Actualités de la santé
en Afrique
Novembre 2005

Au sommaire de cette semaine :

Cameroun :
© Diabète : un million de Camerounais atteints

Congo :
© Le professeur Hervé Iloki et le docteur Hyacinthe Ingani dénoncent le comportement de certains pharmaciens et médecins

Côte d'ivoire :
© Grippe aviaire : La Côte d’Ivoire à l’abri de la menace
© Institut Pasteur : Pr Mireille Dosso distinguée en Hongrie
© Opération don de sang : La pénurie de sang demeure un problème crucial pour le CNTS
© La Côte d'Ivoire sur la voie de l'éradication
© Lutte contre le VIH / SIDA : Observance du traitement médical

Ile Maurice:
© En marge de la journée internationale : Vers la modernisation des traitements du diabète

Madagascar :
© Le taux de couverture contraceptive est actuellement, de l’ordre de 18%, alors que 24% des demandes en PF restent insatisfaites
© Santé publique - Le diabète affecte 4% de la population
© En marge de la journée internationale : Vers la modernisation des traitements du diabète
© Pharmacopées traditionnelles : Les laboratoires de l’entreprise Homéopharma sont agréés

RD Congo :
© Grâce à l’Oms et Novartis : Les lépreux bénéficient d’un traitement gratuit

Sénégal :
© Poliomyélite - Préservation de ses acquis : Le Sénégal se barricade

Togo :
© Victoire contre la polio

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Santé Tropicale



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Diabète : un million de Camerounais atteints - Cameroon tribune - Cameroun - 15/11/2005
Le "pied diabétique", de la journée mondiale célébrée hier
Dans le jargon de la médecine, "le pied diabétique" désigne les ulcères, les plaies et les autres pathologies infectieuses causées par le diabète. Quand la prise en charge ne se passe pas vite, ces lésions incurables conduisent fatalement à l’amputation du membre malade. L’hôpital central de Yaoundé (HCY) procède à trois amputations environ par mois. Dans le monde, les statistiques indiquent que toutes les 30 secondes, quelqu’un est amputé d’un membre inférieur à cause du diabète. On peut donc comprendre l’importance de ce thème cette année, à l’occasion de la 15è édition de la journée mondiale du diabète.
L’évènement n’est pas passé inaperçu au Centre diabétique de l’HCY où a été organisée une journée portes ouvertes pour l’éducation et la sensibilisation des populations. Une séance de dépistage a également eu lieu hier, soutenue par le Lion’s Club dont une délégation conduite par le gouverneur du district 403 B a fait une descente à l’hôpital central.
Avec 6% de malades au Cameroun, soit environ un million d’habitants, le Pr. Wali Muna, superviseur du Centre diabétique de l’hôpital central, pense que le diabète reste une maladie chronique préoccupante. La prévalence du pied diabétique dans une population clinique est estimée à 13% chez les patients hospitalisés. C’est-à-dire que sur 100 malades diabétiques internés, à 13 souffrent des ulcères et des plaies. Ce taux est estimé à 11,5% chez les malades externes. C’est la deuxième cause de mortalité chez les diabétiques. Le traitement est cher. Dr Agbor Ndip affirme" qu’en l’absence des complications, on l’évalue à 350.000 Fcfa par an. "Quand surviennent les ulcères, ce coût peut être multiplié par 14", précise-t-il. Malheureusement, la plupart des malades ne peuvent supporter ce coût.
Il existe deux types de pied diabétique : l’un est dû à une neuropathie, c’est-à-dire une atteinte de nerf. Les membres deviennent alors insensibles aux douleurs. L’autre type de pied diabétique est l’ischémie : une atteinte des vaisseaux sanguins due au manque d’oxygène.
Avec une bonne hygiène de vie, on peut vivre longtemps avec le diabète. D’ailleurs, les médecins estiment que le diabète n’est pas une maladie, mais " un facteur de risques pour les maladies cardio-vasculaires et les infections. Le meilleur moyen de lutte reste la prévention. Dans les pays développés, elle a permis de réduire le taux de morbidité de 44 à 80% par an. Jeanine FANKAM
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Le taux de couverture contraceptive est actuellement, de l’ordre de 18%, alors que 24% des demandes en PF restent insatisfaites- Midi-Madagasikara - Madagascar - 15/11/2005
Planification familiale : la voie du développement
Le Planning Familial (PF) n’est pas suffisamment opérationnel à Madagascar. Le taux de couverture contraceptive est actuellement, de l’ordre de 18%, alors que 24% des demandes en PF restent insatisfaites. Cette couverture concerne uniquement les méthodes contraceptives modernes, entre autres, les pilules, les injections, les préservatifs, les contraceptions chirurgicales volontaires (vasectomie pour l’homme et ligature pour la femme), le stérilet et le norplant. Les méthodes naturelles (allaitement maternel exclusif pendant les six premiers mois du bébé, méthode de Billings, retrait ou coït interrompu, méthode du calendrier, température basale, abstinence périodique), par contre, sont adoptées par 9% de femmes.
Stratégies de repositionnement
Sur la base de ces données, le ministère de la Santé et du Planning Familial met en œuvre plusieurs stratégies de «repositionnement du PF» dans la Grande Ile. Justement dans ce cadre, un atelier de «Formation des formateurs en santé de la reproduction pour les responsables centraux et régionaux» se tient depuis hier à Ivato. Ce cours est destiné à une trentaine de personnes, issues de différents ministères et des ONG, représentant les 22 régions. La formation, qui durera pendant trois semaines, est assurée par des responsables du ministère de la Santé, avec l’expertise régionale de l’Institut de Santé publique de Pamplemousse (Ile Maurice) et la présence du conseiller régional en SR (santé de la reproduction) en Afrique du FNUAP (Fonds des Nations Unies pour le Développement). D’ailleurs, cet organisme s’est chargé du soutien technique et financier pour la réalisation de cet atelier. Ce cours a pour principal objectif d’améliorer et d’augmenter l’offre de services en PF, notamment pour les femmes, les hommes et surtout les jeunes.
Réduction de la pauvreté
«La planification familiale constitue une des priorités nationales. En effet, la maîtrise de la croissance démographique ne contribue pas seulement à la réduction de la mortalité maternelle et infantile et à l’amélioration de la santé de la mère et de l’enfant. Elle a surtout un impact considérable sur la réduction de la pauvreté», a souligné le Dr Jean Louis Robinson, ministre de la Santé et du Planning Familial, lors de la cérémonie d’ouverture de cette formation. Cette idée est d’ailleurs soutenue par le représentant de l’OMS (représentant pour l’occasion celui du FNUAP en mission à l’étranger) et celui de l’USAID, selon laquelle : «le PF dépasse la considération santé puisque la dimension de la famille reste encore une grande préoccupation des pays en développement. Un pays doit avoir une population qu’il arrive à nourrir, éduquer et bien gérer». Les efforts dans la vulgarisation du PF seront donc renforcés. Vola A.
Lire l'article original : http://www.midi-madagasikara.mg/textes/cu051115.htm#cul1

