Actualités de la santé
en Afrique
Octobre 2005

Au sommaire de cette semaine :

Cameroun :
© Sida : Des chercheurs à pied d'œuvre
© Sida : l’Afrique à la recherche d’un vaccin. C’est l’objet du 3e forum du programme africain de vaccin contre cette pandémie
© La cataracte tenue à l’œil
© Comprendre la cardite rhumatismale

Côte d'ivoire :
© Accès aux antirétroviraux : Le coût passe de 5000 à 3000 FCFA

Madagascar :
© Neurochirurgie - 10,32 % de la mortalité liée aux tumeurs intracrâniennes. Clément Andriamamonjy souligne la mortalité due aux tumeurs intracrâniennes
© Santé de la reproduction : La taille excessive du fimailo au féminin, provoque son rejet instinctif chez les femmes
© Ordre national des médecins : Pour une éthique utilitariste

Maurice :
© Des médecins contestent la prescription de génériques par les pharmaciens

Sénégal :
© Dr Ngagne Mbaye, directeur du centre de dépistage de Pikine-Guédiawaye : «L'écrasante majorité des gens qui viennent se faire dépister sont séronégatifs»
© Recherche - Vaccin antipaludique : Espoirs pour femmes enceintes
© Relèvement du plateau technique : L’hôpital de Thiès doté d’un scanner
© Diagnostic des déficits immunitaires : Peut mieux faire !

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Santé Tropicale



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Sida : Des chercheurs à pied d'œuvre - Mutations - Cameroun - 18/10/2005
Le 3ème forum du Programme africain de vaccin contre la maladie s'est ouvert hier.
Ceux qui croyaient que le débat sur le vanhivax était clos se sont trompés. On a longuement évoqué le vaccin thérapeutique du Pr Anomah Ngu, hier à la conférence de presse donnée par trois Medécins, notamment le secrétaire général du Minsanté, Fru Angwafor III, dans le cadre du 3ème forum du Programme africain de vaccin contre le Vih/Sida. Au cours des échanges, M. Fru a clairement dit qu'au Cameroun, en matière de recherche sur le vaccin contre le Vih/Sida, jusqu'ici, aucune initiative n'a aboutit. Cependant, certains travaux comme les essais du ténofovir, apportent des informations qui permettent à la recherche d'avancer.
Selon Marie Paule Kieny, directeur de l'Initiative de l'Organisation mondiale de la santé (Oms) sur la recherche vaccinal, plusieurs facteurs peuvent permettre d'expliquer ce phénomène. "La recherche sur le Vih progresse de manière empirique. Il faut y aller étape par étape. Elle est d'autant plus complexe que, le virus du Sida mute beaucoup", explique le médecin. Le Dr Kieny poursuit en disant que l'autre difficulté vient du fait que, jusqu'ici, les essais se font sur les hommes. "Nous n'avons pas encore trouvé un animal qui donne des résultats satisfaisants", conclut-elle.
Au vu de tout ce qui précède, le Forum du Programme africain de vaccin contre le Vih/Sida apparaît donc comme une étape importante dans la recherche. Durant les travaux, les participants examineront la position de l'Afrique dans la recherche sur le vaccin. Jusqu'ici, elle n'y est pas encore fortement impliquée. A tort, car à elle seule, l’Afrique subsaharienne abrite plus de 60% des près de 30 millions de personnes vivant avec le Vih/Sida dans le monde.
Au cours du Forum, il sera aussi question des activités de nouveaux partenariats et initiatives comme l'Entreprise mondiale pour un vaccin contre le Sida (Iavi) et la South african Aids vaccine initiative (Saavi); les questIons éthiques, juridiques et politiques liées aux essais cliniques en Afrique. Un dernier point qui sera aussi évoqué à cette rencontre de trois jours, c'est l'élaboration de stratégies concernant l'accès futur aux vaccins anti-Vih.
A l'issue de cette réunion qui regroupe quelque 200 groupes interessés par un vaccin contre le virus du Sida, le Forum devrait formuler une serie de recommandations concernant les travaux futurs pour renforcer la capacité de recherche, en partuculier la capacité de mener les essais de phase III en Afrique. Cathy Yogo
Lire l'article original : http://www.quotidienmutations.net/mutations/1129608067.php

