Actualités de la santé
en Afrique
Novembre 2004

Au sommaire de cette semaine :

Cameroun :
© Sida : Un traitement alternatif.
© Six antirétroviraux retirés du marché
© Sida : Le cotrimoxazole, traitement de l’espoir
© La chaise du dentiste fait peur
© Une nouvelle formule contre l'hépatite C

RD Congo :
© Péritonite : une nouvelle épidémie à Kinshasa
© La RDC parmi les 6 pays aux taux de mortalité des enfants les plus élevés

Gabon :
© CAMES : L'Afrique s'enrichit de 73 nouveaux agrégés

Madagascar :
© Attention à la peste : douze morts à Miarinarivo

Sénégal :
© Médicaments génériques :Une licence de fabrication
© Le Sénégal pays-pilote de la production des génériques
© Cames : 13 nouveaux agrégés en Médecine

Burkina Faso :
© La méthode "Kangourou" : Plus efficace que la couveuse pour les prématurés

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Médicaments génériques : La France octroie au Sénégal une licence de fabrication - Le Soleil - Sénégal - 23/11/2004
La France a décidé d’accorder au Sénégal une licence l’installation d’un laboratoire de fabriques de médicaments génériques. Cette initiative annoncée hier par Philippe Douste-Blazy participera à la réduction des prix des médicaments vendus sur le marché local. Le Sénégal la doit à la qualité de son système sanitaire.
Le président de la République, Me Abdoulaye Wade, a reçu, hier, en audience, le ministre français de la Santé, Philippe Douste-Blazy. Au cours de leur entretien, ils ont évoqué l’état de la coopération entre nos pays. Les autorités françaises ont annoncé l’octroi au Sénégal de licence pour l’installation d’un laboratoire de fabriques de médicaments génériques au Sénégal.
Le président Wade, en réagissant devant la presse, a transmis au ministre ses remerciements à l’endroit du président français Jacques Chirac. Me Wade, qui a expliqué que cet accord sur les licences va rendre accessible à tous les médicaments génériques, souligne l’importance dans le contexte d’un pays où les revenus sont faibles. L’exploitation des médicaments génériques fabriqués à Dakar va considérablement réduire les prix. L’initiative française constitue une chance inouïe dans le contrôle de la qualité des produits pour le Sénégal, qui a reçu beaucoup de demandes d’autorisation d’installation de fabrique de médicaments.
La collaboration avec la France, qui a la capacité technique de contrôle nécessaire dans ce domaine, va permettre à notre pays de pouvoir sélectionner les laboratoires sérieux. Au Sénégal, nous avons l’assurance que tous les produits achetés en pharmacie sont de bonne qualité et non de contrefaçon. Me Abdoulaye Wade a manifesté quelques inquiétudes, quant à la capacité des Sénégalais à assurer correctement la vigilance dans le contrôle.
Un hub sanitaire, un exemple pour la sous-région
Après son audience avec le président de la République, le ministre français de la Santé a tenu un point de presse, à la résidence de l’ambassadeur de France. Il a relevé le fait que notre pays jouit d’un des meilleurs niveaux de santé publique de l’Afrique. Philippe Douste-Blazy a salué les excellents résultats du Sénégal qui présente pour le VIH-Sida une prévalence stabilisée de 1,4 %, alors qu’il est à 10 % en Côte d’Ivoire, 8 % au Burkina Faso. Le Sénégal ne compte que six mille séropositifs recensés. Pour le ministre français, ces résultats sont à mettre à l’actif de la culture, la grande pratique religieuse et la volonté politique du gouvernement dans la prévention et le dépistage.
Philippe Douste-Blazy est revenu sur le parcours du Sénégal en matière de lutte contre le Sida avec le premier programme de dépistage en 1986, premier programme africain de prise en charge des antirétroviraux depuis 1998 et leur gratuité introduite par le président Wade en 2003.
Le ministre français a aussi signalé la qualité du système sanitaire du Sénégal, avec un personnel soignant de qualité, soins gratuits pour 30 % des malades, dépistage du Sida gratuit. Tout cela a fait dire à Philippe Douste-Blazy que le Sénégal est devenu un hub sanitaire, un exemple pour la sous-région.
Ces résultats expliquent aussi le choix de Dakar pour annoncer les conditions de transposition de l’accord médicament de l’OMC pour des brevets gratuits. Philippe Douste-Blazy a annoncé la volonté de son pays à augmenter l’Aide Publique au Développement pour mieux prendre en charge les questions de santé publique et arrêter les saupoudrages. La grande idée pour lui c’est la proposition des présidents Chirac et Lula du Brésil sur une taxe internationale pour financier la lutte contre la pauvreté en général et le système de santé publique. En attendant, le ministre français de la Santé propose des médicaments adaptés, de qualité, bon marché et bien distribués pour les populations. MBAYE SARR DIAKHATE
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/santeenv/article.cfm?articles__id=44274

