L'actualité

Notre métier d'éditeurs de revues médicales en Afrique francophone et au Maghreb, nous amène à suivre de très près l'actualité de la santé de ces pays.
Nous lisons la plupart des journaux spécialisés et sommes en contact avec de très nombreuses associations et ONG.
Nous fréquentons aussi certains forums spécialisés.

Dans notre développement Internet, nous avons pensé que toutes ces informations que nous recueillons quotidiennement ne pouvaient que vous intéresser.
C'est la raison de cette rubrique que nous mettrons à jour le plus régulièrement possible.

Afin d'être en harmonie avec la déontologie Internet, nous vous précisons que toutes nos sources sont informées des textes que nous leur empruntons afin de les mettre à votre disposition dans cette rubrique.

Toutefois, comme elles le précisent elles-même pour la plupart, nous vous prions de traiter les informations avec la plus grande prudence et de ne pas hésiter à suivre les liens que nous plaçons systématiquement à la fin des articles, afin de lire le document original et de contacter, le cas échéant, l'auteur ou le responsable de la publication.

Si vous souhaitiez exploiter autrement que pour votre propre usage, l'une des informations de cette rubrique, nous vous demandons de bien vouloir suivre le lien afin de récupérer le document original et vous conseillons d'en informer les responsables.

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L'actualité de la santé en Afrique
Juillet 2004

Maladies coronariennes : Pas de baisse avant 20 ans - L'express - Ile Maurice - 06/07/2004

Mauvaise alimentation, cigarettes, cholestérol... gare ! Tous ces facteurs peuvent mener au rétrécissement puis à l'obstruction des artères qui irriguent le coeur. La solution : mieux que la chirurgie, la prévention. Mais la sensibilisation effective prend du temps... Lire la suite


Espace médical - L'express - Madagascar - 05/07/2004

La tenue des Journées nationales de la santé était une occasion pour Espace médical de fournir au public de plus amples informations sur ses activités. Ainsi, en 2003-2004, Espace médical a pris en charge 46 000 personnes dans toute l'île. Ce centre hospitalier, qui s'occupe du personnel des entreprises et sociétés privées, effectue des consultations en médecine générale et spécialisée, des évaluations et investigations sanitaires. En outre, il donne des consultations externes et propose des services à domicile à l'endroit du personnel des entreprises affiliées. 337 875 consultations en médecine générale, 9 316 en médecine spécialisée, 49 213 rendez-vous avec les dentistes et 6 613 interventions médicales sont recensés à l'Espace médical, en 2003-2004. Pour ce faire, il emploie 275 employés éparpillés dans ses 7 antennes et possède des équipements en matière d'examen radiographique ainsi qu'un laboratoire d'examens complémentaires. Recueillis par Andry D.
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=22650&r=4&d=2004-07-05


