Actualités
de la santé
en Afrique
Novembre 2004
Au sommaire de cette semaine :
Burkina Faso :
© Prostate et ménopause : La
solution du SAW PALMETTO
Cameroun :
© Sida : les pistes de recherche au Cameroun
© Gastro-entérologie : combler les lacunes
© Le service de psychiatrie au grand jour
Gabon :
© Recherches médicales : Le CIRMF désormais
un outil de développement
RD Congo :
© Assainissement du milieu médical à Kinshasa
© Kinshasa sous la psychose de la fièvre
typhoïde
Sénégal :
© Contre l'avancée du diabète : Issa Mbaye
Samb plaide pour de nouvelles mesures
Togo :
© Sida : le Togo touché de plein fouet
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Des préalables pour
l’assainissement du milieu médical à Kinshasa
- Digitalcongo
- RD Congo - 29/11/2004 |
Des médecins
de la ville de Kinshasa ont réfléchi toute la journée
de samedi dans la grande salle du Collège Boboto sur le fonctionnement
de l’appareil sanitaire dans la capitale de la Rdc
Cette journée, qui a été organisée par
le conseil urbain de l’ordre des médecins s’est
inscrite dans le cadre de la vingtième journée déontologique
de Kinshasa. Plusieurs sujets ont été développés
au cours de cette réunion, notamment "d’assainissement
du milieu médical à Kinshasa état de lieux",
"des pistes de solutions", "De l’anatomie à
la gestion de la société".
Identification provinciale
Exposant sur le premier sujet, le médecin-inspecteur provincial,
Dr. Miakala s’est d’abord attelé sur l’identification
de la province de Kinshasa en mettant un accent particulier sur les
personnes du troisième âge qui sont en train de gagner
en pourcentage.
Soulignant l’absence des structures pour la prise en charge,
l’orateur a fait savoir que le taux de croissance au niveau
de la ville reste de 4,7 % par an. Cette situation devrait, selon
lui, inciter normalement les médecins à avoir un certain
dynamisme dans la planification des structures médicales.
Parlant de la situation économique, Dr. Miakala a énuméré
un certain nombre de caractéristiques dans ce secteur, à
savoir chômage très élevé, une pauvreté
de plus en plus croissante, un taux de scolarisation des filles très
faible, le phénomène des enfants de la rue, etc.
Développer le secteur sanitaire
S’agissant du fondement pour le développement du secteur
sanitaire, la première préoccupation, a-t-il poursuivi,
est de reconnaître que le Congo a placé le développement
de son secteur sanitaire sur les soins de santé primaire.
Selon le médecin-inspecteur provincial, ces derniers constituent
la politique nationale sur base de laquelle l’on doit fonder
la détermination.
Pour lui, les principes des soins de santé primaires impliquent
l’accessibilité géographique et économique
ainsi que le principe d’équité. Parlant de cette
dernière, un effort doit être fait pour faire en, sorte
que les soins soient disponibles pour l’ensemble de la population
partout où que se trouve.
Ce fondement, a-t-il ajouté, propose une organisation pyramidale
à trois niveaux. Il a cité, entre autres, le niveau
central qui est politique et un niveau professionnel.
" Il est défini qu’au niveau de la zone de santé
on devrait avoir une Structure des soins de santé de base.
Une commune ou un quartier devrait avoir une structure de référence",
a-t-il fait savoir. Signalant que ces éléments permettent
de faire une approximation mathématique afin de connaître
le nombre des structures existantes dans la ville.
Et d’attirer l’attention des participants sur le l’absence
des structures médicales dans certains coins de la ville. En
outre, il a relevé la difficulté en ce qui concerne
la catégorisation de différentes structures.
Des préalables
Par ailleurs, il a proposé quelques préalables pour
l’assainissement du milieu médical, il a parlé
de l’établissement d’une carte qui soit à
jour, la définition claire des catégorisations des structures
(faire la démarcation, par exemple, entre un hôpital
et un dispensaire), le renforcement des conditions d’accréditation
de des structures. Aussi, a-t-il poursuivi, il faut qu’il y
ait une définition claire du rôle du ministère
ou niveau du gouvernement.