Le professeur Hervé Iloki et le docteur Hyacinthe Ingani dénoncent le comportement de certains pharmaciens et médecins - Les dépêches de Brazzaville - Congo - 14/11/2005
Le docteur Hyacinthe Ingani et le professeur Hervé Iloki, respectivement responsables des ordres des pharmaciens et des médecins du Congo, ont rencontré la presse, le week-end dernier à Brazzaville, pour faire le point sur l’inquiétante situation sanitaire au Congo. Ils dénoncent chacun à leur tour, les opérants illégaux d’actes médicaux et pharmaceutiques ainsi que la vente illégale de médicaments.
Pour le professeur Hervé Iloki, l’exercice illégal de la médecine, et les mauvais soins administrés dans certains centres de santé par des personnes inexpérimentées, nuit à la santé des populations congolaises. «Chaque jour au centre hospitalier universitaire de Brazzaville, nous assistons à des situations dramatiques qui auraient pu être évitées. Ces situations interpellent notre conscience et notre responsabilité. C’est pourquoi ensemble nous disons trop c’est trop », a expliqué le professeur.
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Grippe aviaire : La Côte d’Ivoire à l’abri de la menace - Le Patriote - Côte d'Ivoire - 14/11/2005
“La Côte d’Ivoire est indemne de la grippe aviaire. Mais l’on droit doubler de vigilance”. C’est ce qui ressort du déjeuner de presse portant sur les «menaces liées à la grippe aviaire et à la grippe chez l’homme », organisé le 9 novembre 2005 par SANOFI Pasteur Côte d’Ivoire. La grippe aviaire est une infection fortement contagieuse affectant les animaux. Elle est provoquée par des virus qui normalement n’infectent que les oiseaux et plus rarement le porc. Les virus de la grippe aviaire sont hautement spécifiques d’espèces. Mais en de rares occasions, ils ont franchi la barrière d’espèce et infectent l’homme.
Les responsables de SANOFI Pasteur indiquent que les volailles domestiques, l’infection par les virus de la grippe aviaire provoquent deux principales formes de maladie caractérisées par une virulence extrêmement faible et extrêmement élevée. La forme dite faiblement pathogène ne provoque que des symptômes bénins : (plumage ébouriffé, ponte moins fréquente) et peut passer facilement inaperçue selon les spécialistes. La forme hautement pathogène a des conséquences bien plus graves. Elle se propage très rapidement au sein des animaux en phase d’élevage et provoque une pathologie polyviscérale dont le taux de létalité peut avoisiner 100 %. Et la mort survient souvent dans les 48 heures.
Plus de 150 millions de volailles obtenues
Les flambées de grippe aviaire à virus hautement pathogènes ont commencé en Asie du Sud-Est au milieu de l’année 2003.
L’agent étiologique, le virus H5N1, s’est révélé spécialement tenace. Malgré l’abattage des milliers d’animaux, selon les estimations, le virus est actuellement considéré comme endémique dans de nombreuses parties de l’Indonésie et du Vietnam, dans certaines parties du Cambodge de la Chine et la Thaïlande. En tout cas, il faudra plusieurs années pour maîtriser la maladie chez les volailles.
Comment l’homme est infecté ?
Selon le responsable médical de SANOFI Pasteur-Côte d’Ivoire, Dr Elia AKa Gilbermair, le virus de la grippe aviaire, lorsque la souche est hautement pathogène, peut se transmettre exceptionnellement à l’Homme.
Comme c’est le cas dans certains pays d’Asie et d’Europe. Cette année, 63 cas de décès (homme et femme) dus à la grippe aviaire ont été enregistrés dans le monde. Et c’est le virus H5N1 qui provoque tous ces cas de décès. Il faut noter que l’infection humaine résulte principalement d’un contact direct avec des volailles infectées où des surfaces et objets contaminés par leurs déjections. Actuellement, selon SANOFI-Pasteur, la plupart de cas humains sont survenus, dans des zones rurales ou périurbaines, à de nombreuses familles élevant quelques volailles qu’on laisse souvent divaguer. Voire pénétrer dans les habitations.
A la différence de la grippe saisonnière habituelle qui ne provoque que des symptômes respiratoires bénins chez la plupart des sujets, l’infection par le virus H5N1 présente une évolution clinique habituellement agressive.
Et ce, avec une aggravation rapide de l’état du patient et un taux de létalité élevé. Une pneumonie virale primitive et une insuffisance polyviscérale sont fréquentes. Le sujet fait la fièvre ; il a des céphalées, un écoulement nasal, une infection pharyngée et un mal de gorge.
S’y ajoutent les douleurs rétro-stermales et les infections conjonctivales. Dans la présente flambée, plus de la moitié des sujets infectés par le virus sont décédés. La plupart des cas ont frappé des enfants et des jeunes adultes en bonne santé
Les mesures prises
Le ministère de la Production animales et des ressources halieutiques a pris des dispositions pour éviter que la Côte d’Ivoire connaisse des cas de grippe aviaire. A en croire le spécialiste de la grippe dans ce département ministériel, Dr Kanga Kouamé, il y a eu l’interdiction d’importation de volailles (congelés), des contrôles aux frontières (personnes et volailles) et la surveillance des oiseaux migrateurs. Et les marchandises doivent être accompagnées d’un certificat sanitaire attestant que les produits sont exempts de maladie.
Du côté de l’institut Pasteur de Côte d’Ivoire (IPCI), un chercheur ivoirien a été formé à l’étranger dans le diagnostic de la grippe aviaire. A.C.
Lire l'article original : http://lepatriote.net/lpX3.asp?action=lire&rname=Société&id=21340

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Santé publique - Le diabète affecte 4% de la population - L'express - Madagascar - 14/11/2005
Le diabète constitue un problème de santé publique. “4 % des 17 millions de Malgaches en sont atteints. De plus, un enfant sur quatre est susceptible de contracter la maladie si ses parents sont diabétiques”.
Ces informations émanent du Dr José Ratsitratrinihafa de l'Association malgache contre le diabète (Amadia). Cette association a célébré, samedi à Faravohitra, la Journée mondiale de lutte contre le diabète. Elle a été placée sous le thème “Partons du bon pied, évitons les amputations”.
Ce thème a été choisi à cause de la recrudescence des amputations des pieds dues au diabète. “Sur les 15 000 membres inscrits à l'Amadia, 10 % ont dû subir une amputation des membres, 40 % ont un problème de vue et 5 % ont un problème de reins”, explique le Dr José Ratsitratrinihafa.
Infection chronique
Or l'amputation est à la fois onéreuse de par son coût qui avoisine les 30 000 dollars US, selon
ce médecin. Mais elle engendre également un problème social car l'amputé devient une charge pour ses proches. De plus, les insulines coûtent cher et ne sont pas à la portée de tous. Grâce au don du chef de l'Etat, le stock de l'Amadia pourra satisfaire les besoins jusqu'en 2006.
En général, les personnes entre 20 et 60 ans sont les plus vulnérables au diabète. Il s’agit d’une infection chronique qui apparaît lorsque le pancréas ne produit pas assez d'insuline ou que l'organisme ne peut utiliser de manière efficace l'insuline qui est produite. Il en résulte une glycémie qui peut léser de nombreux organes, surtout les vaisseaux sanguins et les nerfs.
On distingue deux principaux types de diabète. Il est de type I ou insulino-dépendant si le pancréas ne produit pas l'insuline indispensable à la survie. Dans ce cas, il faut administrer l'insuline par injection. Le type I est plus fréquent chez l'enfant et l'adolescent et concerne 10 à 15 % des diabétiques.
Le diabète est par contre de type II, c'est-à-dire non insulino-dépendant, si l'organisme ne fournit pas assez d'insuline ou n’utilise pas comme il convient celle qui est produite. Cette affection peut être maîtrisée par un régime alimentaire spécial, des médicaments par voie orale et des exercices physiques systématiques. Le diabète de type II touche avant tout l'adulte. Il s'agit de loin de la forme la plus fréquente de diabète, présente chez 85 à 90 % des diabétiques.
Notons qu'un test de dépistage gratuit du diabète a été organisé à la maison du diabète à Faravohitra pendant la Journée mondiale. Des membres de l'Amadia ont été vaccinés contre la grippe grâce aux 120 doses de vaxigrip offertes par Sanofi Pasteur. Henintsoa Andriamiarisoa
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=37772&r=13&d=2005-11-14

