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Cancérologie / Revue de presse29/04/2025 - L'Express - Maurice
Le mois d’avril est consacré à la sensibilisation au cancer des testicules. Cette forme de cancer, bien que relativement rare, reste peu abordée au cours des campagnes d’information. Ainsi, pour clore ce mois consacré à la sensibilisation, le Dr Alok Ranjan Sinha, consultant en oncologie et chirurgien gastro-intestinal à l’AEGLE Cancer Hospital et à l’AEGLE Clinic, apporte un éclairage pour permettre de mieux comprendre cette maladie. Car ce cancer est l’un des plus curables, surtout s’il est détecté à un stade initial.
Le Dr Sinha explique que le cancer des testicules concerne principalement les jeunes hommes, en particulier ceux âgés de moins de 35 ans. Il est davantage observé chez les hommes caucasiens et dans les pays développés comme l’Australie, le Danemark, la Norvège, la Nouvelle-Zélande et les États-Unis. Les antécédents familiaux constituent un facteur de risque majeur : avoir un père ou un frère ayant souffert de ce cancer augmente le risque par six à dix fois.
D’autres facteurs peuvent également accroître la probabilité de développer cette maladie tels que la cryptorchidie (testicule non descendu), certaines infections virales comme le VIH, le virus du papillome humain ou le cytomégalovirus, des niveaux élevés d’hormones maternelles pendant la grossesse, un traumatisme au niveau des testicules, ainsi que certaines anomalies génétiques ou chromosomiques. Les hommes qui présentent des facteurs de risque élevés doivent régulièrement réaliser un auto-examen pour détecter toute anomalie ou signe précoce.
En ce qui concerne les signes à surveiller, il est important de savoir que la tumeur, qu’elle soit bénigne ou maligne, se caractérise par une division anormale des cellules. Mais dans le cas d’une tumeur maligne, ces cellules se multiplient de manière incontrôlée et peuvent se propager à d’autres parties du corps. Ce cancer touche généralement un seul testicule, le plus souvent le droit. Le symptôme initial le plus courant est l’apparition d’une masse indolore, dont la taille augmente progressivement. Cette anomalie est souvent détectée par le patient lui-même et dans environ 10 % des cas, une douleur soudaine peut aussi apparaître, généralement en raison d’une hémorragie interne dans la tumeur.
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