L'actualité

Notre métier d'éditeurs de revues médicales en Afrique francophone et au Maghreb, nous amène à suivre de très près l'actualité de la santé de ces pays.
Nous lisons la plupart des journaux spécialisés et sommes en contact avec de très nombreuses associations et ONG.
Nous fréquentons aussi certains forums spécialisés.

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C'est la raison de cette rubrique que nous mettrons à jour le plus régulièrement possible.

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L'actualité de la santé en Afrique
Octobre 2004

Situation de la Polio en Côte d'Ivoire : Trois nouveaux cas découverts - Le Patriote - Côte d'Ivoire - 05/10/2004

La Côte d'Ivoire se prépare à engager une nouvelle offensive contre la Poliomyélite avec l'organisation de Journées nationales synchronisées (JNVS), a annoncé hier la représentation de l'OMS à Abidjan. Le nombre de cas enregistrés dans le pays est passé de douze cas il y a un mois à quinze cas. Pour le Dr Aby Sy T. Représentant résident de l'OMS en Côte d'Ivoire, la situation régionale étant peu reluisante, il urge pour les Etats de l'Ouest de l'Afrique de réussir des JNVS de qualité. En effet, la Côte d'Ivoire avec zéro cas en l'an 2000, occupe la troisième place dans la sous-région, après le Nigeria (571 cas), le Niger (20). Viennent, ensuite le Burkina Faso et le Bénin (6 cas) puis le Mali et la Guinée avec respectivement (2 et 1 cas). Soit un total de 621 cas. Pour les experts de l'OMS, il y a péril en la demeure. Puisqu' "un enfant non vacciné peut mettre en danger la vie d'un million d'enfants vaccinés", a expliqué Dr Mathieu Kamwa, chef de l'équipe OMS inter-pays PEV, Afrique de l'Ouest. Selon les spécialistes de l'OMS, l'effet des vaccins est limité chez les enfants en raison de leur situation parasitaire. Les parents sont donc invités à présenter leurs enfants aux agents vaccinateurs, même s'ils ont par le passé reçu les trois gouttes. La Polio est une maladie invalidante, voire mortelle pour les enfants de 0 à 5 ans. Et en l'absence de remède pour la guérison, la prévention par le vaccin reste la seule issue. Pour cette édition, l'UNICEF a mobilisé les vaccins à hauteur de 476 millions de FCFA. Le Rotary international CDC Atlanta est aussi partenaire de cette croisade. La cérémonie officielle de lancement est prévue le jeudi 08 octobre à San Pedro. M.D.
Lire l'article original : http://lepatriote.net/lpX3.asp?action=lire&rname=Société&id=13010