Selon le PLNS, le taux actuel de la prévalence du Sida serait de 4,31% en RDC - Digitalcongo - RD Congo - 05/07/2004
Le ministre de la Santé, le Dr Yagi Sitolo a présidé vendredi dernier une cérémonie organisée par le Programme national de lutte contre le sida (Pnls) en vue de faire comprendre aux décideurs le niveau de la progression de cette pandémie pour enfin prendre des mesures qui conviennent pour lutter contre elle. Au cours de cette cérémonie, les responsables du Pnls ont notamment donné le taux actuel qui selon les enquêtes menées en Rdc, 4,31% de la population vivraient avec le VIH/Sida Le programme national de lutte contre le Vih/sida et les infections sexuellement transmissibles (Pnls) a au cours d'une cérémonie officielle présidée le vendredi 2 juillet courant au salon Congo du Grand Hôtel Kinshasa par le ministre de la Santé, le Dr Jean Yagi Sitolo, présente le taux actuel de prévalence du Vih en Rdc qui est de 431 % de la population. Ce taux de séroprévalence résulte des enquêtes menées en deux phases en 2003 et 2004, dans 17 sites sentinelles dans les onze provinces de la Rdc. Ces enquêtes ont été menées auprès des femmes enceintes. La première phase des enquêtes de surveillance sentinelle du Vih chez les femmes enceintes a eu lieu de mai à juillet 2003 dans les 9 sites suivants : Kinshasa (3 sites), Mikalayi (Kasaï occidental), Vanga (Bandundu), Mbuji-Mayi (Kasaï Oriental), Mbandaka (Equateur), Matadi (Bas-Congo) et Lubumbashi (Katanga). Il ressort de ces investigations menées à l'ouest et au Sud du pays que le taux moyen de séroprévalence est de 4,1 % de la population : Les taux de prévalence du Vih/ varient de 1,8% à Mikalayi à 7 % à Lubumbashi qui a le taux le plus élevé du pays. Kinshasa, la capitale, a un taux de prévalence du Vih de 3,8. La première phase de ces enquêtes qui a lieu en 2003 a été financée par le gouvernement norvégien grâce à l'entremise de l'Organisation mondiale de la santé (Oms). La deuxième phase de enquêtes qui s'est déroulée de janvier à avril 2004 dans 8 sites sentinelles de l'Est du Nord du pays a été financée par le gouvernement américain par l'entremise du Cdc/Atlanta. Les 8 sites sont Bukavu, Bunia, Kindu Karavia, (Equateur), Goma, Kisangani Lodja (Kasaï Oriental) et Neisu (Province Orientale). Le taux moyen séroprévalence obtenu lors de ces enquêtes épidémiologiques est de 4,9 % de la population. Ainsi, le taux moyen de prévalence du Vih sur l'ensemble du territoire national sur base des résultats de deux phases d'enquêtes est de 4,31 %. Pour la phase 2, 6 % à Lodja et 6,7 % à Nzisu. L'ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique en Rdc M. Aubrey Hooks a, à cette occasion, parlé de la nécessité pour les décideurs et les gestionnaires des programmes de lutte contre le Vih/sida d'avoir des données fiables pour mieux organiser la hutte. Pour le directeur du Pnls, le Dr Jack Kokolo Mami, ces données sur la situation du Vih/sida servirant pour un plaidoyer auprès du gouvernement et de ses partenaires afin d'obtenir des ressources financières, matérielles et autres en faveur de la lutte contre le Vih/ sida. Le ministre de la santé, le Dr Yagi a, quant à lui, rendu hommage au Pnls, aux gouvernements américains et norvégiens, à l'Oms, au Cdc/Atlanta et à l'école de santé publique pour leurs appuis à ces enquêtes. Si une lutte efficace n'est pas menée, les experts projettent un taux de prévalence du Vih de 10 % en Rdc d'ici 2010. La Tempête des Tropiques
Lire l'article original : http://www.digitalcongo.net/fullstory.php?id=39259

Médecin-général Jean Le Berre, directeur de l'hôpital principal : "La réforme hospitalière a été respectée et la relève sénégalaise est assurée" - Le Soleil - Sénégal - 05/07/2004

Le Médecin-Général Jean Le Berre, directeur de l'hôpital Principal de Dakar, quitte la direction de la structure sanitaire après quatre années de présence. Une cérémonie d'adieu est d'ailleurs prévue demain après-midi, à 16 heures, à l'Ecole de Santé Militaire, en présence du chef d'état-major général des Armées. Désigné pour accompagner la restructuration de l'hôpital, le militaire pense avoir satisfait sa lettre de mission. L'esprit de la réforme hospitalière est acquis dans la structure. Il pense également avoir réussi sa mission de préparer la relève à la tête de l'hôpital. L'hôpital demeure encore aujourd'hui un cadre de référence dans la sous-région et dispose d'un plateau technique très relevé avec des compétences avérées. Lire la suite