Enfin, le médecin inspecteur provincial a terminé son
exposé en soulignant que l’assainissement se fera plus
valablement sur base des principes de soins de santé primaires
de l’approche contractuelle, dans l’intérêt
de la population, dans le respect des règles de l’art
de guérir selon un plan concerté. Le Potentiel/Espérance
Tshibuabua
Lire l'article original : http://www.digitalcongo.net/fullstory.php?id=45781 |
Prostate et ménopause :
La solution du SAW PALMETTO - Le
pays - Burkina Faso - 29/11/2004 |
Si la ménopause est le passage
obligé des femmes, les hommes ont eux aussi un problème
majeur lié à la santé de la prostate avec l’âge.
La mauvaise santé de la prostate commence entre autres par
l’hypertrophie bénigne de la prostate.
La prostate est une glande grosse comme une noix, qui se trouve à
califourchon sur l’urètre, le tube qui connecte la vessie
au monde extérieur via le pénis. Quand elle grossit,
cela pince l’urètre de la même manière que
lorsqu’on presse sur un tuyau d’arrosage. Le canal de
l’urètre, qui traverse la prostate, peut être ainsi
comprimé et étiré lorsque la prostate est grosse
ou rigide. Cette compression de l’urètre est à
la base de divers problèmes urinaires, dont l’hypertrophie
bénigne de la prostate.
L’hypertrophie finit par obstruer suffisamment l’urètre
pour gêner la simple action d’uriner.
Le débit et la force du jet d’urine faiblissent, ce qui
augmente le temps de la "pause-pipi" et laisse une sensation
détestable de vessie incomplètement vidée. En
réaction à ce barrage, la vessie elle-même "s’irrite".
Le besoin d’uriner devient impérieux : les mictions aussi
fréquentes que peu abondantes et parfois les "fuites"
perturbent les nuits et même les activités diurnes.
La stagnation de l’urine favorise la prolifération de
microbes (risques d’infections urinaires à répétition).
Une autre complication, plus grave encore, peut être le reflux
jusqu’aux reins, de l’urine "piégée"
dans la vessie. Lire la suite |
Thiès - Contre l'avancée
du diabète : Issa Mbaye Samb plaide pour de nouvelles mesures
- Le quotidien
- Sénégal - 29/11/2004 |
Les spécialistes du diabète
ont tous fait ressortir, le week-end dernier à Thiès,
le danger que représente l'obésité (une accumulation
des graisses en excès chez l'individu) qui finit dans la plupart
des cas par donner le diabète aussi bien chez l'enfant que
la personne adulte. Ces réflexions ont été développées
dans le cadre de la journée mondiale contre le diabète.
Son thème : «Combattez l'obésité, prévenez
le diabète.»
Le lien entre l'obésité et le diabète est bien
établi, selon le Dr Jean-Michel Ndione. Et l'Oms estime que
chez 90 % des diabétiques, la majorité est des élèves
qui présentent un surpoids. Notre pays n'échappe pas
à ce risque pour des habitudes liées à notre
culture, nos habitudes alimentaires, à la sédentarité
bien établie chez certains de nos concitoyens. Il urge, donc,
de préconiser des solutions à cette avancée du
diabète qui envoie annuellement en consultation, selon le Pr
Seydou Nourou Diop, 2 000 nouveaux cas au centre anti-diabètique
de l'hôpital Abbas Ndao.
Les solutions préconisées par les spécialistes
tournent essentiellement autour de la prévention avec, entre
autres, la promotion de l'éducation physique et sportive, la
promotion d'une alimentation saine et équilibrée, etc.