Gnagna : Santé maternelle et infantile, situation toujours préoccupante - sidwaya - Burkina Faso - 05/10/2004
La situation de la santé maternelle et infantile n'est guère satisfaisante dans notre pays encore moins dans la province de la Gnagna. Les derniers indicateurs de suivi enregistrés dans les Centres de santé et de promotion sociale (CSPS) couverts par l'UNFPA dans la province de la Gnagna au premier semestre de l'année 2004, ont fait ressortir une situation préoccupante en matière de fréquentation des centres de santé par les populations, notamment les femmes. La santé de la reproduction qui est une des sous-composantes du cinquième programme de coopération 2001-2005 entre le Burkina Faso et l'UNFPA mérite d'être bien cernée par les populations à la base. Cependant, malgré les efforts déployés par l'Etat et ses partenaires de l'UNFPA en vue de redresser la barre, les statistiques liées à la fréquentation des centres de santé par les femmes continuent d'afficher des indicateurs alarmants. Dans les CSPS de Thion, Tangaye, Samou, Botou et la maternité du Centre médical avec antenne chirurgicale de Bogandé où intervient l'UNFPA, les indicateurs relevés à la fin du premier semestre 2004 sont des plus bas. Pour le cas du CSPS de Botou, situé dans la partie Sud de la province de la Gnagna, les indicateurs d'utilisation du centre de santé, donnent ceci : sur 678 grossesses et 624 accouchements attendus, seuls 24 accouchements ont été assistés, soit 4%.Pour ce qui est de la consultation prénatale, à savoir la CPN2 et plus, on a enregistré 250, soit 22%. En ce qui concerne la consultation postnatale, aucun indice n'est prescriptible, soit 0 %. Aussi, selon les données socioéconomiques de l'Institut national de la statistique et de la démographie de l'année 1996, la province de la Gnagna enregistre en moyenne, un taux de mortalité de 11,7% contre 51,7 % de taux de natalité et 246,4 % de taux de fécondité contre seulement 40,1 % de taux d'accouchements assistés. Selon ces mêmes sources, le taux de couverture prénatale (CPN1) est de 79,8% pour une population estimée à 380 685 habitants. Ces indicateurs démontrent que la province de la Gnagna a besoin de plus d'attention du Gouvernement et de ses partenaires tels l'UNFPA en matière de santé de la mère et de l'enfant. L'UNFPA devra nécessairement étendre son intervention à tous les vingt-cinq (25) CSPS du district sanitaire de Bogandé pour garantir une amélioration de l'utilisation des services de santé. Aussi, dans les centres déjà couverts par l 'UNFPA, l'accent devra être mis sur la sensibilisation des communautés pour une prise de conscience accrue et pour une utilisation optimale des centres de santé notamment par les femmes. La santé de la reproduction constitue un pan de la politique nationale de population qui a d'autant plus mis l'accent sur le secteur de la santé de la reproduction et qui prend en compte les priorités des femmes, des jeunes et des adolescents en vue de diminuer les taux élevés de mortalité. C'est dans cette optique que le gouvernement du Burkina Faso en partenariat avec l'UNFPA, a conçu un projet "Appui à la lutte contre la mortalité maternelle dans les trois (3) régions sanitaires de Dori, Fada et Tenkodogo" articulé sur la base des objectifs et stratégies du Millénaire. Ce projet qui vient renforcer la mise en œuvre du sous-programme Santé de la reproduction gagnerait à être étendu à d'autres localités de la province de la Gnagna. Moussa LANKOANDE AIB/Gnagna
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidwaya_quotidiens/sid2004_05_10/villes_villages.htm

Dr Ibra Ndoye (patron du PNLS) : Comment on doit interpréter la prévalence du Vih/Sida à Kolda - Walfadjri - Sénégal - 05/10/2004