Institut Pasteur : Pr Mireille Dosso distinguée en Hongrie - Le Patriote - Côte d'Ivoire - 14/11/2005
La Directrice de l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire (IPCI), le professeur Mireille Dosso, a été distinguée le jeudi 10 novembre dernier à Budapest (Hongrie). Et ce, à l’occasion de la Journée mondiale de la science, organisée par l’UNESCO du 10 au 12 novembre dans la capitale hongroise. La médaille lui a été remise par le Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), Koichiro Matsuro, en présence du représentant de l’Institut Pasteur de Paris, Marc Jouan. La Directrice de l’IPCI a présenté sa médaille à la presse ivoirienne, hier dimanche, au siège dudit institut. « C’est un prix pour la recherche et qui récompense tout une carrière. J’espère que ce prix permettra aux jeunes d’embrasser une carrière de chercheur », espère-t-elle. Le professeur Mireille Dosso a dédié sa distinction, à ses collaborateurs, aux malades et sa famille. Le prix UNESCO Institut Pasteur, est décerné tous les deux ans aux chercheurs. En 2003, c’était le professeur Bulab d’Agérie qui a obtenu ce prix. Mme Dosso a relevé quelques difficultés auxquelles son Institut est confronté. La non adaptation des locaux aux normes internationales de bio-sécurité, insuffisance du budget de fonctionnement (500 millions F CFA), et l’insuffisance du matériel. Elle a fait remarquer qu’il faut 1 milliard de francs CFA pour rénover les bâtiments de l’Institut Pasteur. Azoumana Cissé
Lire l'article original : http://lepatriote.net/lpX3.asp?action=lire&rname=Société&id=21342

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En marge de la journée internationale : Vers la modernisation des traitements du diabète - L'express - Ile Maurice - 14/11/2005
Effectuer le test du taux de glucose plus fréquemment, établir un “footcare protocol” et aménager des “footcare clinics” dans les hôpitaux... La Santé entend moderniser les soins offerts aux diabétiques.
Les diabétiques peuvent se rassurer. Les traitements à venir bénéficieront des progrès récents. Les autorités envisagent quelques projets en vue de proposer un traitement plus complet aux malades.
Comme l’a souligné à plusieurs reprises, le ministre de la Santé, Satish Faugoo, la prévention et l’éducation des malades devront être les maîtres-mots pour mieux gérer cette maladie.
Le thème de la Journée mondiale du diabète, célébrée aujourd’hui, est Put your feet first en vue de prévenir les amputations, une des complications liées au diabète.
La première étape sera de faire du HbAIC, un test de routine. Ce test mesure le taux moyen de glucose d’un malade sur une période de trois mois et ce paramètre est utilisé pour évaluer la qualité du contrôle du diabète. “Nous faisons déjà ce test mais pour des cas spécifiques. En le généralisant, c’est une étape importante que nous allions franchir dans le traitement du diabète”, soutient le Dr Tilochunram Nundlall de l’hôpital du Nord. Lire la suite