Sida : Un traitement alternatif. Toutes les personnes infectées ne sont pas sous anti-rétroviraux - Mutations - Cameroun - 23/11/2004
Tous les séropositifs ne prennent pas d'antirétroviraux (Arv). C'est le cas de ce monsieur d'une quarantaine d'années, en service à la Banque mondiale à Yaoundé et infecté depuis les années 90. Il affirme ne suivre aucun traitement en particulier. Mais il est très rigoureux en ce qui concerne son hygiène corporelle et son alimentation. «Tout ce que je fais, dit-il, c'est de suivre les règles d'hygiène élémentaires que toutes les personnes normales observent. Par exemple, laver les mains avant de manger, ne pas fumer ou prendre de l'alcool, etc». Ce témoignage est symptomatique de la complexité du Vih/Sida, comme le précise le Dr Charlotte Brulet de l'hôpital militaire de Yaoundé. Elle y exerce dans le cadre du projet Parvy Pressica, ce projet tri partie hôpital militaire, l'Institut de recherche pour le développement (Ird) et Médecins sans frontières (Msf) qui vise à faciliter l'accès des personnes infectées par le Vih aux Arv. Selon elle, «chaque patient manifeste la maladie à sa manière. Effectivement, il y a des gens qui ne font pas la maladie tout de suite. Ce qui fait qu'ils ne peuvent pas encore être mis sous Arv».
Parce que les effets de la maladie varient autant que les individus, il faut remplir un certain nombre de conditions pour être mis sous Arv. Selon le Dr Brulet, ces conditions sont fixées sous forme de recommandations par le ministère camerounais de la Santé publique et l'Organisation mondiale de la santé (Oms). D'une façon globale, on tient compte du taux de Cd 4 (taux de résistance de l'organisme au Vih) du patient. S'il est trop bas, ce dernier est alors soumis aux Arv. La durée de la prise des Arv, selon le Dr Brulet, fait encore l'objet des débats dans les séminaires et autres colloques scientifiques à travers le monde. Pour elle, «il faut en prendre pendant au moins 5 ans, le temps que le taux de Cd IV revienne à la normale. Mais quoi qu'il en soit, le malade doit savoir que mieux tu prends ton traitement, mieux tu vas». Elle dénonce par ailleurs certaines pratiques de personnes infectées qui consistent à prendre à la fois les Arv et les traitements traditionnels : «ça les rend malades», tranche-t-elle.
A ce jour, le projet Parvy Pressica, basé à l'hôpital militaire de Yaoundé a déjà dépisté (depuis 4 ans) 7 374 cas de personnes infectées par le virus du Sida, dont près de 4000 sont sous Arv. Le coût de ces derniers a été revu à la baisse. Il faut désormais débourser 3000 Fcfa ou 7000F cfa, selon les produits et les cas. Le traitement des enfants est gratuit.
Par contre, on en retrouve qui sont sous trithérapie comme Joséphine. C'est cette catégorie de personnes qui évoquent souvent le problème d'effets secondaires (diarrhée, vomissement, irruption cutanée...) des Arv. Et pourtant, la dame elle, ne s'en plaint pas. En effet, comme le précise le Dr Brulet, « chacun réagit différemment à la maladie et au traitement. C'est vrai que des effets indésirables ont été signalés chez certains patients, pas tous. Mais ce n'est pas suffisant pour disqualifier le produit. D'ailleurs, beaucoup de produits présentent des effets secondaires connus...». En revanche, comme Joséphine, beaucoup sont unanimes à reconnaître que la prise de ces médicaments est très contraignante.
«Il me faut, dit-elle l'air désabusé, me lever parfois à des heures terribles (Ndlr 23h) pour prendre mes produits. Je ne peux même pas sortir en paix avec des amis parce que, à une certaine heure, je dois prendre mon produit. Heureusement que mon mari est toujours là pour me le rappeler, parce que je suis une personne très étourdie...» Ces heures là dépendent de chaque patient. Certains les prennent un peu plus tôt dans la journée. Avec l'avènement de la Triomune, plus besoin pour certains malades de prendre successivement trois antirétroviraux, car les trois produits sont concentrés dans un seul comprimé. Jean-Bruno Tagne (Stagiaire)
Lire l'article original : http://www.quotidienmutations.net/cgi-bin/alpha/j/25/2.cgi?category=10&id=1101165673

Application de l'accord OMC-MEDICAMENT : Le Sénégal pays-pilote de la production des génériques - Walfadjri - Sénégal - 23/11/2004