On trouve tous ces conseils pratiques dans le cadre de l'Action populaire
d'éducation des diabétiques (Apedia) dans le cadre du
Programme national de lutte contre le diabète. Un programme
pour lequel le ministre de la Santé et de la Prévention
médicale, qui présidait la journée célébrée
à Thiès, s'engage «à assurer les conditions
qui lui permettront d'agir avec l'efficacité souhaitée»
en lui conférant un statut juridique adéquat en même
temps «qu'une logistique et des moyens financiers à la
hauteur des objectifs fixés par l'Etat». Par ailleurs,
Issa Mbaye Samb a avancé que la décentralisation des
moyens de formation sera poursuivie. Une formation qui a notamment
commencé au niveau des centres de santé Nabil Choucair
et Gaspard Camara et ceux de la région médicale de Fatick
avec la diligence des techniciens de la tutelle ainsi que l'équipe
en place au Centre national de référence, Marc Sankalé,
que dirige le Pr Seydou Nourou Diop. Une structure avec laquelle Issa
Mbaye Samb envisage une convention de partenariat avec les principaux
responsables pour la prévention primaire contre la maladie
et qui devrait en principe déboucher sur des moyens beaucoup
plus accrus de l'Etat. Issa Mbaye Samb répond ainsi à
une doléance du directeur du centre antidiabétique qui
n'a de cesse d’attirer l'attention des autorités sur
le fait que son centre ne bénéficie d'aucun soutien
conséquent de l'Etat. «Nous fonctionnons chaque année
avec seulement 20 à 22 millions provenant de la participation
des patients à l'effort de santé, alors qu'un budget
de 200 à 300 millions serait nécessaire pour notre structure.»
Dans ce combat contre le diabète, celui des jeunes enfants
constitue une priorité pour l'Association sénégalaise
de soutien aux diabètiques (Assad). Outre le traitement qui
doit être gratuit chez ces enfants, il est question pour eux
d'une prise en charge qui tiendrait beaucoup compte de leur statut
d'élève avec des bourses et aides à leur allouer
et des mesures de redoublement à titre exceptionnel comme c'est
le cas avec les jeunes élèves atteints de drépanocytose.
Cette requête du secrétaire général de
l'association semble avoir trouvé une oreille attentive auprès
d'Issa Mbaye Samb qui a promis de la transmettre au chef de l'Etat.
Par Birane GNING - Correspondant
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/archives/article.cfm?article_id=19895&index_edition=580
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Sida : les pistes de recherche
au Cameroun - Cameroon
tribune - Cameroun - 29/11/2004 |
Une panoplie
d’acteurs impliqués. Ils se recrutent tant dans les milieux
nationaux qu’internationaux
Les spécialistes font bien la différence entre la recherche
clinique et la recherche opérationnelle. La première
doit permettre de valoriser les résultats obtenus. La seconde
se charge de l’évaluation des processus et des impacts
des traitements. La Journée consacrée à la surveillance
épidémiologique et la recherche sur le VIH /Sida a édifié
plus d’un profane. Vendredi dernier, au cours de son intervention,
le ministre de la Santé publique, Urbain Olanguena Awono, s’est
félicité de l’interaction entre les chercheurs,
les utilisateurs et les bénéficiaires des résultats
de la recherche. Cette sortie se situait dans le cadre de la série
d’activités organisées à l’occasion
de la semaine nationale de lutte contre le sida. Au Cameroun, la recherche
sur le sida est animée par trois types d’acteurs. D’abord,
les institutions publiques nationales. On y travaille entre autres,
sur la recherche en virologie, la microbiologie, l’étude
de la charge virale dans les liquides biologiques, les études
cliniques et biologiques sur les résistances, les aspects cliniques
des infections opportunistes, les études démographiques…
Le Centre Pasteur du Cameroun, l’IMPM, l’INS et la Faculté
de médecine et des sciences biomédicales de l’université
de Yaoundé I sont quelques exemples.