Le patron national du Programme national de lutte contre le Sida au Sénégal semble dubitatif sur l'interprétation à faire de la dernière surveillance sentinelle de l'épidémiologue à Kolda qui révèle que la prévalence de la maladie y est l'une des plus élevées.
A-t-on bien interprété la prévalence affichée par la dernière surveillance sentinelle de l'épidémiologue à Kolda ? Le Dr Ibra Ndoye, patron national du Programme national de lutte contre le Sida au Sénégal, semble dubitatif face à cette question. "Aujourd'hui, la prévalence de la maladie à Kolda est l'une des plus élevées, mais nous devons faire attention à l'interprétation", alerte le Dr Ibra Ndoye. Il s'exprimait lors de la réunion du Comité régional de lutte contre le Sida (Crls) tenu vendredi dernier à la gouvernance. "Il faut se rendre compte d'un état de fait : la surveillance sentinelle a démarré tardivement à Kolda en 2002. Le taux était alors de 2,9 %, l'actuelle prévalence est de 2.8 %", explique le Dr Ibra Ndoye. Mais cette prévalence inclut celle en rapport avec le Vih 2 qui est de 2,1%, virus du sida qui était endémique en Casamance et en Guinée-Bissau au début de la maladie, poursuit-il. "Rien n'indique que la prévalence affichée par la surveillance sentinelle date d'aujourd'hui", prévient Ibra Ndoye. En interprétant les chiffres du sida à Kolda, il faut donc tenir compte de ce facteur. Cela permet, selon le Dr Ibra Ndoye, d'éviter de stigmatiser les jeunes, les populations, comme si elles se sont laissées aller ces deux, trois, voire quatre dernières années, à des comportements favorisant l'épidémie. Ne diabolisons pas la région de Kolda, a semblé dire le patron du Programme national de lutte contre le sida au Sénégal. "Si les jeunes se mobilisent, ce taux peut être réduit de façon significative", lâche le Dr Ibra Ndoye. La région de Kolda a été placée au-devant de l'actualité de la pandémie au lendemain de la célébration de la journée mondiale de lutte contre le sida. Le choix du Fouladou pour tirer la sonnette d'alarme était, en partie, dicté par les chiffres de la surveillance sentinelle. Chez les jeunes de 15 à 24 ans, la prévalence est de 3,7 %, chez les femmes enceintes, elle est de 2,9 %. Depuis lors, la région était mitraillée, provoquant une grande psychose chez nombre de jeunes. Et depuis, au centre de dépistage volontaire anonyme et gratuit de l'hôpital régional, on semble afficher le sourire. "Depuis le 17 novembre 2003, nous avons enregistré 70 clients", révèle M. Baye Omar Thiam, assistant social. Au cours de la même rencontre axée, entre autres, sur le suivi et évaluation des projets de lutte contre le sida, le Dr Ibra Ndoye s'est félicité de la prise en charge de 18 malades sous traitement anti-rétroviral. "Il ne faut qu'il y ait rupture en Arv, réactifs ou en médicaments pour les maladies opportunistes", a-t-il lancé. En dépit du grand nombre de projets financés, des efforts restent à faire. "Nous avons constaté qu'il n'y a pas de projet pour le dépistage anonyme, l'amélioration des conditions de vie des personnes vivant avec le Vih et les entreprises privées", a déploré le Dr Ibra Ndoye. La réponse communautaire à la pandémie est bien une réalité à Kolda. Mais "il faut éviter d'entretenir de faux espoirs chez les populations", met en garde le Dr Ibra Ndoye. Il répondait ainsi à ce technicien de la santé mettant en doute la véracité de la dernière surveillance sentinelle. Hamidou SAGNA
Lire l'article original : http://www.walf.sn/societe/suite.php?rub=4&id_art=13298


Questions au Dr Rabarijaona Mamiarisoa. Chef de clinique en neurochirurgie au CHU/HJRA et secrétaire général de la Société malgache de neurochirurgie - L'express - Madagascar - 05/10/2004

Dites nous plus sur le service neurochirurgie du CHU/HJRA ?
Le service de neurochirurgie du centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona (CHU/JRA) d'Antananarivo, dont le professeur Andriamamonjy Clément est le premier responsable, est l'unique service qui prend en charge les maladies du système nerveux à Madagascar. Neufs médecin y travaillent, dont un neurochirurgien, un neurologue, deux neurochirurgiens en formation dont je fais partie, et quatre assistants chirurgiens.
Est-ce suffisant pour un service spécialisé ?
L'insuffisance du personnel est un problème inhérent à tous les centres de santé de Madagascar. Mais je voudrais surtout attirer l'attention sur le cas des paramédicaux, les aides- soignants, les infirmiers. Leur moyenne d'âge est de 51 ans. Ils seront donc retraités d'ici 5- 10 ans. Du reste, ils sont confrontés à des problèmes de santé liés au cœur, à la tension. Il est important de voir de près ce problème.
Les maladies touchant le système nerveux sont elles un problème de santé publique ?
On peut le dire. Les traumatismes crâniens, qui constituent 70% des cas traités dans le service, par exemple, ont pour origine les accidents de circulation, les agressions, les accidents de travail. Ce peut être un problème pour la santé publique parce que l'opération peut coûter cher si il y a complications. Si le traumatisme a laissé des séquelles, la personne deviendra une charge pour ses proches, pour la société, et pour l'Etat.
Les traumatismes crâniens sont-ils les uniques cas traités ?
Les maladies prises en charge par ce service peuvent être subdivisés en deux catégories : les maladies qui touchent la zone du cerveau et les vaisseaux sanguins qui s'y trouvent : accidents vasculaires cérébraux, ruptures d'anévrisme, et celles qui concernent la moelle épinière. Ils peuvent survenir à partir de chocs ou infections. Vous avez également des types de malformations que l'on trouve chez les jeunes enfants aussi bien au niveau de la tête (hydrocéphalie) que de la moelle épinière, et également les tumeurs.
Peut-on guérir des maladies que vous venez de citer ?
Le service peut prendre en charge toutes ces maladies même si le matériel est insuffisant. Le seul cas que l'on ne peut pas encore traiter à Madagascar est la malformation vasculaire dans le système nerveux central. Il nécessite un matériel performant et une technologie avancée. Quels sont les objectifs des journées scientifiques de la neurochirurgie organisées le 8 octobre au CHU/JRA. Ces journées seront mises à profit pour remettre à jour les connaissances des gens du métier. Elles seront également l'occasion pour le grand public de connaître la spécialité neurochirurgicale et le service correspondant. Enfin, ce sera l'occasion pour nos partenaires de présenter leurs produits. Cette année, les journées neurochirurgicales ont été jumelées avec la journée mondiale de la santé mentale. Propos recueillis par Rondro Ratsimbazafy
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=24983&r=13&d=2004-10-05


