et 39 millions
pour ceux qui sont âgés de moins de 5 ans sur une population de
228 millions résidant dans 15 pays.
Le diagnostic dressé par l'Unicef sur la situation des enfants de
l'espace Cedeao est alarmant. Selon les études menées par l'Unicef,
leur situation empire plus qu'elle ne s'améliore. En 1990 déjà,
selon le rapport de l'Unicef, sur 1 000 naissances vivantes, 180
mourraient avant l'âge de 5 ans. Un taux de mortalité passant de
40 ‰ au Cap-Vert à presque 300 ‰ en Sierra Leone. Il est même déploré
le fait que les enfants de parents pauvres courent 80 % de plus
de risques de mourir que ceux de parents riches. Malgré tout, le
taux reste alarmant, après une décennie : il est de 175 pour 1 000
naissances vivantes. Des signes de baisse ont cependant été notés.
Au Bénin, la mortalité infantile a baissé de 40 % de son niveau,
de même qu'au Cap-Vert et en Gambie. Il le sera de 12 % au Ghana,
en Guinée et en Sierra Leone. La tendance, par contre, sera à la
hausse dans des pays comme le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire où
l'on enregistre une augmentation de 10 % qui découle de certains
facteurs, dont la forte prévalence du Vih/sida. Cette baisse si
décevante de la mortalité est, si l'on en croit l'Unicef, la conséquence
logique des mauvais résultats de la prise en charge des maladies
de l'enfance. "En fait, indique son rapport, la prévention des maladies-cibles
du programme élargi de vaccination (Pev) a baissé. De 55 % au début
de la décennie, la couverture sous-régionale du Dtc3 est tombée
à 46 % en 1999, dénotant ainsi une détérioration de la performance
du Pev". Et il s'y ajoute la pandémie du sida. Après l'Asie centrale
et du Sud, l'espace Cedeao est la seconde région du monde où le
taux de prévalence de l'insuffisance pondérale est aussi important.
C'est ainsi qu'il est retenu que le Burkina Faso, le Mali et le
Niger connaissent des taux élevés, avec plus de trois malnutris
sur dix. La conséquence de cette situation se fera sentir dans la
mortalité maternelle qui en est à son summum en Sierra Leone avec
un niveau record de 1 000 décès pour 100 mille naissances vivantes.
Parmi les causes de décès, le faible accès aux soins prénatals et
le manque d'assistance à l'accouchement par un personnel de santé
qualifié. Concernant le sida, sur une population de 5 millions de
personnes atteintes du virus, plus de 500 mille sont des enfants
et environ deux millions d'entre eux sont devenus des orphelins
du sida. Des enfants qui sont aussi victimes des mutilations génitales.
Celles-ci constituent des pratiques courantes dans presque tout
l'espace Cedeao. Au Mali, 94 % des filles les subissent. Elles seront
9/10 en Sierra Leone, 8/10 en Gambie. Alors qu'en Guinée, au Bénin,
au Burkina Faso, au Liberia, au Togo, en Guinée-Bissau, plus de
la moitié des filles sont excisées. S'ajoute à ce lot de malheurs
le trafic des enfants pour des raisons économiques. Pour ce trafic
transfrontalier, certains Etats comme le Bénin, le Burkina Faso,
le Mali, la Guinée, le Togo sont désignés comme les pays pourvoyeurs
face à ceux destinataires composés de la Côte d'Ivoire au sein de
la Cedeao, du Gabon et du Cameroun, en dehors de la sous-région.
Les garçons sont utilisés dans les travaux agricoles ou miniers
jugés pénibles, dans les ateliers ou comme mendiants en ville. Selon
le rapport de l'Unicef, l'amélioration de la situation des enfants
dans l'espace Cedeao ne peut connaître un essor satisfaisant à cause
de la pauvreté élevée et croissante, de l'endettement très lourd,
de la faible croissance économique, du déficit de bonne gouvernance,
de l'engagement politique insuffisant, de la baisse de l'aide publique
au développement, etc. Et d'après toujours ce rapport, les engagements
politiques des pays de la Cedeao lors des conférences internationales
ne se sont pas traduits sous formes d'allocations budgétaires pour
le respect des promesses faites aux enfants. Bassirou NIANG
Lire l'article original : http://www.walf.sn/societe/suite.php?rub=4&id_art=4242
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Santé
en Afrique : L'OMS dresse un bilan sombre - Fraternité
Matin - Côte d'Ivoire- 5/09/2003 |
La 53ème session du comité régional de
l'Afrique de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) s'est ouverte
lundi dernier à Johannesburg en Afrique du Sud sur fond de crise.
Celle de la mauvaise santé de la région, qui selon le tout nouveau
directeur général de l'OMS, le docteur Lee Jong-Wook, qui prononçait
à l'occasion son premier discours , vit une " catastrophe " avec le
vih/sida, un " problème titanesque " avec le paludisme. Un continent
qui avance à pas feutrés vers la mise en place de services hospitaliers
de qualité, connaît une montée en flèche des accidents de la route,
doit relever le défi des affections alimentaires, prévenir ses décès
maternels et assurer une meilleure santé de la femme. Dans la région
africaine, plus de 30 millions de personnes sont séropositives concernant
le vih. Le directeur général de l'OMS a rappelé aux ministres de la
Santé de nos pays lors de la 53 è session du comité régional de l'Afrique
qui se réunit une fois par an pour examiner et déterminer les orientations
en matière de politique pour les 46 pays d'Afrique, membres de l'OMS,
que ces personnes ont besoin d'urgence de traitements. Le docteur
Lee Jong-Wook a insisté sur le fait que cette politique de traitement
d'urgence doit s'inscrire dans une stratégie à la fois de prévention
et de soin. Et de rappeler qu'un plan mis sur pied par l'OMS, prévoit
de fournir les médicaments antirétroviraux à trois millions de personnes
vivant avec le vih/sida d'ici à 2005. La Côte d'Ivoire qui est représentée
à cette rencontre par son ministre d'Etat, ministre de la Santé publique,
le docteur Mabri Albert Toikeuse, prévoit à partir de 2004,de mettre
sous antirétroviraux 5000 malades par an. 3100 malades sont déjà sous
traitements dont 2500 avec la subvention allouée par le gouvernement.