Accès aux antirétroviraux : Le coût passe de 5000 à 3000 FCFA - Le Patriote - Côte d'Ivoire - 18/10/2005
Les malades du VIH/SIDA pourront facilement avoir accès aux antirétroviraux (ARV). Le prix de ces ARV a été revu à la baisse. Il passe de 5000 à 3000 FCFA.
C’est l’annonce qu’a faite le ministre d’Etat, ministre de la Santé et de la Population, Dr Albert Mabri Toikeusse. C’était à l’issue de l’atelier «Bilan et Perspectives des activités du CNCF/STP», tenu à Grand-Bassam du 4 au 5 octobre 2005. La réduction du coût des antirétroviraux diminuera progressivement le nombre de personnes vivant avec VIH (PVVIH) en attente de traitement, qui est de 78 000 séropositifs. L’atelier du comité national de coordination du fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme (CNCF/STP) portait sur trois sujets : le rôle et les attributions du CNCF/STP; le bilan 2002-2005 des activités de cette structure et les perspectives pour les trois années à venir (2006-2008). «Compte tenu des difficultés auxquelles le pays est confronté, il est important que le CNCF/STP fasse son bilan (…) En tout cas, nous sommes satisfaits de la fréquence des réunions du comité. Avec la confiance, le comité national du Fonds mondial est devenu fonctionnel. Il est même pris comme modèle à l’extérieur du pays. Mais quelques insuffisances demeurent», a relevé le ministre Mabri Toikeusse. L’atelier de Grand-Bassam a permis de faire des propositions et de décider de la mise en œuvre de certains programmes. Le processus de sélection et de participation des personnes vivant avec le VIH au sein de la coordination national (CCM) et le suivi évaluation de la mise en œuvre des programmes, étaient, entre autres, les résultats attendus lors de ce séminaire. Il faut retenir que le SIDA, la tuberculose et le paludisme constituent des menaces pour les économies et pour le développement des nations. La communauté internationale estime à 6 millions les décès provoqués par ces trois maladies chaque année, et ce nombre pourrait s’accroître. Azoumana Cissé
Lire l'article original : http://lepatriote.net/lpX3.asp?action=lire&rname=Société&id=20775

Sida : l’Afrique à la recherche d’un vaccin. C’est l’objet du 3e forum du programme africain de vaccin contre cette pandémie - Cameroon tribune - Cameroun - 17/10/2005
Le Cameroun abrite, dès ce jour, les travaux du 3e forum du Programme africain de vaccin contre le VIH/Sida. Les hommes des médias ont été sensibilisés sur les enjeux de cette rencontre mardi dernier par le ministre de la Santé publique, Urbain Olanguena Awono. Pendant trois jours, les chercheurs et scientifiques d’Afrique et leurs partenaires du Nord vont échanger sur la possibilité d’avoir un vaccin préventif contre le VIH sur le continent. Il sera donc question pour ces experts internationaux d’exploiter le cadre de l’hôtel Hilton pour éduquer la masse des profanes en matière de recherche d’un vaccin. Le programme prévoit ainsi des conférences de presse après la cérémonie d’ouverture, une série de communications sur l’état de la recherche vaccinale, le bilan du forum d’Addis Abeba, une table ronde dont le principal sujet va consister à savoir, quelle peut-être la contribution de l’Afrique dans l’effort global de la recherche vaccinale. En un mot comme en mille, il s’agit pour les spécialistes de partager les pistes de recherche. Les sources proches du dossier font état de ce que la communauté scientifique cherche à faire en sorte qu’on puisse savoir qu’un essai a commencé à tel endroit de la planète dans l’optique de trouver un vaccin.
A Yaoundé, on assistera davantage à un partage d’expériences entre les pays où la recherche est suffisamment avancée, et ceux où les essais sont à leur phase de balbutiement. C’est ainsi que des séances scientifiques sur les détails de la régulation meubleront les échanges. Les 300 scientifiques du forum chercheront ainsi la meilleure voix de faire participer les communautés à la recherche d’un vaccin, tout en insistant sur les droits qu’on doit leur garantir. Il s’agit ici du respect des considérations d’ordre éthique.
Il convient de rappeler que le Programme africain de vaccin contre le VIH/Sida existe depuis 2000 à Nairobi. Du siège de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à Genève, ce Programme soutient techniquement et financièrement les actions à même de trouver un vaccin pour protéger les populations africaines contre la menace du Sida. Pour atteindre cet objectif, il bénéficie du soutien financier de l’OMS, de l’ONU SIDA, du Canada, de la Suède de même qu’une ONG des USA. Le Forum de Yaoundé qui intervient après celui de l’Afrique du Sud et de l’Ethiopie sera aussi l’occasion pour le réseau des chercheurs de solliciter une nouvelle fois l’appui des politiques. Jusqu’ici, les tests cliniques ne rencontrent pas toujours le soutien escompté. Or, dans l’optique de l’élaboration d’un vaccin contre le sida en Afrique, il faut bien trouver des volontaires sur lesquels seront pratiqués les tests. Seuls l’Ouganda, le Kenya, le Rwanda, le Botswana et l’Afrique du Sud ont réalisé des avancées dans ce sens. Du côté de l’OMS, on pense que la solution à ce problème se situe au niveau des chefs d’Etat, seuls capables d’accroître les infrastructures pour que les essais se déroulent convenablement, mais aussi de mobiliser les compétences nécessaires autour de la recherche sur le continent où le virus du sida présente une grande variabilité d’une région à une autre. Armand ESSOGO
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Dr Ngagne Mbaye, directeur du centre de dépistage de Pikine-Guédiawaye : «L'écrasante majorité des gens qui viennent se faire dépister sont séronégatifs» - Le sud - Sénégal - 17/10/2005
Le Dr. Ngagne Mbaye, coordonnateur du Centre de dépistage du Vih-Sida dans la banlieue de Dakar invite dans cet entretien accordé à Sud Quotidien, les populations à faire le test dépistage. Il prévient que « Le fait de cacher la maladie peut avoir des conséquences sur toute une famille ». Lire l'interview