Selon l'Onu Sida, 68 millions de personnes mourront du sida dans les vingt prochaines années si rien n’est fait en matière de prévention et de thérapie dans les pays en voie de développement. Et la France en passant à l'application de l'accord Omc-médicament du 30 août 2003 applique l'une des politiques les plus efficaces pour bloquer la progression de la pandémie. Ainsi transpose-t-elle dans son droit la délivrance gratuite des licences obligatoires de fabrication des génériques à des pays en voie de développement. Le Sénégal en est le pays pilote en Afrique.
Avec le sida, la réalité tient à une révoltante division géographique : les malades sont au Sud, dans le pays pauvres, et les médicaments sont au Nord, dans les pays riches. Un constat vieux de plus de dix ans, mais qu'a rappelé hier, le ministre français de la Santé et de la Protection sociale Philippe Douste-Blazy en conférence de presse à la résidence de l'ambassadeur le de la France à Dakar. "Depuis dix ans les industries pharmaceutiques font de magnifiques produits pour les quelques malades du Nord et oublient bêtement et tristement les pays du Sud", regrette M. Douste-Blazy. Mais depuis le 30 août 2003, lors d'une grande réunion de l'Organisation mondiale du commerce (Omc) les pays membres ont accepté de donner des médicaments aux Pvd en zones endémiques du sida.
Avec 1,4 % de taux de prévalence sida, le Sénégal est l'un des meilleurs pays à contenir la progression fulgurante du sida. C'est pour cette raison que la France a choisi le Sénégal comme pays-pilote pour expérimenter la production des génériques dans le traitement du sida. De par cet accord, la France devient du coup le premier pays européen et le deuxième au monde après le Canada à délivrer gratuitement des brevets spéciaux pour faire produire par des ”génériqueurs” des médicaments dans les pays en voie de développement.
Pour M. Douste-Blazy, il faut que chaque pays transpose ce texte dans son droit. Car selon lui, c'est la seule manière efficace pour vaincre le sida. Surtout si l'on sait qu'on ne peut pas continuer à estimer qu'il faut 14 mille dollars par an pour soigner un malade, alors que 300 dollars y suffiraient.
Le transfert des compétences ne suffit pas pour réussir ce pari. Il faut aussi combattre les marchés parallèles, comme l'a suggéré le président Wade. Ainsi, indique le ministre, ce sont "des médicaments d'une certaine couleur qui seront produits, de façon à être sûr que ces médicaments produits pour des raisons humanitaires ne se retrouveront pas dans les marchés parallèles, en Europe, en Amérique et ailleurs". D'où la nécessité d'installer un système de contrôle très strict. A ce niveau quarante-cinq inspecteurs pharmaciens et quinze agents de contrôle de médicaments seront formés pour éviter les fuites. Dans cette politique, trois objectifs majeurs sont visés. Il s'agit de la production de produits gratuits, l'appui aux Ong pour la distribution des médicaments et l'appui financier de la prise en charge totale des malades.
Selon le ministre, ce texte va être transposé dans le droit français fin décembre ou début janvier 2005. Mais cela ne suffit pas. Et Douste-Blazy invite les vingt quatre autres pays de l'Union européenne à les suivre dans cette dynamique. Déjà, l'Espagne a donné son feu vert pour suivre et la Commission européenne prépare un texte qui sera prêt à la mi-2005.
Côté efficacité, le ministre révèle avoir autorisé une demande groupée de licences obligatoires de plusieurs molécules afin de garantir la souplesse des dispositions pour les combinaisons de trithérapie. Cela, parce que les Ong ont souvent décrié la complexité des procédures des transferts. Il faut également autoriser les matières premières pharmaceutiques à bénéficier de l'accord. Une décision importante pour la Chine qui produit essentiellement les matières premières des génériques.
Ces accords sont tout aussi généreux, souligne M. Douste-Blazy car aucune liste de pathologie ou de médicament ne sera arrêtée. Donc toutes les maladies sont concernées. Tout comme les pays non membres de l'Omc.
Il a par ailleurs salué le travail réalisé par le Sénégal en matière de santé publique surtout pour sa politique de rendre gratuits les antirétroviraux pour 2700 malades en 2003 et 3000 en 2005. Faydy DRAME
Lire l'article original : http://www.walf.sn/actualites/suite.php?rub=1&id_art=14525

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Six antirétroviraux retirés du marché : L’OMS réduit sa liste pour des problèmes de bio-équivalence - Cameroon tribune - Cameroun - 23/11/2004
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a retiré vendredi dernier des antirétroviraux génériques des circuits de vente. En tout, la mesure touche six produits. Désormais, ils sont hors de la liste de présélection de l’OMS. Déjà, certains laboratoires reconnaissent quelques insuffisances dans leurs médicaments. Les laboratoires indiens Hetero Drugs Limited, de même que la société Ranbaxy sont quelques exemples. Ce dernier fabricant a découvert qu'il "ne satisfaisait pas aux normes internationales de bonnes pratiques cliniques et de bonnes pratiques de laboratoire". En un mot comme en mille, l'entreprise reconnaît que ses études de bio-équivalence ne répondent pas aux normes en vigueur. C’est pour cette raison qu’elle s'engage à conclure rapidement des contrats avec d'autres centres de recherche et "à soumettre dès que possible ses nouveaux résultats".
Toutefois du côté de l’OMS, on affiche la sérénité. Et pour cause, la liste des produits présélectionnés contient actuellement 48 génériques potentiels. Selon le coordinateur du service qualité et innocuité des médicaments à l'Organisation mondiale de la santé, le Dr Lembit Rago, ces retraits démontrent l'utilité des inspections qui contribuent à améliorer les mécanismes de surveillance des candidats-génériques. N’empêche qu’auprès d’une certaine opinion, cette succession de déconvenues pose la question du bien-fondé des modalités actuelles de l'inscription sur la liste des candidats pré qualifiés. Les spécialistes estiment à ce sujet que la mise en place d'une présélection plus rigoureuse permettrait peut-être d'éviter "la constitution de dossiers mobilisateurs d'énergies." Armand ESSOGO
Lire l'article original : http://207.234.159.34/article.php?lang=Fr&oled=j23112004&idart=20821&olarch=j23112004&ph=y

Sida : le traitement de l’espoir. Le cotrimoxazole, un antibiotique utilisé jusqu’ici contre certaines infections opportunistes montre son efficacité dans le traitement des enfants séropositifs - Cameroon tribune - Cameroun - 22/11/2004
La nouvelle est tombée en fin de semaine dernière. Des chercheurs du Département pour le développement international (DFID, Grande-Bretagne) viennent de réaliser des essais probants d’un médicament, qui était jusque là exclusivement utilisé pour des infants broncho pulmonaires s’avère particulièrement efficace dans le traitement des formes pédiatriques de l’infection à VIH. Au terme d’une étude effectuée sur 534 enfants zambiens porteurs du VIH et âgés de 1 à 14 ans, l’antibiotique a fortement réduit le taux de mortalité (43%). En plus, le cotrimoxazole, médicament né de l’association de triméthroprime et de sulfaméthoxazole, est l’un des antibiotiques les moins coûteux.
Au Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), on a particulièrement apprécié cette trouvaille. D’autant plus que le médicament est déjà disponible sur le marché à travers la planète. Depuis quelques années en effet, le cotrimoxazole est utilisé dans la prévention des infections opportunistes des malades du sida. Il a spécialement servi jusqu’ici pour prévenir ou traiter la pneumonie à Pneumocystis carinii, une des premières infections opportunistes survenant en Europe et aux Etats-Unis, chez les malades dont les défenses immunitaires chutent.
Il n’était pas très utilisé en Afrique, notamment en Zambie, en raison d’un taux de résistance particulièrement élevé. Voilà qui relève encore plus l’importance des résultats obtenus chez les enfants de Zambie. Et qui ouvre peut-être la voie d’un traitement indiqué pour les enfants des pays du continent et d’autres régions pauvres de la planète. Y. Atanga.
Lire l'article original : http://207.234.159.34/article.php?lang=Fr&oled=j23112004&idart=20780&olarch=j22112004

Attention à la peste : douze morts à Miarinarivo. Les ordures à ciel ouvert favorisent, on ne le sait que trop bien, la prolifération de la peste - L'express - Madagascar - 22/11/2004

"A Miarinarivo, 12 personnes sont mortes de la peste sur 39 cas enregistrés depuis janvier jusqu’au 16 novembre 2004", déclare le docteur Randriambelosoa Jean, Chef de service de la lutte contre la peste.
Qualifié de faritany le plus favorable à la peste, Antananarivo regroupe 18 districts des plus sensibles. 159 cas y ont été déjà confirmés et au total 25 personnes en sont mortes depuis le début de l’année, dont 12 à Miarinarivo et 7 à Ambohidratrimo. La situation risque d’empirer pour cette saison des pluies, propice à la propagation de cette maladie.
Selon le médecin chef "la plupart des contagions sont dues à l’exhumation des morts", pratique traditionnelle courante dans le fivondronana de Miarinarivo. Des personnes victimes de la maladie sont enterrées dans les tombes familiales sans aucune précaution. " Par ailleurs, les complications résultent de la non-consultation de médecins spécialistes et surtout de l’attachement à la médecine traditionnelle des "Dadarabe", a-t-il affirmé
"La peste pulmonaire constitue la majorité des cas de la maladie à Miarinarivo", a remarqué le docteur. En moins de trois heures, elle peut provoquer la mort, si aucun traitement n’est fait. La maladie se manifeste par une fièvre continue et une température supérieure à 39°, le malade tousse et crache du sang, il devient faible.
Le ministère et le service de la lutte contre la peste ont pris par conséquent les mesures adéquates, comme la désinfection des lieux et la distribution de médicaments ainsi que la vaccination. "Ce ne sont que des interventions complémentaires", a déclaré le médecin chef. "La seule stratégie de lutte contre la peste est le respect de la propreté, la saleté étant le premier facteur de toutes les maladies infectieuses et contagieuses des pays sous-développés", a-t-il ajouté. Tout récemment, le docteur Christian Demeure de l’unité Yersinia de l’Institut Pasteur de Paris a publié une communication scientifique selon laquelle un autre vaccin a été trouvé.
"La mise en quarantaine des personnes infectées n’est plus une solution à la lutte contre la peste", a affirmé Dr Randriambelosoa Jean. "Une lutte contre les rats et les puces, mais surtout contre la saleté par le nettoyage des buissons par exemple serait plus appropriée".
La semaine dernière à Totohazo, fivondronana d’ Ankazobe des rumeurs ont circulé sur l’existence de la peste, et tout récemment aussi à Ampanotokana, fivondronana d’ Ambohidratrimo. Mais le chef de service a opposé un démenti en déclarant que "ce ne sont que de fausses alertes". Une confirmation d’un cas de la maladie se fait en trois étapes : tout d’abord un premier test effectué par les médecins et la clinique locaux, la positivité de ce cas s’appelle soupçon de peste. Ensuite, on passe au test de la bandelette, s’il s’avère encore positif, le test continue par le prélèvement fait par l’Institut Pasteur de Madagascar. Ce dernier confirme ou non le cas de peste.
La peste maladie des rats
Au temps de la colonisation la peste existait déjà à Madagascar, mais l’Administration coloniale était très exigeantes au sujet de la propreté et les cas étaient alors rares.
Dans les années 80, le cas de la peste réapparaissait avec la prolifération des feux de brousse dans les campagnes.
La peste a complètement disparu en Occident après le Moyen Age. Aujourd’hui, la maladie affecte surtout les pays en voie de développement comme Madagascar.
Depuis1995, Madagascar demeure un pays où le nombre de cas de peste déclaré augmente d’année en année.
C’est une maladie des rats transmise à l’homme par l’intermédiaire des puces. A plus de 800 mètres d’altitude, et à un certain degré hygrométrique, la maladie est propice. Comme c’est le cas d’Antananarivo, Fianarantsoa, Mahajanga et Toamasina.
La forme la plus courante de cette maladie est la peste bubonique, car elle se manifeste par des bubons ou pustules au cou, à l’aine et à l’aisselle sans que le corps présente des blessures. La complication de la peste bubonique provoque la peste pulmonaire secondaire ou primitive. La peste pulmonaire est dite secondaire quand elle résulte en premier de la complication de la peste bubonique. Primitive, elle l’est par contre quand une personne atteinte de la peste pulmonaire secondaire en contamine une autre. Vavah Rakotoarivonjy
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=26538&r=4&d=2004-11-22