Journées nationales de la santé - L'express - Madagascar - 05/07/2004

C'est pendant la clôture des Journées nationales de la santé, samedi dans l'après-midi, que le bilan des efforts, progrès et lacunes médicaux a été établi sous la direction du premier ministre Jacques Sylla. Le maire Patrick Ramiaramanana, le président du Sénat Rajemison Rakotomaharo et le vice-président de l'Assemblée national ont aussi honoré la cérémonie de leur présence. On compte actuellement13 697 membres du personnel médical de tous les secteurs qui se dispersent dans toute l'île. Ils travaillent dans trois sortes de centres les Centre de santé de base niveau I et niveau II (Csb I et II) dans chaque commune, les centres hospitaliers de district niveau II (Chd II) qui se trouvent dans les chefs-lieux de fivondronana et qui sont au nombre de 29, chiffre faible, et les Centres hospitaliers universitaires et Centres hospitaliers régionaux et provinciaux qui existent dans les six provinces, privés ou publics. 60% des infirmiers sont aujourd'hui à la tête des Csb 2 si, normalement, ce devrait être des médecins certifiés qui sont censés les dirigés. La cause en est qu'on manque cruellement de médecins dans le pays. L'Etat ainsi que les don internationales ont aussi fait preuve d'effort pour soutenir le corps médical. Grâce à ces aides, on compte à l'heure actuelle 160 nouveaux Csb entre l'année 2002 et 2004 et 42 centres ont été par la même occasion réhabilités. Pour ce faire, la somme de 57, 650 milliards a été accordée. On prévoit la réhabilitation de 135 centres pour une valeur de 53, 325 milliards de Fmg. Concernant le matériel, l'Etat a doté certains centres des matériels technologiques qui se montent à 21,100 milliards Fmg. 65 % des centres hospitaliers se trouvent en ras de campagne et cela nécessite des moyens de transport adéquats tels qu des 4x4. 81,3 % des enfants ont pu être vaccinés complètement. 62 % des Malgaches vont dans les dispensaires ce qui prouvent le retour de la confiance des malades aux médecins. Sur 100 000 enfants, le taux de mortalité est descendu à 366 pour 1000. 87 % des enfants ont également reçus de la vitamine A. Durant les quatre jours de portes ouvertes, 130 communications orales, trois conférences-débats, six demi-journées laborieuses ont donné l'occasion à une centaine d'intervenants nationaux et internationaux de partager leurs expériences, le fruit de leurs observations et leurs perceptions stratégiques du thème principal des journées nationales de la santé qui est " le secteur santé face aux objectifs du millénaire ". L'ensemble des travaux a couvert ces objectifs du millénaire. Le premier ministre a encouragé les médecins-chercheurs à assimiler et à faire des recherches sur la médecine traditionnelle et les Tic. " La médecine traditionnelle est un e mine de richesses ; assemblée aux Tic, on pourra aboutir à des résultats exceptionnels ", affirme Jacques Sylla. En tout cas, on a pu constater que Madagascar est sur la bonne voie pour ce qui est du secteur de la santé. Prochainement, on aura non seulement du sel iodé, qui sera outre fluoré. Jude Rakotoarivelo
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=22654&r=4&d=2004-07-05


Accès aux soins de santé et à moindre coût : Les polycliniques locales, une alternative aux Centres de santé - Le Sud - Sénégal - 06/07/2004

Dossier réalisé par Cheikh Tidiane MBENGUE

La qualité et l'accès aux soins en milieu urbain, le comportement des personnels de santé, l'insuffisance dans la qualité des prestations de ces derniers, les difficultés des populations urbaines dans l'accès aux soins se reflètent dans l'enquête réalisée à la fin des années 90, sur cinq capitales Ouest-africaines, dont Dakar, à l'initiative de l'Unicef et de la Coopération française. Lire la suite


Une pilule amère - L'express - Ile Maurice - 03/07/2004

Le prix des médicaments reste en travers de la gorge. Il est dicté par un cercle vicieux, où chaque maillon a des intérêts à protéger. Les factures continueront à s'alourdir à chaque visite chez le pharmacien. Et cela malgré la décision du gouvernement de réduire les marges des importateurs. Lire la suite