Le paludisme que le directeur général de l'OMS a qualifié de problème
" titanesque ", noircit également le bulletin de santé de l'Afrique.
Qui perd chaque jour 3000 de ses enfants et par an 1,5 à 2,7 millions
de l'ensemble de ses habitants du fait de cette maladie. Malgré son
initiative " Roll Back Malaria ou Faire Reculer Le Paludisme "qui
veut réduire la mortalité spécifique due au paludisme de 50% en 2010,
l'OMS à travers, son premier responsable, reconnaît qu'il " faut faire
beaucoup plus d'effort " contre cette pandémie. Le paludisme représente
10% des causes de mortalité en Côte d'Ivoire, qui enregistrait en
2000 ,940 333 cas de paludisme. Selon les spécialistes, la Côte d'Ivoire
montre des signes qui présagent d'une baisse de l'incidence de la
maladie jusqu'à atteindre 50 pour 1000 d'ici 2005 contre actuellement
56,6 pour 1000. l'OMS, qui s'engage à aider les pays africains à renforcer
les efforts de santé publique, a recommandé à l'intention des ministres
de la Santé, l'accroissement des financements destinés au secteur
de la santé d'allouer des fonds supplémentaires aux hôpitaux. Et surtout
à de ne plus s'engager dans les projets de santé prestigieux. Le rapport
de l'OMS n'est pas en effet reluisant sur la qualité des soins dans
les hôpitaux de la région Afrique. Une qualité qui n'a cessé de se
détériorer en dépit des investissements alloués au développement des
ressources humaines des infrastructures et des équipements. Le budget
alloué à la santé par la Côte d'Ivoire se situe autour de 88 milliards.
Dans les périodes fastes, il a représenté 9,5% du budget national
,mais en général, il est autour de 7,5%. Le continent africain qui
ne compte que 12% de la population mondiale et seulement 17% des naissances
enregistrées chaque année dans le monde, connaît de forts taux de
décès maternels. Selon l'OMS, l'Afrique est la seule région où le
taux de mortalité maternelle ne s'est pas amélioré depuis plus de
10 ans. Le rapport de mortalité maternelle y est passé de 870 pour
100 000 naissances vivantes en 1990 à 1000 pour 100 000 naissances
vivantes en 2001.La Côte d'Ivoire est à un peu plus de 800 décès maternels
pour 100 000 naissances. Les causes de ces décès ne diffèrent pas
de ce qui a été discuté jeudi dernier par les ministres de la Santé
lors d'une table ronde sur la maternité sans risque à la 53ème session.
A savoir que l'hémorragie et les complications pendant et après l'accouchement
en sont les causes majeures. La 53ème session du comité régional de
l'Afrique de l'OMS prend fin aujourd'hui avec des recommandations
et des propositions en matière de politique sanitaire pour les 46
pays membres de la région Afrique de l'OMS. B . Zéguéla
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=23155 |
Hôpital
militaire d'Abidjan : La mairie d'Adjamé va y construire une maternité
- Fraternité
Matin - Côte d'Ivoire- 4/09/2003 |
L'hôpital militaire d'Abidjan
(HMA) aura bientôt une maternité. Ce sera la toute première dans une
structure hospitalière militaire. C'est à la faveur d'une visite des
centres de santé de sa commune que le premier magistrat d'Adjamé,
M. Youssouf Sylla, avait promis de doter l'hôpital militaire d'une
maternité. Le Pr. Beugré a adressé des remerciements au maire d'Adjamé
pour avoir tenu ses promesses malgré la crise qui est survenue. Pour
sa part, M. Youssouf Sylla a réitéré son engagement à réaliser les
travaux de construction de cette maternité, véritable symbole de vie.
Il a salué le travail accompli nuit et jour par l'équipe médicale
de l'hôpital militaire. A la suite du maire, MM. Diboussé Karim et
Konaté Laciné, les promoteurs de l'opération, ont donné les caractéristiques
techniques de ladite maternité avant de s'engager à la livrer dans
les délais et dans le respect des plans prévus. Le parrain de la cérémonie,
le colonel-major Issa Diakité, ministre d'Etat, ministre de l'Administration
du territoire, a salué l'équipe municipale pour l'action qu'elle initie
à l'hôpital militaire en faveur des populations. Il a exhorté par
la même occasion les ministres en charge des Cultes à prier afin que
l'hôpital puisse atteindre avec excellence les résultats et les objectifs
escomptés. Le colonel Issa Diakité a partagé l'espoir de voir tous
les enfants de Côte d'Ivoire travailler ensemble pour la sortie de
crise. Il a souhaité que les uns et les autres tirent les enseignements
de cette crise afin qu'il n'y ait plus jamais de tels événements.
C'est la pose conjointe de la première pierre de la maternité par
les ministres d'Etat, ministre de l'Administration du territoire,
le colonel major Issa Diakité, le ministre intérimaire de la Défense
M. Assoa Adou, et M. Bohué Martin, chef de cabinet représentant le
ministre d'Etat, ministre de la Santé, qui a clos la manifestation.
CISSé MAMADOU
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=23107 |
Le
Dr. Yacinthe Ingani : " Nous devons assurer de façon sécurisée l'accès
des populations aux médicaments à moindre coût " - Les
dépêches de Brazzaville - Congo - 3/09/2003 |
Quelques jours après l'installation officielle
de l'Ordre des médecins, le président de cette institution, le Dr.
