L'actualité

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L'actualité de la santé en Afrique

Septembre 2003

Centre hospitalier départemental de Goho : Beaucoup de décès par manque de sang - Le Matinal - Bénin - 8/09/2003
Au Centre hospitalier départemental du Zou (Chd/Zou) à Abomey, c'est la rupture de stock de produits sanguins et de réactifs qui préoccupe. Les patients, notamment des enfants, en succombent comme s'il n'y avait plus autre solution. A la banque de sang du Centre hospitalier départemental du Zou et des Collines à Abomey, le constat est amer, à la limite de la désolation. Les réfrigérateurs sont vides. On y observe une rupture régulière du stock des produits sanguins et de réactifs. Une situation que les patients croyaient passagère. " Mais elle s'aggrave de jour en jour " a confié un usager du Chd de Goho à Abomey. Les donneurs bénévoles de sang ne viennent plus. Sinon au compte-gouttes. Selon les techniciens de laboratoire, cette pénurie est due au fait que la plupart des donneurs réguliers sont des élèves, donc partis en vacances. Un technicien explique qu'une frange de la population pense que le sang est commercialisé et refuse de le donner. Mais les techniciens ont confié qu'après toutes les analyses le sang est livré au patient contre une somme forfaitaire de 2.500 F. " Il s'agit d'une somme qui permet d'acheter la poche et le transfuseur" nous a-t-on indiqué. A la pédiatrie, la vie des enfants anémiés est alors menacée. " Sans ce liquide nous ne pouvons rien face aux enfants anémiés. Le sang est comme de l'essence. Aussitôt fini, le moteur s'éteint. Faute de ce liquide, les enfants trépassent " a confié un infirmier. Hippocrate Fatembo, médecin des urgences au service de la pédiatrie a fait remarquer que sur cinq enfants admis au service des urgences, trois souffrent généralement d'anémie grave. Ce phénomène est lié à l'indigence de la population obligée de recourir de manière tardive à l'hôpital, a indiqué le médecin qui ajoute que de tout temps ces cas critiques se retrouvent chez les populations qui ne s'assurent une bonne alimentation, une bonne hygiène ni une bonne protection contre le paludisme en faisant les cures et en dormant sous moustiquaire. Franck C.S. KPOCHEME
Lire l'article original : http://nt7.h2com.com/lmo_article.cfm?article_num=8857

Plantes médicinales : Pour une santé à moindre coût - Le quotidien - Sénégal - 7/09/2003
"Il n'est plus permis de douter de l'importance de l'enjeu que représentent les plantes médicinales et la médecine traditionnelle dans nombre de pays et particulièrement au Sénégal." C'est fort de cette réalité que Enda Santé, en partenariat avec l'Union mondiale pour la nature (Uicn) et le Centre de recherche pour le développement international (Crdi) a mené des enquêtes dans les régions de Kaolack, Dakar, Saint-Louis, Diourbel et Tambacounda. Les enquêtes portaient sur deux thèmes : études socio-économiques auprès des herboristes et des ménages et sur les intervenants dans le domaine de la promotion de la médecine traditionnelle et de la valorisation des plantes médicinales. Les objectifs de ces enquêtes sont entre autres, de connaître l'importance des plantes médicinales au niveau de l'économie des ménages et au niveau national et aider les tradithérapeutes, les herboristes et les pouvoirs publics à mettre sur pied un cadre juridique et réglementaire sur l'utilisation et la valorisation des plantes médicinales. Les résultats de ces différentes recherches ont été présentés lors d'un atelier de restitution initié par Enda Santé. Ainsi les recherches ont révélé que les hommes sont plus nombreux à exercer dans la médecine traditionnelle avec un taux de 72 % contre 27 % pour les femmes. Aussi, il a été remarqué que l'activité des tradithérapeutes est davantage sociale que lucrative. "La satisfaction du patient-client passe avant tout", explique-t-on. Utilisée par la majorité de la population sénégalaise, la médecine traditionnelle est selon Gilbert Mané, secrétaire général de l'association national des tradipraticiens, aujourd'hui un support de développement durable. Mme Sy, collaboratrice de Enda Santé, affirme, quant à elle, que la promotion des plantes médicinales va beaucoup rapporter aux populations sous-développées car elles sont moins chères et beaucoup plus accessibles que les médicaments pharmaceutiques. Le sociologue Seydou Faye remarquera, à cet effet, que la médecine traditionnelle "est un fait de notre culture" et son développement va contribuer à valoriser notre civilisation. Cependant, il est conscient de la nécessité de réglementer et de protéger les acteurs de ce type de médecine. Car il n'y a pas jusque là de législation qui organise le milieu et les charlatans infestent le travail des professionnels, déplorent ces derniers. Cependant, leur a-t-on expliqué, des études très poussées sont en cours pour organiser une reforme du milieu. Par Cheikh Fadel BARRO
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/archives/article.cfm?article_id=6384&index_edition=186

Phytomédicaments : Une aubaine pour populations pauvres - Le quotidien - Sénégal - 7/09/2003
Environ 89 % des Sénégalais déclarent utiliser des plantes médicinales ou phytomédicaments pour leurs problèmes de santé. Abordables et accessibles, ces médicaments ouvrent de nouvelles perspectives pour l'accès des populations pauvres aux soins et aux médicaments de base. Les phytomédicaments sont désignés sous le concept de "Médicaments traditionnels améliorés" par l'Organisation mondiale de la santé (Oms). "Ces nouveaux médicaments sont très efficaces et ne coûtent pas chers. C'est vraiment une aubaine pour nous les pauvres", affirme Alioune Sow, un grand consommateur de ces produits, qui s'approvisionne en phytomédicaments contre la diarrhée, pour ses enfants. Lire la suite