Viennent ensuite les agences internationales à l’instar
de l’ANRS, l’IRD, CDC et Walter Reed Johns Hopkins. Les
domaines de prospection ici vont de l’essai clinique Triomune
à la recherche vaccinale, en passant par la recherche virale
sur le SIV et la variabilité génétique, et la
recherche en sciences sociales et virologie. Il existe enfin les chercheurs
isolés et les institutions privées. Le CRETES, la Clinique
de l’Espoir illustrent cette dernière catégorie.
Les zones d’intervention étant à ce niveau : les
sciences sociales et l’épidémiologie et la recherche
sur l’immunothérapie (VANHIVAX du Pr Anomaguh). A ces
structures s’ajoute une série de projets de recherche
en cours de réalisation. Ils couvrent aussi bien la recherche
fondamentale que la recherche sur les microbicides (Dr Zekeng, Pr.
Doh) la recherche vaccinale et la recherche appliquée VIH/Sida.
Les résultats de cette recherche ont déjà permis
de mettre en exergue, la biodiversité virale des rétrovirus
humains et simiens au Cameroun, la caractérisation de l’écologie
virale ainsi que les modes de transmission et les groupes à
risques. En ce qui concerne la transmission mère enfant, grâce
à la recherche, on sait que le taux de transmission oscille
entre 25 et 30% sans intervention. Il connaît cependant une
amélioration avec la Névirapine donnée en mono
dose à la mère pendant le travail et à l’enfant
avec un taux de transmission autour de 12 % (Fondation Chantal Biya-Fondation
Glaxo-CPC). Des informations fiables indiquent par ailleurs que ce
taux peut-être amélioré à 7-8% grâce
à un protocole d’accouchement avec douche vaginale à
la chlorhexidine (Pr. Leke).
Une bonne visibilité est enfin possible en ce qui concerne
les infections opportunistes. Les infections pulmonaires à
germes banals sont plus fréquentes chez les patients séropositifs
(Nko’o). 51% des patients tuberculeux sont séropositifs.
Les atteintes neurologiques ne sont pas en reste. A titre d’illustration,
la cause de paralysie faciale la plus fréquente au Cameroun
est l’infection à VIH. Armand ESSOGO
Lire l'article original : http://207.234.159.34/article.php?lang=Fr&oled=j30112004&idart=21004&olarch=j29112004&ph=y |
Kinshasa sous la psychose
de la fièvre typhoïde - Digitalcongo
- RD Congo - 27/11/2004 |
Cette fois
la fièvre typhoïde a dépassé le seuil du
tolérable où elle se faisait chasser par le chloramphénicol,
parce qu’elle provoque déjà un phénomène
de morbidité marqué par la perforation des intestins
du malade
La semaine écoulée, la ville de Kinshasa, sans s’être
remise du choc des bulldozers et de l’insécurité
récurrente et surtout sans avoir digéré les témoignages
poignants de notre dossier sur le diabète, s’est retrouvée,
comme dans un cauchemar, confrontée à une nouvelle calamité.
Il s’agit de la fièvre typhoïde que les conditions
misérables de la population ont élevée au rang
de la "péritonite".
Ainsi alerté, une descente sur le terrain a permis d’en
avoir le cœur net. Ci-dessous, les résultats de l’enquête.
Les patients ou leurs proches, le personnel soignant, les gestionnaires
et manufacturiers de l’eau, ce liquide vital, les scientifiques
et les représentants du gouvernement ont donné de la
voix à ce chapitre.
Effet, la sonnette d’alarme a été donnée
depuis le 18 novembre par le Dr Diabeno, président de l’Ordre
des médecins et chirurgien à l’Hôpital général
de Kinshasa (ex-Mama Yemo). Lui et son équipe ont eu à
opérer quelques cas dus à la complication de cette fièvre
typhoïde, Ils ont appelé cela "péritonite".
Ils s’en sont même dits débordés devant
l’affluence des cas nouveaux à leur institution hospitalière.
