Actualités de la santé
en Afrique
Octobre 2005

Au sommaire de cette semaine :

Burkina Faso :
© CHR De Dedougou : Une quinquagénaire opérée d'un kyste de 4,5 kg
© Sept spécialistes en gynécologie et obstétrique formés au Burkina
© Structures sanitaires de Bobo Dioulasso : Deux CMA et une imagerie médicale en renfort

Cameroun :
© Génial : Le xylitol pour oxygéner le cerveau
© D’autres formes de résistance : Tandis que l’agent du paludisme développe des oppositions aux médicaments, les insecticides deviennent de moins en moins efficaces

Congo :
© 6e réunion du CCN : le Congo améliore sa proposition de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme

Côte d'ivoire :
© Eradication de la poliomyélite : Un nouveau vaccin sur le marché

Madagascar :
© Santé de la reproduction - Près de 13 000 enfants succombent au VIH
© Soigner la peste et le choléra par l’acupuncture
© Grossesse - Neuf femmes par jour meurent à l'accouchement
© Pandémie - Les vaccins préconisés contre la grippe aviaire

RD Congo :
© La pharmacopée traditionnelle de plus en plus prisée dans la ville de Kananga

Sénégal :
© Surveillance du paludisme : La sous-région ouest-africaine affine sa stratégie
© Prévention des IST/sida en milieu rural : Le souci d’améliorer la réponse nationale contre le VIH
© Santé publique - Etat clinique du Sénégal : La fièvre jaune fait deux décès, le choléra plus de 350
© Paludisme : Le Programme national de lutte évalue ses activités

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Santé de la reproduction - Près de 13 000 enfants succombent au VIH - L'express - Madagascar - 26/10/2005
0,3% des séropositifs sont contaminés à travers la transmission mère-enfant pendant la grossesse ou à l’accouchement.
La Grande île n'est pas épargnée par le fléau sida qui mine l'humanité. Dans le monde, un enfant en meurt chaque minute. Ces cinq dernières années à Madagascar, près de 13 000 enfants de moins de 14 ans ont succombé à des maladies liées au Vih, et plus de 4 000 enfants naissent, chaque année, porteurs du virus. En outre, 10 000 enfants de zéro à 14 ans en sont actuellement contaminés.
Ces statistiques alarmantes ont été annoncées par Fenosoa Ratsimanetrimanana, secrétaire exécutif du Conseil national de lutte contre le sida (CNLS), hier, au centre de santé de base (CSB II) Isotry, au cours du lancement officiel de la campagne mondiale. “Unissons-nous pour les enfants contre le sida”.
Pire, 80 000 enfants de 0 à 17 ans risquent de perdre un de leurs parents à cause de ce virus jusqu'en 2010. Ceci démontre que les enfants sont la face cachée du sida. “D'où la nécessité de les engager à la bataille”, poursuit le secrétaire exécutif du CNLS.
Selon le Dr Andry Rakotomanana, “une enquête réalisée au laboratoire national de référence indique que 97 % des séropositifs ont été contaminés par le Vih à la suite de rapports sexuels, 0,3 % par la transmission mère-enfant, et 2,7 % suite à une transfusion sanguine”.
De ce fait, l'épidémie du sida est depuis plus de vingt ans un sujet d'inquiétude internationale. Pourtant, une écrasante majorité des jeunes ne savent toujours pas comment éviter la maladie et n'ont pas accès aux informations, aux compétences et aux services dont ils ont besoin pour se protéger.
“Quatre P”
C'est dans cette optique que la campagne mondiale “Unissons-nous pour les enfants contre le sida” est lancée, en vue d'attirer l'attention de la communauté internationale sur le fait que les enfants ont été négligés par les efforts de lutte contre le sida.
“Il s'agit de créer un mouvement mondial de solidarité en faveur des enfants. Par ailleurs, plus de 50 % du peuple malgache a moins de 18 ans. Aussi, porter une attention aux enfants, c'est porter une attention à la famille, donc à la nation”, précise Barbara Bentein, représentant résident de l'Unicef.
Pour Madagascar, la campagne offrira un cadre d'action axé sur l'enfant afin de mener des programmes au niveau national. Elle est placée sous le thème “Pour une génération sans sida à Madagascar”. C'est une plate-forme permettant d'élaborer des programmes primordiaux et durables, ainsi que des mouvements de mobilisation et de collecte de fonds pour atténuer l'impact du Vih sur les enfants. Le but est d'enrayer sa propagation et d'atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement.
Ces programmes tournent autour de quatre impératifs urgents dénommés “quatre P” : prévenir la transmission du Vih de la mère à l'enfant, procurer un traitement pédiatrique aux enfants, prévenir l'infection chez les adolescents et les jeunes, et enfin protéger et soutenir les enfants contaminés par le Vih.
Sketch et poèmes réalisés par les élèves membres du club sida du lycée moderne d'Ampefiloha et de Jules Ferry ont agrémentés la cérémonie de lancement de la campagne, hier. Le ministre de la Santé et du planning familial, Jean-Louis Robinson, en a profité pour remettre du matériel et des médicaments d'un montant de 1,625 millions de dollars US aux centres de dépistage et formations sanitaires des 22 régions. “Ces équipements seront répartis à leurs principaux bénéficiaires à partir de ce jour”, avance-t-il. Henintsoa Andriamiarisoa
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=37216&r=13&d=2005-10-26