Prise en charge des malades : Naissance à Dakar du réseau africain des cliniciens - Le soleil - Sénégal - 6/09/2003
Un réseau africain des cliniciens en charge des soins thérapeutiques des personnes vivant avec le VIH vient de voir le jour à Dakar. Ces médecins, qui sont en première ligne dans la prise en charge des personnes vivant avec le VIH et en provenance de plusieurs pays de la sous-région africaine francophone, sont réunis depuis hier à Dakar dans le cadre d'un atelier constitutif de ce réseau et de son plan d'action futur. Le Pr. Souleymane Mboup, chef du laboratoire de Virologie et par ailleurs président du Réseau africain de recherche sur le SIDA (RARS) a salué cette initiative qui devrait inciter à mieux serrer de très près les enjeux et les évolutions dans le domaine très complexe du traitement du SIDA par l'administration des médicaments antirétroviraux. "Si l'accès aux ARV a réduit de façon appréciable la mortalité due au VIH/SIDA, il faut reconnaître que de nombreux pays ont mis en place des dispositifs de gestion de la thérapie virale aussi efficaces que ceux existants depuis bien longtemps dans les pays développés", dit le Pr. Mboup. Il a révélé "que près de 20 pays africains ont engagé des initiatives d'accès aux ARV, mais que, pour le moment, seuls 50.000 individus sont inclus dans les protocoles du fait de la limitation des ressources, alors que 5 millions de personnes en ont besoin sur le continent". Et en urgence… Il s'est félicité de la création de ce réseau apportera un concours dans la surveillance des résistances et permettra de tirer collectivement des leçons, en plus des conseils sur les protocoles thérapeutiques adaptées à l'évolution des situations chez le virus et des réalités socio-économiques de l'Afrique. Selon le Pr. Salif Sow, chef de service à la clinique des maladies infectieuses de Dakar et président de la commission "Clinique du Conseil national de lutte contre le SIDA (CNLS), "il s'agit d'établir des contacts suivis entre cliniciens africains à travers une collaboration scientifique et stratégique face à ce domaine complexe qu'est la prise en charge des personnes vivant avec le VIH (ou affectés par le SIDA). Le spécialiste sénégalais a également indiqué que "ce réseau va permettre de répertorier, d'aider à la formation du personnel des soins et d'assurer un suivi technique pour la confection des guides de prise en charge des infections opportunistes et de la thérapie antirétrovirale". La plupart des participants à cet atelier de constitution de ce réseau ont une bonne expérience nationale sur le sujet et ils gagneraient à installer des ponts pour l'échange (régional et inter-pays) d'expérience, l'appui dans le plaidoyer, la recherche, la formation et le perfectionnement. Le Pr. Salif Sow a annoncé la création prochaine d'un site électronique sur le WEB. Des cliniciens responsables dans des programmes nationaux de lutte contre le SIDA ou de centres de traitement des personnes infectées par le VIH ou affectées par le SIDA. Pour cette rencontre de Dakar, des participants sont venus du Bénin, de la Côte d'Ivoire, du Botswana, du Burkina Faso, du Cameroun, de France et du Mali pour retrouver leurs confrères du Sénégal, avec l'appui de la fondation "Sécuriser le Futur" de la firme Bristol Myers-Squibb (BMS). Le Pr. Salif Sow a campé le contexte de cet acte en soulignant que la disponibilité de plus en plus significative des médicaments antirétroviraux dans les pays africains grâce au programme "Access" (Accès aux ARV). Il a précisé "qu'un bon programme de prise en charge peut avoir un impact bénéfique sur la prévention et adoucir très sensiblement la perception de la relation de causalité inéluctable entre infection par le VIH et décès". Rappelons qu'au Sénégal, près de mille personnes sont sous traitement ARV et que l'objectif du gouvernement, qui a accordé un budget annuel de 1 milliard de FCFA, est d'atteindre le nombre 7000 en 2006 FARA DIAW
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=30305&index__edition=9979

SANDÉGUÉ : Le dispensaire de Bandakagni est enfin ouvert - Fraternité Matin - Côte d'Ivoire- 6/09/2003
Ailleurs, l'ouverture d'un dispensaire et la prise de fonction d'un infirmier passent pour des faits de moindre importance. Mais pour la population de Bandakagni-Tomora (dans la sous-préfecture de SANDÉGUÉ) qui a attendu un pareil événement pendant plusieurs années, elle a pris l'allure d'une fête populaire parrainée par M. Kouamé Secré Richard, président du conseil général de Bondoukou. Qui, profitant de la circonstance a annoncé que "toutes les pistes du département de Bondoukou dont celles de Bandakagni-Sokoura seront reprofilées incessamment". La population a profité également de ce rassemblement pour récompenser les 15 meilleurs élèves de l'école primaire publique dudit village en présence, M. SIA BI Béhi Emile inspecteur de l'enseignement primaire de Sandégué, et des autorités présentes. Pour M. Doumbia Mori, le sous-préfet de Sandégué qui présidait la dite cérémonie, "l'ouverture de ce dispensaire marque la fin des voyages sur Sandégué pour recevoir les soins les plus élémentaires". A noter que ce dispensaire dont les travaux étaient achevés depuis 1998 a été réalisé par la mutuelle de développement de Banda-kagni-Tomaora, comme l'a révélé M. Kamagaté Lazaré, le président de ladite mutuelle. Qui a rendu l'hommage appuyé de toute la communauté à M. Issouf Kamagaté, directeur de société de son état, qui a pris en charge la peinture, l'équipement du dispensaire en berceaux et en médicaments de première nécessité. Autre aspect de la cérémonie: répondant à l'une des doléances formulées par la population, le président Kouamé Secré Richard a révélé que "pour les 4 mois qui restent, toutes les pistes seront reprofilées." "Nous avons consacré la moitié de notre budget d'investissement aux pistes," a-t-il précisé. Au demeurant, il a invité les populations à s'investir dans l'entretien de ces pistes en fermant par exemple les trous. En outre, il a exhorté les populations de cette localité à mettre les jeunes filles à l'école. Notons que M. Ahou Kouadio Valentin, le premier infirmier de ce dispensaire a été installé officiellement par le Dr Diarra Oumar, directeur départemental de la santé publique à Bondoukou. KADER Sébastian
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=23185

Paludisme pendant la grossesse : Des vies en danger… - Le soleil - Sénégal - 5/09/2003
Chaque année, en Afrique, 30 millions de femmes enceintes vivent dans des zones d'endémie. Cette maladie est une menace à la fois pour elles et leurs enfants : tous les ans, 200.000 nourrissons meurent des suites du paludisme maternel pendant la grossesse. Lire la suite

Situation des enfants dans l'espace CEDEAO : Un bulletin de santé alarmant - Walfadjri - Sénégal - 5/09/2003

La situation des enfants en Afrique subsaharienne n'est guère reluisante. Les progrès constatés se sont révélés bien timides alors que leur nombre s'élève à 117 millions pour les moins de 18 ans et 39 millions pour ceux qui sont âgés de moins de 5 ans sur une population de 228 millions résidant dans 15 pays.
Le diagnostic dressé par l'Unicef sur la situation des enfants de l'espace Cedeao est alarmant. Selon les études menées par l'Unicef, leur situation empire plus qu'elle ne s'améliore. En 1990 déjà, selon le rapport de l'Unicef, sur 1 000 naissances vivantes, 180 mourraient avant l'âge de 5 ans. Un taux de mortalité passant de 40 ‰ au Cap-Vert à presque 300 ‰ en Sierra Leone. Il est même déploré le fait que les enfants de parents pauvres courent 80 % de plus de risques de mourir que ceux de parents riches. Malgré tout, le taux reste alarmant, après une décennie : il est de 175 pour 1 000 naissances vivantes. Des signes de baisse ont cependant été notés. Au Bénin, la mortalité infantile a baissé de 40 % de son niveau, de même qu'au Cap-Vert et en Gambie. Il le sera de 12 % au Ghana, en Guinée et en Sierra Leone. La tendance, par contre, sera à la hausse dans des pays comme le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire où l'on enregistre une augmentation de 10 % qui découle de certains facteurs, dont la forte prévalence du Vih/sida. Cette baisse si décevante de la mortalité est, si l'on en croit l'Unicef, la conséquence logique des mauvais résultats de la prise en charge des maladies de l'enfance. "En fait, indique son rapport, la prévention des maladies-cibles du programme élargi de vaccination (Pev) a baissé. De 55 % au début de la décennie, la couverture sous-régionale du Dtc3 est tombée à 46 % en 1999, dénotant ainsi une détérioration de la performance du Pev". Et il s'y ajoute la pandémie du sida. Après l'Asie centrale et du Sud, l'espace Cedeao est la seconde région du monde où le taux de prévalence de l'insuffisance pondérale est aussi important. C'est ainsi qu'il est retenu que le Burkina Faso, le Mali et le Niger connaissent des taux élevés, avec plus de trois malnutris sur dix. La conséquence de cette situation se fera sentir dans la mortalité maternelle qui en est à son summum en Sierra Leone avec un niveau record de 1 000 décès pour 100 mille naissances vivantes. Parmi les causes de décès, le faible accès aux soins prénatals et le manque d'assistance à l'accouchement par un personnel de santé qualifié. Concernant le sida, sur une population de 5 millions de personnes atteintes du virus, plus de 500 mille sont des enfants et environ deux millions d'entre eux sont devenus des orphelins du sida. Des enfants qui sont aussi victimes des mutilations génitales. Celles-ci constituent des pratiques courantes dans presque tout l'espace Cedeao. Au Mali, 94 % des filles les subissent. Elles seront 9/10 en Sierra Leone, 8/10 en Gambie. Alors qu'en Guinée, au Bénin, au Burkina Faso, au Liberia, au Togo, en Guinée-Bissau, plus de la moitié des filles sont excisées. S'ajoute à ce lot de malheurs le trafic des enfants pour des raisons économiques. Pour ce trafic transfrontalier, certains Etats comme le Bénin, le Burkina Faso, le Mali, la Guinée, le Togo sont désignés comme les pays pourvoyeurs face à ceux destinataires composés de la Côte d'Ivoire au sein de la Cedeao, du Gabon et du Cameroun, en dehors de la sous-région. Les garçons sont utilisés dans les travaux agricoles ou miniers jugés pénibles, dans les ateliers ou comme mendiants en ville. Selon le rapport de l'Unicef, l'amélioration de la situation des enfants dans l'espace Cedeao ne peut connaître un essor satisfaisant à cause de la pauvreté élevée et croissante, de l'endettement très lourd, de la faible croissance économique, du déficit de bonne gouvernance, de l'engagement politique insuffisant, de la baisse de l'aide publique au développement, etc. Et d'après toujours ce rapport, les engagements politiques des pays de la Cedeao lors des conférences internationales ne se sont pas traduits sous formes d'allocations budgétaires pour le respect des promesses faites aux enfants. Bassirou NIANG
Lire l'article original : http://www.walf.sn/societe/suite.php?rub=4&id_art=4242


Santé en Afrique : L'OMS dresse un bilan sombre - Fraternité Matin - Côte d'Ivoire- 5/09/2003
La 53ème session du comité régional de l'Afrique de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) s'est ouverte lundi dernier à Johannesburg en Afrique du Sud sur fond de crise. Celle de la mauvaise santé de la région, qui selon le tout nouveau directeur général de l'OMS, le docteur Lee Jong-Wook, qui prononçait à l'occasion son premier discours , vit une " catastrophe " avec le vih/sida, un " problème titanesque " avec le paludisme. Un continent qui avance à pas feutrés vers la mise en place de services hospitaliers de qualité, connaît une montée en flèche des accidents de la route, doit relever le défi des affections alimentaires, prévenir ses décès maternels et assurer une meilleure santé de la femme. Dans la région africaine, plus de 30 millions de personnes sont séropositives concernant le vih. Le directeur général de l'OMS a rappelé aux ministres de la Santé de nos pays lors de la 53 è session du comité régional de l'Afrique qui se réunit une fois par an pour examiner et déterminer les orientations en matière de politique pour les 46 pays d'Afrique, membres de l'OMS, que ces personnes ont besoin d'urgence de traitements. Le docteur Lee Jong-Wook a insisté sur le fait que cette politique de traitement d'urgence doit s'inscrire dans une stratégie à la fois de prévention et de soin. Et de rappeler qu'un plan mis sur pied par l'OMS, prévoit de fournir les médicaments antirétroviraux à trois millions de personnes vivant avec le vih/sida d'ici à 2005. La Côte d'Ivoire qui est représentée à cette rencontre par son ministre d'Etat, ministre de la Santé publique, le docteur Mabri Albert Toikeuse, prévoit à partir de 2004,de mettre sous antirétroviraux 5000 malades par an. 3100 malades sont déjà sous traitements dont 2500 avec la subvention allouée par le gouvernement. Le paludisme que le directeur général de l'OMS a qualifié de problème " titanesque ", noircit également le bulletin de santé de l'Afrique. Qui perd chaque jour 3000 de ses enfants et par an 1,5 à 2,7 millions de l'ensemble de ses habitants du fait de cette maladie. Malgré son initiative " Roll Back Malaria ou Faire Reculer Le Paludisme "qui veut réduire la mortalité spécifique due au paludisme de 50% en 2010, l'OMS à travers, son premier responsable, reconnaît qu'il " faut faire beaucoup plus d'effort " contre cette pandémie. Le paludisme représente 10% des causes de mortalité en Côte d'Ivoire, qui enregistrait en 2000 ,940 333 cas de paludisme. Selon les spécialistes, la Côte d'Ivoire montre des signes qui présagent d'une baisse de l'incidence de la maladie jusqu'à atteindre 50 pour 1000 d'ici 2005 contre actuellement 56,6 pour 1000. l'OMS, qui s'engage à aider les pays africains à renforcer les efforts de santé publique, a recommandé à l'intention des ministres de la Santé, l'accroissement des financements destinés au secteur de la santé d'allouer des fonds supplémentaires aux hôpitaux. Et surtout à de ne plus s'engager dans les projets de santé prestigieux. Le rapport de l'OMS n'est pas en effet reluisant sur la qualité des soins dans les hôpitaux de la région Afrique. Une qualité qui n'a cessé de se détériorer en dépit des investissements alloués au développement des ressources humaines des infrastructures et des équipements. Le budget alloué à la santé par la Côte d'Ivoire se situe autour de 88 milliards. Dans les périodes fastes, il a représenté 9,5% du budget national ,mais en général, il est autour de 7,5%. Le continent africain qui ne compte que 12% de la population mondiale et seulement 17% des naissances enregistrées chaque année dans le monde, connaît de forts taux de décès maternels. Selon l'OMS, l'Afrique est la seule région où le taux de mortalité maternelle ne s'est pas amélioré depuis plus de 10 ans. Le rapport de mortalité maternelle y est passé de 870 pour 100 000 naissances vivantes en 1990 à 1000 pour 100 000 naissances vivantes en 2001.La Côte d'Ivoire est à un peu plus de 800 décès maternels pour 100 000 naissances. Les causes de ces décès ne diffèrent pas de ce qui a été discuté jeudi dernier par les ministres de la Santé lors d'une table ronde sur la maternité sans risque à la 53ème session. A savoir que l'hémorragie et les complications pendant et après l'accouchement en sont les causes majeures. La 53ème session du comité régional de l'Afrique de l'OMS prend fin aujourd'hui avec des recommandations et des propositions en matière de politique sanitaire pour les 46 pays membres de la région Afrique de l'OMS. B . Zéguéla
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=23155

Hôpital militaire d'Abidjan : La mairie d'Adjamé va y construire une maternité - Fraternité Matin - Côte d'Ivoire- 4/09/2003
L'hôpital militaire d'Abidjan (HMA) aura bientôt une maternité. Ce sera la toute première dans une structure hospitalière militaire. C'est à la faveur d'une visite des centres de santé de sa commune que le premier magistrat d'Adjamé, M. Youssouf Sylla, avait promis de doter l'hôpital militaire d'une maternité. Le Pr. Beugré a adressé des remerciements au maire d'Adjamé pour avoir tenu ses promesses malgré la crise qui est survenue. Pour sa part, M. Youssouf Sylla a réitéré son engagement à réaliser les travaux de construction de cette maternité, véritable symbole de vie. Il a salué le travail accompli nuit et jour par l'équipe médicale de l'hôpital militaire. A la suite du maire, MM. Diboussé Karim et Konaté Laciné, les promoteurs de l'opération, ont donné les caractéristiques techniques de ladite maternité avant de s'engager à la livrer dans les délais et dans le respect des plans prévus. Le parrain de la cérémonie, le colonel-major Issa Diakité, ministre d'Etat, ministre de l'Administration du territoire, a salué l'équipe municipale pour l'action qu'elle initie à l'hôpital militaire en faveur des populations. Il a exhorté par la même occasion les ministres en charge des Cultes à prier afin que l'hôpital puisse atteindre avec excellence les résultats et les objectifs escomptés. Le colonel Issa Diakité a partagé l'espoir de voir tous les enfants de Côte d'Ivoire travailler ensemble pour la sortie de crise. Il a souhaité que les uns et les autres tirent les enseignements de cette crise afin qu'il n'y ait plus jamais de tels événements. C'est la pose conjointe de la première pierre de la maternité par les ministres d'Etat, ministre de l'Administration du territoire, le colonel major Issa Diakité, le ministre intérimaire de la Défense M. Assoa Adou, et M. Bohué Martin, chef de cabinet représentant le ministre d'Etat, ministre de la Santé, qui a clos la manifestation. CISSé MAMADOU
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=23107

Le Dr. Yacinthe Ingani : " Nous devons assurer de façon sécurisée l'accès des populations aux médicaments à moindre coût " - Les dépêches de Brazzaville - Congo - 3/09/2003
Quelques jours après l'installation officielle de l'Ordre des médecins, le président de cette institution, le Dr. Yacinthe Ingani, s'est exprimé hier dans les médias nationaux sur les priorités de l'ordre. " Notre rôle est d'assurer de façon sécurisée l'accès des populations aux médicaments, a-t-il précisé. Nous allons œuvrer avec toute notre énergie pour faciliter l'accès de nos populations aux médicaments. Cela est tout à fait possible. Des solutions existent. Aujourd'hui, nous sollicitons du ministère de la Santé des dispositions autorisant le déconditionnement et la substitution. Par exemple, le Vermox 500 est vendu en pharmacie au prix de 1 333 francs CFA. Or, le générique, qui présente la même efficacité, peut être vendu en officine à moins de 40 francs. C'est ce type de solution que nous allons vulgariser et que nous allons mettre à la disposition de nos compatriotes afin d'améliorer le pouvoir d'achat et le bien-être des populations. Les pouvoirs publics se battent aujourd'hui au niveau international et essaient de mettre des mécanismes en place pour que l'accès de nos malades aux anti-rétroviraux puissent se faire le plus rapidement possible. Naturellement, nous nous impliquerons pour que les malades concernés y accèdent effectivement de façon confidentielle en respectant les règles qui régissent notre profession. Le gouvernement s'organise de manière active dans ce sens. "
Lire l'article original : http://www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=4091

Les médecins, les pharmaciens et les sages-femmes du Congo constituent leurs ordres professionnels - Les dépêches de Brazzaville - Congo - 3/09/2003
La salle Maya-Maya de l'hôtel Le Méridien de Brazzaville a servi de cadre, à la fin de la semaine dernière, à la cérémonie de mise en place officielle des trois ordres des professions de santé : médecins, pharmaciens et sages-femmes. Les membres de chaque profession ont été élus par leurs pairs au mois d'août après un recensement des différents corps professionnels dans les départements de Brazzaville et du Kouilou (les autres départements ne présentant qu'un faible effectif d'agents de santé), recensement qui avait permis d'identifier 316 médecins, 175 pharmaciens et 593 sages-femmes.
Les élections ont donné les résultats suivants :

Lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme : L'OMS salue l'accord intervenu à l'OMC sur les génériques - Le soleil - Sénégal - 3/09/2003
Dans une déclaration rendue publique lundi à Genève, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) se félicite de la décision prise par l'OMC pour l'accès aux médicaments au profit des pays pauvres. L'Organisation mondiale de la Santé voit un encouragement dans le consensus auquel sont parvenus les Membres de l'Organisation mondiale du Commerce (OMC) à propos de l'accès aux médicaments pour les pays ayant des moyens réduits ou insuffisants de production. "Cet accord, souligne la déclaration, couvre tous les médicaments et il permettra de lutter plus efficacement contre de nombreuses maladies, en particulier le SIDA, la tuberculose et le paludisme". L'OMS aidera les pays pouvant s'appuyer sur ces nouvelles dispositions à faire bénéficier pleinement leur santé publique de la baisse des prix. Compte tenu de l'urgence des besoins sanitaires dans les pays les plus démunis, cet accord doit être mis en oeuvre le plus rapidement possible. L'efficacité de son application au niveau des pays conditionne la réalisation de tout son impact potentiel, a indiqué l'OMS. Pour qu'il ait les effets recherchés sur la santé publique, les pays devront passer en revue toute la gamme des médicaments proposés par de multiples fournisseurs, y compris les producteurs de médicaments génériques, avant de prendre leurs décisions d'achat. L'OMS demande toujours à ses Etats membres de faire jouer toute la souplesse permise par l'accord sur les ADPIC pour protéger la santé publique. EL HADJI GORGUI WADE NDOYE
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=30230&index__edition=9976

Santé de l'Afrique selon l'OMS : Plus de malades, pas plus de moyens - Walfadjri - Sénégal - 3/09/2003

Des épidémies, comme le sida, qui progressent ou ne déclinent pas, un accès dérisoire aux traitements, des budgets de santé anémiques et des hôpitaux qui se dégradent : l'Organisation mondiale de la santé (Oms) dresse un déprimant bulletin de santé du continent africain en 2002. "L'épidémie de Vih/sida continue de se propager à un rythme implacable dans la Région Afrique" (sub-saharienne), selon le rapport de l'Oms publié à une réunion régionale de l'organisation à Johannesburg ouverte lundi dernier. La région comptait 29,4 des 42 millions de personnes infectées dans le monde en 2002. "Les carences restent importantes en ce qui concerne les intervention de prévention, le traitement essentiel et l'appui entre Africains", poursuit le rapport. Sur 4,5 millions de personnes qui auraient besoin urgent d'une thérapie antirétrovirale, 50 000 seulement y ont accès. Le pourcentage d'accès au dépistage et conseil volontaires à travers l'Afrique est de 6 %, d'accès aux services de prévention transmission mère-enfant de 1 %. Cet accès minime aux médicaments et cette faible capacité de détection (44 % des cas de tuberculose, loin de l'objectif de 70 %) se double, selon l'Oms, d'une capacité de soins en déclin. "Malgré les efforts déployés par les pays, la situation des hôpitaux continue à se dégrader en Afrique, aussi bien en ce qui concerne l'éventail que la qualité des soins dispensés", note un rapport mardi de la direction régionale Afrique de l'Oms, appelant au "renforcement du rôle des hôpitaux". Le rapport met notamment en cause un financement insuffisant, une inadéquation des ressources humaines, l'absence de planification du développement de l'infrastructure sanitaire, ou une rotation élevée du personnel de santé, affectant la prestation de services. Selon les zones, le nombre de lits disponibles varie de 0,9 à 2,9 pour 1 000 habitants. Similairement, la disponibilité des personnels de santé varie d'un taux minimum de 4 pour 100 000 à un maximum de 56 pour 100 000 à travers l'Afrique. L'Oms épingle aussi au passage "les hauts responsables de l'Etat et personnes aisées qui, dans de nombreux pays, manifestent leur manque de confiance dans les hôpitaux publics en se faisant soigner dans des hôpitaux privés ou en dehors du pays". Un autre rapport, sur "Macro-économie et santé", relève aussi des budgets Santé des Etats africains "encore trop faibles pour faire passer les interventions rentables à l'échelle supérieure (...) Les Etats peuvent augmenter leurs ressources internes consacrées à la Santé", affirme l'Oms. En 2000, quatre pays de la région consacraient moins de 5 % de leur budget à la Santé, rappelle l'Oms. Vingt-trois pays y consacraient entre 5 et 10 %, quinze pays entre 10 % et 15 %, et deux pays seulement au-dessus de 15 %. La plupart devront prendre les mesures qui s'imposent pour honorer l'engagement de budgets Santé de 15 %, pris en 2000 à Abuja, rappelle l'Oms. L'organisation reconnaît que "le déficit de financement devra encore être comblé par des sources externes", malgré des augmentations des ressources internes affectées à la Santé. Mais l'Oms rappelle aux gouvernements que le jeu en vaut la chandelle : "Dans les zones libérées du paludisme, la croissance économique est supérieure d'au moins 1 % à celle des zones où le paludisme est endémique", souligne le rapport. La valeur économique des années de vie perdues à cause du sida depuis 1999 est estimée à 12 % du Pnb de l'Afrique sub-saharienne. "La mauvaise santé contribue puissamment à la pauvreté et à la faible croissance économique. Et inversement", rappelle l'Oms, énonçant l'un des cercles vicieux du continent africain.
Lire l'article original : http://www.walf.sn/societe/suite.php?rub=4&id_art=4188


Vaccination contre la grippe : L'OMS donne le ton alors que le SRAS inquiète toujours - Le soleil - Sénégal - 3/09/2003
L'Organisation mondiale de la Santé a demandé hier à Genève, la vaccination d'urgence des groupes exposés à un risque élevé de contracter la grippe : personnes âgées, sujets immunodéprimés et patients atteints de maladies chroniques. L'OMS demande également un renforcement de la couverture vaccinale pour les agents de santé en contact fréquent avec ces groupes vulnérables. Ces recommandations visent en particulier, selon les autorités sanitaires de l'organisation, à réduire, dans les groupes à haut risque, le nombre de cas - important au demeurant - où la grippe conduit à une pneumonie sévère ou à une autre pathologie grave en raison d'une affection chronique préexistante. En outre, la diminution du nombre des cas de pneumonie pourrait réduire le risque de poser des diagnostics erronés en confondant grippe et Sras. E.G.W.NDOYE
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=30232&index__edition=9976

OCEAC : pourquoi une école de santé ? - Cameroon Tribune - Cameroun - 3/09/2003

Les travaux du comité de gestion du Ciespac se sont achevés à Douala.
Il y en a qui peuvent se demander où se trouve la nécessité d'une école de santé publique en Afrique centrale alors que de l'avis même de Jean-Jacques Moka, secrétaire général de l'Organisation de coordination pour la lutte contre les endémies en Afrique centrale (Oceac), " il existe dans chacun des six Etats membres, une école qui forme des cliniciens mais pas des spécialistes de santé publique ". La différence existe parce que toujours selon Jean-Jacques Moka, " le clinicien traite les malades pris individuellement à travers des médicaments ou à travers d'autres méthodes. En revanche, le spécialiste de santé publique s'occupe des populations prises en gros. En dehors des aspects médicaux et sanitaires, la spécialisation en santé publique recouvre des aspects de gestion comme l'économie de la santé ou l'épidémiologie ". A côté de l'institut de recherche de Yaoundé qui travaille sur le paludisme notamment, l'Oceac s'est doté d'un deuxième bras technique pour former des techniciens de santé publique dont la tâche est d'aller sur le terrain. Ceux qui ont été formés jusqu'ici ont effectivement été utilisés. D'ailleurs, le besoin de se fait ressentir dans la sous-région, en dehors des capitales et des grandes villes particulièrement. Le Centre inter Etats d'enseignement supérieur en santé publique d'Afrique centrale (Ciespac) a pour rôle d'intervenir en formant ces cadres. Il se pose en effet des questions de recherche et de fabrication de nouvelles connaissances en Afrique centrale. Le président du comité de gestion de l'école, Charles Mbalawa Gombe, explique ainsi que " nous avons vu la résurgence de la fièvre hémorragique due au virus ebola. Cette résurgence, presque rythmique demande des études fondamentales qui coûtent cher et qui exigent des compétences. En collaboration avec des partenaires en Afrique comme ailleurs, le Ciespac se propose de mener des recherches. C'est le cas avec le Centre international de recherche de Franceville au Gabon, situé justement non loin de l'endroit où l'ebola émerge. Les cadres qui travailleront plus tard sur cette question seront issus du Ciespac ". Pour faire un parallèle avec les écoles et les facultés de médecine qui fonctionnement dans chacun des pays de la Cemac, on fait valoir que le Ciespac forme des techniciens supérieurs en épidémiologie, des gestionnaires des districts de santé et offre même des formation en direction d'hôpitaux. Ce que les facultés ne médecine ne font pas. En revanche, elles forment des docteurs en médecine, ce qui n'est pas le cas pour le Ciespac. D'où une certaine complémentarité entre les institutions universitaires et l'organe technique de l'Oceac. Les travaux de la quatrième session du comité de gestion de l'école inter Etats qui se sont achevés hier ont fait des propositions quant aux textes fondamentaux de l'école, la nécessité de la nomination de la direction, l'achèvement des travaux de réhabilitation et d'équipement de l'école, la nécessité de respecter un chronogramme jusqu'à la réouverture l'an prochain, la mise en place des outils pédagogiques, le recrutement des enseignants et l'élaboration des programmes d'enseignements, le choix des filières et le choix d'un programme de recherche. Stéphane TCHAKAM
Lire l'article original : http://www.cameroon-tribune.cm/article.php?lang=Fr&oled=j08092003&idart=10502&olarch=j03092003