Des cas en réalité mal pris en charge ailleurs et qui
se sont aggravés. Lire la suite |
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Gastro-entérologie
: combler les lacunes. Près de 500 experts francophones sont
réunis à Yaoundé depuis hier autour de la question
- Cameroon
tribune - Cameroun - 26/11/2004 |
Les maladies du tube digestif dans
les usages au Cameroun ne sont pas toujours prises au sérieux.
Pourtant, les statistiques parlent de 40 à 45% des cas de consultations
dans les hôpitaux. Le 7e congrès de gastro-entérologie
d’Afrique francophone, couplé de l’assemblée
générale de la Société camerounaise de
cette discipline médico-technique, qui se tiennent à
Yaoundé depuis hier, ouvrent une tribune à l’exploration
des avancées et des difficultés de ce domaine. Autour
de la question, près de 500 spécialistes des pays francophones
d’Afrique, auxquels se sont associés des experts français,
belges et suisses. En trois jours (depuis hier et jusqu’à
demain), les congressistes vont plancher, à travers des communications
orales, des séances plénières, des enseignements,
des symposiums, et des ateliers, sur les esquisses de réponses
à ces maux.
Les problèmes ne concernent pas que la santé physique,
mais aussi le déploiement de la gastro-entérologie elle-même.
Au cours de la cérémonie d’ouverture des travaux
à l’hôtel Hilton hier, le ministre de la Santé
publique, Urbain Olanguena Awono, a cité entre autres obstacles,
le manque de personnels qualifiés dans les pays en voie de
développement. Il y représentait le Premier ministre
du Cameroun qui assure le patronage de ces travaux. La volonté
du gouvernement camerounais, pour pallier cette lacune, est que plus
de jeunes médecins se spécialisent dans ce domaine,
et se familiarisent avec les techniques et technologies thérapeutiques
de plus en plus modernes. L’usage des scanners et de la chirurgie
endoscopique n’étant pas encore courant dans les pays
pauvres. Ces efforts, selon le Dr Ndam Ndjitoyap, secrétaire
général du ministère de la Santé publique
et par ailleurs de la Société camerounaise de gastro-entérologie,
devront s’étendre à d’autres domaines.
L’accessibilité aux soins – une opération
de chirurgie endoscopique coûte entre 8 et 12 000 F dans les
hôpitaux généraux de Yaoundé et Douala,
mais ailleurs, elle peut aller jusqu’à 60.000F –
et la nécessité d’harmoniser les moyens de lutte
sont certaines de ces préoccupations. Dans un exposé,
le spécialiste a diagnostiqué une bipolarité
entre la médecine traditionnelle (selon les chiffres du ministère
de la Santé publique, utilisée par 70% de la population
camerounaise) et la médecine moderne ; chacune ayant ses avantages
et ses inconvénients. C’est donc dans ce sens que Ndam
Ndjitoyap a recommandé une réflexion sur une approche
anthropologique des traitements.
Les travaux de Yaoundé sont accompagnés d’une
exposition de technologies et de savoirs pour la lutte contre les
maladies du tube digestif, au compte desquelles les plus courantes
au Cameroun sont liées à la digestion (constipations,
diarrhées…) ; aux hépatites ; aux cancers du foie
ou du tube digestif, aux cirrhoses, etc. Serges Olivier OKOLE
Lire l'article original : http://207.234.159.34/article.php?lang=Fr&oled=j30112004&idart=20955&olarch=j26112004&ph=y |
Le service de psychiatrie
au grand jour. Une visite guidée à l’hôpital
Laquintinie permet de se faire une idée de cet univers redouté
parce que mal connu - Cameroon
tribune - Cameroun - 26/11/2004 |
Le service de psychiatrie de l’hôpital
de Laquintinie est une structure moderne qui comprend quatre bâtiments.
Le service administratif qui abrite aussi les consultations, le service
ergothérapeutique qui complète le travail du psychiatre.
Une sorte de passerelle qui permet aux patients de retrouver un statut
dans la société. Le service d’hospitalisation
comprend 30 lits. On y trouve des chambres à deux places, à
quatre places ou individuelles avec toilette interne. Le cabanon est
un bâtiment réservé aux malades mentaux qui affichent
des comportements des plus agressifs. Il comporte 10 petites salles
qui font office de chambre et toilette. En ce moment, une trentaine
de malades occupent les chambres d’hospitalisation, beaucoup
sont traités au fil des jours, certains par contre arrivent
et reçoivent directement un traitement adéquat, sans
pour autant que cela nécessite une hospitalisation. La salle
de l’isolement ou le cabanon accueille en ce moment huit locataires.
Beaucoup sont là parce qu’ils ne peuvent retenir leurs
pulsions. Des cas de toxicomanie, de nymphomanie entraînent
un désordre au niveau du cerveau. Dans une des pièces,
un malade du sida est lui aussi interné. Le service de psychiatrie
qui existe depuis les années 70 se trouvait dans un état
de délabrement total. Le pavillon maintenant moderne a été
complètement rénové pour un coût de 50
millions et inauguré par le ministre de la Santé publique,
il y a un peu plus d’un an. Malgré cela, d’autres
difficultés subsistent. Jean-Louis Jon, le chef du service
qui explique cela, parle des problèmes économiques et
de pauvreté. Ce n’est pas toujours évident que
les malades payent le traitement à long terme. Beaucoup arrêtent
en cours de traitement et quand ils réapparaissent, le mal
s’est compliqué. C’est le calme plat dans certaines
chambres d’hospitalisation, pendant que certains malades se
baladent dans la cour, d’autres sont restés cloîtrés
dans leur pièce. Mathieu, par exemple qu’on rencontre,
est ici depuis trois semaines. Depuis près d’un mois,
il ne parle pas. Ainsi va la vie au service de psychiatrie de l’hôpital
Laquintinie. Ce n’est pas pour autant un enfer, pense le Dr
Jon. Le jardin situé juste à côté, permet
aux malades de cultiver des légumes, des tomates, du maïs
et autres. Une façon d’exposer leur capacité et
leurs talents cachés. C’est sans doute, une des raisons
de ces journées portes ouvertes.
Lire l'article original : http://207.234.159.34/article.php?lang=Fr&oled=j30112004&idart=20952&olarch=j26112004&ph=y |
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Recherches médicales :
Le CIRMF désormais un outil de développement - InternetGabon
- Gabon - 24/11/2004 |
Les
travaux présentés par les chercheurs lors du récent
conseil scientifique sont bénéfiques non seulement
pour la santé publique, mais également pour l'économie
nationale.
ON savait le Centre international de recherches médicales
de Franceville (CIRMF) au service de la santé, A travers
les travaux de certains chercheurs présentés au cours
du dernier conseil scientifique, qui s'est tenu du 18 au 21 du mois
en cours dans le chef-lieu du Haut-Ogooué, la structure a
traduit son ambition de devenir un outil de développement.
Le CIRMF mène des recherches sur les écosystèmes,
notamment la répartition de l'okoumé au Gabon. Une
meilleure compréhension de la géographie de ce bois
pourrait permettre sa culture.
Il va de soi que l'économie nationale en tirera profit. Les
ressources forestières, principalement l'okoumé, sont
une source importante de devises pour le pays.
Dans une perspective d'élevage du potamochère (sanglier),
des chercheurs mènent des travaux à Franceville sur
ce gibier très prisé par les citoyens. Ils entrevoient
des retombées en matière d'auto-emploi et, par conséquent,
de lutte contre le chômage.
S'agissant des missions initiales du CIRMF, les participants au
conseil scientifique se sont intéressés,à l'évolution
des recherches sur plusieurs pathologies parmi lesquelles le paludisme,
la filariose, la trypanosomiase (maladie du sommeil) et le sida.
Il ressort de cet examen que les travaux présentés
permettent de déceler des virus qui ne figuraient pas encore
dans la panoplie des maladies contre lesquelles la santé
publique gabonaise doit lutter.