Surveillance du paludisme : La sous-région ouest-africaine affine sa stratégie - Le Soleil - Sénégal - 26/10/2005
Devant la recrudescence de la résistance du plasmodium falciparum à la chloroquine, la surveillance du traitement du paludisme est plus qu’importante. Une question majeure au menu de la 3è réunion des pays membres du Réseau de l’Afrique de l’Ouest pour le traitement anti-paludique (Roatap) ouverte hier à Dakar.
La sous-région ouest-africaine harmonise davantage ses positions dans la lutte contre le paludisme. Aujourd’hui, les stratégies initialement adoptées dans la lutte contre le fléau ont montré leurs limites, du fait de l’apparition de la résistance du parasite à la chloroquine et du défaut de l’observance de la prise en charge du médicament constaté chez les femmes enceintes, selon l’Organisation mondiale de la Santé (Oms).
Ainsi, les représentants du Cap-Vert, de la Guinée-Bissau, de la République de Guinée, de la Mauritanie, de la Gambie et du Sénégal, regroupés au sein du Réseau de l’Afrique de l’Ouest pour le traitement anti-paludique (Roatap), réunis à Dakar, vont essayer, pendant trois jours, de passer au crible leurs différentes méthodes de lutte, d’échanger des informations et d’affiner leurs stratégies. Pour mieux faire face à l’endémie palustre, première cause de morbidité et de mortalité dans le continent. “ La prise en charge correcte des cas, stratégie majeure dans la lutte antipaludique, connaît des difficultés depuis quelques années, à cause de la survenue des résistances aux médicaments longtemps utilisés, notamment la chloroquine.
Une telle situation rend désormais indispensable la surveillance assidue de l’efficacité et de la qualité des médicaments qui rentrent dans les protocoles thérapeutiques admis contre cette maladie ”, a indiqué Abdou Fall. D’après le ministre de la Santé et de la Prévention médicale, le phénomène de la résistance du parasite responsable de la survenue du paludisme est, en effet, une préoccupation majeure des décideurs, des partenaires au développement et de tous les chercheurs dans le domaine de la Santé.
Pertes en vies évitables
“ Nous devons donc toujours l’envisager dans nos hypothèses de travail à moyen et long termes et nous préparer en conséquence à minimiser son effet sur nos indicateurs de Santé, mais aussi sur nos budgets nationaux, souvent insuffisants, pour couvrir les besoins de nos services ”. De l’avis d’Abdou Fall, il est aisé de comprendre que quand on administre à grande échelle un traitement inefficace contre le paludisme, du fait de la résistance, on augmente les dépenses en soins par l’accroissement de la demande et l’on favorise de fortes mortalités, surtout chez les enfants et les femmes enceintes.
“ Un tel scénario, qui associe à la fois des pertes évitables de vies et de ressources financières, est inacceptable dans un monde où la Science offre d’énormes possibilités pour anticiper sur les évènements ”, a-t-il fait remarquer, en ajoutant que fort heureusement, par la qualité des scientifiques de nos pays, les solutions appropriées sont largement à notre portée. Avec l’Oms, a-t-il ajouté, notre continent s’est doté de réseaux qui servent de cadre d’échange d’informations pour l’harmonisation des politiques de traitement dans les différentes sous-régions.
Le représentant de l’Oms a rappelé que cinq ans après le sommet d’Abuja, des progrès ont été réalisés, mais des difficultés demeurent, dont la propagation et l’intensification de la résistance des parasites aux antipaludiques. Pour le Dr Malang Coly, ces produits étant en nombre limité, il est de plus en plus difficile de mettre sur pied des politiques relatives à ces médicaments et de prendre en charge correctement les cas. Dans ce combat, il a mis l’accent sur l’importance du laboratoire ainsi que la formation du personnel de labo dans le système de Santé. Le Pr Oumar Gaye, de la Faculté de Médecine de l’Ucad, coordonnateur du Réseau, a laissé entendre que la résistance des parasites aux antipaludiques dépasse la norme et que le bilan d’étape de ce cadre créé en 2002 est encourageant. JOSEPH BIRAME SÈNE
Lire l'article original : http://216.40.244.194/article.php3?id_article=4868

Eradication de la poliomyélite : Un nouveau vaccin sur le marché - Le Patriote - Côte d'Ivoire - 25/10/2005
La poliomyélite a presque disparu de la plupart des pays où le virus est endémique. Sauf au Nigeria, indique un document de l’initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a diffusé il y a une semaine.
Le nouveau «vaccin oral monovalent» (Vpom1) qui accélère la protection contre certains types de virus, semble avoir mis fin à la transmission de la polio en Egypte et dans de nombreuses régions de l’Inde. Deux des six pays où l’on n’a pas encore réussi à éradiquer cette maladie. Le vaccin monovalent est plus efficace contre le virus de type R, qui est le plus courant. L’ancien vaccin trivalent (qui contenait trois éléments) est bon contre le virus de type 2, qui est éradiqué depuis 1999, et contre le virus de type 3. Lequel est fréquent seulement dans les zones circonscrites. «Le comité consultatif mondial d’éradication de la poliomyélite a conclu que tous les outils étaient désormais en place pour en finir avec la poliomyélite une fois pour toutes», a déclaré le 12 octobre 2005 à Genève, le docteur Cochi. Ce dernier est responsable du programme national de vaccination du centre d’épidémiologie (CDC) des Etats-Unis. «Il incombe de les utiliser à bon escient. Il n’y a aucune raison pour que la polio se perpétue dans le monde après l’année prochaine», a-t-il ajouté.
L’initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite s’est employée depuis 1988 à supprimer cette maladie. Et grâce à son action, le nombre de cas a baissé de 350.000 à 1349 en octobre 2005. La plupart des nouveaux cas cette année ont été enregistrés au Nigeria (473 enfants atteints). Soit plus que dans tout autre pays. La campagne d’éradication a, cependant, été entravée par la réapparition de la maladie dans des pays où l’on pensait qu’elle avait disparu. Il est bon de retenir qu’en 2004 et 2005, la poliomyélite a réapparu dans dix pays : la Somalie ; l’Indonésie; le Yémen ; l’Angola ; l’Ethiopie ; le Tchad ; le Soudan ; le Mali ; l’Erythrée et le Cameroun. Azoumana Cissé
Lire l'article original : http://lepatriote.net/lpX3.asp?action=lire&rname=Société&id=20940

