Actualités de la santé
en Afrique
Novembre 2005

Au sommaire de cette semaine :

Cameroun :
© Malformation : Les dents en rang dispersé

Congo :
© Un atelier sur le traitement de la malnutrition sévère se réunit à Brazzaville

Côte d'ivoire :
© Lancement de la campagne mondiale : « Enfants et VIH/SIDA - 1,4 million d’enfants meurent chaque jour de VIH/SIDA

Mali :
© Résurgence de la tuberculose : la riposte s'organise

RD Congo :
© Avec l’appui du Centre de développement pour la femme : Organisation d’une journée d’explication de la drépanocytose
© Plus de 9 millions d’enfants à déparasiter en Rdc

Sénégal :
© Santé publique - Etat clinique du Sénégal : La fièvre jaune fait deux décès, le choléra plus de 350

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Malformation : Les dents en rang dispersé - Mutations - Cameroun - 01/11/2005
Au delà des problèmes esthétiques, le mauvais alignement de la dentition provoque des caries.
Nadia a des dents inesthétiques. Lorsqu'elle ferme la bouche, ses lèvres gonflent légèrement. Complexée par l'apparence que lui donne son appareil dentaire, la gamine de 10 ans éprouve de la gêne à sourire et à parler. Pourtant, ces bagues métalliques vissées sur ses dents mal alignées doivent corriger cette anomalie. «Les dents de lait de ma fille n'avaient apparemment aucun problème. Toutes ne sont pas tombées et celles qui ont poussé après étaient de travers. Rendues chez le dentiste, il nous a conseillé un appareil dentaire», explique la mère de Nadia. Lire la suite