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Recherche - Vaccin antipaludique : Espoirs pour femmes enceintes - Le quotidien - Sénégal - 15/10/2005
Vacciner contre le paludisme ? Une telle approche pourrait constituer une étape décisive dans le traitement des maladies infectieuses. Dû à un parasite, dont il existe quatre formes, la principale étant le plasmodium falciparum, et transmis à l’homme par la piqûre de l’anophèle, le paludisme entraîne chez la femme enceinte des complications de grossesse. Le plasmodium falciparum tue 3 à 5 % de nourrissons africains, et est responsable, en zone d’endémie, de 30 % des cas de faible poids observés chez le nouveau-né. L’agent pathogène cause aussi 2 à 15 % des anémies maternelles.
Le paludisme gestationnel est caractérisé par une concentration de globules rouges parasités au niveau du placenta. Ces globules rouges adhèrent au niveau des capillaires placentaires à une molécule nommée Csa (Chondroïtine Sulfate A), identifiée en 2000 par des chercheurs de l’Institut de recherche pour le développement (Ird). Les protéines parasitaires, qui se lient à la Csa, précisément les régions de ces protéines impliquées dans ces liaisons, n’étaient cependant pas identifiées. L’équipe de l’Ird, travaillant en collaboration avec des spécialistes du Center for Medical Parasitology de Copenhague (Danemark) et du Centre de santé Roi Baudouin de Guédiawaye (Sénégal), vient de découvrir que le parasite porte un gène particulier, var2csa, qui coderait pour ces protéines-clés.
Les différents travaux menés ont notamment permis d’avancer que seuls les globules rouges de la femme enceinte, qu’ils proviennent des vaisseaux sanguins ou du placenta, font preuve d’une forte expression de ce gène. «Chez la femme non-enceinte infectée, le gène reste quasi-inactif». Néanmoins, parmi des essais cliniques sur les femmes enceintes, les chercheurs ont décelé «des nuances dans l’attachement des globules rouges à la Csa». Dû en fait à des différences d’expression de var2csa, ce phénomène reflète, selon les épidémiologistes, la variabilité génétique intrinsèque du vivant. «L’attachement du globule rouge infecté à la protéine Csa dépendrait donc de l’expression du gène».
Les chercheurs ont aussi montré que des anticorps dirigés contre la protéine codée par le gène var2csa inhibent la cytoadhérence du parasite au Csa chez les femmes enceintes. «L’exposition au parasite exprimant var2csa les rendrait résistantes à la maladie lors de grossesses ultérieures». En effet, «seules les femmes enceintes pour la première fois (primigestes) sont vulnérables au parasite».
La nature des relations entre le globule rouge infecté et la protéine Csa est devenue une question d’intérêt scientifique et de santé publique il y a 5 ans. Le grand chantier est donc l’élaboration d’un vaccin pour empêcher l’adhésion entre la Csa et la surface de l’hématie infectée, qui serait administré chez les jeunes femmes enceintes en zone d’endémie. La partie du gène var2csa impliquée dans la fixation à la protéine Csa est donc un bon candidat pour la vaccination.
Mais, la mise au point d’un tel vaccin pourrait buter sur la complexité du parasite en cause. Celui-ci prend des formes successives dans l’organisme humain, qui diffèrent sur le plan immunologique. Et, il n’a pas été possible de provoquer expérimentalement une immunité contre le plasmodium avant son passage dans le sang. De plus, le parasite provoque des désordres du système immunitaire humain. Néanmoins, l’identification de la partie du gène impliquée dans la fixation de la protéine Csa vient confirmer les espoirs nourris par les recherches fondées sur les biotechnologies. Guermia BOUBAAYA
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/archives/article.cfm?article_id=28991&index_edition=843