Yacinthe Ingani, s'est exprimé hier dans les médias nationaux sur
les priorités de l'ordre. " Notre rôle est d'assurer de façon sécurisée
l'accès des populations aux médicaments, a-t-il précisé. Nous allons
œuvrer avec toute notre énergie pour faciliter l'accès de nos populations
aux médicaments. Cela est tout à fait possible. Des solutions existent.
Aujourd'hui, nous sollicitons du ministère de la Santé des dispositions
autorisant le déconditionnement et la substitution. Par exemple, le
Vermox 500 est vendu en pharmacie au prix de 1 333 francs CFA. Or,
le générique, qui présente la même efficacité, peut être vendu en
officine à moins de 40 francs. C'est ce type de solution que nous
allons vulgariser et que nous allons mettre à la disposition de nos
compatriotes afin d'améliorer le pouvoir d'achat et le bien-être des
populations. Les pouvoirs publics se battent aujourd'hui au niveau
international et essaient de mettre des mécanismes en place pour que
l'accès de nos malades aux anti-rétroviraux puissent se faire le plus
rapidement possible. Naturellement, nous nous impliquerons pour que
les malades concernés y accèdent effectivement de façon confidentielle
en respectant les règles qui régissent notre profession. Le gouvernement
s'organise de manière active dans ce sens. "
Lire l'article original : http://www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=4091 |
Les
médecins, les pharmaciens et les sages-femmes du Congo constituent
leurs ordres professionnels - Les
dépêches de Brazzaville - Congo - 3/09/2003 |
La salle Maya-Maya de l'hôtel
Le Méridien de Brazzaville a servi de cadre, à la fin de la semaine
dernière, à la cérémonie de mise en place officielle des trois ordres
des professions de santé : médecins, pharmaciens et sages-femmes.
Les membres de chaque profession ont été élus par leurs pairs au mois
d'août après un recensement des différents corps professionnels dans
les départements de Brazzaville et du Kouilou (les autres départements
ne présentant qu'un faible effectif d'agents de santé), recensement
qui avait permis d'identifier 316 médecins, 175 pharmaciens et 593
sages-femmes.
Les élections ont donné les résultats suivants
: |
Lutte
contre le sida, la tuberculose et le paludisme : L'OMS salue l'accord
intervenu à l'OMC sur les génériques - Le
soleil - Sénégal - 3/09/2003 |
Dans une déclaration rendue
publique lundi à Genève, l'Organisation mondiale de la santé (OMS)
se félicite de la décision prise par l'OMC pour l'accès aux médicaments
au profit des pays pauvres. L'Organisation mondiale de la Santé voit
un encouragement dans le consensus auquel sont parvenus les Membres
de l'Organisation mondiale du Commerce (OMC) à propos de l'accès aux
médicaments pour les pays ayant des moyens réduits ou insuffisants
de production. "Cet accord, souligne la déclaration, couvre tous les
médicaments et il permettra de lutter plus efficacement contre de
nombreuses maladies, en particulier le SIDA, la tuberculose et le
paludisme". L'OMS aidera les pays pouvant s'appuyer sur ces nouvelles
dispositions à faire bénéficier pleinement leur santé publique de
la baisse des prix. Compte tenu de l'urgence des besoins sanitaires
dans les pays les plus démunis, cet accord doit être mis en oeuvre
le plus rapidement possible. L'efficacité de son application au niveau
des pays conditionne la réalisation de tout son impact potentiel,
a indiqué l'OMS. Pour qu'il ait les effets recherchés sur la santé
publique, les pays devront passer en revue toute la gamme des médicaments
proposés par de multiples fournisseurs, y compris les producteurs
de médicaments génériques, avant de prendre leurs décisions d'achat.
L'OMS demande toujours à ses Etats membres de faire jouer toute la
souplesse permise par l'accord sur les ADPIC pour protéger la santé
publique. EL HADJI GORGUI WADE NDOYE
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=30230&index__edition=9976 |
Santé
de l'Afrique selon l'OMS : Plus de malades, pas plus de moyens
- Walfadjri - Sénégal
- 3/09/2003 |
Des épidémies, comme le sida, qui progressent ou ne déclinent pas,
un accès dérisoire aux traitements, des budgets de santé anémiques
et des hôpitaux qui se dégradent : l'Organisation mondiale de la
santé (Oms) dresse un déprimant bulletin de santé du continent africain
en 2002. "L'épidémie de Vih/sida continue de se propager à un rythme
implacable dans la Région Afrique" (sub-saharienne), selon le rapport
de l'Oms publié à une réunion régionale de l'organisation à Johannesburg
ouverte lundi dernier. La région comptait 29,4 des 42 millions de
personnes infectées dans le monde en 2002. "Les carences restent
importantes en ce qui concerne les intervention de prévention, le
traitement essentiel et l'appui entre Africains", poursuit le rapport.
Sur 4,5 millions de personnes qui auraient besoin urgent d'une thérapie
antirétrovirale, 50 000 seulement y ont accès. Le pourcentage d'accès
au dépistage et conseil volontaires à travers l'Afrique est de 6
%, d'accès aux services de prévention transmission mère-enfant de
1 %. Cet accès minime aux médicaments et cette faible capacité de
détection (44 % des cas de tuberculose, loin de l'objectif de 70
%) se double, selon l'Oms, d'une capacité de soins en déclin. "Malgré
les efforts déployés par les pays, la situation des hôpitaux continue
à se dégrader en Afrique, aussi bien en ce qui concerne l'éventail
que la qualité des soins dispensés", note un rapport mardi de la
direction régionale Afrique de l'Oms, appelant au "renforcement
du rôle des hôpitaux". Le rapport met notamment en cause un financement
insuffisant, une inadéquation des ressources humaines, l'absence
de planification du développement de l'infrastructure sanitaire,
ou une rotation élevée du personnel de santé, affectant la prestation
de services. Selon les zones, le nombre de lits disponibles varie
de 0,9 à 2,9 pour 1 000 habitants. Similairement, la disponibilité
des personnels de santé varie d'un taux minimum de 4 pour 100 000
à un maximum de 56 pour 100 000 à travers l'Afrique. L'Oms épingle
aussi au passage "les hauts responsables de l'Etat et personnes
aisées qui, dans de nombreux pays, manifestent leur manque de confiance
dans les hôpitaux publics en se faisant soigner dans des hôpitaux
privés ou en dehors du pays". Un autre rapport, sur "Macro-économie
et santé", relève aussi des budgets Santé des Etats africains "encore
trop faibles pour faire passer les interventions rentables à l'échelle
supérieure (...) Les Etats peuvent augmenter leurs ressources internes
consacrées à la Santé", affirme l'Oms. En 2000, quatre pays de la
région consacraient moins de 5 % de leur budget à la Santé, rappelle
l'Oms. Vingt-trois pays y consacraient entre 5 et 10 %, quinze pays
entre 10 % et 15 %, et deux pays seulement au-dessus de 15 %. La
plupart devront prendre les mesures qui s'imposent pour honorer
l'engagement de budgets Santé de 15 %, pris en 2000 à Abuja, rappelle
l'Oms. L'organisation reconnaît que "le déficit de financement devra
encore être comblé par des sources externes", malgré des augmentations
des ressources internes affectées à la Santé. Mais l'Oms rappelle
aux gouvernements que le jeu en vaut la chandelle : "Dans les zones
libérées du paludisme, la croissance économique est supérieure d'au
moins 1 % à celle des zones où le paludisme est endémique", souligne
le rapport. La valeur économique des années de vie perdues à cause
du sida depuis 1999 est estimée à 12 % du Pnb de l'Afrique sub-saharienne.
"La mauvaise santé contribue puissamment à la pauvreté et à la faible
croissance économique. Et inversement", rappelle l'Oms, énonçant
l'un des cercles vicieux du continent africain.
Lire l'article original : http://www.walf.sn/societe/suite.php?rub=4&id_art=4188
|
Vaccination
contre la grippe : L'OMS donne le ton alors que le SRAS inquiète toujours
- Le soleil
- Sénégal - 3/09/2003 |
L'Organisation mondiale de la Santé
a demandé hier à Genève, la vaccination d'urgence des groupes exposés
à un risque élevé de contracter la grippe : personnes âgées, sujets
immunodéprimés et patients atteints de maladies chroniques. L'OMS
demande également un renforcement de la couverture vaccinale pour
les agents de santé en contact fréquent avec ces groupes vulnérables.
Ces recommandations visent en particulier, selon les autorités sanitaires
de l'organisation, à réduire, dans les groupes à haut risque, le nombre
de cas - important au demeurant - où la grippe conduit à une pneumonie
sévère ou à une autre pathologie grave en raison d'une affection chronique
préexistante. En outre, la diminution du nombre des cas de pneumonie
pourrait réduire le risque de poser des diagnostics erronés en confondant
grippe et Sras. E.G.W.NDOYE
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=30232&index__edition=9976 |
OCEAC
: pourquoi une école de santé ? - Cameroon
Tribune - Cameroun - 3/09/2003 |
Les travaux du comité de gestion du Ciespac se sont achevés à Douala.
Il y en a qui peuvent se demander où se trouve la nécessité d'une
école de santé publique en Afrique centrale alors que de l'avis
même de Jean-Jacques Moka, secrétaire général de l'Organisation
de coordination pour la lutte contre les endémies en Afrique centrale
(Oceac), " il existe dans chacun des six Etats membres, une école
qui forme des cliniciens mais pas des spécialistes de santé publique
". La différence existe parce que toujours selon Jean-Jacques Moka,
" le clinicien traite les malades pris individuellement à travers
des médicaments ou à travers d'autres méthodes. En revanche, le
spécialiste de santé publique s'occupe des populations prises en
gros. En dehors des aspects médicaux et sanitaires, la spécialisation
en santé publique recouvre des aspects de gestion comme l'économie
de la santé ou l'épidémiologie ". A côté de l'institut de recherche
de Yaoundé qui travaille sur le paludisme notamment, l'Oceac s'est
doté d'un deuxième bras technique pour former des techniciens de
santé publique dont la tâche est d'aller sur le terrain. Ceux qui
ont été formés jusqu'ici ont effectivement été utilisés. D'ailleurs,
le besoin de se fait ressentir dans la sous-région, en dehors des
capitales et des grandes villes particulièrement. Le Centre inter
Etats d'enseignement supérieur en santé publique d'Afrique centrale
(Ciespac) a pour rôle d'intervenir en formant ces cadres. Il se
pose en effet des questions de recherche et de fabrication de nouvelles
connaissances en Afrique centrale. Le président du comité de gestion
de l'école, Charles Mbalawa Gombe, explique ainsi que " nous avons
vu la résurgence de la fièvre hémorragique due au virus ebola. Cette
résurgence, presque rythmique demande des études fondamentales qui
coûtent cher et qui exigent des compétences. En collaboration avec
des partenaires en Afrique comme ailleurs, le Ciespac se propose
de mener des recherches. C'est le cas avec le Centre international
de recherche de Franceville au Gabon, situé justement non loin de
l'endroit où l'ebola émerge. Les cadres qui travailleront plus tard
sur cette question seront issus du Ciespac ". Pour faire un parallèle
avec les écoles et les facultés de médecine qui fonctionnement dans
chacun des pays de la Cemac, on fait valoir que le Ciespac forme
des techniciens supérieurs en épidémiologie, des gestionnaires des
districts de santé et offre même des formation en direction d'hôpitaux.