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Péritonite : une nouvelle épidémie à Kinshasa - Digitalcongo - RD Congo - 22/11/2004
Président du Conseil national de l’Ordre des médecins et du comité de gestion de l’Hôpital général de Kinshasa, le Dr. Diabeno Tombe, lance un appel au gouvernement et à l’ensemble de la communauté nationale afin de tout mettre en œuvre pour vaincre une épidémie dite "péritonite" qui se propage à Kinshasa
C’est en grande partie l’eau que la population kinoise consomme depuis quelques mois qui en est à la base, soutient le Dr. Diabeno.
Selon "Le Petit Robert", la péritonite est une inflammation du péritoine qui est une membrane séreuse qui tapisse les parois intérieures de la cavité abdominale et pelvienne et qui recouvre les organes contenus dans ces cavités, à l’exception de l’ovaire. La péritonite peut compliquer une appendicite.
Depuis, apprend-on, des formations médicales de la capitale enregistrent plusieurs les victimes de cette épidémie ; démunies, pour la majorité, de moyens pour se faire soigner, a dit le Dr. Diabeno. Il est opportun, souligne-t-il, que toutes les autorités compétentes s’occupent de cette situation en dotant les structures nationales des moyens pour renflouer le système d’eau des produits appropriés, au lieu de subir des pertes en vies humaines pour un cas bien décelé.
Cette sonnette d’alarme doit être prise au sérieux par qui de droit compte tenu des conséquences qui résultent de cette épidémie. Surtout qu’une personne souffrant de la péritonite doit en principe subir une intervention chirurgicale délicate et non de moindre au niveau des intestins attaqués. Et comme cela ne suffit pas, le patient est soumis à des soins intensifs qui nécessitent un suivi permanent du médecin. En pareilles circonstances, on ne peut qu’engloutir d’énormes sommes d’argent d’autant plus que la santé n’a pas de prix.
Mais si cette sonnette d’alarme est tirée, c’est beaucoup plus pour les victimes qui se retrouvent parmi les personnes démunies habitant les quartiers dépourvus d’eau et ayant une forte concentration des populations. Face aux contraintes financières, la péritonite les emporte.
Nous nous posons alors la question de savoir ce qu’en pensent les autorités compétentes qui, apparemment, ne semblent pas s’en préoccuper. Car, depuis que cet appel a été lancé le 15 novembre dernier, rien n’indique que des dispositions sont en train d’être prises. Entre- temps, avec la menace de grève des médecins annoncée pour la semaine prochaine, la situation risque d’empirer.
L’heure est donc grave pour la population kinoise. Et c’est ici que nous nous permettons de nous interroger sur ce qu’est devenu le Service national d’hydraulique rurale (Snhr) attaché au ministère du Développement rural et qui avait, entre autres missions, d’installer des puits d’eau dans les milieux ruraux, les quartiers périphériques de la ville de Kinshasa et dans des conditions confortables.
En outre, de concert avec les organismes internationaux et les Ong nationales, des compagnes de sensibilisation, d’éducation et d’information devront être envisagées pour que la population kinoise prenne conscience du danger qui la guette suite à cette épidémie de péritonite.
Le Potentiel/V-C. Kongo
Lire l'article original : http://www.digitalcongo.net/fullstory.php?id=45413