Pharmacopées traditionnelles : Les laboratoires de l’entreprise Homéopharma sont agréés - La Gazette - Madagascar - 12/11/2005
« De la naissance à l’extinction de la vie, l’homme peut rencontrer toutes sortes de difficultés de santé qui apparaissent tout naturellement, au fil de l’âge. La longévité n’a pas de sens si le corps courbe sous le poids des maladies à longueur d’années. L’organisme humain est comme un véhicule, il importe de l’entretenir et le premier responsable reste l’individu lui-même, entre autres, par son hygiène de vie, son alimentation. Nous lançons une certaine philosophie de vie qui consiste à savoir apprécier la vie. La santé est la plus précieuse dans une vie humaine, plus que la richesse matérielle tandis que le bien-être procure une meilleure qualité de vie permettant à l’individu d’apprécier son existence. C’est dans ce dessein que nous apportons nos conseils et nos prestations en exploitant les ressources infinies des plantes de Madagascar. Nous n’avons connu que le dixième des potentiels thérapeutiques et bienfaisants de la flore malgache depuis ces longues années de recherches, ceci pour vous permettre de mesurer les perspectives futures », nous explique Jean-Claude Ratsimivony, fondateur de la société Homéopharma. En effet, Homéopharma sort de nouveaux produits tous les trimestres qui se déclinent sur plusieurs gammes très variées. Ce laboratoire pharmaceutique possède actuellement à son actif quelque 300 produits relatifs à des plantes médicinales et de phytothérapie, de compléments nutritionnels, de l’aromathérapie, des huiles essentielles ainsi qu’une ligne de produits de soins naturels. L’entreprise affiche une bonne présence depuis l’année 2003. les instituts de soins naturels Homéopharma ont pignon sur rue dans dix quartiers de la capitale et cinq villes, notamment Toamasina, Mahajanga, Antsirabe, Moramanga et Fénérive-Est. «Nos instituts enregistrent une hausse de fréquentation de l’ordre de 30 % depuis 2004, sans parler des ventes et des demandes de représentation en ligne», atteste Tiana Ravelonarivo, DGA de l’entreprise. Une grande étape dans la genèse d’Homéopharma est la mise en place, cette année, d’un laboratoire de recherche clinique et d’un laboratoire d’analyse biologique. L’existence de ces unités permet de valider et de formaliser, par des démarches scientifiques, les propriétés thérapeutiques des plantes aromatiques et médicinales, ainsi que de suivre l’évolution de l’état de santé des malades en cours de traitement. Homéopharma est la seule dans le genre en Afrique et dans la région de l’Océan Indien. L’équipe médicale est multidisciplinaire dans laquelle l’on peut rencontrer des médecins généralistes et spécialistes, des pharmaciens, des biochimistes, des biologistes etc. Quelque 207 personnes font tourner l’usine allant de l’unité de fabrication au personnel de soins et de l’administration. Les produits Homéopharma sont reconnus pour leur efficacité. Les plus demandés restent le «Vahona» à multiples vertus, les phyto-composés dans le traitement des troubles des organes, les baumes aux huiles essentielles pour calmer les éruptions cutanées, par exemple, ainsi que la ligne des produits minceurs. Homéopharma a eu la bonne idée de créer un site Internet pour exposer toutes les gammes de ses produits, offrant ainsi la possibilité de commander en ligne et de se faire livrer à domicile par courrier. «Le seul bémol, c’est encore la réticence des médecins de la place à prescrire nos produits malgré toutes les garanties possibles. A l’heure où la médecine, en Europe, limite l’usage de l’antibiotique par exemple au profit des produits naturels, nous gagnerons plus à valoriser nos ressources naturelles locales. D’ailleurs, nos inventions sont bien plus à la portée des bourses des familles malgaches», termine Jean-Claude Ratsimivony. Zo Ramanda
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Opération don de sang : La pénurie de sang demeure un problème crucial pour le CNTS - Le Patriote - Côte d'Ivoire - 11/11/2005
Le problème de la pénurie de sang au Centre national de transfusion sanguine (CNST) est loin d’être résolu. Pour un besoin estimé à 150.000 poches de sang par an, le centre ne dispose que tout au plus de 80.000 poches. Soit un déficit de 70.000 poches. C’est ce qu’a révélé M. Konaté Seydou, directeur du CNTS. C’était le mercredi 09 novembre dernier à l’Immeuble Le Mali au Plateau, au cours du lancement de l’opération «don de sang» initié par l’ONG Organisation internationale de don de sang (OIDS). Et ce, avec le soutien de la communauté malienne. Le directeur du CNTS a indiqué que les femmes enceintes et les enfants sont les premiers bénéficiaires du sang collecté. Soit plus de 40 % de la quantité totale de sang disponible. Il a donné les raisons de la pénurie de sang, malgré la grande mobilisation de la population au lendemain de l’éclatement de la crise du 19 septembre 2002. «Le sang recueilli a une durée de vie qui ne dépasse pas 35 jours. Passé ce délai, il n’est plus utilisable. Il nous faut du sang nouveau. Après le 19 septembre, les Ivoiriens ont cessé de donner leur sang», a-t-il déploré. M. Konaté s’est donc réjouit de cette bonne initiative de l’OIDS et de la communauté malienne. Le président de l’OIDS, Djadjo Victor, a expliqué que pour cette œuvre, il entend impliquer la communauté étrangère à «l’opération don de sang» prônée par le CNTS. Le sang soutient-il, n’a pas de pays, de religion, d’ethnie et de prix. Toute chose qui a été appuyée par M. Ousmane Tanapo, président du Conseil des Maliens de Côte d’Ivoire. Selon lui, les Maliens, à travers cet acte, veulent montrer leur attachement à la Côte d’Ivoire. Cette opération, baptisée : «Don de sang, symbole d’unité et de solidarité » se déroulera dans les 10 communes d’Abidjan. D. Maïmouna (Stagiaire)
Lire l'article original : http://lepatriote.net/lpX3.asp?action=lire&rname=Société&id=21284