Lutte contre le paludisme : A Ben-Tally, la moustiquaire imprégnée n'a pas la cote - Le soleil - Sénégal - 2/09/2003
En cette période hivernale marquée par une invasion des domiciles par les moustiques, l'utilisation des moustiquaires imprégnées est recommandée. A Usine Ben-Tally, un quartier populaire de Dakar, en dépit de la campagne publicitaire menée par les autorités sanitaires, notamment à travers les médias, le quartier donne l'impression d'être resté en marge de cette campagne. En effet, on y note une très faible utilisation des moustiquaires. "Nos domiciles ne sont pas envahis par les moustiques. Et même s'il y avait des moustiques dans nos concessions, nous n'aurions pas suffisamment de ressources pour acheter assez de moustiquaires pour tous les membres de famille. C'est pour cela que nous avons accordé une oreille discrète à la campagne en faveur des moustiquaires imprégnées", a déclaré Coumba Ndiaye. La nuit, elle et sa famille ne sont pas dérangées par les moustiques.
DES ACHETEURS VENUS D'AILLEURS
Sa déclaration est identique à celle des autres personnes que nous avons interrogées au cours de notre visite. La dame Oumy Faye, domiciliée en face du marché Mbeubeuss, abonde dans le même sens et tente de donner une explication à ce manque d'intérêt. Pour elle, le quartier n'est pas envahi par les eaux stagnantes. Il n'y a pas d'inondations. "C'est cela qui, ailleurs, favorise le développement des moustiques", explique-t-elle. Pour la jeune Ndèye Seynabou Ndiaye, la campagne publicitaire a été réussie parce que "nous sommes maintenant conscients de l'importance des moustiquaires imprégnées. Cependant, puisque nous ne sommes pas assaillis par ces bestioles, il n'est pas nécessaire que mon père s'en procure pour la famille", soutient-elle. Un autre facteur explique la non-utilisation des moustiquaires imprégnées : la promiscuité. Sur ce point, nos interlocuteurs sont plutôt avares en paroles. Certains préfèrent garder l'anonymat. Dans les maisons où vivent les domestiques,5 à 7 personnes se partagent un lit. Il est impossible d'utiliser une moustiquaire. Dans une pharmacie qui se trouve dans le quartier, on nous signale que, actuellement, les moustiquaires se vendent bien. Selon Mme Soumah, gérante, la demande a fortement augmenté ces jours-ci. La moustiquaire imprégnée grand modèle rectangulaire est vendue à 5.625 FCFA. Le grand modèle circulaire est cédé à 5.640 FCFA. Les petits modèles (rectangulaire et circulaire), sont respectivement vendus à 3.800f et 3.300f. Cependant, Mme Soumah ne connaît pas les lieux de résidence des acheteurs. Pour sa part, le pharmacien George Badji nous a déclaré que ceux qui achètent les moustiquaires les envoient ailleurs. Cela s'explique, selon lui, par le fait que le quartier est peuplé de gens venus de l'intérieur du pays. Toutefois, M. Badji souligne que les moustiques sont présents à Ben Tally et explique le désintérêt des populations pour les moustiquaires imprégnées par le manque de ressources financières. BABACAR DIONE
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=30174&index__edition=9975

Centre hospitalier de Fann : 28 milliards sur cinq ans pour devenir un fleuron sous-régional - Le soleil - Sénégal - 2/09/2003
Le Centre hospitalier national de Fann (CHNF) a élaboré un ambitieux projet d'établissement que sa direction et ses staffs (administratif, gestionnaire, médical, paramédical) ont soumis samedi à la sanction de la validation interne. Il y avait à cette séance cruciale pour la vie future de cet hôpital, outre les membres du Conseil d'administration dirigé, en l'absence de l'ancien ministre de la Santé, M. Tierno Bâ (le président), par son vice-président, le Pr. Iba Diop Mar, les représentants des associations de consommateurs, des directions des ministères de la Santé et de l'Economie et des Finances, des services hospitaliers, de l'IPRES, de l'association d'IPM, des "équipementiers" médicaux, des directions des hôpitaux de Dakar, etc. Lire la suite

Journée africaine de la médecine traditionnelle : Sous le signe de la valorisation - Sidwaya - Burkina Faso - 1/09/2003
Les tradipraticiens du Burkina se sont retrouvés, dimanche 31 août 2003, au Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) pour célébrer la première journée africaine de la médecine traditionnelle. Outre l'exposition de leurs produits, ils ont réfléchi à la faveur d'une conférence-débat sur le thème de cette journée. Le continent africain a commémoré le 31 août 2003, sa première journée de médecine traditionnelle. Au Burkina Faso, plus de 300 tradipraticiens se sont regroupés au CBC pour célébrer cette journée sur le thème : "La médecine traditionnelle, notre culture, notre avenir". Une conférence-débat sur le thème de la journée a permis aux tradipraticiens, médecins, chercheurs, agents de santé biologistes et de pharmaciens de conjuguer leurs efforts pour dynamiser la médecine traditionnelle. Initiée par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), la journée africaine de la médecine traditionnelle répond à la nécessité de valoriser la médecine africaine et la pharmacopée traditionnelle. "Vous êtes les détenteurs d'un savoir important pour la santé de nos populations. Ce patrimoine thérapeutique couvre déjà un certain nombre de besoins sanitaires d'une grande partie des Burkinabè, surtout en milieu rural", a indiqué le directeur général de la pharmacie, du médicament et des laboratoires (DGPML) Mahamoudou Compaoré. La conjugaison des efforts de tous les acteurs de la médecine traditionnelle augure de bonnes raisons d'espérer la valorisation scientifique du patrimoine thérapeutique traditionnel. En effet, la pharmacopée traditionnelle du Burkina est reconnue très riche dans sa diversité. Elle est le reflet de la flore tropicale qui renferme de nombreuses espèces médicinales dont les vertus sont encore ignorées. "C'est pourquoi, le ministère de la Santé encourage vivement les tradipraticiens et les chercheurs à entretenir une franche collaboration pour permettre une validation scientifique et une valorisation industrielle des recettes traditionnelles" a insisté M. Mahamoudou Compaoré. Il a salué d'ores et déjà les efforts des chercheurs burkinabè œuvrant à la mise au point de médicaments utilisables dans le traitement de maladies telles le palu, la drépanositose, les hépatites, l'hypertension artérielle, les maladies diarrhéiques, les infections respiratoires aiguës, le VIH/Sida. Toutefois, la valorisation de la médecine traditionnelle passe par la mise sur le marché de médicaments de qualité, sûrs et efficaces. Il en est de même de la réglementation de l'exercice de la médecine traditionnelle. Dans ce sens, le gouvernement burkinabè est convaincu de l'importance de la valorisation de produits de la pharmacopée traditionnelle afin d'accroître l'accessibilité des populations à des médicaments de qualité mais également contribuer à une réduction significative de l'incidence de la pauvreté dans notre pays. Malgré l'engouement actuel pour la médecine et les remèdes issus de la pharmacopée traditionnelle, certaines défaillances restent à combler pour permettre à ce secteur de jouer pleinement son rôle dans la couverture des besoins sanitaires des populations. Il s'agit entre autres d'une collaboration insuffisante entre tradipraticiens et agents de santé, l'inexistence de critères et de procédures de reconnaissance des tradipraticiens de la santé, la non homologation des médicaments issus de la pharmacopée traditionnelle. Comme solution à cela, "un cadre réglementaire sera bientôt mis en place pour permettre aux médicaments issus de la pharmacopée traditionnelle d'être sur le marché" a noté M. Compaoré. Ce cadre collectionnera les médicaments traditionnels suivant des critères fondés sur la qualité pharmaceutique, l'innocuité et l'efficacité. Le représentant résident de l'OMS au Burkina, Dr Mohamed Hacen a livré aux tradipraticiens le messages du directeur régional de l'OMS pour l'Afrique, Dr Ibrahim Samba, à l'occasion de la première journée de la médecine traditionnelle. Le Dr Ibrahim Samba invite dans son message, les Etats africains à reconnaître officiellement l'importance de la médecine traditionnelle dans les soins de santé, à créer un environnement propice à la pratique de la médecine traditionnelle et à cette fin, élaborer un cadre juridique et réglementaire pour l'usage et l'inscription des médicaments traditionnels. Il invite également les Etats africains à entreprendre, avec l'intervention des tradipraticiens et des communautés locales, des cultures à grande échelle de plantes médicinales, ainsi que leur conservation, etc. Le représentant de l'OMS au Burkina a rassuré les tradipraticiens de son appui pour la valorisation de leur domaine d'activités. Charles OUEDRAOGO
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2003_01_09/sidwaya.htm