Relèvement du plateau technique : L’hôpital de Thiès doté d’un scanner - Le Soleil - Sénégal - 15/10/2005
L’hôpital régional Amadou Sakhir Ndiéguène de Thiès poursuit sa politique d’acquisition de matériels, dans le cadre du relèvement du plateau technique. C’est ainsi qu’il vient d’être doté d’un scanner d’une valeur de 300 millions de FCfa. Un soulagement pour les populations, qui se déplaçaient jusqu’à Dakar, pour faire certains examens.
Avec la réforme hospitalière, les hôpitaux ont été érigés en Etablissements publics de santé (Eps). Lesquels sont caractérisés par une autonomie de gestion. Ce qui n’altère, cependant, en rien l’appartenance de ces établissements à l’État, qui continue d’exercer son droit de regard et de les appuyer dans la mesure du possible. C’est dans ce cadre qu’il faut situer les actions de l’Etat en faveur de l’hôpital Amadou Sakhir Ndiéguène de Thiès, que le gouvernement vient de doter d’infrastructures d’accueil.
Il s’agit d’une enveloppe d’un montant de huit cents (800) millions de FCfa destinés à la construction des nouveaux locaux supplémentaires au sein de cet Etablissement public de santé. Ces investissements portent sur l’implantation en cours de bâtiments devant abriter un pavillon de Pédiatrie, une grande salle de Réanimation, une Banque de sang et des blocs sanitaires qui seront entièrement équipés. Ces travaux, entamés sous l’égide du ministre de la Santé et de la Prévention médicale Abdou Fall, sont supervisés sur le plan technique par Abdoulaye Ndiaye, chef de la subdivision de l’Urbanisme et de l’Habitat
Victor Sagna, directeur de l’hôpital Amadou Sakhir Ndiéguène de Thiès, a également signalé au cours de notre entretien l’acquisition récemment d’un scanner d’une valeur de trois cents (300) millions de FCfa. Avec ce matériel, les populations de Thiès et ses environs ne seront plus confrontées à certaines difficultés. En effet, elles se déplaçaient jusqu’à Dakar pour pouvoir diagnostiquer certaines maladies.
En dehors de ce scanner, l’hôpital Amadou Sakhir Ndiéguène de Thiès attend un autre appareil devant permettre de faire sur place la fibroscopie. Tout comme un lot de médicaments, du matériel médical, deux ambulances et une voiture de liaison devant faciliter le déplacement des médecins traitants.
La construction de nouveaux édifices dans l’enceinte même de l’Etablissement public de santé de Thiès, ainsi que l’acquisition de nouveaux équipements font de cet hôpital une structure de référence, même s’il reste encore beaucoup à faire. Notamment du point de vue du personnel médical qui reste insuffisant. BEN CHEIKH
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/article.php3?id_article=4441

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Neurochirurgie - 10,32 % de la mortalité liée aux tumeurs intracrâniennes. Clément Andriamamonjy souligne la mortalité due aux tumeurs intracrâniennes - L'express - Madagascar - 15/10/2005
Les tumeurs intracrâniennes tuent. 1,96 % des hospitalisations au centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona (CHU /JRA) est dû à cette maladie. C'est ce qui a été annoncé, hier, au cours de la célébration de la troisième Journée neurochirurgicale à l'amphithéâtre de l'hôpital.
D'après un médecin du service de la neurochirurgie, “60,64 % cas peuvent se guérir à travers un traitement médical, tandis que 39,35 % nécessitent une opération chirurgicale”. Dans ce cadre, la mortalité globale liée aux tumeurs intracrâniennes avoisine les 10,32 %.
“La journée chirurgicale et les séances d'enseignement post-universitaire (EPU), sont organisées depuis 2003 pour assurer une formation continue aux médecins”, explique le Pr Clément Andriamamonjy, chef du service de neurochirurgie.
“Nous espérons que les trois journées scientifiques annuelles, une journée neurochirurgicale et trois séances d'EPU, constitueront des moments privilégiés pour les médecins généralistes et spécialistes afin de remettre à jour leurs connaissances”, ajoute-t-il.
La journée chirurgicale permet de présenter les produits notamment à de professionnels de la santé.
Placée cette année sous le thème des tumeurs intracrâniennes, cette journée neurochirurgicale a été l'occasion pour les membres de la Société malgache de neurochirurgie (SMNC) de faire connaître la spécialité neurochirurgicale et le service de neurochirurgie du CHU /JRA, unique en son genre à Madagascar. Le but est aussi de consolider les liens existants dans la grande famille de la médecine pour une bonne collaboration avec les partenaires.
C'est enfin une opportunité pour ces derniers de présenter leurs produits à un public composé en grande majorité de professionnels de la santé.
Le prochain rendez-vous des neurochirurgiens se tiendra le 11 novembre pour une séance d'enseignement post-universitaire de neurosciences axé sur l'épilepsie, puis le 2 décembre sur les tumeurs vertébro-médulaires. Henintsoa Andriamiarisoa
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=36929&r=4&d=2005-10-15