La RDC parmi les 6 pays aux taux de mortalité des enfants les plus élevés - Digitalcongo - RD Congo - 22/11/2004
Plus de 10 millions d’enfants de moins de 5 ans meurent chaque année dans le monde dont 99% dans les pays pauvres
Six pays, à savoir l’Inde, la Chine, le, Nigeria, le Pakistan, l’Ethiopie et la Rdc supportent à eux, seuls 50% de ces décès d’enfants.
Ces données ont été fournies le samedi 20 novembre dans la salle de spectacle du collège Boboto à Kinshasa/Gombe par le directeur chargé de la lutte contre la maladie du ministère de la Santé, le Dr. Benoît Kabela. Il l’a fait au cours d’une matinée scientifique organisée sous le thème : "Halte aux décès des enfants !". La matinée scientifique a été présidée par la ministre de la Santé, le Dr. Anastasie Moleko Moliwa.
Les principales causes du taux élevés de mortalité infantile (126 décès pour 1.000 naissances vivantes) en Rdc sont les suivantes : la malnutrition qui est une cause sous-jacente (48% de décès), les infections périnatales (32%) les infections respiratoires aigues (24%) ; les maladies diarrhéiques (19%) ; le paludisme (7%) ; la rougeole (6%).
Il existe des stratégies de lutte contre les affections qui déciment les enfants. Il s’agit notamment du paquet minimum de six d’interventions essentielles qui permet de réduire de moitié les décès des enfants si elles sont appliquées d’une façon synergique (combinée). Ces interventions sont les suivantes : l’allaitement exclusif au sein maternel ; la supplémentation en vitamine A, en fer et en zinc ; la vaccination ; la thérapie par réhydratation orale contre la diarrhée ; le traitement aux antibiotiques contre les infections respiratoires aiguës (Ira) ; et la dysenterie ; l’utilisation des moustiquaires imprégnées d’insecticide et le traitement correct et prompt de la malaria.
L’assistance a suivi six exposés portant successivement sur les répercussions du paludisme sur la survie de l’enfant, l’interaction entre la malnutrition et la mortalité infantile, la vaccination comme stratégie majeure de réduction de la mortalité infantile, le Vih/Sida, les infections sexuellement transmissibles et la mortalité infantile en Rdc, la drépanocytose (l’anémie SS) et enfin, la prise en charge intégrée des maladies de l’enfance (Pcimf). Le secrétaire général à la Santé, le Dr. Miaka Mia Bilenge a pris la parole pour faire la synthèse de tous les exposés.
La contribution de l’Unicef à la survie des enfants congolais
Ce fut ensuite le tour du représentant de l’Unicef (Fonds des Nations unies pour l’enfance) en Rdc, le Dr. Gianfranco Rotigliano de prendre la parole. Il a indiqué qu’une famille moyenne en Rdc dépense 170 (cent soixante-dix) dollars Us pour les soins de santé de chaque enfant de moins de 5 ans par an. Cela contribue, a-t-il fait savoir, a mobilisé 15,5 millions de dollars Us en 2004 pour son programme à la survie de l’enfant et de la femme en Rdc. Il a précisé que les grands résultats obtenus cette année par programme sont notamment suivants : plus de 3 millions d’enfants de moins de 5 ans vaccinés contre la poliomyélite ; plus de 8 millions d’enfants de 6 mois à 15 ans immunisés contre rougeole ; plus de 1,3 millions d’enfants de moins de 5 ans bénéficient des soins appropriés dans les structures médicales. Enfin, la ministre de Santé, le Dr. Moleko a relevé le fait que plus de 2,5 millions d’enfants Congolais meurent chaque année avant d’atteindre l’âge de 5 ans.
La prise en charge intégrée des maladies de l’enfance (Pcime) qui est la stratégie de base pour assurer une bonne croissance de l’enfant, a-t-elle doit être activement implantée dans les structures de santé. La Tempête des Tropiques/NORBERT TAMBWE
Lire l'article original : http://www.digitalcongo.net/fullstory.php?id=45419

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Concours du Cames : 13 nouveaux agrégés en Médecine - Le Soleil - Sénégal - 22/11/2004
La médecine sénégalaise s’et enrichie de 13 nouveaux agrégés à la suite du 12ème concours d’agrégation de Médecine humaine-Pharmacie-Odontologie-Stomatologie-Médecine vétérinaire et productions animales organisé du 8 au 18 novembre à Libreville, au Gabon. Ce concours, placé sous l’égide du Conseil Supérieur Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES) avait enregistré 121 candidats dont 73 admis. Selon le palmarès, sur 20 candidats présentés, le Sénégal a enregistré 13 admis, soit près de 60,33 %.
En Néphrologie où notre pays comptait jusqu’ici un seul professeur en la personne de Boucar Diouf de l’hôpital Aristide Le Dantec, Dr Abdou Niang vient de réussir à l’agrégation. Au palmarès, pour la section de médecine et spécialités médicales, en Pédiatrie Dr Saliou Diouf et Dr Boubacar Camara ont été retenus.
Néphrologie : Abdou Niang ; Anesthésie-réanimation : Dr Elisabeth Diouf ; Santé publique : Dr Anta Tall Dia ; Gynécologie-obstétrique : Dr Djibril Diallo ; Anatomie organogenèse : Dr Mamadou Diop ; Biochimie : Dr Philomène Lopez Sall ; Pharmacologie : Dr Amadou Moctar Dièye ; Chimie Analytique et bromatologie : Dr Bara Ndiaye ; Physique : Dr Mounibé Diarra ; Pharmacie Galénique : Dr Oumar Thioune ; Bactériologie-virologie : Dr Ndèye Coumba Touré Kane. A.T.
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=44242&index__edition=10344

La méthode "Kangourou" : Plus efficace que la couveuse pour les prématurés - sidwaya - Burkina Faso - 20/11/2004
La méthode du Kangourou, développée en Colombie en 1978 pour soigner les bébés prématurés, est aussi sûre que les couveuses habituellement utilisées dans les pays riches. 
Adoptée dans de nombreux pays sous-développés, cette méthodes consiste, pour les bébés nés avec un poids inférieur à 2 kg, à être placés sur le ventre d'un de leurs parents 24 heures sur 24, peau contre peau, en position verticale.
Les parents se transforment en une sorte de couveuse humaine et établissent un lien plus étroit qu'une unité de soins néonatale. Elle est aussi efficace et fiable que celle des couveuses et moins chère. C'est un exemple à suivre pour les pays sous-développés qui devraient l'adopter en maintenant parallèlement la méthode des couveuses pour les cas les plus sérieux de bébés présentant des problèmes médicaux importants.
"Le Kangourou" s'est développé à Bozota, en Colombie pour répondre à la surpopulation des services de maternité des docteurs Rey et Martinez. Depuis, la méthode Kangourou est exportée dans plus de 25 pays en voie de développement, en Amérique Latine, en Afrique et en Asie. L'organisation mondiale de la santé (OMS), qui consacre l'une des pages de son site internet à la présentation et à la promotion de la méthode du kangourou celle-ci représente bien plus qu'une simple alternative médicale aux couveuses traditionnelles. "Elle permet de réguler de façon très efficaces la température du bébé, facilite l'allaitement maternel des prématurés et favorise le développement des liens affectifs avec le nouveau-né".
Le principal obstacle à l'introduction de la méthode du "kangourou" dans les pays développés n'est autre que la frivolité excessive et injustifiée de la majorité des médecins.  Prosper NAON
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidwaya_quotidiens/sid2004_20_11/sidwaya.htm