Cours interpays sur la gestion du PEV : mieux outiller les spécialistes de santé pour l'éradication totale de la poliomyélite - L'@raignée - Bénin - 1/09/2003
Des cadres techniciens, gestionnaires, académiciens et autres spécialistes chargés de la gestion du Programme Elargi de vaccination (PEV) bénéficient depuis le 28 août dernier d'une formation de management de niveau moyen du PEV pour les pays francophones d'Afrique. Ce module de formation qui se tient à l'Institut régional de santé publique Afred Comlan QUENUM de Ouidah, a enregistré à l'ouverture, la présence du professeur Khaled BESSAOUD, représentant résident intérimaire de l'OMS et de Mme Céline S. KANDISSOUNON, ministre béninois de la santé publique. Organisé par l'OMS, l'USAID, l'UNICEF et le Réseau d'Education et d'Appui à l'Immunisation, ce cours sur la gestion du programme élargi de vaccination a regroupé plusieurs pays d'Afrique francophone de l'ouest, du centre, du nord, du sud et de Madagascar. L'objectif de cette formation vise à outiller les acteurs ciblés de la lutte contre les maladies du PEV en matière de gestion afin d'assurer aux populations, notamment celles vivant dans les zones frontalières ou en perpétuel déplacement, une couverture vaccinale efficace en vue d'enrayer d'ici 2005 la poliomyélite ainsi que la rougeole, le tétanos néonatal... Et pour y parvenir, il faut, selon le professeur BESSAOUD, la maîtrise des composantes du PEV. Au nombre de ces composantes on note la surveillance épidémiologique, la question de logistiques, de maintenance, des ressources humaines qui, selon le représentant de l'OMS, doivent être compétentes et disponibles pour cette noble activité. Il 'agira aussi pour les stagiaires de se pencher sur la question de sécurité notamment de l'élimination des seringues et de la sensibilisation. En effet, soulignant que l'éradication mondiale de la poliomyélite a permis de réduire l'incidence de cette maladie de plus de 99%, le professeur Khaled BESSAOUD n'a pas manqué, à l'occasion, de souligner que malgré les efforts consentis par les systèmes sanitaires , il reste toujours des enfants non vaccinés à l'issue de plusieurs journées nationales de vaccination. " Ce qui, a t-il poursuivi, explique la persistance de la circulation du poliovirus sauvage, responsable de la maladie". Le professeur Khaled s'est dit en tout cas, persuadé que ce cours mettra à la disposition de notre pays et des autres pays africains, des compétences nouvelles à travers ces spécialistes qui, par leur formation, répondront plus efficacement aux nombreux besoins des ministères de la santé en matière du PEV afin d'en finir avec la polio et les autres maladies contrôlables par la vaccination. Le ministre de la santé, Mme Céline Kandissounon après avoir pour sa part, remercié les partenaires au développement sanitaire de l'Afrique, a précisé l'importance de cet atelier de formation qui selon elle, permettra de faire des avancées en terme de réduction de la morbidité et de la mortalité liées aux maladies évitables par la vaccination. "L'éradication de la poliomyélite au regard des statistiques est à portée de main. Elle pourrait être certifiée globalement en 2005 si nous maintenons un effort collectif" a t-elle dit en substance. Car, poursuivra t-elle, cette formation mettra l'accent sur les aspects essentiels susceptibles de faire en sorte que le PEV contribue plus efficacement à l'amélioration des chances de suivie de l'enfant africain. Pour finir, elle a émis le vœu que les enseignements qu'ils recevront puissent leur permettre d'être plus aptes pour effectuer les changements requis au sein du PEV dans un contexte de système de santé en pleine reforme dans les pays francophones d'Afrique. La formation se terminera le vendredi 5 septembre prochain. Sosthène Roland NANI
Lire l'article original : http://www.laraignee.org/nsante/fiche_news.php?news=12

Pré-programme 2003-2004 - Les conférences scientifiques de l'Institut Pasteur de Madagascar - L'express - Madagascar - 1/09/2003
Ces conférences sont, depuis leur reprise en janvier 2001 à un rythme mensuel, suivies avec beaucoup d'assiduité par de nombreux étudiants, médecins, scientifiques, mais aussi par un large public intéressé par l'actualité de la recherche médicale et de santé publique à Madagascar. Cette audience soutenue devrait d'ailleurs encourager des conférenciers non pasteuriens, nationaux en particulier, à utiliser cette tribune pour mieux faire connaître leurs travaux scientifiques, plus particulièrement dans le domaine de la santé et des maladies infectieuses. Ce programme prévisionnel laisse donc la possibilité d'inclure d'autres conférences. Lire la suite