Santé de la reproduction : La taille excessive du fimailo au féminin, provoque son rejet instinctif chez les femmes - Midi-Madagasikara - Madagascar - 15/10/2005
Il les dérange puisqu’il matérialise la taille de leur sexe. Le préservatif féminin utilisé par 20% des travailleurs du sexe
Oui, c’est gros et embarrassant. Mais…«Le recours à un moyen de protection avec des clients payants a augmenté concurremment avec l’introduction du préservatif féminin. Alors que l’utilisation du préservatif masculin a diminué. Par ailleurs, la prévalence des IST (Infections sexuellement transmissibles) a diminué après l’introduction du préservatif féminin».
C’est la conclusion de l’étude sur  «l’évaluation de l’impact de la promotion des préservatifs féminins et masculins chez les travailleurs du sexe à Madagascar».  Les résultats de cette enquête de l’INSPC (Institut National de Santé publique et Communautaire), entreprise en collaboration avec le ministère de la Santé, de FHI (Family Health International) et le CNLS (Comité national de la lutte contre le sida), avec le financement de l’USAID, ont été présentés, hier, à Ankerana.
L’introduction du préservatif féminin, auprès de 500 travailleurs du sexe de Toamasina et d’Antananarivo, a eu lieu en 2002. Le suivi a duré un peu moins de deux ans. Le rapport final de l’étude indique que 88% des travailleurs du sexe ont eu des rapports sexuels protégés, dont 68 % avec des préservatifs masculins et les 20% autres avec les préservatifs féminins. Ainsi, l’utilisation du fimailo pour femmes, qui est un tube en plastique muni d’un anneau à chaque extrémité, n’est pas encore très développée. Plusieurs raisons pourraient expliquer cette difficile adoption du préservatif féminin. En effet, certaines femmes, parce qu'elles connaissent mal leur anatomie, se disent qu'il est difficile à poser, mais les hommes ont pensé la même chose quand ils ont dû se mettre au préservatif. La taille excessive du fimailo au féminin, provoque également un rejet instinctif chez les femmes. Il les dérange car il matérialise la taille de leur sexe.
En tout cas, c’est le préservatif, ou plutôt le «fimailo» de son appellation en malgache, en général, qui n’est toujours pas entré dans les mœurs à Madagascar. Son taux d’utilisation reste très faible, de l’ordre de 3,5% au niveau national. Et ce, bien que les campagnes de sensibilisation en sa faveur aient été fortement intensifiées, ces derniers temps. Alors pourquoi est-il encore boudé ? «Les us et coutumes, et la diabolisation du condom seraient à l’origine de cette réticence», argumentent les uns. «C’est la méthode de communication qui est en cause. Le message ne passe pas. Au contraire. Au lieu de conseiller les gens à adopter un comportement plus responsable, il les incite à des mœurs libertines», dénigrent les autres. Et cela, en marge de la ferme opposition de l’église à l’utilisation du préservatif. Mais pour limiter la propagation des IST et du virus du sida, les « pro-préservatif » n’entendent pas baisser les bras et continuent de plus belle leur campagne de sensibilisation, surtout auprès des groupes vulnérables, notamment les travailleurs du sexe. Même si ce fimailo au féminin, est gros et embarrassant. Vola A.
Lire l'article original : http://www.midi-madagasikara.mg/textes/cu051015.htm#cul1

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La cataracte tenue à l’œil - Cameroon tribune - Cameroun - 14/10/2005
Pour la sixième édition de la Journée mondiale de la vue, le programme national de lutte contre la cécité a projeté une opération de cataracte
Au Cameroun, 3% de la population est malvoyante et la prévalence de la cécité est de 1%. C’est ce que démontrent les dernières études faites par le ministère de la Santé publique. Aussi pour la Journée mondiale de la vue qui s’est célébrée hier sous le thème : " La cataracte, cause de cécité curable ", le Programme national de la lutte contre la cécité (Pnlc) a projeté à l’Hôpital Gynéco-obstétrique, une vidéo de l’opération de la cataracte. Opération, peu onéreuse, et qui consiste en l’extraction de la cataracte par une petite incision et sans point de suture. La cataracte se définit comme l’opacification du cristallin entraînant une diminution notable de l’acuité visuelle. Elle est en quelque sorte le noircissement ou le brouillage du cristallin. Cristallin qui est une lentille qui se trouve à l’intérieur du globe oculaire et dont le rôle est de rendre nette la vision des objets. Le passage de la lumière est perturbé et le patient voit mal.
La veille déjà, le Programme national de lutte contre la cécité a organisé un symposium à la faculté de médecine et de sciences biomédicales de l’université de Yaoundé I. Ce colloque de réflexion et d’échange a porté sur : " la cataracte cause de cécité curable ". De l’avis de plus d’un spécialiste, le symposium est venu à point nommé quand on se rend compte que sur les 160 000 Camerounais qui ont perdu la vue, 47 à 50 % souffrent de cette maladie. Le symposium a réuni près d’une dizaine d’ophtalmologistes et de spécialistes, qui ont exposé et échangé avec les élèves médecins sur l’état des lieux de la maladie au Cameroun ; sur les stratégies pour améliorer la détection des cas ; sur les prises en charge, et sur les techniques de la chirurgie de la cataracte. Tout a été passé en revue autour de cette maladie. Un autre point abordé, est la cataracte congénitale. Elle est causée par les infections subies pendant la grossesse comme la rubéole ou par une malformation congénitale. Au Cameroun, un enfant sur 1000 qui souffre de cécité est victime de la cataracte.
Pour cette sixième édition, la question des stratégies pour améliorer la détection de la cataracte se pose plus que jamais. Peu de malades qui souffrent de cataracte se font réellement consulter et opérer. Le gouvernement s’apprête à prendre en charge sous fond PPTE 2000 cas de cataracte pour les personnes démunies. Par ailleurs, une stratégie sera mise en place pour permettre d’aller chercher au niveau de la communauté les malades de cataracte pour pouvoir les traiter. Car l’opération reste le seul moyen de traiter cette maladie qui n’est pas une fatalité. Marguerite Estelle ETOA
Lire l'article original