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Victoire contre la polio - Republicoftogo - Togo - 11/11/2005
La résurgence de la polio a été stoppée dans dix pays d’Afrique où aucun cas n’a été signalé depuis cinq mois, s’est félicitée vendredi l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Il s’agit du Bénin, du Burkina Faso, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, de la Guinée, du Mali, de la République centrafricaine, du Tchad et du Togo.
Depuis le milieu de 2003, l’épidémie y avait paralysé près de 200 enfants, mais aucun nouveau cas n’a été signalé depuis le début du mois de juin, a précisé l’institution dans un communiqué.
Parallèlement, les efforts d’éradication de la polio s’intensifient au Nigeria, où la transmission de la maladie reste largement répandue dans le Nord. Dans l’ensemble du continent, une campagne de vaccination de masse a débuté dans 28 Etats dans le but d’immuniser plus de 100 millions d’enfants en novembre et en décembre.
Les efforts en vue de l’éradication mondiale de la polio ont permis de ramener le nombre de cas de 350.000 en 1988 à 1.469 cas au 1er novembre 2005. L’endémie ne touche plus que six pays (le Nigeria, l’Inde, le Pakistan, l’Afghanistan, le Niger et l’Egypte).
Mais le poliovirus continue de se propager à des pays auparavant exempts de la maladie, met en garde l’OMS. Au total, 11 pays auparavant débarrassés de polio ont été réinfectés à la fin de 2004 et en 2005: la Somalie, l’Indonésie, le Yémen, l’Angola, l’Ethiopie, le Tchad, le Soudan, le Mali, l’Erythrée, le Cameroun et le Népal.
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Grâce à l’Oms et Novartis : Les lépreux bénéficient d’un traitement gratuit - Le potentiel - RD Congo- 10/11/2005
«L’élimination de la lèpre en tant que problème de santé publique est un jalon sur la voie qui mène vers l’éradication complète de la maladie et de la stigmatisation dont les malades ont été victimes pendant si longtemps». C’est ce que fait savoir le communiqué de presse publié par l’ l’Organisation mondiale de la Santé (Oms).
Selon ce communiqué, tous les malades de la lèpre dans le monde vont bénéficier désormais d’un traitement gratuit. Et ce, grâce à un accord signé dernièrement entre l’Oms et le laboratoire pharmaceutique Novartis AG. Cet accord prolonge celui en vigueur jusqu’à fin 2010 pour une valeur comprise entre 14,5 millions Usd et 24,5 millions, selon le nombre de cas qui seront dépistés au cours de cinq prochaines années. Le don de médicaments de la première phase (2000-2005), d’une valeur de 40 millions Usd, a permis de guérir quelque 4 millions de malades.
Dans le cadre de cet accord, souligne le document, la quantité des médicaments fournis est moins importante qu’auparavant en raison de grands progrès de la lutte engagée pour éliminer la lèpre en tant que problème de santé publique dans tous les pays. On note que les progrès rapides enregistrés ces dernières années sont dus en grande partie à une meilleure couverture des services antilépreux depuis que le traitement a été intégré dans le système de santé général. « Grâce à l’intégration, la polychimiothérapie (Pct) dont Novartis fait don et que l’Oms fournit gratuitement à tous les pays d’endémie est devenue facilement accessible même dans les zones les plus reculées et dans les communautés mal desservies les plus touchées par la maladie », indique-t-on, soulignant que c’est depuis 1985 que la Pct a permis de guérir plus de 14 millions de malades grâce à la détermination des gouvernements à combattre la maladie et du personnel des programmes nationaux.
Cette victoire montre une fois de plus combien il est utile d’intégrer les services antilépreux dans le système de santé publique et de mettre véritablement la Pct à la disposition de tous. C’est dans ce cadre que l’Oms compte travailler en proche collaboration avec tous les Etats membres pour poursuivre le processus d’intégration et éviter que la volonté politique, qui est cruciale pour réussir, ne faiblisse maintenant que cette maladie disparaît rapidement. Pour ce faire, elle continuera d’apporter son appui aux derniers pays d’endémie afin que l’objectif de l’élimination soit atteint au niveau national, ainsi qu’aux pays où la maladie sévit à plus petite échelle, pour les aider à l’éliminer dans les zones où elle subsiste encore. Elle promet à tous les pays qui soignent des malades de la lèpre afin de réduire le nombre de cas et l’impact de cette maladie qui, malgré les effets dévastateurs qu’elle peut avoir, se guérit facilement.
On souligne enfin que la lèpre est une maladie chronique peu contagieuse mais elle peut provoquer des lésions graves et irréversibles de la peau, des nerfs, des membres et des yeux si elle n’est pas traitée. Elle demeure un problème de santé publique dans neuf pays dans le monde, dont six en Afrique parmi lesquels la République démocratique du Congo. Raymonde senga
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La Côte d'Ivoire sur la voie de l'éradication - Notre voie - Côte d'Ivoire - 10/11/2005
Depuis le ler janvier 2005, selon le bureau de la représentation de l'OMS à Abidjan, la Côte d'Ivoire n'a notifié aucun cas de poliovirus sauvage. Ce qui la met sur la bonne voie de l'éradication totale de ce mal qui menace de rendre plusieurs enfants handicapés. En effet, le stade actuel du pays, malgré la guerre et après les passages de février, mars, juillet, octobre 2004 et février-avril et juin 2005, équivaut à la fin de la transmission du poliovirus sauvage. Cette période intervient quand après un an de surveillance épidémiologique, il n'a été signalé aucun cas de poliovirus sauvage. L'éradication sera déclarée après 3 années de bonne surveillance au cours desquelles, aucun cas de poliovirus n'aura été détecté. C'est pour se donner les chances d'atteindre l'horizon 2008 qui marquera l'éradication totale du virus sur le sol ivoirien que le programme élargi de vaccination (PEV), aidé des partenaires au développement, va entamer le vendredi prochain le quatrième passage des journées nationales de vaccination (JNV) synchronisées contre la poliomyélite.
Durant quatre jours, des agents vaccinateurs sillonneront l'ensemble du territoire national pour vacciner (deux gouttes orales), tous les enfants sans exception, de zéro à cinq ans, et même ceux qui ont déjà reçu des gouttes lors des campagnes précédentes. Selon l'OMS, les enfants visés sont au nombre de 5 102 066. La cérémonie officielle de lancement des JNV aura lieu demain à Vridi-Canal, dans la commune de Port-Bouët. Par ailleurs, l'OMS, pour aider à la réussite de l'opération, a mis à la disposition de la Côte d'Ivoire 24 véhicules de type 4x4 pour le transport des consultants sur le terrain. Au plan de la mobilisation sociale, le Rotary club international, un autre partenaire de la Côte d'Ivoire dans la lutte contre la polio, a offert il y a quelques jours un important lot de matériel au PEV.
Dans la sous-région, les pays limitrophes et autres menacent sérieusement la Côte d'Ivoire. Selon un rapport établi le 2 novembre 2005 par l'OMS, 559 cas de poliovirus sauvage ont été notifiés : 3 au Mali, 6 au Niger et 550 au Nigeria. C'est pourquoi, de façon synchronisée, la même campagne se déroulera dans ces pays et dans bien d'autres de l'Afrique de l'Ouest.
Lire l'article original : http://www.notrevoie.com/archives/develop.asp?id=8757&issue=2234