Génial : Le xylitol pour oxygéner le cerveau - Cameroon tribune - Cameroun - 25/10/2005
Une découverte d’un Camerounais, qui aurait été exploitée en 2003 dans le traitement du Pape Jean Paul II.
Le seul fait qu’un Camerounais, de quelque manière que ce soit, ait pu contribuer au traitement du Pape Jean Paul II, souffrant alors de la maladie dite de "Parkinson", est à lui seul un grand mérite. Ce mérite a été salué lors des journées universitaires de la science et de la technologie (JUST 2003).
Un cadre du ministère de l’Enseignement supérieur, le Pr. Jöel Moulen, dans l’un des exposés programmés à l’occasion de cet événement, faisait l’état des lieux du " développement de la science et de la technologie dans l’enseignement supérieur au Cameroun ". Il exposait le point de vue des membres de la communauté de l’enseignement supérieur camerounais sur leur propre contribution au développement de la science et de la technologie afin d’en évaluer l’impact sur le développement du Cameroun.
Dans la rubrique Chimie organique, notamment chez les pharmaciens, Le Xylitol du Dr Boum Bernard a été reconnu comme une grande découverte. Parlant de ce produit, le Pr. Jöel Moulen disait ceci dans son texte : " Le Xylitol du Dr Boum Bernard, sucre très actif dans l’oxygénation de la cellule cérébrale, est actuellement utilisé pour soigner la maladie de parkinson du Pape Jean Paul II, … ".
Rencontré dans son bureau sis à la pharmacie du Lac à Yaoundé, le pharmacien Boum apporte une précision importante : " Chercheur à Paris, je travaillais sur les plantes médicinales, notamment, le papayer connu sous le nom scientifique de "carica papaya". Je cherchais la substance qui, dans cette plante, soigne les ictères. J’ai donc pu y isoler le Xylitol, un sucre. J’ai pu par la suite démontrer que ce sucre retardait le vieillissement des globules rouges. On sait bien que ce sont ces globules rouges qui transportent l’oxygène dans tout l’organisme ". Sa recherche sur ce point précis, s’est arrêtée à l’identification du Xylitol et à la démonstration de ses propriétés. Le travail effectué entre 1972 et 1979 est validé par l’obtention d’un doctorat ès Sciences soutenu à l’Université de Paris Châtenay-Malabry. Les articles sur le Xylitol sont publiés dans la revue internationale Lancet, spécialisée dans les plantes. Les essais cliniques, eux, se déroulent dans certains hôpitaux de Paris.
DR. Boum ne s’est pas soucié de la production continue de ce produit. " Ce n’était pas ma préoccupation. D’ailleurs je n’en avais pas les moyens, affirme-t-il. Je voulais trouver la substance qui soigne les ictères dans le papayer. J’y suis parvenu. J’ai pu démontrer que le Xylitol pouvait retarder le vieillissement du globule rouge et être utile à l’oxygénation cérébrale ". Là s’arrêtait le plus important pour lui. La recherche étant publiée, chacun pouvait s’en emparer et l’exploiter. " C’est dans ce cadre, affirme-t-il, que les médecins du Pape se sont servis de mes découvertes pour traiter le manque d’oxygène dans la maladie dont il souffrait ". DR Boum a été informé par les autres membres de son équipe de recherche. " Je n’ai pas été associé ", lance-t-il, avant d’ajouter : " mais, c’était une grande satisfaction pour nous tous, une fierté scientifique, une grande reconnaissance du travail jadis effectué, surtout que le traitement était satisfaisant ". Le Dr. Boum Bernard est docteur d’Etat ès sciences pharmaceutiques, pharmacien-biologiste. Jeanine FANKAM
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Soigner la peste et le choléra par l’acupuncture - L'express - Madagascar - 25/10/2005
Rakotondrainibe met l’acupuncture au service des patients.
“Soixante-deux cas de choléra à l’hôpital Befelatanana et 60 cas de peste détectés dans la province de Mahajanga ont été traités par la relaxation et l'acupuncture, traitement médical d’origine chinoise, qui consiste à piquer des aiguilles en certains points définis du corps”. Ces chiffres ont été livrés aux journalistes, hier au Radama hôtel, par le Centre international de l’yoga, pour démontrer que “ce genre de médecine a sa vertu et peut aussi bien prévenir que guérir simultanément plusieurs maladies”.
“Nos recherches ont été certifiées par les jury et les facultés de médecine d’Antananarivo et de Mahajanga”, soutient Rakotondrainibe, président du centre. Il se fait plus insistant en répétant que “la relaxation et l’acupuncture guérissent 95 % de maladies, entre autres la peste, le choléra, la grippe aiguë, les problèmes artériels, d’accouchement, de pancréas, la rage de dent, la cysticercose, l’appendicite, et peuvent remplacer les vaccins, les médicaments et les antibiotiques”.L’objectif de la rencontre est de sensibiliser les patients sur le traitement par l’acupuncture aussi efficace que financièrement accessible à la majorité. “Les malades n’ont pas besoin de trop dépenser pour se soigner; ce qui est un atout de ce genre de traitement face aux frais d’hospitalisation et au coût des médicaments de plus en plus chers”, argumente-t-il.
Le docteur Lantohery Andriantsoa Ratsararay, pour sa part, explique que ces pratiques médicales peuvent s'associer à d’autres. Il précise, en outre, que “le centre est en règle vis-à-vis de l’Ordre des médecins puisqu'il ne guérit pas mais enseigne et transmet la technique de l’acupuncture pour que les gens puissent s’auto-guérir. Seuls les huit médecins qui y travaillent, consultent les patients”. Nirina Zafimaharo
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=37190&r=4&d=2005-10-25