Journées nationales de vaccination : L'OMS met la pression - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 04/10/2004
Le vendredi 8 octobre, à San-Pédro (sud-ouest), aura lieu le lancement officiel de la première phase des prochaines journées nationales synchronisées de vaccination (JNV) contre la poliomyélite, prévue dans 17 pays, sur les 23 attendus. "Les aléas" de la météo en Afrique central ne permettront pas la synchronisation avec les pays de cette région. Ils prendront néanmoins le train en marche, a expliqué le Dr Mattieu Kamwa, responsable des équipes inter-pays de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en Côte d'Ivoire. L'objectif proclamé de ces campagnes est d'interrompre la transmission du poliovirus sauvage en Afrique d'ici la fin de l'année 2005. C'est en tout cas l'impératif fixé par l'OMS et les autres membres de la coalition mondiale contre cette maladie invalidante. L'OMS et les autres partenaires de la lutte ne sont visiblement pas contents de la qualité des précédentes JNV. Ils ont donc exigé que les prochaines journées se fassent dans des normes de qualité. Pour que la vaccination touche effectivement tous les enfants, où qu'ils se trouvent. Lire la suite

Sida, tuberculose : le Minsanté vérifie les nouveaux tarifs. Urbain Olanguena Awono s'est rendu vendredi à l'hôpital central de Yaoundé et à l'hôpital Jamot. - Cameroon tribune - Cameroun - 04/10/2004
Depuis vendredi dernier, un texte du ministre de la Santé publique a réduit les coûts mensuels de traitement du VIH/sida, les ramenant de onze à trois mille francs pour les génériques, et de quinze à sept mille francs pour les médicaments de marque. Quant à la tuberculose, son traitement est désormais gratuit, comme Urbain Olanguena Awono l'avait annoncé lors d'une récente rencontre avec la presse, dans le cadre de la communication gouvernementale. Ce 1er octobre donc, il était question pour le Minsanté de s'assurer que la nouvelle tarification est effectivement appliquée dans les hôpitaux. Après une inspection dans les locaux de l'Hôpital de jour de l'hôpital central de Yaoundé et des échanges avec des membres du personnel, le ministre a eu une séance de travail avec divers responsables de l'hôpital, au nombre desquels le directeur de la structure, Magloire Biwole Sida. Le visiteur du jour a rappelé, non sans fermeté, la nouvelle donne en matière de traitement du VIH/Sida : " Le protocole le plus cher, c'est 7000 francs. Je ne veux pas voir autre chose (…) Passez aux nouveaux prix, sans artifices ", a-t-il martelé, après avoir rappelé que tous les ARV étaient subventionnés. Le Minsanté a d'ailleurs promis des sanctions en cas d'écart. Côté statistiques, on aura appris que la pharmacie de l'hôpital a servi des traitements contre le sida à 810 patients au cours du mois de septembre. Parlant des médicaments à distribuer, Urbain Olanguena Awono a ordonné la mise à l'écart systématique de tout produit posant des problèmes de pré qualification. " Si jusqu'au bout vous n'avez pas de clarification, vous les retournez à la Cename qui les renverra à ses fournisseurs ". Ultime instruction du ministre : " Je voudrais que les patients ne rencontrent aucune difficulté dans l'application de la décision gouvernementale ". A l'hôpital Jamot, le ministre s'est dit satisfait de voir la mesure de gratuité concernant la tuberculose affichée à l'entrée d'un des principaux pavillons de l'établissement hospitalier. " Il faut bien informer les populations, maintenir ce pavillon en état pour l'accueil des malades et appliquer la gratuité. Nous faisons confiance au personnel infirmier, qui constitue le maillon essentiel de cette politique ". Visitant la pharmacie, il a encouragé le personnel et lui a recommandé d'être proactif, veillant notamment aux péremptions. Alliance NYOBIA
Lire l'article original : http://207.234.159.34/article.php?lang=Fr&oled=j04102004&idart=19426&olarch=j04102004