80 % des malgaches pratiquent - L'express - Madagascar - 03/07/2004

"Les tradipraticiens sont très consultés et écoutés dans tout Madagascar. Ce sont des masseurs, les guérisseurs de brûlure, à travers des plantes médicinales, les matrones, le "rain-jaza" et les "mpisikidy" sont considérés par notre direction des pharmacies et de la médecine traditionnelle comme des tradipraticiens. Les Malgaches se soignent en cachette chez les tradipraticiens, surtout ceux qui les dénigrent.", a expliqué un responsable de la direction des pharmacies et de la médecine traditionelle.. Maintenant, la direction recense 5626 tradipraticiens et ils ont actuellement leur Association nationale. Collaborer avec la médecine moderne, tel est l'objectif principal de cette association présidée par le pasteur Ramavozatovo. L'association et la direction tutrice sont en train de faire un canevas et envisagent de faire paraître un livre dans lequel les listes et les doses des médicaments seront inscrites. La divergence de vues, quant à la toxicité des médicaments, refait surface. D'un côté, les médecins modernes affirment que la toxicité des médicaments modernes est de 0 contre plus de 0 pour les plantes médicinales. L'efficacité et l'analyse des médicaments Masy du feu professeur Ratsimamanga et de ceux de l'homéopharma les contredisent parfois. De l'autre côté, les tradipraticiens vantent que leurs plantes sont à la portée de tous tandis que les médicaments importés sont si chers. En plus, ils sont là pour sauver des vies et non pour s'enrichir. Vu le retard d'adoption du projet de loi sur la médecine traditionnelle, le plan décennal (2000-2010) sur la médecine traditionnelle est encore loin d'être atteint. Tsiry R.
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=22624&r=13&d=2004-07-03


18es journées de chirurgie à l'UCAD : Le recteur projette une polyclinique internationale - Le Soleil - Sénégal - 02/07/2004

Le recteur de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), le Pr. Abdou Salam Sall, a souhaité, hier matin, la création d'une polyclinique internationale au sein de la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d'Odontostomatologie et un développement accru de l'intégration des Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication (NTIC) dans les domaines de la recherche, des échanges scientifiques et surtout de l'enseignement, à travers ses volets formation et perfectionnement spécialisé, tant à Dakar qu'au niveau décentralisé. Lire la suite


Chirurgie : Les complications interpellent le médecin et le malade - Walfadjri - Sénégal - 02/07/2004

Les Journées annuelles de chirurgie ont démarré avant-hier. Elles ont pour thème les complications en chirurgie qui interpellent autant le chirurgien que le malade. C'est pourquoi, plus de 80 communications sont prévues pour fouiller le sujet et chercher des solutions permettant de minimiser le risque chirurgical. Lire la suite


Un matériel échographique pour les femmes de Khombole - Le Soleil - Sénégal - 02/07/2004

La fin d'un calvaire pour les femmes de Khombole, peut-on dire. Car, depuis quelques jours, le district sanitaire dispose d'un appareil échographique. Une grosse épine que les autorités communales, en relation avec le projet Disc (Décentralisation et initiative de santé communautaire), ont ôtée du pied des braves femmes enceintes de cette zone. Selon l'édile de la ville, Ababacar Bâ, leurs dames, dans un passé récent, se levaient tôt pour aller perdre toute une journée à Thiès, afin de faire l'échographie, une importante opération du diagnostic dans les consultations prénatales. C'est dire que les femmes de Khombole, qui n'avaient pas les moyens de payer le déplacement en sus des frais de consultation, étaient obligées d'attendre jusqu'à la naissance du bébé pour constater certaines anomalies qui, décelées par l'échographie, pouvaient être gérées au mieux. "Pour les femmes de Khombole, ces moments ne sont plus qu'un mauvais souvenir. Leur vœu est devenu une réalité", s'est réjoui Ababacar Bâ qui a révélé que "c'est un montant de 30 millions FCFA que la mairie et le projet DISC ont jusqu'ici dépensés pour satisfaire les populations, principalement les femmes". Ce besoin de disposer du matériel échographique, longtemps exprimé par ces dernières, a été pris en compte par le projet DISC, représenté à la cérémonie de réception de l'appareil par Moussa Dieng. "Nous privilégions les préoccupations les plus ardues posées par les populations et, à Khombole, l'installation d'un appareil pour échographie en était une", a-t-il révélé. Rappelons que le projet DISC a pour vocation d'appuyer les collectivités locales dans l'acquisition d'équipements, la réhabilitation des structures sanitaires, la formation du personnel de leurs structures de santé qui est une compétence transférée depuis l'avènement de la décentralisation. CHEIKH ALIOU AMATH
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=39254&index__edition=10225