De plus, l'effervescence scientifique rend désormais possible
la mise en place de processus d'identification des causes de certaines
maladies. Les chercheurs soupçonnent le virus HTLV, très
fréquent au Gabon, d'être à l'origine de plusieurs
pathologies, comme les lymphomes et les paralysies. Ainsi, peut-on
envisager des protocoles de protection contre ces maladies.
En collaboration avec d'autres structures et institutions nationales
et internationales, le CIRMF a réussi à cerner la
prévalence du virus du sida (VIH) dans toutes les contrées
du pays. Les travaux des chercheurs permettront d'élaborer
des protocoles de surveillance des résistances du VIH à
certaines thérapeutiques. Et de cibler les médicaments
(molécules dans le jargon scientifique) à prescrire
pour bien traiter les malades.
Recherches prometteuses
Les recherches visent surtout la mise au point d'un vaccin contre
le sida. Le cas du mandrill (une espèce de singe) est hautement
intéressant. La bête ne fait pas la maladie.
Un jeune chercheur gabonais a retenu l'attention des éminents
universitaires qui ont pris part au conseil scientifique. Le compatriote
est en passe de mettre au point une méthode de diagnostic
rapide de la filariose à loa loa. D'ici à la rencontre
de l'année prochaine, grâce aux recommandations qui
lui ont été faites, sa démarche aura certainement
abouti, naturellement au profit des nombreuses populations,menacées
parce mal.
Les chercheurs de Franceville ont, par ailleurs, permis une meilleure
compréhension de ce qui se passe chez les malades atteints
de la trypanosomiase en phase neurologique. Leurs travaux vont aider
à la prévention du passage de la maladie à
cette étape. Pour ce qui concerne la fièvre hémorragique
virale Ebola, la localisation de son réservoir facilitera
la lutte.
Plusieurs participants au dernier conseil scientifique du CIRMF
ont affirmé que les travaux qui leur ont été
soumis sont de grande qualité. Ce qui, selon eux, annonce
une recherche prometteuse.. Cet optimisme a également été
exprimé par le professeur de biomédecine et immunologie
Patrice Debré, qui a dirigé la rencontre de Franceville,
en présence du directeur général du CIRMF,
le Pr Philippe Blot.
Trois universitaires gabonais ont pris une part active les prs Pierre-André
Kombila (directeur général de la Santé), Paul-Marie
Loembet (doyen de la faculté de médecine) et le Dr
Jean-Pierre Okias (ancien ministre de la Santé). A côté
des scientifiques venus de divers horizons, se trouvait le Pr Etienne-Emile
Beaulieu. L'endocrinologue français ayant découvert
l'hormone anti-vieillissement (la DHEA) souhaite que quelque chose
soit fait pour attirer plus de chercheurs au CIRMF. «En leur
montrant qu'on peut y mener une carrière scientifique»,
a-t-il suggéré.
Ce dont sont convaincus les coopérants français qui
s'y trouvent. Pour sa part, l'ambassadeur de France au Gabon, Jean-Marc
Simon, qui a visité le centre de primatologie situé
dans l'enceinte de la structure, a garanti la contribution de la
coopération française au fonctionnement du CIRMF,
créé il y a une vingtaine d'années. Comme le
conseil d'administration, le conseil scientifique se tient chaque
année. Journal L'Union Plus du 24/11/2004
Lire l'article original : http://www.internetgabon.com/actu/L'Union/actu_novembre%202004/actu_u24112004d.htm
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Sida : le Togo touché
de plein fouet - Republicoftogo
- Togo - 23/11/2004 |
Le niveau d’infection au sida
a peu varié au Togo en 2004. Le pays continue à payer
un très lourd tribut à la maladie, selon le rapport
de l’Onusida.
L’Afrique, qui regroupe près des deux tiers des séropositifs
et malades du sida du monde et les trois quarts (76%) des femmes vivant
avec le virus du sida, continue à payer le plus lourd tribut
à la maladie, selon le rapport 2004 de l’Onusida, rendu
public mardi. Au Togo, le niveau d’infection parmi les adultes
a peu varié (moins de 5%).