Santé publique - L'express - Madagascar - 04/10/2004

Cinq ans après sa mise en place, la politique de recouvrement des coûts reste un obstacle pour la majorité des Malgaches. Malgré l'allégement des frais médicaux, les soins restent toujours hors de portée de la population en général. Le cas du Centre hospitalier universitaire (CHU) d'Ampefiloha est typique. Au service des urgences, les patients doivent acheter leurs médicaments. La chambre d'hospitalisation est louée pour 41500 francs par jour. Il faut débourser 39000 francs pour une radiographie du crâne et 27000 francs pour une radiographie du thorax. La somme de 500000 francs est nécessaire pour payer les frais de cinq jours d'hospitalisation à l'occasion d'une opération d'appendicite. Et comme la pharmacie est à gestion privée, tout y est payant. Quant au centre de santé de base (CSB) ou dispensaire,on n'y prodigue que des soins d'urgences ou primaires. Tous les habitants de la ville y ont accès selon leur pouvoir d'achat. Dr RAMILISON Jean Pierre, médecin chef du centre de santé de base d'Ambohimanarina précise que : "chez nous, les patients ou les blessés ne paie que le médicament ". Par exemple, une injection de quinine coûte 1785 francs et un comprimé de paracétamol est donné pour 40 francs. En réalité, au centre de santé de base, il n'y a ni de service de dentisterie, de maternité ni de pédiatrie. Pour les cas graves, les centres de santé de base expédient le malade par ambulance communale au centre de santé de niveau supérieur. Notons que tous les frais (ambulances, injections, sérum…) seront à la charge du malade. En fin du compte, l'évacuation vers un CHU coûte au malade au moins 250000 francs. Les patients ayant des moyens financiers limités posent problème. Ces cas sociaux ont fait l'objet d'un projet de financement de la part du ministère de la santé. Mais cela n'a pas abouti. Ainsi, le CHU d'Ampefiloha est-il d'obliger de faire appel aux donateurs comme l'association du Père Pedro pour aider les patients nécessiteux et hospitalisés au Centre. En bref, l'accès aux soins hospitaliers coûte au moins 500000 francs. Le Président de la République avait annoncé l'allègement de la participation financière dans les hôpitaux publics. Or le Smig est encore à 225000 francs. Certaines catégories de la population ne peuvent donc pas bénéficier de soins médicaux. Faniry Ranaivoson
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=24951&r=13&d=2004-10-04