Prévention des IST/sida en milieu rural : Le souci d’améliorer la réponse nationale contre le VIH - Le sud - Sénégal - 25/10/2005
La prévention des infections sexuellement transmissibles (Ist) et du Vih/Sida en milieu rural peut déboucher sur une amélioration qualitative de la réponse nationale contre le fléau du Sida, grâce à un bon management des stratégies d’intervention et à une capitalisation efficace des acquis. C’est le premier enseignement tiré de l’atelier national de restitution du Projet de prévention des Ist/Sida en milieu rural (Pisr), ouvert hier lundi 24 octobre à Dakar.
Quoique le Sénégal demeure un pays à faible taux de séroprévalence dans sa population générale et que d’importants efforts soient déployés dans la sensibilisation et dans la lutte contre le Sida, les zones rurales ne sont pas encore suffisamment prises en compte dans les activités de prévention. C’est pour remédier à ces déséquilibres qui augmentent les risques de propagation du virus au niveau des populations passerelles (vulnérables ) que le Projet de prévention des Ist/Sida en milieu rural a été lancé en janvier 2003, avec comme cibles principales les femmes et les jeunes. Devant arriver au terme de ses activités à la fin du mois, l’initiative supervisée par le Pr Souleymane Mboup, directeur du Laboratoire de bactériologie et de virologie de l’hôpital Le Dantec, organise depuis hier, lundi 24 octobre et sur une période de deux jours, une rencontre nationale de restitution de ses résultats, en compagnie des partenaires (décideurs, prestataires, Pvvih et communautés de base). Une manière de rendre visibles les leçons devant être tirées de l’expérience du Pisr dans l’optique d’une meilleure orientation de la stratégie nationale de lutte contre le Sida, compte tenu surtout de l’évolution de l’épidémie au Sénégal et des nécessités de la réponse au Vih.
Pour le Pr Souleymane Mboup, il s’agit ainsi à travers cet atelier de restitution d’une initiative dont les sites-pilotes ont été les communautés rurales de Malicounda (région de Thiès) et de Bellé (région de Tamba), « de travailler à la pérennisation des acquis à partir d’un modèle transférable dans les autres localités du Sénégal, peut-être même ailleurs dans la sous-région ». Tant il est vrai, selon le superviseur général, que « l’initiative du Pisr s’est montrée originale autant par sa démarche participative de recherche-action… que par son recours à des stratégies innovatrices et documentées de prévention». Dans le sillage du Pr Mboup, le Dr Ibra Ndoye du Conseil national de lutte contre le Sida(Cnls) a mis en exergue la nécessité d’engager la réflexion sur les voies et moyens d’une appropriation stratégique des acquis du Pisr et sur l’opportunité de leur réplication dans d’autres zones rurales à risques. D’autant, a précisé le secrétaire exécutif du Cnls, que « nous nous sommes impliqués dans une dynamique d’élaboration de plans intégrés régionaux…La capitalisation du Projet de prévention des Ist/Sida en milieu rural va nous permettre d’intégrer la réponse au Sida dans un programme global ». Notons enfin que l’initiative Pisr qui a bénéficié de l’appui financier du projet « Sécuriser le Futur » pour mener ses activités, est le fruit d’une collaboration active entre le Réseau africain de recherche sur le sida (Rars), le Laboratoire de bactériologie et virologie (Lbv) et l’Agence pour la promotion des activités de population/Sénégal (Apaps). Moctar DIENG
Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/social.php

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6e réunion du CCN : le Congo améliore sa proposition de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme - Les dépêches de Brazzaville - Congo - 24/10/2005
Lors de sa réunion de septembre, le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme avait examiné et approuvé le projet congolais, sous réserve que quelques points soient clarifiés ou rectifiés. Le 21 octobre, au cours de sa 6e réunion que présidait Antoinette Sassou Nguesso, le Comité de coordination nationale (CCN) a donc travaillé pour améliorer son document – qui propose un budget de plus de 45 millions de dollars – qu’il compte soumettre avant le 18 Novembre.
«Nos échanges, très fructueux, ont bien balisé le travail que devra réaliser la commission technique, s’est réjouie la présidente du CCN, Antoinette Sassou Nguesso. Cette commission sera chargée de réfléchir aux réponses à apporter aux questions posées par le groupe technique du Fonds Mondial. C’est un travail délicat et la réflexion devra être conduite avec rigueur, efficacité et lucidité. Les réponses apportées au Fonds mondial devront être claires, précises et concises», a encore souligné la présidente du CCN.
Le texte du Congo sur la composante VIH/sida propose de réduire la transmission du VIH en augmentant les dépistages, les traitements IST, la prévention de la transmission, la communication pour le changement de comportement ainsi que le dépistage sanguin à 100 %. Le document envisage également d’améliorer la prise en charge médicale et psychosociale des personnes atteintes du VIH (avec traitement et prophylaxie), ou encore d’augmenter de 2 000 à 12 000 le nombre de HAART (personnes sous traitement antirétroviral) d’ici à cinq ans.
Le 5e round du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et la paludisme a retenu la proposition du Congo relative au VIH/sida. Les deux autres textes – concernant la tuberculose et le paludisme –, devront être présentés, une fois clarifiés, lors du 6e round d’appels à propositions, en 2006.
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CHR De Dedougou : Une quinquagénaire opérée d'un kyste de 4,5 kg - Le pays - Burkina Faso - 24/10/2005
Dans le souci d'améliorer les soins obstétricaux et de lutter contre la mortalité maternelle, le CHR de Dédougou s'est attaché en juin dernier les services d'un gynécologue.
La venue de ce médecin spécialiste a été saluée à sa juste valeur, car elle vient soulager les femmes qui se rendaient soit à Bobo, soit à Ouagadougou, Koudougou ou Ouahigouya pour résoudre leur problème de santé gynécologique. Le coût onéreux des déplacements et des frais médicaux, obligeaient certaines femmes moins nanties à prendre leurs maux en patience ou à faire recours à la médecine traditionnelle avec souvent moins de succès. L'histoire semble avoir donné raison au directeur général du CHR, car 4 mois après l'arrivée du gynécologue, le docteur Hermann Ouattara, les choses semblent aller au mieux pour les femmes qui ne désemplissent pas la salle de consultation. C'est ainsi qu'une patiente, la cinquantaine d'années a pu être opérée d'un kyste de l'ovaire, l'intervention a eu lieu le 19 octobre 2005 (la kystectomie) a duré environ 45 mn et a permis l'ablation d'un kyste de 4,5 kg. Pour le chirurgien, le docteur Hermann Ouattara, le kyste a évolué pendant plus d'une année. Selon lui, les causes sont multiples et toutes les femmes sont prédisposées à cette maladie. C'est pourquoi il est conseillé à toute femme qui sent une augmentation de volume anormale du ventre de ne pas systématiquement croire à une grossesse mais plutôt de consulter un gynécologue. Les conséquences du kyste de l'ovaire sont multiples. Elles vont de la douleur à la rupture du kyste qui peut entraîner la mort. En attendant, le CHR de Dédougou peut se vanter d'assurer ses missions qui sont entre autres d'héberger et de soigner les malades, assurer les accouchements, participer à la formation des agents de santé et contribuer à la recherche en santé.
Lire l'article original : http://www.lepays.bf/quotidiens/select.asp?Numero=8633