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Fin du 12e concours d'agrégation du Cames hier à la cité de la démocratie : L'Afrique s'enrichit de 73 nouveaux agrégés - InternetGabon - Gabon - 19/11/2004

La palme d'or revient cependant à la Côte-d'Ivoire qui a obtenu le gros des lauréats issus pour la plupart de l'Université de Cocody. Le Gabon, avec trois admis sur six, réalise un bon score.
Les travaux du 12e concours d'agrégation de médecine, pharmacie, odonto-stomatologie, médecine vétérinaire et productions animales du Conseil africain et malgache pour l'enseignement supérieur (Camès) ont connu leur épilogue hier, à la cité de la Démocratie.
Le président de la République, assisté de son épouse, le Dr Edith-Lucie Bongo Ondimba, est venu personnellement rehausser de sa présence l'important événement qui consacre, après dix jours de travaux, l'oeuvre" excellente du Camès, dont le concours d'agrégation reste incontestablement le plus prestigieux parmi ses différents programmes et celui qui permet à l'Afrique de regarder, ainsi que l'a déclaré Mme le ministre d'Etat en charge de la Santé publique, Paulette Missambo, les autres avec fierté.
Le vice-président de la République, le Premier ministre, chef du gouvernement, Mme le président de la Cour constitutionnelle et plusieurs membres du gouvernement ont pris part à cette cérémonie d'annonce solennelle des résultats des épreuves de ce douzième concours qui s'achève sur une note de satisfaction générale, de l'avis des différents délégués.
Ainsi, sur 121 candidats au départ, seuls 73 ont franchi la ligne d'arrivée. Soit un pourcentage de 60,83% pour une nette amélioration de 3% par rapport à Dakar il y a deux ans. Pour. le secrétaire général du Camès, le Pr Mamadou Moustapha Fall, c'est le meilleur score que le Conseil africain et malgache pour l'enseignement supérieur réalise dans ces disciplines de médecine générale, pharmacie, odonto-stomatologie, médecine vétérinaire et productions animales depuis 1982, date du démarrage de ce concours.
Apport constant
Dans son discours, le président-fondateur, directeur général de la Conférence internationale des Doyens des Facultés de médecine d'expression française, le Pr André Gouazé a reconnu les qualités des candidats ayant pris part au concours. Malgré les échecs qui sont, a t-il dit, logiques dans toute oeuvre humaine. Saluant le président de la République, chef de l'Etat, Omar Bongo Ondimba, il a reconnu son apport constant et la preuve de son engagement en faveur de la promotion de la science en Afrique.
Le mot de circonstance du président du Comité consultatif général, Thea Célestin Gokou a abondé dans le même sens. Non sans rappeler aux nouveaux professeurs agrégés et/ou maîtres de conférences désormais attitrés que leur succès d'aujourd'hui ne devra pas leur faire perdre de vue l'essentiel "bien que parvenus au Kilimandjaro du savoir". Il s'agira donc de cultiver l'humilité et de rester toujours dévoués envers l'humanité qui aura tant besoin de leur expertisé avérée.
Le secrétaire général du Camès a pour sa part, tressé des lauriers aux différents organisateurs qui, chacun à son niveau, selon sa petite parcelle de pouvoir, aura su donner le meilleur de lui-même afin que les travaux de ce douzième concours tenu à Libreville, après la sixième édition édition en 1992, soit une réussite.
Volonté de rebondir
Ceci étant, par les voix du ministre d'Etat, ministre de l'a Santé publique, Paulette Missambo et du ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation technologique, Vincent Moulengui Boukossou, le gouvernement s'est félicite de l'initiative prise par le président de la République de doter notre pays d'une université des sciences de la santé. Car, selon eux, le succès obtenu dans l'organisation de ce douzième concours constitue un réel motif de satisfaction pour la communauté hospitalo-universitaire de l'USS d'Owendo, pour le rectorat et l'ensemble des personnels administratif, technique et de service, réunis au sein du Comité national d'organisation.
Mme le ministre d'Etat a du reste assuré le Pr Mamadou Moustapha Fall, de la gratitude du gouvernement gabonais, sur lequel le Camès pourra toujours compter pour le renforcement de ses capacités institutionnelles, d'intervention au sein de nos systèmes de formation et de recherche, pour en accroître l'efficacité.
A l'endroit des candidats malheureux, elle a dit : "il y a mieux que les paroles du baron de Coubertin. Oui, l'essentiel n'est pas seulement de participer, mais de se relever car j'estime pour ma part, qu'un échec est nécessaire, le deuxième forme la volonté et si on se relève du troisième, c'est qu'on est un homme. Cette pensée de la tradition primordiale devra vous inciter à réviser l'intérieur de votre compétence, pour ne pas vous décourager si vite" a t-elle conseillé.
Cela avant la phase réservée à l'élévation au grade de Chevalier de l'Ordre international des Palmes académiques du Camès de trois compatriotes : les professeurs Bertrand Mbatchi, Fidèle Nzé Nguema et Vincent Mintsa Mi Eya.
En clôturant les travaux, le ministre Moulengui Boukossou a souhaité un bon retour des candidats dans leurs pays respectifs.
Journal L'Union Plus du 19/11/2004
Lire l'article original : http://www.internetgabon.com/actu/L'Union/actu_novembre%202004/actu_u19112004a.htm