L'ordonnance : Posologie d'un enjeu - Le soleil - Sénégal - 1/09/2003
Ces dernières années, les médicaments génériques (*) ont été au centre de tous les débats internationaux au plus haut niveau, et aussi des négociations nationales dans la mise en œuvre des politiques de développement sanitaire de nombreux pays du monde, du nord comme du Sud, qui veulent faire face à la croissance déroutante des dépenses en soins de santé, voire y trouver une voie salutaire pour combler les énormes "trous" de leur sécurité sociale respective. L'accord sur les médicaments génériques qui vient donc de survenir est une avancée extraordinaire. Il a été obtenu, il est vrai, après des négociations âpres et longues, dans lesquelles les pays développés, ceux qui ont des industries pharmaceutiques, ont défendu bec et ongles leurs intérêts à travers leurs chefs d'Etat. Georges Bush Jr en tête. Il s'agit aussi de reconnaître que la situation dramatique du VIH/SIDA en Afrique et dans les autres pays pauvres de l'hémisphère Sud, la bataille pour l'accès aux traitements antirétroviraux (ARV) contre le SIDA, les hécatombes annuels induits par le paludisme (2,8 millions de morts par an), l'exacerbation très inquiétante de la tuberculose à travers le monde et surtout les poids au plan moral d'hommes comme Nelson Mandela, en ont été pour beaucoup. Il y a eu des combats juridiques impitoyables, mais aussi une grande injustice dans l'accès aux médicaments, devenu de plus en plus étriqué pour les populations des pays pauvres. Cet accord va donc permettre de renforcer les moyens thérapeutiques contre trois terribles fléaux, que sont la tuberculose, le VIH/SIDA et le paludisme. A la lumière de l'évolution menaçante des maladies émergentes et ré(émergentes), il est clair que l'accès large aux médicaments et aux vaccins est important pour la stabilité, voire la sécurité sanitaire internationale. Les situations du paludisme et de la tuberculose qui, eux, sévissent depuis des siècles, du sida apparu, lui, il y a seulement vingt ans, et de la récente pandémie de SRAS appellent à plus d'attention dans la santé du monde. Toutefois, il s'agit, pour tous, de jouer le jeu jusqu'au bout. La grande crainte des firmes pharmaceutiques est de voir les médicaments détournés vers d'autres fins "mafieuses". Et ce serait injuste et lâche pour les masses africaines, asiatiques et latino-américaines, les "pauvres" d'Europe et d'Amérique du Nord qui souffrent de l'accès difficile aux soins de santé, du fait des coûts des médicaments. Cet accord va permettre de faire voir le bout du tunnel à 30 millions d'Africains infectés par le VIH ou affectés par le SIDA. Au Sénégal, il s'est écoulé du temps dans la promotion des médicaments génériques. Certes, on avance à un train de...sénateur, mais aussi on sait où l'on va dans le respect des intérêts. Et, tout récemment, la dynamique a fait une avancée fort appréciable avec l'implication sous l'impulsion du ministre de la Santé sortant, le Pr. Awa Marie Coll Seck, de la Pharmacie nationale d'Approvisionnement, des grossistes répartiteurs, des syndicats des pharmaciens et des 600 officines, autour d'une première liste de 30 produits. Il y a eu également un travail intéressant qui a été abattu avec l'élaboration de guides d'équivalences thérapeutiques et des réunions de cadrage techniques dans le contrôle et l'ajustement financier. Ceci, après le décret autorisant la substitution par le pharmacien des médicaments prescrits sur une ordonnance et la très riche expérience de l'initiative de Bamako pour ce qui est de la disponibilité et la vente des médicaments génériques essentiels dans les structures de santé. Donc, cet accord trouve le Sénégal prêt à l'absorber... Reste la vigilance à maintenir sur la provenance et la circulation des médicaments. FARA DIAW
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=30132&index__edition=9974

Santé communautaire : Vers la réouverture du CIESPAC - Internet Gabon - Gabon - 1/09/2003
Réunis à Douala les 26 et 27 août, les membres du Comité de gestion administrative, scientifique et technique de cet établissement basé à Brazzaville ont établi un programme qui fixe la rentrée en 2004.
Plongé dans un coma profond en raison du contexte de guerre civile qui a prévalu en République du Congo, le Centre inter-États d'enseignement supérieur de santé publique d' Afrique centrale (CIESPAC), dont le siège se trouve donc à Brazzaville, est en phase de réanimation. Après une réunion le 10 juin à Malabo, les membres de son Comité de gestion administrative, scientifique et technique (CGAST) se sont retrouvés es 26 et 27 août dans une ville de Douala partagée entre grisaille et éclaircies. Et en présence notamment de la représentante de l'OMS au Cameroun, Hélène Mambu Ma Disu. Objectif : franchir un pas supplémentaire vers la réouverture de cette école de santé publique communautaire ''une structure qui nous est chère", selon l'analyse de Jean-Jacques Moka, secrétaire générale de l'Organisation de coordination pour la lutte contre les endémies en Afrique centrale (OCEAC) dont le CIESPAC est - avec l'Institut de recherche de Yaoundé - le bras scientifique. "Un instrument indispensable de cohérence régionale et de renouvellement perpétuel qu'il (faut) raviver", a renchéri le délégué provincial de la santé publique du Littoral, Jeremy Sollé, représentant le ministre camerounais de la Santé à l'ouverture des travaux dans un grand hôtel de la capitale économique. Ainsi, sous la conduite de Charles Gombé Mbalawa, président du CGAST et recteur de l'université Marien Ngouabi de Brazzaville (celle-ci assurant la tutelle académique du CIESPAC), les délégués des six pays de la sous-région - le Gabon y était représenté par Gilbert Samedi, haut fonctionnaire au ministère de la Santé ont-ils passé en revue "les moyens et les méthodes grâce auxquels le CIESPAC pourrait à nouveau fonctionner" Ces moyens et des méthodes concernent, primo les textes juridiques. A cet égard, une communication relative à l'actualisation des statuts de l'école a été présentée au premier jour des travaux parle doyen de la faculté des sciences de la santé de N'djaména, Jean-Pierre Baptiste. Des propositions amendées puis adoptées. À charge pour le secrétaire général de l' OCEAC "de commettre une équipe de juristes pour la mise en forme définitive du projet". La future direction du CIESPAC se chargeant, pour sa part, de l'élaboration du règlement intérieur.
CHRONOGRAMME
Secundo, le budget. Un projet a été présente a Douala. Il devra être affiné dans le strict respect de la nomenclature budgétaire. Celui-ci comme l'ensemble des textes ré¢issant le fonctionnement de l'établissement obéissant à un chronogramme proposé par M. Moka et approuvé par les délégués. Un échéancier qui fixe la rentrée académique à septembre-octobre 2Q04. Entre-temps, auront donc été adoptés statuts et règlement intérieur du CIESPAC, le projet de budget four l'exercice 2004 et nommes les membres de la direction (directeur, coordonnateur pédagogique, chef de division administrative et financière et chef de la scolarité, de la communication et de la reprographie) dont les profils ont été dessinés à Douala. Autant d'étapes qui devraient être franchies à l'issue du 33e Comité ministériel inter-États (CMIE) qui fait office de Conseil d'administration du CIESPAC et qui tiendra ses assises à Libreville les 7 et 8 octobre prochain. Quant aux autres une nouvelle réunion du CGAST (la 5e du genre) en mars 2004 à Brazzaville permettra d'en mesurer les progrès. Il s'agit notamment de la réhabilitation complète du site. À ce jour et selon les conclusions d'une récente visite sur, le terrain, le bâtiment principal (administration, amphithéâtre, bibliothèque, salle informatique et de reprographie, salle de cours et laboratoire) est achevé, "du moins côté béton", a indiqué Jean-Jacques Moka. L'amphithéâtre attendant d'accueillir sa toiture. Il s'agit également, dans la foulée immédiate de la rentrée administrative prévue en février 2004, de- la mise en place de l'ensemble "des outils permettant la rentrée académique (filières, options, enseignants et étudiants)". À cet effet, précise une note rendant compte des travaux, la tutelle pédagogique devrait soumettre au secrétariat de l'OCEAC une réflexion concernant les modalités de recrutement des enseignants au CIESPAC. Rien ne semble donc avoir été laissé au hasard. Il a certes eu la guerre civile. Mais les dysfonctionnements passés justifient ce luxe de précautions pour relancer une école créée en 1988 et qui a pour mission principale de contribuer au développement sanitaire de notre région "par la formation continue, la recherche et l'expertise en santé publique". MMBA ASSOUME
Lire l'article original : http://www.internetgabon.com/gabon/actu/actu_010903E.htm

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