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Sept spécialistes en gynécologie et obstétrique formés au Burkina - Sidwaya - Burkina Faso - 23/10/2005
L’Unité de formation et de recherche des sciences de la santé (UFR/SDS) de l’université de Ouagadougou a abrité, le 21 octobre 2005, la cérémonie de sortie de la première promotion des médecins spécialisés en gynécologie et obstétrique entièrement formés au Burkina Faso
Sept lauréats dont trois 03 femmes ont reçu, le 21 octobre 2005, à l’unité de formation et de recherche en sciences de la santé (UFR/SDS) de l’université de Ouagadougou des mains des autorités politiques et universitaires leur diplôme de spécialiste en gynécologie et obstétrique. La cérémonie de remise du diplôme a connu la présence des ministres Alain Bédouma Yoda de la santé, parrain de la promotion et de celle du ministre des Enseignements secondaire supérieur et de la recherche scientifique Laya Sawadogo.
Ces spécialistes entièrement formés au Burkina Faso ont, quatre ans durant, reçus des enseignements théoriques et pratiques ponctués par des évaluations annuelles. 
L’encadrement de ces étudiants a été assuré par des enseignants de l’UFR/SDS et d’autres départements, des maîtres-assistants et des médecins spécialistes des Centres hospitaliers universitaires de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso. Pour donner à ce parchemin une valeur régionale, voire internationale, les candidats lors des évaluations finales ont été soumis à l’appréciation d’un jury international constitué de six membres. «Le travail de gynécologue vous le savez est noble, passionnant et dur ; elle demande des sacrifices».
C’est en ces termes que le chef du département de gynécologie-Obstétrique de l’UFR/SDS, le Pr Jean Lankoandé a décrit aux récipiendaires la carrière qu’ils vont embrasser.
Il a exhorté ses jeunes frères à être au cœur de l’action, pour lutter contre la mortalité maternelle en assurant aux femmes des soins prénatals de qualité et une assistance qualifiée à l’accouchement. Pour gagner ce pari, il préconise la rigueur et la disponibilité dans le travail, le respect des patientes, l’amélioration et l’approfondissement des connaissances acquises lors de la formation. Aussi, il a soumis aux autorités politiques présentes à la cérémonie, quelques doléances du département de gynécologie obstétrique, à savoir l’insuffisance du personnel d’encadrement et d’équipements nécessaires pour la formation des médecins inscrits dans ce département. Le ministre Laya Sawadogo a promis de prendre en compte les doléances formulées et d’ouvrir très prochainement une faculté de médecine à Bobo-Dioulasso. Le parrain a, pour sa part, fait comprendre aux personnels de la santé la volonté du gouvernement à mettre à leur disposition un cadre idéal de formation et de meilleures conditions de travail. Pour ce faire, il s’est engagé à continuer son plaidoyer auprès de l’assemblée nationale en vue de l’adoption de lois qui leur seront plus favorables.
Aussi, il a souhaité que les filières de spécialisation au sein de cette UFR se multiplient afin d’offrir aux populations des professionnels de santé spécialisés dans tous les domaines de la santé. Régine ZERBO
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidwaya_quotidiens/sid2005_23_10/sidwaya.htm

Santé publique - Etat clinique du Sénégal : La fièvre jaune fait deux décès, le choléra plus de 350 - Le quotidien - Sénégal - 22/10/2005
Ceux qui consultent Internet avant de voyager risquent de se détourner de la destination Sénégal pour des raisons sanitaires. Elle est loin d’être paradisiaque, surtout quand on fait un détour par le site de l’OMS.
L’Organisation mondiale de la Santé a été alertée par le ministre sénégalais de la Santé et de la Prévention médicale de la présence du virus amaril au Sénégal. Depuis le mois de septembre dernier, la fièvre jaune a causé deux cas de décès dans la région Est de notre pays : Un homme de 20 ans et une jeune fille de 10 ans sont décédés respectivement le 25 et le 30 septembre derniers. Deux cas mortels confirmés en laboratoire dans le district de Goudiri, plus précisément dans la région de Tambacounda (Département de Bakel). Et l’Oms d’attendre «les résultats de l’enquête épidémiologique».
Les Sénégalais peuvent attendre avec cette structure internationale et ne pas trop compter sur les autorités en charge de la santé publique. Car, le ministère de la Santé et de la Prévention médicale n’aime pas communiquer dans pareil cas. Seulement, quand il s’agit de fièvre jaune, elles sont dans l’obligation d’alerter l’Oms. Mais sur le plan local, on semble restreindre la sensibilisation à la zone où les cas ont été détectés et confirmés. Ainsi, aucune communication n’a été faite sur ce sujet par le ministère concerné pour informer les populations des autres régions des risques de contagion que peut engendrer le virus amaril, responsable de cette maladie dangereuse. Se complaisant dans le mutisme, certainement au risque d’en rajouter au mal du choléra qui décime les populations du Sénégal, le département d’Abdou Fall opte pour la politique de l’autruche, comme c’était le cas en novembre 2004 quand on faisait état des premiers cas de choléra.
Joint au téléphone par rapport à cette situation, le Directeur de la santé, Babacar Dramé a, après avoir pris connaissance du sujet, préféré ne pas répondre à nos préoccupations. Sous prétexte d’un dysfonctionnement de la ligne téléphonique. Quant au ministre de la Santé, Abdou Fall, il est très occupé et ne pouvait à cet instant «répondre à (notre) entretien».
Cependant, on apprend sur le site de l’Oms que pour endiguer la transmission de la fièvre jaune dans la région endémique, le ministère de la Santé a organisé, avec l’aide de l’Oms et de l’Unicef, une campagne de vaccination de masse à Goudiri et dans le district voisin de Kidira, visant une population de 150 000 habitants. Et la source Oms de préciser que «les vaccins utilisés pour cette campagne, qui a débuté le 4 octobre dernier, proviennent d’une réserve de 3 000 000 de doses du vaccin antiamaril, données au Sénégal en 2004 par l’Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination (Gavi) pour la vaccination préventive systématique».
Il urge donc que ces mesures de précaution soient étendues vers les autres régions du pays, afin d’éviter le drame causé par l’épidémie de choléra. Cette maladie continue de sévir en Afrique de l’ouest avec plus de 45 000 cas, dont 700 décès observés par l’Oms. De plus, les statistiques de l’Organisation mondiale pour la santé attestent que «le Sénégal est le pays le plus touché par le choléra, concentrant à lui seul la moitié de morts. Sans compter les 90% de nouveaux cas répertoriés à Dakar». Une situation qui s’explique, selon l’Oms, par «des facteurs saisonniers (…), notamment des précipitations fortes au cours de la saison des pluies et un accroissement des mouvements de population». D’où l’invitation de l’Oms aux populations pour plus de précautions pour éviter le mal. Gilles Arsène TCHEDJI
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/archives/article.cfm?article_id=29210&index_edition=849