Lutte contre le VIH / SIDA : Observance du traitement médical - Le Patriote - Côte d'Ivoire - 09/11/2005
Les experts valident le guide de fonctionnement en counsenling
Contribuer à une meilleure observance du traitement médial du VIH/SIDA. Valider le curriculum de formation en counseling et l’adapter au contexte national. Tels sont, entre autres, objectifs de l’atelier pour la validation du manuel et du guide de formation en communication interpersonnel (counseling (CIP/C)), pour l’observance des antirétroviraux (ARV) qui se tient, depuis hier mardi 8 novembre, à l’hôtel Ibis-Plateau. La conseillère résidente du Centre des programmes de communication de l’université John Hopkins (JHU/CCP), Regina Touré a indiqué que les Antirétroviraux (ARV) sont actuellement accessibles à tous les clients qui répondent aux critères d’inclusion fixés par le ministère d’Etat, ministère de la Santé et de la Population. Et celui de la lutte contre le SIDA. Le grand public, cependant comprend encore mal la complexité du traitement par les ARV, a-t-elle déploré. «Un grand nombre de personnes n’est pas au courant des traitements antirétroviraux, n’en connaissent pas les avantages, ne savent pas qu’il faut suivre ce traitement à vie. Elles ignorent même qu’elles peuvent transmettre le virus pendant le traitement», a expliqué Mme Touré. Avant d’ajouter que l’observance est une composante absolument essentielle d’un traitement aux antirétroviraux réussi pour tout patient. Les différents manuels de formation existant sur la prise en charge des personnes vivant avec le VIH (PVVIH), a-t-elle relevé, ont pris en compte les ARV et décrivent leur utilisation selon les contextes précis. Mais ces éléments, selon Régina Touré, ne contiennent pas des informations en communication pouvant aider les clients à mieux adhérer au traitement. Elle s’est dite heureuse pour la validation du manuel et du guide de formation en counsenling pour l’observance du traitement médical du SIDA. Quant au représentant du ministre d’Etat, ministre de la Santé et de la Population, le professeur Djeha, il a exprimé sa reconnaissance à l’endroit des différents partenaires de lutte contre le SIDA. Il a signifié que si le traitement n’est pas bien «observé» cela peut entraîner la mort rapide du patient. Et une meilleure prise en charge, par la sensibilisation des communautés et les organisations internationales est, selon M. Djéha, aubaine. En outre, il reconnaît que le guide de formation en counseling est un outil pour réussir la prise en charge. Anzoumana Cissé
Lire l'article original : http://lepatriote.net/lpX3.asp?action=lire&rname=Société&id=21225