La chaise du dentiste fait peur. Les chirurgiens dentistes ont récemment préconisé des actions pour vulgariser les soins dentaires - Cameroon tribune - Cameroun - 17/11/2004
Les Camerounais sont-ils familiers des cabinets dentaires ? La question mérite d’être posée face à la panoplie des méthodes que les professionnels d’un genre nouveau proposent pour soulager la douleur provoquée par la carie dentaire. Les voyageurs se rendent compte au quotidien du succès que les professionnels de l’extraction des dents malades remportent dans les bus ou dans les wagons des trains auprès d’une certaine catégorie sociale. On constate aussi que comme dans le secteur de l’agriculture, les " GIC santé " pullulent dans les quartiers. Ceux qui en sont les promoteurs vouent une prédilection à l’extraction des dents attaquées par la carie dentaire. Seulement d’après des témoins, les conditions de travail dans ces cliniques du peuple ont des relations orageuses avec les règles d’hygiène. En somme, le client n’est pas véritablement à l’abri de la souillure des instruments de travail. Le prix relativement bas de ces prestations peut inciter certains malades à prendre la direction de ces structures aux dépens des cabinets dentaires publics ou privés.
Ce comportement à risque ne peut que susciter condamnations et mises en garde de la part des chirurgiens dentistes. Au cours des travaux de la récente assemblée générale de leur ordre, ils ont parlé entre autres sujets, des actions à mener pour la vulgarisation des soins dentaires. Non sans avoir fait un bilan sans complaisance de leur secteur d’activité. Les chirurgiens-dentistes restent encore cantonnés dans les grandes villes. Si les Camerounais doivent adopter le réflexe de prendre la direction de ces structures pour leur hygiène bucco-dentaire, ils aimeraient trouver en face une offre de santé acceptable. Les cabinets clandestins disséminés dans les domiciles privés ne militent pas toujours dans ce sens. Les doléances des professionnels du secteur vis-à-vis de la tutelle ont donc été orientées vers cet assainissement de la profession. Une meilleure répartition des chirurgiens dentistes et une politique d’équipement des cabinets dentaires permettrait à un plus grand nombre de Camerounais d’avoir accès aux soins de qualité. Ce qui n’est pas encore le cas.
Les habitués du milieu reconnaissent que le contexte économique morose pour certaines couches sociales, joue un peu contre la culture de la prévention. Selon des praticiens, les populations ont tendance à se rendre dans un cabinet dentaire pour des soins curatifs. La raison d’une telle attitude pourrait se trouver dans ces recettes de grand-mère qui donnent l’illusion qu’on peut calmer la douleur ou arrêter des caries à partir des herbes. Mais les maladies bucco-dentaires ne se limitent pas à la carie. Les pathologies buccales sont multiples. Les patients peuvent aussi se rendre dans un cabinet pour des problèmes liés au tartre, qui est à l’origine des cas de mauvaise haleine voire de destruction des tissus de la dent. On se retrouve avec des dents qui tombent sans être malades au départ,à cause du tartre. Un mauvais alignement dentaire peut aussi être un bon prétexte pour rendre visite à son dentiste. Ne serait-ce que pour des raisons d’esthétique. Malgré ces bonnes raisons, les cabinets dentaires restent beaucoup plus fréquentés par les femmes et les enfants, les hommes étant, selon les médecins dentistes, moins portés vers la chose médicale.
Armand ESSOGO
Lire l'article original : http://207.234.159.34/article.php?lang=Fr&oled=j23112004&idart=20650&olarch=j17112004

Une nouvelle formule contre l'hépatite C - Cameroon tribune - Cameroun - 17/11/2004
Une étude récente expérimentée sur des patients aux Etats-Unis vise à éliminer des résistances développées par cette maladie.
Dans la lutte contre l'hépatite C (VHC), l'association de Peginterféron (un traitement de nouvelle génération) et de Ribavirine semble salutaire chez des patients qui ne répondaient pas aux médicaments classiques.
Cette information vient à la suite des résultats positifs observés récemment, sur la base d’une étude présentée à la réunion de l'American Association for the study of Liver Diseases de Boston, et portant sur près de 80 patients résistants aux traitements classiques. Pendant douze semaines, certains ont reçu une dose hebdomadaire de Peginterféron deux fois plus élevée que la normale, et combinée à de la Ribavirine.
Un taux de réponse virale prolongée (RVP) de 37,5% a été observé chez ces patients. Ce résultat est encourageant, au regard des faibles taux (-environ 10%) rapportés par les études précédentes. Ce travail porte la signature du Dr Moises Diago, hépatologue à l'Hospital General Universitario de Valence, en Espagne. Les malades du monde entier et singulièrement d’Afrique fondent des espoirs sur cette étude novatrice. Y. A
Lire l'article original : http://207.234.159.34/article.php?lang=Fr&oled=j23112004&idart=20649&olarch=j17112004

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