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Paludisme : Le Programme national de lutte évalue ses activités - Le Soleil - Sénégal - 21/10/2005
Consolider les acquis, corriger les lacunes, tels sont les objectifs majeurs poursuivis par l’atelier d’évaluation du Programme national de lutte contre le paludisme à Thiès.
Ils étaient venus de 15 districts sanitaires ciblés dans le cadre du Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp) à réfléchir, pendant trois jours, sur les différentes activités entreprises depuis janvier 2005.
Ces districts appelés “ districts orphelins ” en raison de leur retrait ou encore de leur insuffisance de moyens, ont présenté tour à tour, lors de l’atelier d’évaluation et de planification organisé à Thiès, les résultats d’enquêtes, et tous les problèmes liés au programme et relatif au dernier trimestre, avant de passer aux différents programmes d’activités du second trimestre. Le tout a été suivi de discussions constructives.
Ce programme proprement dit, a nécessité la mobilisation d’une enveloppe de 115 millions de FCfa. Ce qui a permis de faire son évaluation à mi-parcours et de rendre visibles les acquis enregistrés, mais aussi mettre en relief les difficultés qui ne manquent pas de surgir de temps en temps, tout comme les facteurs bloquants.
D’une manière globale, médecins-chefs, superviseurs et autres acteurs intervenant dans le cadre de ce programme ont bien approfondi la réflexion sur les réaménagements stratégiques à apporter. Il était également question d’optimiser les activités ou de les reprogrammer. C’est ainsi que les points forts et ceux faibles ont été passés à la loupe par les participants à cet atelier d’évaluation.
Dans le domaine de la prévention, les moustiquaires imprégnées ont été mises à la disposition des populations, mais toujours est-il que leur utilisation reste une matière à réflexion. D’ailleurs, des exemples frappants ont été mis en exergue lors de la première journée avec les statistiques relatives aux femmes enceintes ayant passé la nuit sans ou avec une moustiquaire. Cela est nettement visible dans certains districts où la moustiquaire est bien utilisée, contrairement à d’autres.
Il est bien vrai que des efforts ont été déployés par le Programme national de lutte contre le paludisme, mais, il y a également que le niveau de couverture des groupes vulnérables demeure toujours bas.
D’où justement cette urgente nécessité de distribuer les moustiquaires imprégnées en quantité suffisante et de poursuivre la sensibilisation tous azimuts, quant à leur utilisation pour barrer la route à l’anophèle vecteur de cette pathologie qui tue, chaque année, un nombre important de sujets chez les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans.
Pour le coordinateur du Pnlp, ces trois groupes de réflexion offrent l’opportunité de faire le point sur tous les problèmes et de mûrir davantage la réflexion sur les efforts collectifs à apporter par tous les acteurs dans la lutte contre ce problème majeur de santé publique dont certains ignorent ou se soucient peu des ravages qu’elle cause chaque année, en plus des dommages collatéraux au sein des groupes vulnérables.
C’est pourquoi, le Dr Moussa Thior a invité les acteurs (partenaires au développement, Ong, secteurs privés, communautés, régions médicales et districts de Santé) à s’impliquer résolument dans cette bataille. A cet effet, le déficit de communication a été relaté. Les journalistes seront désormais impliqués dans le cadre de la sensibilisation.
La création du Fonds mondial de lutte contre le paludisme va, indubitablement, augmenter de façon significative les ressources financières disponibles en faveur des activités de lutte contre le paludisme dans notre pays. Abdourahmane Sarr Gonzales
Lire l'article original : http://216.40.244.194/article.php3?id_article=4650

Grossesse - Neuf femmes par jour meurent à l'accouchement - L'express - Madagascar - 21/10/2005
Une feuille de route pour la réduction de la mortalité maternelle et néonatale.
La “maternité sans risques” est encore un leurre. A Madagascar, neuf femmes par jour meurent pendant ou après l'accouchement. Mais c'est encore mieux quand on sait que, dans le monde, une femme en meurt toutes les minutes.
Ces statistiques alarmantes sont avancées au cours d'une conférence publique sur la santé maternelle donnée par les représentants des agences onusiennes et du ministère de la Santé et du planning familial, hier, au ministère des Affaires étrangères à Anosy.
Placée sous le thème “La femme malgache a le droit d'avoir une assistance qualifiée pendant son accouchement”, cette conférence est organisée dans le cadre de la célébration du 60ème anniversaire des Nations unies.
L'analyse de la situation, réalisée en novembre 2004 sur la base de l'enquête démographique de santé, indique une progression lente des indicateurs donnant les ratios de mortalité maternelle et néonatale.
“La prévalence de la mortalité maternelle est quasi stationnaire, passant de 488 à 469 pour 100 000 naissances vivantes de 1997 à 2003. Quant à la mortalité néonatale, elle est passée de 40 à 32 pour 1 000 naissances vivantes pour la même période”, avance le Dr Solo Mandresy de l'UNFPA.
Stagnation
L'utilisation des formations sanitaires pour les accouchements est en baisse passant de 35 % en 1997 à 32 % en 2003. Par contre, le taux d'accouchement assisté par un personnel qualifié a connu une petite hausse passant de 47 % à 51 % pour la même période.
Plusieurs paramètres sont à l'origine de la stagnation du taux de mortalité maternelle. Parmi ces derniers figurent les facteurs directs comme la grossesse à un âge précoce ou encore la grossesse rapprochée. “Plus la femme est jeune, plus elle court le risque de mourir pendant l'accouchement. De même, plus la grossesse est rapprochée, plus les risques de complications sont développés”, explique le Dr André Ndikuyeze, représentant-résident de l'OMS.
Néanmoins, les facteurs liés aux infrastructures sanitaires- tels que l'inexistence de personnel qualifié pour assister l'accouchement qui est due notamment à l'insuffisance des ressources humaines, ou encore la précarité des centres hospitaliers- entrent également en jeu.
Pour améliorer la santé maternelle, le gouvernement a adopté la “feuille de route pour la réduction de la mortalité maternelle et néonatale à Madagascar” en mars 2005. “Ceci, en vue d'accélérer la réduction de la mortalité maternelle de 469 à 127 pour 100 000 naissances vivantes et la mortalité néonatale de 32 à 17 pour 1 000 naissances vivantes à l'horizon 2015”, souligne le Dr Perline Raharinirina, directeur de la santé de la famille. L'objectif étant d'atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement, notamment ceux relatifs à la réduction de la mortalité infantile et l'amélioration de la santé maternelle. Henintsoa Andriamiarisoa
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=37081&r=13&d=2005-10-21