En 2004, 3,1 millions d’Africains ont contracté l’infection
et 2,3 millions sont morts du sida.
Le sida a fait chuter l’espérance de vie au-dessous de
40 ans dans neuf pays africains - Botswana, Lesotho, Malawi, Mozambique,
République centrafricaine, Rwanda, Swaziland, Zambie et Zimbabwe.
Dans ce dernier pays, l’espérance de vie de 52 ans en
1990 est tombée à 34 ans en 2003.
L’Afrique subsaharienne abrite à peine plus de 10% de
la population mondiale, mais regroupe plus de 60% des personnes vivant
avec le VIH (virus du sida), soit quelque 25,4 millions sur un total
mondial de 39,4 millions, note le rapport.
Nulle part ailleurs la +féminisation+ de la pandémie
n’est plus évidente qu’en Afrique noire où
57% des adultes infectés par le VIH sont des femmes et où
76% des jeunes infectés (entre 15 à 24 ans) sont des
filles.
Aujourd’hui, il y a "en moyenne 13 femmes infectées
pour 10 hommes" (contre 12 femmes infectées pour 10 hommes
en 2002) et "le fossé continue à se creuser",
selon l’onusida. Pire, cette proportion atteint en moyenne,
36 jeunes femmes pour 10 jeunes hommes, selon de récentes études.
L’apparente "stabilisation" de la proportion des adultes
vivants infectés (nouvelles et anciennes contaminations confondues)
ne signifie pas nécessairement que l’épidémie
ralentit.
Au contraire, elle "peut masquer des phases plus graves de l’épidémie
lorsque le nombre des personnes qui contractent l’infection
est approximativement le même que celui des personnes qui meurent
du sida", met en garde l’Onusida.
Il n’y a d’ailleurs "pas une épidémie
+africaine+, mais plusieurs, d’intensité, d’allure
et d’impact différents au sein du continent", souligne
le Dr Peter Piot, patron de l’Onusida.
L’Afrique australe abrite environ 11,4 millions de porteurs
du virus, soit "presque 30% du total mondial des personnes vivant
avec le VIH alors qu’elle ne regroupe que 2% de la population
mondiale", selon l’Onusida.
Au Botswana, Lesotho et Swaziland, les taux d’infections dépassent
toujours 30% parmi les femmes enceintes. En Afrique du Sud, considéré
comme le pays le plus touché au monde, où vivaient quelque
5,3 millions de personnes atteintes par le virus fin 2003, l’épidémie
ne montre "aucun signe de déclin".
Des pays d’Afrique de l’Est comme l’Ethiopie, le
Kenya et l’Ouganda affichent une tendance à la baisse
des niveaux d’infection. "Mais il est trop tôt pour
pavoiser", avertit le rapport.
En Afrique de l’Ouest, l’épidémie semble
stabilisée dans la plupart des pays. Le taux d’infection
au sein de la population (prévalence) est le plus faible dans
les pays du Sahel et le plus élevé au Burkina Faso,
en Côte d’Ivoire et au Nigeria. Avec une prévalence
de l’ordre de 5%, le Nigeria figure au 3e rang mondial, après
l’Afrique du Sud et l’Inde, pour le nombre total de personnes
infectées par le VIH, précise l’Onusida.
La Côte d’Ivoire a le niveau de prévalence du VIH
le plus élevé d’Afrique de l’Ouest depuis
le début de l’épidémie.
Au Togo, au Bénin et au Ghana, le niveau d’infection
parmi les adultes a peu varié (moins de 5%). Des épidémies
graves sévissent en Afrique centrale, le Cameroun et la République
centrafricaine étant les plus touchés.
Au Congo, la prévalence chez l’adulte est descendue à
4,2%, mais les régions méridionales du pays restent
gravement touchées.
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