Avec l’appui du Centre de développement pour la femme : Organisation d’une journée d’explication de la drépanocytose - Le potentiel - RD Congo- 01/11/2005
Comment un couple peut-il faire un enfant atteint de drépanocytose appelée communément anémie Ss, la santé du malade, et les conséquences sont, entre autres, des sujets expliqués à plus d’une centaine de femmes au cours d’une journée de sensibilisation sur cette maladie organisée le jeudi 27 octobre dernier, en la salle paroissiale Notre-Dame de Fatima, avec l’appui du Centre de développement pour la femme (Cdf/ Fondation) que préside Mme la princesse Dominique Munongo Inamizi.
Environ une centaine de femmes du Centre de développement pour la femme et des jeunes engagés pour le développement venus des communes périphériques de la ville de Kinshasa, à savoir : Masina, Matete, Ngaba, Makala, Sanga Mamba, …ont suivi attentivement les explications fournies par le docteur Kalwila du Centre Congodrépanocytose (Ccd) et le témoignage fait par Mme Nicole sous la modération de Mme Euphrasie Amina du Cdf. Selon l’orateur du jour, cette maladie anémie Ss existe réellement en République démocratique du Congo. Les chiffres sont révélateurs, car sur 60 millions d’habitants la Rdc, 2 à 3 % des enfants drépanocytaires, soit 1.800.000 de cas. Il s’agit d’une maladie qui provient de l’hémoglobine dans le corps humain aussi bien chez l’homme que chez la femme. Lorsque l’homme est dans la catégorie du groupe AA et la femme de même, il s’agit d’un couple idéal, mais si la femme est AS et que l’homme AA, la possibilité est d’avoir 50% d’enfants AA et 50% d’enfants AS. Dans le cas où l’homme est AS et la femme AS, le risque devient grand dans plusieurs couples qui ne le savent, étant donné que les résultats vont donner 50% d’enfants AS, 25% des enfants AA, et 25% de ceux qui sont SS. Notons en passant que le mariage des hommes SS peut être accepté, le docteur Kalwila a énuméré quelques cas à éviter, notamment le mariage d’un couple dont l’homme est SS et la femme AS, ainsi que le mariage où l’on trouve et l’homme et la femme SS. Pour ces deux cas, a-t-il fait observer, il n’y a pas espoir d’avoir des enfants normaux.
En ce qui concerne le mode de transmission, il a révélé que l’enfant, dans le sein maternel, n’est pas en contact avec le sang de sa mère, car l’enfant a l’hémoglobine Hb (fœtus, ou foetal). Il a, par ailleurs, invité le couple marié à procéder par des examens prénuptiaux pour connaître le groupe auquel il appartient, au cours de cette campagne sur la drépanocytose, car la santé du malade en dépend.
Pour Mme Nicole, les drépanocytaires, ce sont des êtres humains, ce sont nos frères, sœurs, des personnes hyper chaleureuses, et je pense que si à partir de maintenant, nous le regardons avec autre œil, nous leur donnons l’amour, l’attention et la considération. Ces personnes tomberont peut-être, moins souvent malades, mais qui seront beaucoup plus armées et fortes pour subir les atroces douleurs régulièrement. Espérance Tshibuabua
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Plus de 9 millions d’enfants à déparasiter en Rdc - Le potentiel - RD Congo- 31/10/2005
Du 11 au 13 novembre prochain, la République démocratique du Congo, à travers le ministère de la Santé et le Programme national de nutrition (Pronanut), va organiser une vaste campagne de déparasitage de masse de tous les enfants de 1 à 5 ans sur toute l’étendue du territoire national. Les organisateurs, rapporte l’Acp, vont profiter de la campagne de vaccination de masse contre la poliomyélite de tous les enfants de 0 à 5 qui aura lieu à la même période pour traiter les enfants de 1 à 5 ans contre les vers intestinaux et pour supplémenter en vitamine A ceux de 6 mois à 5 ans. A cette occasion, au moins 9 millions d’enfants de 1 à 5 ans recevront chacun un comprimé de Mebendazole, communément appelé Vermox, de 500 mg à sucer. Le traitement des enfants aux vermifuges dont le Mebendazole, est la première stratégie nationale de lutte contre la verminose. La deuxième stratégie est l’hygiène des aliments et de l’eau, l’hygiène des mains et le port des souliers. La supplémentation en vitamine A est associée au déparasitage, parce que la carence en celle-ci et les parasitoses intestinales sont parmi les causes du sous-développement, compte tenu de leurs conséquences néfastes sur la santé des populations. R.S.K
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Résurgence de la tuberculose : la riposte s'organise - L'essor - Mali - 31/10/2005
La tuberculose fait un retour en force. Aussi bien chez nous qu'à l'échelle mondiale
Sa résurgence, ces dernières années, est liée au sida avec lequel elle forme un couple infernal, et au comportement des hommes. La situation est devenue si préoccupante que les responsables de la lutte contre la maladie dans notre pays ont décidé de sonner la mobilisation.
Pour susciter celle des décideurs et des leaders religieux, le Programme national de lutte contre la tuberculose (PNLT) a élaboré un document de plaidoyer dont le lancement solennel a eu lieu au Mémorial Modibo Keïta.
La cérémonie était présidée par Abdel Kader Samaké, le président du Comité national antituberculeux (CAM), et a enregistré la présence du président du Conseil supérieur de la communication, Moussa Keita, de Boubacar Diallo de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), des représentants des confessions religieuses et de nombreux autres invités de marque.
Le document de plaidoyer entend obtenir le soutien des décideurs afin d'influencer les coûts liés à la prise en charge des malades de la tuberculose. Le projet prévoit de diffuser de larges informations sur la maladie et d'intensifier les campagnes IEC (information, éducation et communication) ou CCC (communication pour le changement de comportement).
Dans le document de plaidoyer, le PNLT se fixe des objectifs précis. Il promet de s'employer pour que d'ici un an, 50% des mosquées et églises du pays s'impliquent dans la lutte contre le fléau. Une vaste ambition qui nécessitera de gros efforts. Les responsables du programme en sont conscients mais entendent relever le défi.
Le document milite aussi pour la multiplication des centres de dépistage par le département de la Santé dans les cinq prochaines années (2005-2009) et l'intégration de la stratégie "dots" (traitement sous observation directe) dans les activités des centres de santé. Ces efforts ne seront pas de trop pour faire reculer une maladie à laquelle les couches les défavorisées sont les plus exposées.
Depuis près de trois décennies, la tuberculose a été érigée par l'OMS, en urgence mondiale contre laquelle une synergie d'actions s'impose afin de réduire son impact, notamment dans les pays en développement où la maladie est particulièrement répandue parmi les pauvres.
Au Mali, le combat contre la tuberculose remonte loin. Déjà en 1957, une structure de lutte contre la maladie existait. Démembrement de l'Association française de lutte contre la tuberculose et reconnue comme l'une des premières associations d'utilité publique du pays, elle deviendra le Comité antituberculeux du Mali (CAM) après l'accession à l'indépendance.
Pour le président du CAM, la tuberculose qui fait son retour en force interpelle la conscience et impose l'application d'un principe infaillible : pour vaincre une pandémie, il faut une synergie d'actions.
A sa suite, Boubacar Diallo de l'OMS résumera la problématique de la tuberculose : aujourd'hui nous savons tout sur cette maladie et nous avons les moyens de la vaincre.
Ces deux interventions ont été suivies de celle de Diakaridia Koné qui soulignera aussi le devoir de tous de contribuer aux efforts. Sans cela, les objectifs ne seront pas atteints, dira-t-il, avant de rendre hommage aux partenaires techniques et financiers pour leur accompagnement dans la lutte contre ce fléau.
La tuberculose est redevenue une vraie préoccupation dans notre pays. Surtout dans le district de Bamako où on enregistre le plus grand nombre de cas. Rien que cette année, il est attendu 1164 nouvelles infections dans la capitale et ses environs. B. DOUMBIA
Lire l'article original : http://www.essor.gov.ml/jour/cgi-bin/view_article.pl?id=11109