Les journées nationales de vaccination démarrent cette semaine - Digitalcongo - RD Congo - 04/10/2004
La campagne de vaccination va démarrer cette semaine dans les provinces du Kasaï, Katanga, Nord et Sud-Kivu ainsi que le Maniema La première phase de la campagne de vaccination va démarrer cette semaine dans les provinces de la Rdc, notamment dans les provinces du Kasaï, Katanga, Nord et Sud-Kivu, ainsi que le Maniema. Elie sera suivie d'une deuxième qui sera organisée le mois après. En ce qui concerne la ville de Bunia, cette première phase est consacrée à la lutte contre la polio et ne sera donc pas multi-antigénique comme ailleurs, a indiqué à radio Okapi. Selon la source, cette décision a été prise lors de la réunion de mise au point tenue dernièrement par le médecin-inspecteur du district de l'Ituri à l'intérieur des médecins-chefs des zones de santé et des administrateurs gestionnaires des hôpitaux de Bunia. La campagne de vaccination en Ituri ne concerne qu'un seul anti-gène, contre la polio, a ajouté à radio Okapi. Selon le médecin-inspecteur, Dr Lonema, la campagne en Ituri a été faite sous forme accélérée lors de la campagne 2003. Ce qui fait que tous les enfants ont été vaccinés. Car, l'Ituri a connu des moments difficiles marqués par la guerre. " Il faut récupérer tous les enfants à qui on continuera à administrer le vaccin anti-g "nique, contre la polio ", a-t-il déclaré. Et Dr Lonema d'ajouter que la deuxième phase de vaccination comprendra, en plus de l'anti-gène polio, la vitamine A. S'agissant de la procédure, la particularité de cette campagne est qu'elle sera fixe et non de porte à porte. C'est pourquoi le médecin-inspecteur a lancé un appel aux parents afin qu'ils amènent leurs enfants de moins de cinq ans aux lieux de vaccination. A signaler que les journées nationales de vaccination (Jnv) auront lieu du 6 au 10 octobre prochain en Ituri. Par ailleurs, le Dr Jean-Marie Mbuya, médecin-directeur du Programme élargi de vaccination (Pev), citée par la source, a fait savoir que cette campagne de vaccination est financée par l'Oms et l'Unicef. Il a, en outre, précisé que le coût de la campagne est de plus de huit millions de dollars américains. Pour ce médecin, c'est la première fois que la Rdc organise des campagnes au cours desquelles seront associés dans certaines zones de santé le vaccin contre la rougeole, le vaccin contre la poliomyélite, celui contre le tétanos et la vitamine A. Selon ce dernier, quatre provinces, à savoir Katanga, Kasaï occidental, Maniema, Sud-Kivu vont administrer dans la totalité de leurs zones de santé le vaccin contre la rougeole. Par contre, dans le chef-lieu du Kasaï Occidental, la population a été mobilisée depuis quelques jours pour la réussite de la campagne de vaccination contre la rougeole et le tétanos. Une campagne lancée au bâtiment administratif du gouvernorat. Mais déjà, plusieurs personnalités de la province se sont engagées avec des fonds pour soutenir la mobilisation contre la rougeole et le tétanos dans cette province.
Lire l'article original : http://www.digitalcongo.net/fullstory.php?id=43411

Le professeur Lamine Diakhaté, directeur du CNTS : "Nous sommes loin de la satisfaction des besoins en sang à transfuser" - Le Soleil - Sénégal - 02/10/2004

Le Sénégal va célébrer, le 6 octobre prochain, la Journée africaine du don de sang. C'est sous ce prétexte que nous avons rencontré le Pr. Lamine Diakhaté, directeur du Centre national de transfusion sanguine, établissement public de santé et référence nationale dans le domaine de l'hématologie. Il a lancé un véritable cri du cœur pour appeler les Sénégalais adultes des deux sexes à contribuer à la résorption du déficit entre la demande et l'offre en matière de sang à transfuser. C'est en quelque sorte un appel national pour sauver des vies... Lire l'interview