Ordre national des médecins : Pour une éthique utilitariste - Midi-Madagasikara - Madagascar - 14/10/2005
Quelle éthique pour les médecins malgaches en ce début de IIIè millénaire ? La question a déjà été abordée et le sera sans doute davantage lors des présentes assises nationales de l’Ordre National des Médecins de Madagascar (ONM).
Il s’agit des quatrièmes assises nationales qui se tiennent depuis hier au Hilton Madagascar, dont le thème est «L’ONM et l’éthique du IIIè  millénaire ». Ce thème peut être considéré comme la suite logique de ce qui est ressorti des précédentes assises nationales de l’ONM, les dernières ayant eu lieu les 4, 5 et 6 août 2003 et où il a été question des « pratiques du IIIè millénaire », dans la profession médicale à Madagascar.
Code de déontologie
« Il ne s’agit pas ici de définir une autre éthique médicale, ni d’élaborer un code de déontologie entièrement nouveau », devait alors préciser la présidente de l’ONM, le Dr Rakotovao Ravahatra Kalory, hier, lors de la cérémonie officielle d’ouverture. Et d’expliquer que la déontologie des médecins a gardé les mêmes bases, mais qu’au vu de l’évolution de l’environnement global dans lequel s’exerce la profession médicale depuis quelques années, il est nécessaire de procéder à une refonte du code de déontologie des médecins, lequel devrait être en adéquation avec le contexte actuel. Evidemment, le ministre de la Santé et du Planning Familial, le Dr Jean Louis Robinson, à la tête de l’ONM pendant plusieurs années avant sa nomination au poste de ministre, n’a pas manqué de s’exprimer sur la question. Pour cet ancien président de l’ONM, « c’est une éthique utilitariste qui s’appliquerait au mieux à la profession, permettant aux médecins d’exercer leur art en toute sérénité ». Son point de vue repose sur le respect, dans l’exercice du métier de médecin, de deux valeurs malgaches se rapportant à la santé : « ny fahasalamana no voalohan-karena », la santé est la première source de richesses, et « izay marary andrianina », le malade doit être considéré comme un roi, selon sa propre traduction.
Législateur
Les discussions d’hier et de ce jour portent ainsi sur les points essentiels de la refonte du code de déontologie. Les résolutions à élaborer à la fin des assises ce jour apporteront davantage de précisions à propos des volets à réviser.
Le futur code de déontologie régira devoirs et conduite des professionnels de la médecine pour les années à venir. Mais avant de parvenir au terme du circuit sous forme de décret ministériel, ce code devra d’abord être soumis au législateur. Et sur ce point, la présence et la participation à ces assises de la députée – et médecin - Johanita Ndahimananjara sont riches en symboles. Rappelons que l’ONM auquel devrait appartenir tous les médecins exerçant le métier à Madagascar, dispose aujourd’hui de conseils régionaux, jusqu’ici présents dans 14 régions de l’île. L’objectif est d’en constituer dans chacune des 22 régions de Madagascar. Hanitra R.
Lire l'article original : http://www.midi-madagasikara.mg/textes/cu051014.htm#cul1