Ce que les facultés ne médecine ne font pas. En revanche, elles
forment des docteurs en médecine, ce qui n'est pas le cas pour le
Ciespac. D'où une certaine complémentarité entre les institutions
universitaires et l'organe technique de l'Oceac. Les travaux de
la quatrième session du comité de gestion de l'école inter Etats
qui se sont achevés hier ont fait des propositions quant aux textes
fondamentaux de l'école, la nécessité de la nomination de la direction,
l'achèvement des travaux de réhabilitation et d'équipement de l'école,
la nécessité de respecter un chronogramme jusqu'à la réouverture
l'an prochain, la mise en place des outils pédagogiques, le recrutement
des enseignants et l'élaboration des programmes d'enseignements,
le choix des filières et le choix d'un programme de recherche. Stéphane
TCHAKAM
Lire l'article original : http://www.cameroon-tribune.cm/article.php?lang=Fr&oled=j08092003&idart=10502&olarch=j03092003
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Lutte
contre le paludisme : A Ben-Tally, la moustiquaire imprégnée n'a pas
la cote - Le
soleil - Sénégal - 2/09/2003 |
En cette période hivernale marquée par
une invasion des domiciles par les moustiques, l'utilisation des moustiquaires
imprégnées est recommandée. A Usine Ben-Tally, un quartier populaire
de Dakar, en dépit de la campagne publicitaire menée par les autorités
sanitaires, notamment à travers les médias, le quartier donne l'impression
d'être resté en marge de cette campagne. En effet, on y note une très
faible utilisation des moustiquaires. "Nos domiciles ne sont pas envahis
par les moustiques. Et même s'il y avait des moustiques dans nos concessions,
nous n'aurions pas suffisamment de ressources pour acheter assez de
moustiquaires pour tous les membres de famille. C'est pour cela que
nous avons accordé une oreille discrète à la campagne en faveur des
moustiquaires imprégnées", a déclaré Coumba Ndiaye. La nuit, elle
et sa famille ne sont pas dérangées par les moustiques.
DES ACHETEURS VENUS D'AILLEURS
Sa déclaration est identique à celle des autres personnes que nous
avons interrogées au cours de notre visite. La dame Oumy Faye, domiciliée
en face du marché Mbeubeuss, abonde dans le même sens et tente de
donner une explication à ce manque d'intérêt. Pour elle, le quartier
n'est pas envahi par les eaux stagnantes. Il n'y a pas d'inondations.
"C'est cela qui, ailleurs, favorise le développement des moustiques",
explique-t-elle. Pour la jeune Ndèye Seynabou Ndiaye, la campagne
publicitaire a été réussie parce que "nous sommes maintenant conscients
de l'importance des moustiquaires imprégnées. Cependant, puisque nous
ne sommes pas assaillis par ces bestioles, il n'est pas nécessaire
que mon père s'en procure pour la famille", soutient-elle. Un autre
facteur explique la non-utilisation des moustiquaires imprégnées :
la promiscuité. Sur ce point, nos interlocuteurs sont plutôt avares
en paroles. Certains préfèrent garder l'anonymat. Dans les maisons
où vivent les domestiques,5 à 7 personnes se partagent un lit. Il
est impossible d'utiliser une moustiquaire. Dans une pharmacie qui
se trouve dans le quartier, on nous signale que, actuellement, les
moustiquaires se vendent bien. Selon Mme Soumah, gérante, la demande
a fortement augmenté ces jours-ci. La moustiquaire imprégnée grand
modèle rectangulaire est vendue à 5.625 FCFA. Le grand modèle circulaire
est cédé à 5.640 FCFA. Les petits modèles (rectangulaire et circulaire),
sont respectivement vendus à 3.800f et 3.300f. Cependant, Mme Soumah
ne connaît pas les lieux de résidence des acheteurs. Pour sa part,
le pharmacien George Badji nous a déclaré que ceux qui achètent les
moustiquaires les envoient ailleurs. Cela s'explique, selon lui, par
le fait que le quartier est peuplé de gens venus de l'intérieur du
pays. Toutefois, M. Badji souligne que les moustiques sont présents
à Ben Tally et explique le désintérêt des populations pour les moustiquaires
imprégnées par le manque de ressources financières. BABACAR DIONE
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=30174&index__edition=9975 |
Centre
hospitalier de Fann : 28 milliards sur cinq ans pour devenir un fleuron
sous-régional - Le
soleil - Sénégal - 2/09/2003 |
Le Centre hospitalier national
de Fann (CHNF) a élaboré un ambitieux projet d'établissement que sa
direction et ses staffs (administratif, gestionnaire, médical, paramédical)
ont soumis samedi à la sanction de la validation interne. Il y avait
à cette séance cruciale pour la vie future de cet hôpital, outre les
membres du Conseil d'administration dirigé, en l'absence de l'ancien
ministre de la Santé, M. Tierno Bâ (le président), par son vice-président,
le Pr. Iba Diop Mar, les représentants des associations de consommateurs,
des directions des ministères de la Santé et de l'Economie et des
Finances, des services hospitaliers, de l'IPRES, de l'association
d'IPM, des "équipementiers" médicaux, des directions des hôpitaux
de Dakar, etc. Lire la suite |
Journée
africaine de la médecine traditionnelle : Sous le signe de la valorisation
- Sidwaya
- Burkina Faso - 1/09/2003 |
Les tradipraticiens du Burkina se sont
retrouvés, dimanche 31 août 2003, au Conseil burkinabè des chargeurs
(CBC) pour célébrer la première journée africaine de la médecine traditionnelle.
Outre l'exposition de leurs produits, ils ont réfléchi à la faveur
d'une conférence-débat sur le thème de cette journée. Le continent
africain a commémoré le 31 août 2003, sa première journée de médecine
traditionnelle. Au Burkina Faso, plus de 300 tradipraticiens se sont
regroupés au CBC pour célébrer cette journée sur le thème : "La médecine
traditionnelle, notre culture, notre avenir". Une conférence-débat
sur le thème de la journée a permis aux tradipraticiens, médecins,
chercheurs, agents de santé biologistes et de pharmaciens de conjuguer
leurs efforts pour dynamiser la médecine traditionnelle. Initiée par
l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), la journée africaine de
la médecine traditionnelle répond à la nécessité de valoriser la médecine
africaine et la pharmacopée traditionnelle. "Vous êtes les détenteurs
d'un savoir important pour la santé de nos populations. Ce patrimoine
thérapeutique couvre déjà un certain nombre de besoins sanitaires
d'une grande partie des Burkinabè, surtout en milieu rural", a indiqué
le directeur général de la pharmacie, du médicament et des laboratoires
(DGPML) Mahamoudou Compaoré. La conjugaison des efforts de tous les
acteurs de la médecine traditionnelle augure de bonnes raisons d'espérer
la valorisation scientifique du patrimoine thérapeutique traditionnel.