Poliomyélite : Pourquoi la Côte d'Ivoire doit repartir en campagne - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 01/07/2004
Du 23 au 26 Février dernier pour le 1er passage, puis du 26 au 29 Mars 2004 pour le second, la Côte d'Ivoire a vacciné et revacciné ses tout-petits, les 0 à 5 ans contre la poliomyélite. Cette maladie invalidante qui "gâte" les pieds des enfants en général, et des adultes en particulier. En situation normale, ces huit jours de vaccinations espacés d'un mois auraient suffi pour immuniser les enfants ciblés par cette campagne sur le territoire ivoirien. Mais seulement voilà. Quatre à cinq mois plus tard, la Côte d'Ivoire doit encore administrer le vaccin oral. Si elle veut en tout cas sauver ses tout-petits de la polio. La Côte d'Ivoire doit encore organiser une autre JNV 'journée nationale de vaccination) à cause de plusieurs mauvais signaux. En plus du cas de poliovirus sauvage enregistré l'an dernier à Duékoué, notre pays en a connu plusieurs autres cette année. Des cas ont en effet été enregistrés à San Pedro, Daloa, Divo, Grand Lahou et Abidjan de janvier à Mai 2004. Si ces cas ont été confirmés comme étant du poliovirus sauvage, ceux déclarés toujours cette année à Agboville, Touba, Duékoué et Sakassou sont en instance de différenciation. Toujours est-il qu'il s'agit de virus de polio. L'apparition de Poliovirus et de poliovirus sauvage chez nous n'est pas étrangère à la vague de refus de vaccination contre la poliomyélite enregistrée dans certaines communautés dans des pays de la sous région. Ces cas confirmés et non confirmés, ajoutés au risque permanent que constitue le flux important de migration entre notre pays et les autres, faisant ainsi voyager le virus, vont amener la Côte d'Ivoire à organiser d'autres journées de vaccination contre la poliomyélite. Avec ses partenaires, notamment l'OMS et l'UNICEF, le ministère de la santé publique va repartir en guerre contre la poliomyélite dans les jours prochains. Une campagne à mener avec beaucoup plus de rigueur, à faire précéder d'une grande mobilisation sociale et de formation du personnel de vaccination. Afin d'éviter des écueils relevés au bilan des dernières JNV. Des écueils du genre : mauvaise utilisation et gaspillage des doses signalés lors du bilan parce que des agents n'étaient pas suffisamment formés. Une situation qui explique certainement que des enfants vaccinés lors des JNV de cette année soient parmi les cas déclarés de poliovirus sauvage.
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/content/detail.php?cid=c263JE2GFy6

Hôpital d'enfants Albert Royer : 14 milliards de Fcfa pour assumer ses missions - Le Soleil - Sénégal - 30/06/2004

La direction de l'hôpital d'enfants Albert Royer (HEAR) et ses différents présidents de commissions du projet d'établissement ont passé la première épreuve dans le processus de validation devant les membres de leur conseil d'administration présidé par le Pr. Ousseynou Fall Dia. Lire la suite


A propos des tests d'un vaccin contre la tuberculose - Walfadjri - Sénégal - 30/06/2004

Complément d'information relatif à l'article intitulé "Lutte contre la tuberculose - Des chercheurs sénégalais testent un vaccin" paru dans le quotidien d'information Wal Fadjri du samedi 19 juin 2004.