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Lancement de la campagne mondiale : « Enfants et VIH/SIDA - 1,4 million d’enfants meurent chaque jour de VIH/SIDA - Le Patriote - Côte d'Ivoire - 28/10/2005
A l’initiative de l’UNICEF, une croisade mondiale contre la propagation du VIH/SIDA chez les tout petits vient d’être entamée.
Environ 1,4 million d’enfants de moins de 15 ans meurent chaque jour de maladies liées au VIH/SIDA dans le monde. Plus de 2000 nouvelles infections pédiatriques provenant de la transmission mère/enfant sont détectées quotidiennement. Cette recrudescence de la pandémie chez les tous petits a amené le Fonds des Nations Unis pour l’Enfance (UNICEF) à initier une campagne mondiale dénommée : « Enfants et VIH/SIDA». Le top départ de cette croisade mondiale en Côte d’Ivoire a été donné par la Première Dame Simone Gbagbo au palais de la culture de Treichville. La Côte d’Ivoire, a indiqué la ministre de la lutte contre le SIDA, docteur Nebout Adjobi Christine, demeure le pays le plus touché de la sous-région, avec un taux de séroprévalence de 7 %. Et la situation des enfants, selon elle, est plus qu’alarmante. «40.000 enfants de 0 à 14 ans sont infectés de la maladie ; 310.000 orphelins et enfants rendus vulnérables (OEV) par le SIDA ; moins de 32 % des OEV bénéficient d’une prise en charge ; 5 % des enfants infectés sont sous traitement anti-rétroviraux (ARV), alors qu’il est gratuit pour les enfants de 0 à 15 ans », a-t-elle rappelé.
La crise politico-militaire déclenchée le 19 septembre 2002, a poursuivi Mme Adjobi Nebout, a fortement désorganisé le système sanitaire dans les parties Nord et Ouest du pays. Si rien n’est fait, s’est-elle inquiétée, une catastrophe humanitaire est à craindre. Le représentant de l’UNICEF en Côte d’Ivoire, M. Youssouf Oomar a expliqué que cette campagne mondiale « spéciale enfant » a pour but d’attirer l’attention des décideurs, du politique et de l’opinion publique sur la nécessité de prendre les enfants en compte dans la riposte mondiale au VIH/SIDA. La campagne, a-t-il précisé, va durer cinq ans. D. Maïmouna (stagiaire)
Lire l'article original : http://lepatriote.net/lpX3.asp?action=lire&rname=Société&id=21032