En effet, la pharmacopée traditionnelle du Burkina est reconnue très
riche dans sa diversité. Elle est le reflet de la flore tropicale
qui renferme de nombreuses espèces médicinales dont les vertus sont
encore ignorées. "C'est pourquoi, le ministère de la Santé encourage
vivement les tradipraticiens et les chercheurs à entretenir une franche
collaboration pour permettre une validation scientifique et une valorisation
industrielle des recettes traditionnelles" a insisté M. Mahamoudou
Compaoré. Il a salué d'ores et déjà les efforts des chercheurs burkinabè
œuvrant à la mise au point de médicaments utilisables dans le traitement
de maladies telles le palu, la drépanositose, les hépatites, l'hypertension
artérielle, les maladies diarrhéiques, les infections respiratoires
aiguës, le VIH/Sida. Toutefois, la valorisation de la médecine traditionnelle
passe par la mise sur le marché de médicaments de qualité, sûrs et
efficaces. Il en est de même de la réglementation de l'exercice de
la médecine traditionnelle. Dans ce sens, le gouvernement burkinabè
est convaincu de l'importance de la valorisation de produits de la
pharmacopée traditionnelle afin d'accroître l'accessibilité des populations
à des médicaments de qualité mais également contribuer à une réduction
significative de l'incidence de la pauvreté dans notre pays. Malgré
l'engouement actuel pour la médecine et les remèdes issus de la pharmacopée
traditionnelle, certaines défaillances restent à combler pour permettre
à ce secteur de jouer pleinement son rôle dans la couverture des besoins
sanitaires des populations. Il s'agit entre autres d'une collaboration
insuffisante entre tradipraticiens et agents de santé, l'inexistence
de critères et de procédures de reconnaissance des tradipraticiens
de la santé, la non homologation des médicaments issus de la pharmacopée
traditionnelle. Comme solution à cela, "un cadre réglementaire sera
bientôt mis en place pour permettre aux médicaments issus de la pharmacopée
traditionnelle d'être sur le marché" a noté M. Compaoré. Ce cadre
collectionnera les médicaments traditionnels suivant des critères
fondés sur la qualité pharmaceutique, l'innocuité et l'efficacité.
Le représentant résident de l'OMS au Burkina, Dr Mohamed Hacen a livré
aux tradipraticiens le messages du directeur régional de l'OMS pour
l'Afrique, Dr Ibrahim Samba, à l'occasion de la première journée de
la médecine traditionnelle. Le Dr Ibrahim Samba invite dans son message,
les Etats africains à reconnaître officiellement l'importance de la
médecine traditionnelle dans les soins de santé, à créer un environnement
propice à la pratique de la médecine traditionnelle et à cette fin,
élaborer un cadre juridique et réglementaire pour l'usage et l'inscription
des médicaments traditionnels. Il invite également les Etats africains
à entreprendre, avec l'intervention des tradipraticiens et des communautés
locales, des cultures à grande échelle de plantes médicinales, ainsi
que leur conservation, etc. Le représentant de l'OMS au Burkina a
rassuré les tradipraticiens de son appui pour la valorisation de leur
domaine d'activités. Charles OUEDRAOGO
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2003_01_09/sidwaya.htm |
Cours
interpays sur la gestion du PEV : mieux outiller les spécialistes
de santé pour l'éradication totale de la poliomyélite - L'@raignée
- Bénin - 1/09/2003 |
Des cadres techniciens,
gestionnaires, académiciens et autres spécialistes chargés de la gestion
du Programme Elargi de vaccination (PEV) bénéficient depuis le 28
août dernier d'une formation de management de niveau moyen du PEV
pour les pays francophones d'Afrique. Ce module de formation qui se
tient à l'Institut régional de santé publique Afred Comlan QUENUM
de Ouidah, a enregistré à l'ouverture, la présence du professeur Khaled
BESSAOUD, représentant résident intérimaire de l'OMS et de Mme Céline
S. KANDISSOUNON, ministre béninois de la santé publique. Organisé
par l'OMS, l'USAID, l'UNICEF et le Réseau d'Education et d'Appui à
l'Immunisation, ce cours sur la gestion du programme élargi de vaccination
a regroupé plusieurs pays d'Afrique francophone de l'ouest, du centre,
du nord, du sud et de Madagascar. L'objectif de cette formation vise
à outiller les acteurs ciblés de la lutte contre les maladies du PEV
en matière de gestion afin d'assurer aux populations, notamment celles
vivant dans les zones frontalières ou en perpétuel déplacement, une
couverture vaccinale efficace en vue d'enrayer d'ici 2005 la poliomyélite
ainsi que la rougeole, le tétanos néonatal... Et pour y parvenir,
il faut, selon le professeur BESSAOUD, la maîtrise des composantes
du PEV. Au nombre de ces composantes on note la surveillance épidémiologique,
la question de logistiques, de maintenance, des ressources humaines
qui, selon le représentant de l'OMS, doivent être compétentes et disponibles
pour cette noble activité. Il 'agira aussi pour les stagiaires de
se pencher sur la question de sécurité notamment de l'élimination
des seringues et de la sensibilisation. En effet, soulignant que l'éradication
mondiale de la poliomyélite a permis de réduire l'incidence de cette
maladie de plus de 99%, le professeur Khaled BESSAOUD n'a pas manqué,
à l'occasion, de souligner que malgré les efforts consentis par les
systèmes sanitaires , il reste toujours des enfants non vaccinés à
l'issue de plusieurs journées nationales de vaccination. " Ce qui,
a t-il poursuivi, explique la persistance de la circulation du poliovirus
sauvage, responsable de la maladie". Le professeur Khaled s'est dit
en tout cas, persuadé que ce cours mettra à la disposition de notre
pays et des autres pays africains, des compétences nouvelles à travers
ces spécialistes qui, par leur formation, répondront plus efficacement
aux nombreux besoins des ministères de la santé en matière du PEV
afin d'en finir avec la polio et les autres maladies contrôlables
par la vaccination. Le ministre de la santé, Mme Céline Kandissounon
après avoir pour sa part, remercié les partenaires au développement
sanitaire de l'Afrique, a précisé l'importance de cet atelier de formation
qui selon elle, permettra de faire des avancées en terme de réduction
de la morbidité et de la mortalité liées aux maladies évitables par
la vaccination. "L'éradication de la poliomyélite au regard des statistiques
est à portée de main. Elle pourrait être certifiée globalement en
2005 si nous maintenons un effort collectif" a t-elle dit en substance.