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La pharmacopée traditionnelle de plus en plus prisée dans la ville de Kananga - Digitalcongo - RD Congo - 20/10/2005
A Kananga, la médecine traditionnelle se porte bien au point de tenir tête à la médecine moderne. C’est le constat des experts sanitaires locaux. L’une des raisons de la rapide avancée de cette médecine est le mode d’acquisition des connaissances ; transmission orale au lieu de se soumettre à de longues études classiques
La pharmacopée traditionnelle kasaïenne prend de plus en plus de l’ampleur dans la ville de Kananga au Kasaï Occidental, où elle chevauche avec la médecine moderne, constatent les experts sanitaires locaux. Contrairement à la pharmacopée occidentale qui est officialisée en formulaires ou codex, la pharmacopée traditionnelle est transmise aux guérisseurs par la tradition orale, affirment les experts. En tant que médecine, cette activité résultant des pratiques et des connaissances curatives héritées par voie des traditions en vue de la conservation de la santé de la communauté, se fonde sur la foi selon laquelle certaines plantes naturelles ont reçu du créateur une vertu particulière de guérir, relève-t-on.
Dans ce contexte, la médecine naturelle telle que pratiquée localement est catégorisée en phytothérapie, oligothérapie, orano-thérapie, périothérapie, lithothérapie et hydrothérapie, selon la nature utilisée pour opérer la guérison de la maladie diagnostiquée. La médecine traditionnelle se distingue de la première selon qu’elle recourt aux rites, à la parole et à certaines cérémonies sans nécessairement utiliser les objets posés sur les pratiques curatives chez les guérisseurs à Kananga répètent entre autres piliers de la médecine naturelle notamment Dieu, repos, air, température, soleil, l’exercice physique et la nutrition, souligne-t-on.
Etude et essai chimique d’une recette anti-diabétique
Le chef des travaux, Idrissa du département de biologie de l’UPN (Université, pédagogique nationale) a, lors d’une conférence qu’il a animée dernièrement dans la salle de conférences du département de géographie de la même université, considéré la phytothérapie (soins sur base des plantes) comme une alternative à l’insulinothérapie (soins par l’insuline). Le biologiste congolais de l’UPN, qui planchait sur le thème « Etude chimique et essai d’une recette anti-diabétique », a affirmé que plusieurs patients redoutent l’insulinothérapie proscrite par les médecins à cause de la durée de son traitement (traitement à vie), des douleurs dues à des infections et des restrictions alimentaires, préférant consulter des phytothérapeutes qui administrent des drogues par voie orale.
Il a cependant relevé plusieurs travaux sur l’ethnothérapie, riches en recettes, qui ont été réalisés notamment ceux de feu professeur Mandango de l’UPN et de ses étudiants en 1990 et du pharmacien Thamba en 1998.
Tous ces travaux, a-t-il précisé, sont restés muets sur la composition chimique des recettes, sans être suivis d’essais chimiques, pouvant permettre de confirmer leur efficacité thérapeutique. Il a invité les chercheurs congolais à combler la lacune en approfondissant les études phytothérapeutiques par celles consacrées à la composition chimique des plantes anti-diabétiques en vue de les présenter sous forme des comprimés et aux essais chimiques pour prouver leur efficacité.
Lire l'article original : http://www.digitalcongo.net/fullstory.php?id=59867

D’autres formes de résistance : Tandis que l’agent du paludisme développe des oppositions aux médicaments, les insecticides deviennent de moins en moins efficaces - Cameroon tribune - Cameroun - 19/10/2005
Aujourd’hui, au sujet du paludisme, la résistance du plasmodium falciparum est plus que jamais poussée. Les experts son formels : il ne s’agit pas d’une nouvelle forme de parasite.
Pour le Dr Philippe Obounou de la faculté de médecine et de sciences biomédicales, le vecteur de la maladie devient résistant devant les médicaments recommandés par le comité national de lutte contre le paludisme au Cameroun. Pour lui, cette résistance est manifeste lorsque les patients reviennent une semaine après en se plaignant de n’avoir pas été traités suffisamment et d’être quotidiennement attaqués. Les causes de cette résistance sont à chercher dans les insuffisances avérées de la quinine, l’un des médicaments les plus utilisés depuis fort longtemps. C’est la raison pour laquelle elle n’a plus d’impact particulier sur le moustique responsable du palu. Lire la suite