Médecine - L'express - Madagascar - 02/10/2004

L'hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona disposera bientôt d'un bloc opératoire pour alléger les besoins du pays en soins neurochirurgicaux. Les enfants en seront les premiers bénéficiaires car ils sont majoritaires en nombre. Problème public méconnu et pourtant courant dans nos campagnes. L'hydrocéphalie, formation d'un liquide dans le cerveau, menace la santé infantile dans notre pays. 230 cas sont traités jusqu'à maintenant, mais ce chiffre ne traduit pas le nombre des cas réels. Selon les dires du Dr Nouraly Nazaraly, la plupart des enfants infectés dont es parents n'ont pas les moyens pour l'hospitalisation qui revient à près de 7 millions Fmg, viennent des zones les plus enclavées, L'hydrocéphalie peut se développer avant la naissance par l'existence d'une malformation du cerveau, ou après, à la suite d'une méningite ou autres infections. Le pays manque de centre hospitalier car seul le centre de neurochirurgie du HJRA traite le cas d'hydrocéphalie. La neurochirurgie constitue la deuxième cause d'évacuation sanitaire hors du territoire après la cardiopathie. A l'heure de la technologie de pointe Un projet, initié par son coordonnateur national, Dr Nouraly Nazaraly, est en cours. Il y est question de prise en charge de la fourniture de valve de dérivation, qui est le seul moyen de soigner l'hydrocéphalie. Aussi, le médecin et son équipe, comptent-ils mettre en place un bloc opératoire avec des équipements de pointe au sein du HJRA. Ce projet est le fruit de la collaboration avec la Banque mondiale, les ambassades de France, de Grande Bretagne, d'Allemagne, du Japon et l'Union européenne. Le programme d'aide médicale aux enfants atteints de l'hydrocéphalie débuté en 2000 a été un point fort pour leur accès aux soins médicaux. Des efforts restent à entreprendre surtout au niveau de l'information pour sensibiliser les parents. A ce propos, un bulletin d'information sera disponible et sera distribué sur tout le territoire malgache. Fanja Saholiarisoa
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=24921&r=4&d=2004-10-02


Santé de proximité : les cliniques mobiles arrivent - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 02/10/2004
Accès aux soins de santé
Se soigner n'est pas chose aisée pour les populations urbaines qui disposent pourtant d'infrastructures modernes. Que dire de celles des zones reculées ? L'expérience des cliniques mobiles, déjà en pratique en Tunisie, va être initiée en Côte d'ivoire. Le ministère de la Santé s'y prépare activement. L'étude de faisabilité réalisée à cet effet, depuis le 2 septembre dernier, a été présentée mercredi au cabinet du ministre de la Santé, en présence du directeur de cabinet adjoint, Mme Tanoh Marie. Les cliniques mobiles sont des véhicules particuliers. A bord, une Sage-femme, un infirmier et un chauffeur. Ils sont chargés de sillonner les villages afin de prodiguer des soins de santé aux populations. De l'avis du Dr Benie Bi Vroh Joseph, coordonnateur du Programme National de la Santé de la Reproduction et de la Planification Familiale, cette initiative vise à permettre l'accès des populations des villages les plus reculés, aux soins de santé " Elle consiste notamment à freiner " l'augmentation des accouchements non assistés, des avortements spontanés, du VIH/Sida ". Selon lui, en plus d'avoir fait de nombreux déplacés, la crise survenue dans le pays a provoqué un dysfonctionnement des services sociaux et fragilisé la population. Ainsi, en plus des avortements spontanés, a été constatée, un accroissement " des violences sexuelles, exposant à une sur-morbidité et une surmortalité maternelle et néonatale et la diffusion des IST/VIH-SIDA ". Le Fonds des Nations-Unies pour la Population (UNFPA), l'International Rescue Center (IRC) apportent un soutien au ministère de la santé dans la réalisation de ce projet intitulé " Prévention de la surmortalité et de la sur-morbidité maternelles parmi les populations affectées par la crise ". L'étude va porter sur sept districts sanitaires. Mais pour l'heure, le consultant tunisien chargé du terrain, le Dr Abdedayem Khélifi a visité deux villes : Katiola et Duékoué. La situation est peu reluisante, selon lui : entre autres, accouchements à domicile très élevé, infrastructures vétustes, insuffisantes et endommagées, rupture répétée de médicaments. Ce qui conforte le ministère dans sa volonté de mettre en place une équipe médicale mobile. Qui, en allant vers la population, contribuera à améliorer la situation sanitaire de la Côte d'ivoire. Les chefs de programme et autres partenaires présents dans la salle ont souhaité que l'étude soit approfondie et étendue aux autres domaines et que la maintenance de ces unités soit inscrite en bonne place. Marceline GNEPROUST
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/content/detail.php?cid=Ncxc3x52CGA


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