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Des médecins contestent la prescription de génériques par les pharmaciens - L'express - Ile Maurice - 13/10/2005
Clé de la survie, la médecine peut aussi se révéler un danger pour l’homme si elle est mal exercée. L’opinion est sans appel. Elle est celle des médecins de la Private Medical Practitioners Association (PMPA) et de la Mauritius Dental Association (MDA) qui se sont rencontrés hier pour débattre d’une question cruciale : la prescription de médicaments génériques.
Inconcevable, disent-ils, que ce soit des pharmaciens qui prescrivent des médicaments. Inacceptable que le conseil médical soit obligé de recruter des aspirants médecins non qualifiés. Une situation “intolérable”, selon ces praticiens qui se disent déterminés à aller jusqu’au bout de leur campagne de sensibilisation.
“Cette polémique autour des médicaments génériques a assez duré ! Ine dir ki à letranger pé servi sa bann médicaments génériques là, mais es ki nu éna assez l’expertise pou pruver ki sa bann médicaments-la corrects ? Bann lé zot éna laboratoires pu teste médicaments génériques, mais nu ?” fulmine le Dr Isshaq Jowahir, président de la PMPA. Crispé, il donne libre cours à son mécontentement. Et précise que la PMPA n’est pas contre l’utilisation des médicaments génériques, mais plutôt contre les prescriptions approximatives. Il déplore les effets indésirables sur les patients “si les génériques sont mal prescrits et surtout par des pharmaciens.”
De son côté, le vice-président de l’association, le Dr Abdul Haq Soreefan, note que la tendance est plutôt à la consommation de médicaments coûteux, certes, “mais beaucoup plus sûrs et efficaces. Dimounn prefer pey pli ser pou assir enn meyer sante. Si le gouvernement fournit des médicaments génériques à des laboratoires à des fins de tests, la situation sera autre”.
Le droit d’exercer dans les hôpitaux
La rencontre d’hier leur a aussi permis de mettre l’accent sur d’autres insuffisances qui gangrènent le secteur médical. Ils s’insurgent ainsi contre l’enregistrement de médecins n’ayant pas encore toutes les qualifications nécessaires pour exercer. Ils s’attachent aussi à mettre en garde les autorités contre certaines pratiques consistant à permettre à des étudiants d’exercer dans les hôpitaux. “Le Dental Council Act a été amendé afin de permettre aux étudiants de 3e année d’exercer dans les hôpitaux ! Cette formation n’est pas assez profonde pour que nous puissions nous lancer dans une telle démarche…”, explique le Dr Seewoodharry Buguth, vice-président de la Société des médecins et des dentistes de l’Ecole française, aussi président de la MDA.
Ce dernier relève aussi que contrairement à l’école dentaire d’Arsenal qui est affiliée à un hôpital dentaire, ce n’est pas le cas pour le Dental College qu’ouvre le SSR Medical College : “Il n’existe aucune attache directe avec un hôpital. Les étudiants qui travailleront sous la férule des dentistes, ne recevront pas une formation complète dans les cabinets. Il peut aisément y avoir faute de diagnostic.” Pour le Dr Buguth, “ce ne sont pas nécessairement ceux qui ont obtenu leur diplôme dans les plus grandes universités qui sont les meilleurs. C’est le type de formation qu’on reçoit dans ces écoles qui fait la différence.” D’où la nécessité, disent les médecins de faire passer un examen aux aspirants médecins.
Les médecins déplorent aussi que si des plaintes peuvent être déposées contre des médecins du privé, ce n’est pas le cas pour ceux des hôpitaux. Ils évoquent aussi “la problématique présence des médecins étrangers, avec qui les patients ne peuvent parfois pas communiquer.” Un problème linguistique qui finit parfois très mal, selon eux, et qui serait le point de départ de nombreux cas de négligence médicale.
Cette situation est due au fait que les Mauriciens qui étudient à l’étranger refusent de rentrer exercer la médecine à Maurice. “Ils ne veulent pas retourner travailler dans un environnement aussi frustrant que le nôtre”, concède Dr Abdul Haq Soreefan. “Cette situation dure depuis les années 70. Il arrivant alors que certains médecins obtiennent un travail au sein des hôpitaux rien qu’avec un diplôme et une simple formation. Cela vous montre tout le danger de la situation”, prévient le président de la PMPA. Tania HUËT
Lire l'article original : http://www.lexpress.mu/display_search_result.php?news_id=52043