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Pandémie - Les vaccins préconisés contre la grippe aviaire - L'express - Madagascar - 21/10/2005
Une occasion pour le Service de lutte contre les maladies émergentes et ré-émergentes du ministère de la Santé et du planning familial de rappeler les mesures à prendre en cas de pandémie et la nécessité de la vaccination antigrippale ainsi que d'autres vaccins pour le personnel médical et para-médical.
Afin de faire face à la menace d'une pandémie de grippe aviaire, les laboratoires Sanofi Pasteur ont initié cette rencontre qui a vu la participation de différentes entités, telles que la Société malgache de pédiatrie (Somaped), l'Ordre national des sages-femmes, l'association “Les Confrères de Mada” et l'Association des Pharmaciens de Madagascar.
En général, la grippe est une maladie virale, banale certes, mais qui reste très contagieuse. Les informations données par des revues spécialisées explique que “le virus Influenzae de type A (H5N1) est à l'origine de l'actuelle grippe aviaire”. Le personnel de santé est le premier acteur dans la lutte contre cette probable pandémie qui menace déjà l'Europe après avoir touché l'Asie. Les orateurs, qui se sont succédé à la réunion de vendredi, ont insisté sur la participation active de tous pour une prise de conscience professionnelle, car “il s'agit ici d'une course contre la montre où l'erreur n'a pas sa place". Effectivement, il est possible que Madagascar ne soit pas épargné de la grippe aviaire du fait de son extension géographique et du développement du trafic aérien, terrestre et naval.
Des mesures préventives sont recommandées par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), dont la multiplication des séances de sensibilisation, la constitution d'un stock d'antiviraux, le renforcement de la surveillance épidémiologique et la préconisation de la vaccination antigrippale chez les groupes les plus vulnérables, à savoir les femmes enceintes ou allaitantes, les enfants en bas âge, les personnes âgées, le personnel médical et paramédical et les agents du tourisme.
Toujours selon l'OMS, l'épidémie de grippe de juillet et août 2002 a fait des milliers de malades en trois mois et quelques décès malgré une intervention rapide. Une enquête coordonnée par l'organisation a démontré que les conséquences sanitaires ont été plus graves chez les populations souffrant de malnutrition ou ayant un accès restreint aux soins de santé.
Par ailleurs, il a été révélé au cours de la rencontre de vendredi qu'une étroite collaboration entre les responsables de la santé animale et de la santé humaine avec les laboratoires d'analyse et pharmaceutiques existe à l'heure actuelle. “Ce qui nous a permis de disposer des vaccins antigrippaux sur le marché national, de constituer des”stocks épidémiques”, et d'entreprendre une sensibilisation communautaire itérative".
Le Dr Olivier Reynaud des laboratoires Sanofi Pasteur a saisi cette occasion pour faire part aux professionnels de santé présents des actualités vaccinales et de la situation épidémiologique mondiale en comparaison avec la situation à Madagascar. Teholy Martin
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=37032&r=4&d=2005-10-19

Structures sanitaires de Bobo Dioulasso : Deux CMA et une imagerie médicale en renfort - Le pays - Burkina Faso - 19/10/2005
Le dispositif infrastructurel sanitaire de Bobo Dioulasso s'est renforcé de façon significative avec l'édification, l'équipement et la mise à disposition de deux centres médicaux avec antenne chirurgicale (CMA), dont l'un au secteur 15 et l'autre au secteur 22, et de l'imagerie médicale du Centre hospitalier universitaire (CHU) Sanou Souro.
Cette nouvelle acquisition en infrastructures sanitaires permettra, à coup sûr de décongestionner l'hôpital Sanou Souro qui était jusque-là, la principale référence pour les cas de maladies d'une certaine gravité. L'ouverture officielle de ces structures médicales a donné lieu à une cérémonie tenue au CMA du secteur 22, et présidée par le ministre de la Santé.
C'est un Alain Yoda visiblement fier et satisfait qui, à trois reprises, a coupé des rubans symboliques pour ouvrir ces maisons où les patients viendront retrouver leur santé perdue.
Et l'offre sanitaire de la commune de Bobo Dioulasso, voire de toute la zone ouest du Burkina s'en est trouvée augmentée.
Le PRSS, maître d'oeuvre
La construction des CMA des districts sanitaires des secteurs 15 et 22 résulte de l'exécution du Projet de renforcement des services de Santé (PRSS) dont les activités s'étalent sur la période allant du 1er mars 2002 au 31 décembre 2006. Le PRSS, dont le budget vaut 10 milliards de F CFA, vise entre autres objectifs spécifiques, à améliorer l'accès et la qualité des services de santé au profit des populations de sa zone d'intervention qui regroupe les régions de la Boucle du Mouhoun, des Hauts-Bassins et du Sud-ouest. C'est pour atteindre cet objectif que ce projet, financé par le gouvernement burkinabè et le Fonds africain du développement (FAD), a débloqué la somme de 1 325 189 678 F CFA pour la réalisation des deux CMA.
Construits sur le même modèle, les nouveaux centres médicaux des secteurs 22 et 15 comptent chacun 27 bâtiments construits sur une superficie totale de 4 108,06 m2.
Une grande capacité d'accueil
Chaque CMA a une capacité d'accueil de 52 lits dont 14 pour la maternité, 18 pour l'hospitalisation - chirurgie, 18 pour l'hospitalisation - médecine, 2 pour la salle de réveil du bloc opératoire et 2 autres pour la salle d'opération. Une administration, une pharmacie, une morgue, des cuisines, des hangars pour accompagnants, etc. viennent renforcer les capacités opérationnelles de chaque CMA.
Dans la foulée, le bâtiment qui abrite l'imagerie médicale du centre hospitalier universitaire Sanou Souro a également été inauguré par le ministre de la Santé. C'est une infrastructure sanitaire de grand standing qui aurait coûté environ 400 millions de F CFA. Les responsables du CHU estiment que cette imagerie médicale va améliorer les prestations de l'hôpital, à travers notamment sa fonction de formation et de recherche, au dessein d'offrir aux populations de Bobo, des soins de qualité.A l'issue de ces visites, le ministre de la Santé s'est dit "réellement satisfait de tous ces investissements qui vont sans doute renforcer la prise en charge des malades de Bobo Dioulasso". Alain Yoda a par ailleurs annoncé que toutes ces nouvelles infrastructures sanitaires vont être dotées, dans un délai bref, en personnel médical et en matériel conséquents.
Lire l'article original : http://www.lepays.bf/quotidiens/select.asp?Numero=8607

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