Car, poursuivra t-elle, cette formation mettra l'accent sur les aspects
essentiels susceptibles de faire en sorte que le PEV contribue plus
efficacement à l'amélioration des chances de suivie de l'enfant africain.
Pour finir, elle a émis le vœu que les enseignements qu'ils recevront
puissent leur permettre d'être plus aptes pour effectuer les changements
requis au sein du PEV dans un contexte de système de santé en pleine
reforme dans les pays francophones d'Afrique. La formation se terminera
le vendredi 5 septembre prochain. Sosthène Roland NANI
Lire l'article original : http://www.laraignee.org/nsante/fiche_news.php?news=12 |
Pré-programme
2003-2004 - Les conférences scientifiques de l'Institut Pasteur de
Madagascar - L'express
- Madagascar - 1/09/2003 |
Ces conférences sont, depuis leur reprise
en janvier 2001 à un rythme mensuel, suivies avec beaucoup d'assiduité
par de nombreux étudiants, médecins, scientifiques, mais aussi par
un large public intéressé par l'actualité de la recherche médicale
et de santé publique à Madagascar. Cette audience soutenue devrait
d'ailleurs encourager des conférenciers non pasteuriens, nationaux
en particulier, à utiliser cette tribune pour mieux faire connaître
leurs travaux scientifiques, plus particulièrement dans le domaine
de la santé et des maladies infectieuses. Ce programme prévisionnel
laisse donc la possibilité d'inclure d'autres conférences. Lire
la suite |
L'ordonnance
: Posologie d'un enjeu - Le
soleil - Sénégal - 1/09/2003 |
Ces dernières années, les médicaments
génériques (*) ont été au centre de tous les débats internationaux
au plus haut niveau, et aussi des négociations nationales dans la
mise en œuvre des politiques de développement sanitaire de nombreux
pays du monde, du nord comme du Sud, qui veulent faire face à la croissance
déroutante des dépenses en soins de santé, voire y trouver une voie
salutaire pour combler les énormes "trous" de leur sécurité sociale
respective. L'accord sur les médicaments génériques qui vient donc
de survenir est une avancée extraordinaire. Il a été obtenu, il est
vrai, après des négociations âpres et longues, dans lesquelles les
pays développés, ceux qui ont des industries pharmaceutiques, ont
défendu bec et ongles leurs intérêts à travers leurs chefs d'Etat.
Georges Bush Jr en tête. Il s'agit aussi de reconnaître que la situation
dramatique du VIH/SIDA en Afrique et dans les autres pays pauvres
de l'hémisphère Sud, la bataille pour l'accès aux traitements antirétroviraux
(ARV) contre le SIDA, les hécatombes annuels induits par le paludisme
(2,8 millions de morts par an), l'exacerbation très inquiétante de
la tuberculose à travers le monde et surtout les poids au plan moral
d'hommes comme Nelson Mandela, en ont été pour beaucoup. Il y a eu
des combats juridiques impitoyables, mais aussi une grande injustice
dans l'accès aux médicaments, devenu de plus en plus étriqué pour
les populations des pays pauvres. Cet accord va donc permettre de
renforcer les moyens thérapeutiques contre trois terribles fléaux,
que sont la tuberculose, le VIH/SIDA et le paludisme. A la lumière
de l'évolution menaçante des maladies émergentes et ré(émergentes),
il est clair que l'accès large aux médicaments et aux vaccins est
important pour la stabilité, voire la sécurité sanitaire internationale.
Les situations du paludisme et de la tuberculose qui, eux, sévissent
depuis des siècles, du sida apparu, lui, il y a seulement vingt ans,
et de la récente pandémie de SRAS appellent à plus d'attention dans
la santé du monde. Toutefois, il s'agit, pour tous, de jouer le jeu
jusqu'au bout. La grande crainte des firmes pharmaceutiques est de
voir les médicaments détournés vers d'autres fins "mafieuses". Et
ce serait injuste et lâche pour les masses africaines, asiatiques
et latino-américaines, les "pauvres" d'Europe et d'Amérique du Nord
qui souffrent de l'accès difficile aux soins de santé, du fait des
coûts des médicaments. Cet accord va permettre de faire voir le bout
du tunnel à 30 millions d'Africains infectés par le VIH ou affectés
par le SIDA. Au Sénégal, il s'est écoulé du temps dans la promotion
des médicaments génériques. Certes, on avance à un train de...sénateur,
mais aussi on sait où l'on va dans le respect des intérêts. Et, tout
récemment, la dynamique a fait une avancée fort appréciable avec l'implication
sous l'impulsion du ministre de la Santé sortant, le Pr. Awa Marie
Coll Seck, de la Pharmacie nationale d'Approvisionnement, des grossistes
répartiteurs, des syndicats des pharmaciens et des 600 officines,
autour d'une première liste de 30 produits. Il y a eu également un
travail intéressant qui a été abattu avec l'élaboration de guides
d'équivalences thérapeutiques et des réunions de cadrage techniques
dans le contrôle et l'ajustement financier. Ceci, après le décret
autorisant la substitution par le pharmacien des médicaments prescrits
sur une ordonnance et la très riche expérience de l'initiative de
Bamako pour ce qui est de la disponibilité et la vente des médicaments
génériques essentiels dans les structures de santé. Donc, cet accord
trouve le Sénégal prêt à l'absorber... Reste la vigilance à maintenir
sur la provenance et la circulation des médicaments. FARA DIAW
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=30132&index__edition=9974 |
Santé
communautaire : Vers la réouverture du CIESPAC - Internet
Gabon - Gabon - 1/09/2003 |
Réunis à Douala les 26 et 27 août, les
membres du Comité de gestion administrative, scientifique et technique
de cet établissement basé à Brazzaville ont établi un programme qui
fixe la rentrée en 2004.