Un atelier sur le traitement de la malnutrition sévère se réunit à Brazzaville - Les dépêches de Brazzaville - Congo - 27/10/2005
Un atelier sur le traitement de la malnutrition sévère se réunit à Brazzaville
Le directeur de cabinet du ministre de la Santé, Jean-Ignace Tendelet, a ouvert hier un atelier régional visant à étudier le traitement de la malnutrition sévère en République du Congo. A cette occasion, il a rappelé que les troubles sociopolitiques récurrents qu’a connus le pays ont eu entre autres conséquences une pénurie alimentaire qui a entraîné de graves cas de malnutrition. Les adultes autant que les enfants ont été affectés.
Ce nouvel atelier a pour objectif de familiariser le personnel médical et les nutritionnistes à la prise en charges des patients atteints de malnutrition aiguë. Une trentaine de personnes en provenance du Congo, du Cameroun, du Tchad, du Ghana, du Mali, du Liberia, de la Guinée et de Sierra Leone y ont participé. «Cet atelier permettra aux personnes de terrain – infirmiers, nutritionnistes, médecins et autres personnels de santé qualifiés – de renforcer leurs capacités d’intervention dans le domaine de la malnutrition en cas d’urgence», a indiqué Jean-Ignace Tendelet.
Au cours de cette rencontre, les spécialistes de la santé procéderont à la révision structurelle et fonctionnelle du protocole national adopté en l’an 2000 afin de l’adapter aux besoins actuels. «Le cas du Congo sera longuement abordé», indique un document du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), initiateur de la rencontre. Selon cette institution onusienne, les troubles socio-politiques de ces dernières années ont ruiné les efforts et les acquis réalisés par le pays avant 1990. L’Unicef a en effet enregistré des taux de malnutrition sévère chez des adultes 20 à 30 % et 17,5 % des enfants.
Une récente enquête sur ce sujet révèle que, au Congo, les carences en vitamine A et en iode constituent un problème de santé publique auquel les enfants et les femmes enceintes ou allaitantes sont les plus exposés. L’enquête souligne qu’«on observe respectivement des taux de 51,8 %, 45,7 %, 44,4 % chez les préscolaires, les scolaires et chez les femmes enceintes et allaitantes. L’anémie par carence en fer touche 58,6 % de femmes enceintes et 71,6 % de femmes en âge de procréer. Le faible de taux de couverture de la supplantation en vitamine A et en fer explique cette situation préoccupante. La carence en iode touche quant à elle 10 % des enfants d’âge scolaire, dont 14,6 % de filles et 6,3 % de garçons.»
Selon Jean-Michel Ndiaye, représentant de l’Unicef au Congo, plusieurs facteurs expliquent cette crise alimentaire et nutritionnelle dans la sous-région : à l’instar des paramètres géographiques, démographiques et économiques généralement dénoncés, les pesanteurs politiques et institutionnelles expliquent cette situation. «Les conflits qui prévalent dans la sous-région apparaissent aujourd’hui comme des contraintes majeures à l’amélioration de la situation alimentaire et nutritionnelle, a t-il estimé. Par ailleurs, plusieurs pays de la sous-région n’ont pas fait l’expertise permettant d’envisager une prise en charges adéquate de la malnutrition, a ajouté Jean-Michel Ndiaye. Or, ce type d’action est essentiel pour répondre rapidement et efficacement à ce problème dans un contexte d’urgence.»
Au terme de cet atelier, les participants proposeront un plan d’action permettant de mettre fin à la crise alimentaire de la sous-région. Mardi prochain, l’atelier devra également déboucher sur l’adoption d’un document accélérant la mise en place de centres nutritionnels thérapeutiques dans les zones où sévit la malnutrition.
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Santé publique - Etat clinique du Sénégal : La fièvre jaune fait deux décès, le choléra plus de 350 - Le quotidien - Sénégal - 27/10/2005
Lors de sa réunion de septembre, le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme avait examiné et approuvé le projet congolais, sous réserve que quelques points soient clarifiés ou rectifiés. Le 21 octobre, au cours de sa 6e réunion que présidait Antoinette Sassou Nguesso, le Comité de coordination nationale (CCN) a donc travaillé pour améliorer son document – qui propose un budget de plus de 45 millions de dollars – qu’il compte soumettre avant le 18 Novembre.
«Nos échanges, très fructueux, ont bien balisé le travail que devra réaliser la commission technique, s’est réjouie la présidente du CCN, Antoinette Sassou Nguesso. Cette commission sera chargée de réfléchir aux réponses à apporter aux questions posées par le groupe technique du Fonds Mondial. C’est un travail délicat et la réflexion devra être conduite avec rigueur, efficacité et lucidité. Les réponses apportées au Fonds mondial devront être claires, précises et concises», a encore souligné la présidente du CCN.
Le texte du Congo sur la composante VIH/sida propose de réduire la transmission du VIH en augmentant les dépistages, les traitements IST, la prévention de la transmission, la communication pour le changement de comportement ainsi que le dépistage sanguin à 100 %. Le document envisage également d’améliorer la prise en charge médicale et psychosociale des personnes atteintes du VIH (avec traitement et prophylaxie), ou encore d’augmenter de 2 000 à 12 000 le nombre de HAART (personnes sous traitement antirétroviral) d’ici à cinq ans.
Le 5e round du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et la paludisme a retenu la proposition du Congo relative au VIH/sida. Les deux autres textes – concernant la tuberculose et le paludisme –, devront être présentés, une fois clarifiés, lors du 6e round d’appels à propositions, en 2006.
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/archives/article.cfm?article_id=29319&index_edition=853

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