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Poliomyélite - Préservation de ses acquis : Le Sénégal se barricade - Le quotidien - Sénégal - 09/11/2005
Le Sénégal a réussi à épargner ses enfants de la poliomyélite depuis quelques années. En effet, les autorités sanitaires, à travers un programme global de lutte contre cette maladie, ont atteint l’objectif d’éradiquer le poliovirus sauvage autochtone, ce qui s’est traduit par l’absence de circulation du virus à travers le territoire. Selon le chef de la division de l’Immunisation, El Hadji Mamadou Ndiaye, «cette situation a conduit à la présentation, par notre pays, en juin 2004, à la commission régionale africaine de certification de l’éradication de la poliomyélite, de sa documentation complète sur les efforts consentis dans la mise en œuvre des stratégies pour l’éradication de cette maladie».
A l’en croire, «le document est accepté et le Sénégal rejoint ainsi les quatre premiers pays de la région pouvant désormais être considérés comme pays libérés du poliovirus sauvage autochtone». Ces pays sont le Burundi, la Gambie, la Guinée et la Tanzanie. En effet, M. Ndiaye explique que cette place gagnée par le Sénégal dans la lutte contre la polio est «le résultat des actions entreprises depuis 1999 pour le Programme élargi de vaccination (Pev). Lesquelles actions ont été essentiellement axées sur le renforcement des différents domaines de programme avec, notamment, une bonne disponibilité en vaccins, une amélioration de la gestion des données, un monitorage des activités entre autres». Ce à quoi s’ajoute la couverture vaccinale de routine, d’où l’importance des résultats enregistrés. En effet, le directeur de l’Immunisation révèle que «la couverture vaccinale contre la polio est passée de 45% en 2001 à 97% en 2005». Seulement, malgré cette avancée notée dans la lutte contre la maladie, le Sénégal a été invité à continuer et à renforcer la mise en œuvre des différentes stratégies préconisées dans le cadre de l’éradication de la poliomyélite. Cette invite faite au Sénégal s’explique, d’une part, par le fait que «la certification ne peut se proclamer que sur une base régionale et non pour un seul pays». Ainsi, pour M. Ndiaye, l’enjeu de l’éradication de la polio se situe désormais au niveau de «la détection rapide, de la riposte adéquate». D’autre part, bien que le poliovirus sauvage autochtone ait disparu du territoire national, le Sénégal n’est pas tout à fait à l’abri de la maladie. Pour M. Ndiaye, «cette situation serait sujette aux risques d’importation du poliovirus à partir d’autres pays de la sous-région ouest-africaine. Ces risques sont réels surtout avec des foyers endémiques comme le Nigéria et le Niger. Des cas ont été aussi détectés cette année au Mali et, en 2004 au Burkina Faso, en Côté d’Ivoire et en Guinée». C’est dans le cadre de la prévention de l’importation du facteur de la maladie que s’inscrit l’organisation combinée, cette année, des journées nationales de vaccination contre la polio dont la première phase est prévue du 11 au 14 courant et la seconde du 9 au 14 décembre 2005.
La cérémonie de lancement aura lieu vendredi à Yoff. Selon M. Ndiaye, l’accent sera mis sur les zones dites à haut risque comme Matam.
De même, explique-t-il, la stratégie du porte à porte sera exécutée par des milliers de vaccinateurs ventilés dans le pays. Autre innovation dans le programme de cette année, c’est l’administration de la vitamine A aux enfants et leur déparasitage. Ceci tient des conclusions d’une enquête effectuée qui démontre que «la plupart des enfants souffrent d’une anémie d’origine parasitaire». Ndiaga NDIAYE
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/archives/article.cfm?article_id=29580&index_edition=861

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