Plongé dans un coma profond en raison du contexte de guerre
civile qui a prévalu en République du Congo, le Centre inter-États
d'enseignement supérieur de santé publique d' Afrique centrale (CIESPAC),
dont le siège se trouve donc à Brazzaville, est en phase de réanimation.
Après une réunion le 10 juin à Malabo, les membres de son Comité de
gestion administrative, scientifique et technique (CGAST) se sont
retrouvés es 26 et 27 août dans une ville de Douala partagée entre
grisaille et éclaircies. Et en présence notamment de la représentante
de l'OMS au Cameroun, Hélène Mambu Ma Disu. Objectif : franchir un
pas supplémentaire vers la réouverture de cette école de santé publique
communautaire ''une structure qui nous est chère", selon l'analyse
de Jean-Jacques Moka, secrétaire générale de l'Organisation de coordination
pour la lutte contre les endémies en Afrique centrale (OCEAC) dont
le CIESPAC est - avec l'Institut de recherche de Yaoundé - le bras
scientifique. "Un instrument indispensable de cohérence régionale
et de renouvellement perpétuel qu'il (faut) raviver", a renchéri le
délégué provincial de la santé publique du Littoral, Jeremy Sollé,
représentant le ministre camerounais de la Santé à l'ouverture des
travaux dans un grand hôtel de la capitale économique. Ainsi, sous
la conduite de Charles Gombé Mbalawa, président du CGAST et recteur
de l'université Marien Ngouabi de Brazzaville (celle-ci assurant la
tutelle académique du CIESPAC), les délégués des six pays de la sous-région
- le Gabon y était représenté par Gilbert Samedi, haut fonctionnaire
au ministère de la Santé ont-ils passé en revue "les moyens et les
méthodes grâce auxquels le CIESPAC pourrait à nouveau fonctionner"
Ces moyens et des méthodes concernent, primo les textes juridiques.
A cet égard, une communication relative à l'actualisation des statuts
de l'école a été présentée au premier jour des travaux parle doyen
de la faculté des sciences de la santé de N'djaména, Jean-Pierre Baptiste.
Des propositions amendées puis adoptées. À charge pour le secrétaire
général de l' OCEAC "de commettre une équipe de juristes pour la mise
en forme définitive du projet". La future direction du CIESPAC se
chargeant, pour sa part, de l'élaboration du règlement intérieur.
CHRONOGRAMME
Secundo, le budget. Un projet a été présente a Douala. Il devra être
affiné dans le strict respect de la nomenclature budgétaire. Celui-ci
comme l'ensemble des textes ré¢issant le fonctionnement de l'établissement
obéissant à un chronogramme proposé par M. Moka et approuvé par les
délégués. Un échéancier qui fixe la rentrée académique à septembre-octobre
2Q04. Entre-temps, auront donc été adoptés statuts et règlement intérieur
du CIESPAC, le projet de budget four l'exercice 2004 et nommes les
membres de la direction (directeur, coordonnateur pédagogique, chef
de division administrative et financière et chef de la scolarité,
de la communication et de la reprographie) dont les profils ont été
dessinés à Douala. Autant d'étapes qui devraient être franchies à
l'issue du 33e Comité ministériel inter-États (CMIE) qui fait office
de Conseil d'administration du CIESPAC et qui tiendra ses assises
à Libreville les 7 et 8 octobre prochain. Quant aux autres une nouvelle
réunion du CGAST (la 5e du genre) en mars 2004 à Brazzaville permettra
d'en mesurer les progrès. Il s'agit notamment de la réhabilitation
complète du site. À ce jour et selon les conclusions d'une récente
visite sur, le terrain, le bâtiment principal (administration, amphithéâtre,
bibliothèque, salle informatique et de reprographie, salle de cours
et laboratoire) est achevé, "du moins côté béton", a indiqué Jean-Jacques
Moka. L'amphithéâtre attendant d'accueillir sa toiture. Il s'agit
également, dans la foulée immédiate de la rentrée administrative prévue
en février 2004, de- la mise en place de l'ensemble "des outils permettant
la rentrée académique (filières, options, enseignants et étudiants)".
À cet effet, précise une note rendant compte des travaux, la tutelle
pédagogique devrait soumettre au secrétariat de l'OCEAC une réflexion
concernant les modalités de recrutement des enseignants au CIESPAC.
Rien ne semble donc avoir été laissé au hasard. Il a certes eu la
guerre civile. Mais les dysfonctionnements passés justifient ce luxe
de précautions pour relancer une école créée en 1988 et qui a pour
mission principale de contribuer au développement sanitaire de notre
région "par la formation continue, la recherche et l'expertise en
santé publique". MMBA ASSOUME
Lire l'article original : http://www.internetgabon.com/gabon/actu/actu_010903E.htm |
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