Comprendre la cardite rhumatismale - Cameroon tribune - Cameroun - 12/10/2005
Provoquée le plus souvent par le rhumatisme articulaire aigu, cette affection du cœur peut s’attaquer à plusieurs articulations à la fois.
Le terme cardite rhumatismale sert à décrire un groupe de maladies cardiaques de courte durée ou aiguës et de longue durée ou chroniques qui peuvent survenir à la suite du rhumatisme articulaire aigu. " Le rhumatisme articulaire aigu étant une maladie inflammatoire du jeune âge (cinq à dix ans), cette maladie est causée par une bactérie appelée Streptocoque B hémolytique du groupe A " explique le Dr Ntep Gweth, cardiologue à l’Hôpital central de Yaoundé. C’est une affection qui se caractérise essentiellement par des douleurs au niveau des articulations. Ces souffrances peuvent partir du genou aux poignets, par exemple. Prenons l’exemple du genou. Lorsqu’il est attaqué, après cinq ou six jours, la douleur disparaît. On peut croire qu’on est guéri, seulement, les jours suivants, la douleur peut s’étendre sur d’autres articulations.
Les manifestations de la maladie sont diverses. Cliniquement, chez les sujets âgés de 5 à 15 ans, elle est précédée de la fièvre et une angine qui peut durer deux à trois semaines. Pour une manifestation de courte durée, on peut ressentir une douleur thoracique, un battement accéléré et certains bruits anormaux du cœur, une fatigue excessive, un essoufflement et enfin, une enflure des chevilles, des poignets et de l’abdomen. En ce qui concerne les manifestations de longue durée, le sujet atteint peut souffrir de sténose, c’est-à-dire une difficulté du sang à passer des oreillettes vers les ventricules. La maladie peut s’aggraver et entraîner une insuffisance cardiaque car le cœur se fatigue et après, peut survenir la mort.
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Diagnostic des déficits immunitaires : Peut mieux faire ! - Le quotidien - Sénégal - 12/10/2005
«On n’a pas de statistiques précises, mais de nombreux enfants meurent d’infections respiratoires récidivantes au Sénégal. Et, c’est lié à un déficit pas encore diagnostiqué», constate le docteur Michel Thiakane, du service de Pneumologie allergologie pédiatrique de l’Hôpital Principal de Dakar. En raison d’un parc technique insuffisant, les déficits immunitaires sont effectivement très peu diagnostiqués en Afrique notamment au Sénégal. Une certitude, étaye le praticien, «les déficits immunitaires existent en Afrique et au Sénégal, et avec les moyens de diagnostic qui vont évoluer, on va connaître des cas plus nombreux. Et, s’il n’y a pas de diagnostic, la prise en charge sera symptomatique».
Le déficit immunitaire, explique-t-il, en marge d’une communication sur les complications respiratoires infectieuses chez l’enfant, «c’est quand l’organisme ne parvient pas à produire ses propres défenses pour lutter contre l’environnement hostile, essentiellement les microbes». En fait, les leucocytes (globules blancs du sang) sont responsables de l’immunité. Aussi, une leucopénie sévère, une absence de leucocytes ou une anomalie fonctionnelle de ces cellules, entraîne des déficits immunitaires. Les causes les plus fréquentes de déficit immunitaire sont les anomalies génétiques, les traitements des cancers, donc la chimiothérapie ou la radiothérapie et le Sida.
En général, précise le docteur Jacques de Blic, adjoint chef de service de Pneumologie allergologie pédiatrique de l’Hôpital Necker de Paris, on distingue les déficits congénitaux, autrement dit liés à un déficit génétique, et les déficits acquis, qui sont secondaires. «Concernant les déficits congénitaux, la fréquence est restée la même depuis longtemps. En fait, le patrimoine génétique des populations n’a pas changé en quinze ans.» Dans les déficits congénitaux à immunité spécifique, se différencient les déficits humoraux, liés à un déficit en Immunoglobulines (Ig) ou en anticorps, et les déficits cellulaires touchant les Lymphocytes T (LT).
Le poumon, apprend M. De Blic, est une cible privilégiée des problèmes infectieux par son contact avec le milieu extérieur comme la peau, ou le tube digestif. Constitué de nombreuses cellules de l’immunité, cet organe est donc sensible aux variations extérieures. La nature de l’agent pathogène varie selon l’anomalie immunitaire. Schématiquement, les neutropénies, ou anomalies fonctionnelles des granulocytes, se compliquent d’infections bactériennes ou fongiques, l’anomalie de l’immunité humorale par des infections bactériennes et les anomalies de l’immunité cellulaire par les infections opportunistes, c’est-à-dire par des virus, des parasites et des champignons. A leur récidive et à l’arrêt des antibiotiques, par exemple, l’évolution anormalement traînante des infections, ou leur aggravation, doivent alerter. «Il s’agit souvent d’infections Orl (Oto-rhino-laryngologie) pulmonaires, digestives ou cutanées», avise le praticien de l’Hôpital Necker.
Et, si la situation est, peut-être, moins dramatique au Sénégal, l’infection par le Virus d’immunodéficience humaine (Vih) touche 30 à 40 % des enfants dans un certain nombre de pays d’Afrique, notamment en Afrique Australe, reconnaît M. De Blic. «La conjonction d’infections par le Vih, de tuberculose et de malnutrition entraîne une morbidité plus importante.» Mais, ce n’est certainement pas la tuberculose qui entraîne un déficit immunitaire, soutient le médecin. Aussi, développe-t-il, «on va contracter cette infection parce qu’on se protège moins bien de la tuberculose, parce qu’on a un déficit immunitaire». En fait, la tuberculose accélère le cours de l’infection Vih.
Toujours est-il que la tuberculose constitue encore un vaste champ d’interrogations pour les acteurs intervenant dans la lutte contre le Vih-Sida dans les pays du Sud. La pathologie pneumologique est aussi un souci constant des praticiens du continent africain. Guermia BOUBAAYA
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/archives/article.cfm?article_id=28915&index_edition=840

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