Nous avons lu avec attention l'article intitulé "Lutte contre la tuberculose - Des chercheurs sénégalais testent un vaccin" paru dans le quotidien d'information Wal Fadjri du samedi 19 juin 2004. Le projet AFTBV AC (Développement d'un nouveau vaccin contre la tuberculose en Afrique) y est énoncé de manière qui peut prêter à confusion. Nous nous proposons donc de vous présenter ce projet.
Le projet AFTBV AC est une étude qui se fait en Angleterre, en Gambie et au Sénégal. En Angleterre et en Gambie un nouveau vaccin contre la tuberculose y est testé. Au Sénégal des données sur la tuberculose sont recueillies. Une équipe de renommée internationale à l'université d'Oxford en Grande-Bretagne a mis sur pied un nouveau vaccin contre la tuberculose. Suite aux résultats fortement encourageants des tests effectués sur les animaux, le vaccin a été testé sur des volontaires anglais au cours des douze derniers mois. Les résultats de ces tests vaccinaux sont pour l'instant encourageants mais il est encore trop tôt pour se prononcer. Puisque le nouveau vaccin contre la tuberculose doit être aussi efficace dans les pays du Nord que ceux du Sud, la Gambie a été choisie comme deuxième site pour les essais vaccinaux. Les investigateurs du projets désirent recueillir des informations concernant l'infection et la maladie tuberculeuse au Sénégal. Nous savons déjà par d'autres études que la maladie tuberculose est plus fréquente chez les Personnes vivant avec le Vih (PvVih) et chez les personnes qui vivent avec un malade de tuberculose. La question est de savoir parmi ces personnes à risque élevé de maladie tuberculose quelles sont celles qui s'infecteront ou tomberont malades de tuberculose plus facilement que les autres et combien exactement s'infecteront ou tomberont malades de tuberculose. Les études qui permettent de répondre à ces questions sont des études menées au sein de populations qui sont suivies et observées dans le temps. Au cours de ce suivi, le nombre d'épisodes d'infection et de maladie tuberculose est compté et les participants sont interrogés sur leur mode de vie et leur état de santé. Toute personne malade est évidemment immédiatement soignée. Le consentement libre est éclairé des participants à toute recherche portant sur des sujets humains est l'expression des trois principes fondamentaux de l'éthique : le respect de la personne, le principe de bienfaisance et le principe de justice. Il est clair que ce droit élémentaire est respecté dans cette étude. C'est ainsi que l'Ird de Dakar en collaboration avec le Laboratoire de bactériologie virologie du Chu Le Dantec, le Service des maladies infectieuses et le Service de pneumologie du Chu de Fann ainsi que le Programme national de lutte contre la tuberculose (Pnt) ont mis en place deux études qui suivent 300 PvVih et les ménages de 300 patients tuberculeux. Aucun vaccin n'est évidemment testé puisque comme expliqué ci-dessus, nous menons une étude où l'on recueille des informations (observation) et non une étude où l'on introduit un nouvel élément (intervention). Le Centre de santé Dominique contribue au recrutement des patients tuberculeux et de leurs ménages. La surveillance de ces derniers dans le cadre de l'étude nous permet de déceler les cas d'infection ou de maladie au sein des familles, de les traiter de manière adéquate et de recueillir les données qui nous permettent de comprendre pourquoi certains s'infectent ou tombent malades de tuberculose et d'autres non. Ce sont là les activités prévues dans le protocole du projet et qui ont été soumises et acceptées par les comités d'éthique du Sénégal, de la Gambie, et de l'Université d'Oxford. Ce projet est coordonné pour les trois pays par l'Ird de Dakar au Sénégal. (…) Dr Salif GUINDO Dr Bouna SALL Centre de santé Dominique District de Pikine
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/content/detail.php?cid=c263JE2GFy6


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