Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici

Dictionnaire Internet Africain des Médicaments (DIAM)

 Dermatologie / Revue de presse scientifique

Quoi de neuf en thérapeutique dermatologique ? Les biothérapies du Psoriasis à l'épreuve du temps

Références : Société Française de Dermatologie - Actus JDP du 13 décembre 2014 - D’après la communication de Laurent Meunier, CHRU Carémeau, Nîmes.

Quoi de neuf en thérapeutique dermatologique ? Les biothérapies du Psoriasis à l'épreuve du temps

Les biothérapies du Psoriasis à l'épreuve du tempsLes biothérapies du psoriasis confirment leurs effets, notamment sur la qualité de vie, dans les conditions de prescription courante, et de nouvelles pistes apparaissent.

Les biothérapies du psoriasis font désormais partie intégrante de la pratique clinique et plusieurs études indiquent que leurs effets dans la « vrai vie » sont similaires à ceux constatés dans les études de phase 3.
Un registre néerlandais révèle ainsi que 80 % des malades ont un score de qualité de vie (DLQI) inférieur à 5 après un an, dénotant un retentissement faible de la dermatose sur la qualité de vie. Une étude sur l'infliximab indique que plus de la moitié des patients (56 %) atteignent le PASI 75 à 50 semaines de traitement. Parmi ces patients, les deux tiers maintiennent leur PASI 75 à 98 semaines. La durée moyenne de traitement par étanercept est de 3,8 ans, selon un autre travail, 77 % des malades étant encore traités après un an et 30 % après 7,5 ans.
Une méta-analyse a comparé les performances des différentes biothérapies sur le psoriasis. L'infliximab est la plus active, suivie par l'adalimumab et l'ustékinumab à égalité, tandis que l'étanercept et les autres traitements systémiques ont une efficacité moindre. L'étude Transit montre que les effets de l'ustékinumab se maintiennent à un an et que, pour les patients initialement peu répondeurs, une augmentation des doses à 90 mg permet d'atteindre dans 43 à 48 % des cas le PASI 75 à un an. Par ailleurs, la diminution progressive des doses de méthotrexate n'apporte pas d'avantages par rapport à un arrêt immédiat, lors du passage à l'ustékinumab.
Un indice de masse corporelle élevé apparait comme le principal facteur prédictif d'une mauvaise réponse aux biothérapies. Une étude randomisée indique qu'un programme associant diététique et exercice physique réduit la sévérité du psoriasis chez des patients qui répondaient mal à un traitement systémique. Les biothérapies entraînent l'apparition d'anticorps neutralisants responsables d'une perte d'efficacité secondaire fréquente. Une revue de la littérature confirme que l'étanercept est la seule biothérapie pour laquelle l'apparition d'anticorps ne modifie pas l'activité du médicament. Dans la maladie de Crohn et la polyarthrite rhumatoïde, l'association au méthotrexate permet de réduire le caractère immunogène des biothérapies, mais les arguments manquent pour préconiser cette association dans le psoriasis.

Parmi les nouvelles biothérapies, les anti-IL 17 ixékuzimab et sécukinumab confirment leur efficacité, avec l'intérêt pour le sécukinumab de paraître peu immunogène. L'anticorps brodalumab serait efficace également sur le rhumatisme psoriasique, mais avec une action moins marquée que sur la peau. Le blocage de la voie IL23/Th17 semble être une piste prometteuse. Dans une petite étude incluant 24 patients, une injection unique de guselkumab a entraîné 100% de PASI 75 à la 12è semaine à la dose la plus élevée (60% à des doses plus faibles), l'efficacité se maintenant à la 24è semaine.

Concernant les autres dermatoses, un premier essai de phase 2 montre les effets très favorables du dupilumab (anticorps anti-récepteurs de l'IL4 et de l'IL-13) dans la dermatite atopique modérée à sévère de l'adulte. L'efficacité de l'omalizumab dans l'urticaire chronique idiopathique résistant aux anti-histaminiques est confirmée par l'étude Asteria. Une étude randomisée conclut que l'association doxycycline + adapalène/peroxyde de benzoyle n'est pas inférieure à l'isotrétinoïne dans les acnés sévères nodulo-kystiques. Des résultats encourageants ont été observés dans l'herpès avec le pritélévir, premier représentant de la nouvelle classe thérapeutique des inhibiteurs de la primase hélicase virale. L'ivermectine parait plus efficace que le métronidazole dans la rosacée. La pelade pourrait être associée à un déficit en vitamine D. Enfin, après les résultats favorables des statines recueillis chez l'animal, une étude randomisée indique que la simvastatine accélère la cicatrisation des ulcères de jambe.


Plus d'informations : http://www.sfdermato.org/media/image/upload-editor/files/therapeutique-dermatologique.pdf

Retour - Liste des articles

img_produit

encart_cyteal

img_produit

img_produit


Dictionnaire Internet Africain des Médicaments (DIAM)

CONTACTEZ-NOUS

Adresse

Téléphone

CARTE DU SITE

Revue MAN

Revue OST

Actualités

FMC

Webinaires

Espaces labos

Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !