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Ministère de la Santé Publique du Cameroun, OMS, Unicef - Cameroun
Le guide de prise en charge du paludisme au Cameroun est destiné aux prestataires de soins qui reçoivent quotidiennement les malades du paludisme. Cet outil doit être exploité pour faciliter le diagnostique, la prise en charge et le suivi d’un malade du paludisme simple ou grave. La dernière édition du guide a pris en compte les recommandations de l’OMS pour les pays affectés par les résistances à la monothérapie. Cette dernière a décrit les protocoles de prise en charge du paludisme avec les combinaisons thérapeutiques à base des dérivés de l’artemisinine (ACT). Le guide actuel, introduit la notion de diagnostique parasitologique systématique de tous les cas suspects de paludisme avant la mise sous traitement. Les tests de diagnostic rapide sont désormais accessibles à tous, tandis que la microscopie reste l’examen de référence.
E Taha, H Hashim, A AbdAlbadei, M Mohamed, T Salah - Soudan
Background : Pharyngo-tonsillitis represents a major public health problem all over the world. Recent studies in Sudan have revealed alarming results reporting antibiotics over prescription in the management of acute tonsillitis.
Objectives : The aim of this study was to estimate the prevalence of Group A Beta hemolytic streptococci and document the appropriateness of using antibiotics in the treatment of acute tonsillo-pharyngitis in Jaafar Ibn Auf Pediatrics Hospital.
Materials and Methods : A cross sectional hospital based study was conducted in the period January to August 2012 in Jaafar Ibn Auf Hospital, the largest tertiary pediatrics hospital in Sudan. The sample size was 100 including children aged 2-17 years and got antibiotics treatment for their current sore throat. A pharyngeal swab was collected at presentation from tonsils and posterior pharynx. Gram staining was done first, and then Group A Beta hemolytic streptococci were isolated and identified in the laboratory by their growth characteristics. All children included in the study were assessed clinically and subjected to a structural questionnaire. Data were analyzed by SPSS version 19.
Results : The estimated prevalence of Group A Beta hemolytic streptococci tonsillitis and/or pharyngitis was 22%, nevertheless the proportion of antibiotic prescription was 100%.
Conclusion : Most children were treated inappropriately regarding the need for using antibiotics, the type of antibiotics used and the duration of management. As many studies suggested that increased using of antibiotics may be due to uncertainty of diagnosis, requesting scoring system or rapid diagnostic test can contribute to the reduction of the rate of antibiotics prescription.
Keyword : Pharyngo-tonsillitis, inappropriate, children, antibiotics, Sudan
Sudan Journal of Medical Sciences. ISSN:1858-5051
Antoine Bourrillon, Grégoire Benoist, Christophe Delacourt - France
Méningites virales (souvent appelées à tort méningites « à liquide clair »)
Elles sont les plus fréquentes des méningites infectieuses chez l’enfant. Les agents responsables les plus fréquents sont les entérovirus (dont les virus ECHO).
Le diagnostic est porté devant l’identification d’un LCR d’aspect optique non purulent (translucide, parfois opalescent) avec une réaction cellulaire modérée (< 500 éléments/mm3), de formule lymphocytaire ou panachée (50–100 % de lymphocytes), demeurant stérile à la culture.
Méningo-encéphalites infectieuses
Elles sont aussi essentiellement d’origine virale.
Les signes encéphalitiques sont notamment des troubles prolongés de la conscience ou du comportement, des signes neurologiques en foyer, des crises convulsives volontiers durables.
L’urgence est de porter le diagnostic de (méningo-)encéphalite herpétique, dont la moindre suspicion doit faire débuter immédiatement un traitement probabiliste par aciclovir IV.
Les méningites infectieuses non purulentes sont avant tout d’origine virale :
Des bactéries sont plus rarement en cause :
Étiologie fréquente chez l’enfant : méningite virale à entérovirus.
1 . 2 . 1 - Présentation clinique
Les données anamnestiques et cliniques devant faire suspecter le diagnostic de méningite (bactérienne ou virale) sont identiques à celles mentionnées dans le chapitre 23.
Tout syndrome méningé fébrile ou tout signe suspect chez le nourrisson doit faire pratiquer une ponction lombaire (en l’absence de contre-indication).
Données anamnestiques évocatrices d’une méningite virale à entérovirus :
Il est indispensable de faire préciser une antibiothérapie en cours, pouvant mettre en défaut l’analyse microbiologique directe du LCR.
Faire préciser la prise en cours d’une antibiothérapie.
1 . 2 . 2 - Situations d’urgence
Recherche d’une atteinte encéphalitique : voir paragraphe II. B. 1. Enquête clinique.
La situation d’urgence demeure le diagnostic de (méningo-)encéphalite herpétique, en raison de son pronostic redoutable.
Toujours rechercher des signes d’atteinte encéphalitique.
1 . 2 . 3 - Enquête paraclinique
Examen du liquide céphalorachidien
Autres examens à visée diagnostique
Intérêt complémentaire d’orientation vers une cause virale :
Examens susceptibles d’argumenter le virus causal :
Le recours à la PCR ARN 16S peut être, en cas de disponibilité, utile pour éliminer une origine bactérienne devant un tableau supposé de méningite décapitée.
Ne pas oublier la culture du LCR, même en cas de méningite à liquide clair.
Examens d’imagerie
L’imagerie cérébrale n’est pas un examen systématique.
Les indications sont comparables à celles mentionnées au chapitre 23.
Elles seraient identiques devant un tableau commun de signes évocateurs d’encéphalite : troubles de la conscience variables ou prolongés, crises convulsives, signes de localisation neurologique persistants, modifications durables du comportement.
Cette imagerie (si indiquée) doit être pratiquée avant toute PL, afin d’éliminer un processus expansif intracrânien, et d’éviter ainsi tout risque d’un engagement cérébral.
En cas de suspicion de (méningo-)encéphalite herpétique, un traitement par aciclovir IV doit être initié avant même l’imagerie cérébrale (et donc la PL).
Imagerie cérébrale en cas de signes d’encéphalite associés.
1 . 3 . 1 - Prise en charge thérapeutique
L’hospitalisation n’est pas systématique (gestion ambulatoire possible en cas de forme bénigne, sans hésitation diagnostique avec une méningite bactérienne ou une encéphalite).
Aucune mesure d’isolement spécifique n’est recommandée.
En cas d’orientation très évocatrice de méningite virale commune :
En cas de doute ou d’orientation vers :
Seul l’examen du LCR permet d’exclure le diagnostic de méningite bactérienne.
Trois règles de décision clinique ont été proposées pour distinguer méningites bactérienne et virale, combinant des données cliniques et biologiques. Rien ne doit remplacer l’expertise du clinicien.
Si doute diagnostique avec une méningite bactérienne : antibiothérapie probabiliste IV.
1 . 3 . 2 - Suivi de l’enfant
Le suivi immédiat est avant tout infectieux et neurologique.
L’apyrexie est obtenue en moins de 7 jours, souvent en moins de 48 heures pour les méningites à entérovirus.
Le contrôle du LCR est alors inutile.
Le pronostic est habituellement bon, sans dépistage systématique ultérieur.
Les encéphalites sont fréquemment associées à une réaction inflammatoire modérée du LCR (méningo-encéphalite).
Les méningo-encéphalites infectieuses partagent des causes virales identiques à celles des méningites virales. Il peut exister ainsi un continuum entre un tableau de méningite de type viral isolé et un tableau évocateur de méningo-encéphalite.
D’autres agents infectieux peuvent être responsables d’encéphalite aiguë et doivent être recherchés en fonction du contexte, notamment Plasmodium falciparum (neuropaludisme).
D’autres causes non infectieuses peuvent être responsables d’encéphalite aiguë chez l’enfant, en particulier immunologiques, et devront systématiquement être discutées si l’étiologie infectieuse ne se confirme pas.
Germes impliqués dans les méningo-encéphalites :
HSV à redouter en 1er lieu.
2 . 2 . 1 - Enquête clinique
Données cliniques évocatrices d’une atteinte encéphalitique :
Des signes encéphalitiques associés à une fièvre ± syndrome méningé doivent faire suspecter une (méningo)-encéphalite. L’étiologie herpétique doit être évoquée en premier et conduire à la prescription en urgence d’aciclovir IV, avant même tout examen paraclinique de confirmation diagnostique.
Tableau clinique de (méningo-)encéphalite → aciclovir IV en urgence.
2 . 2 . 2 - Enquête paraclinique
Examen du LCR
Analyses macroscopique, cytologique et biochimique :
Autres examens sur le LCR susceptibles d’argumenter l’étiologie :
Examens d’imagerie
L’imagerie cérébrale est un examen indispensable en cas de signes évocateurs d’encéphalite, ne devant être pratiquée avant toute PL qu’en cas d’HTIC menaçante ou suspicion de processus expansif intracrânien.
Elle ne doit pas pour autant retarder l’instauration du traitement probabiliste par aciclovir IV, qui doit ainsi être initié avant même l’imagerie cérébrale (et donc la PL).
L’IRM cérébrale peut montrer des hypersignaux souvent bilatéraux et asymétriques des lobes temporaux en pondération T2 et FLAIR (fig. 24.1).
Figure 1 : Lésions IRM d’encéphalite herpétique
Électroencéphalogramme (EEG)
L’EEG peut mettre en évidence dans la méningo-encéphalite herpétique, un tracé évocateur d’aspect ralenti avec ondes lentes périodiques et pointes-ondes frontotemporales.
Examens pour argumenter le diagnostic d’encéphalite : IRM cérébrale, EEG.
2 . 3 . 1 - Prise en charge thérapeutique
L’hospitalisation est indispensable.
Mesures thérapeutiques urgentes :
Dans les formes graves en réanimation :
Aucun examen paraclinique ne doit retarder la mise en route d’un traitement par aciclovir IV.
Ce traitement pourra être arrêté en cas de négativité d’au mieux deux PCR HSV dans le LCR à 48 heures d’intervalle. Dans le cas contraire, il doit être poursuivi pendant une durée de 15 à 21 jours.
2 . 3 . 2 - Suivi de l’enfant
Le suivi immédiat est avant tout infectieux et neurologique.
Le pronostic d’une méningo-encéphalite herpétique est fonction avant tout de la précocité du traitement par aciclovir IV.
La mortalité à la phase aiguë est élevée. Le risque de séquelles cognitives est également important.
Aciclovir IV : instauration précoce au moindre signe de suspicion clinique.
Un tableau évocateur de méningite virale peut faire l’objet d’un cas clinique à l’ECN.
Dans le doute d’une étiologie bactérienne, une prescription par l’étudiant d’une antibiothérapie probabiliste « secondairement révisée » ne saurait induire des points négatifs.
Un tableau évocateur d’encéphalite herpétique peut aussi faire l’objet d’un cas clinique.
Le diagnostic est à évoquer devant un syndrome méningé confusionnel fébrile et durable, impliquant la prescription précoce d’aciclovir IV.
De Tiège, X., Rozemberg, F., Héron, B., 2008. The spectrum of herpes simplex encephalitis in children. Eur. J. Paediatr. Neurol. 12 (2), 72–81.
Stahl, J.P., Mailles, A., Vaillant, V., Floret, D., 2007. Les encéphalites infectieuses aiguës : recommandations pour un diagnostic étiologique. Reanim 16, 785–789.
Collège National des Pédiatres Universitaires (CNPU)
Grandir.sidaction.org - France
Actualisées sur la base des recommandations OMS parues en juillet 2013, les tables, en plus des dosages préconisés pour chaque forme pédiatrique, apportent des conseils utiles aux équipes qui prescriront et dispenseront les traitements aux enfants (astuces pour la prise du médicament par l’enfant selon sa forme galénique, conservation, tolérance, barrières génétiques et résistances croisées entre molécules…).
Laurent Hiffler et David Masson, pédiatres tous deux successivement médecins référents du programme Grandir - France
Le guide Grandir est destiné aux acteurs de la prise en charge du VIH pédiatrique en Afrique. Il aborde le suivi médical de l’enfant né de mère infectée par le VIH, les aspects nutritionnels ainsi que l’accompagnement psychologique, trois volets à prendre nécessairement en compte dans la mise en œuvre de services de soins et d’accompagnement des enfants exposés, infectés ou affectés par le VIH. Le guide comporte également des fiches de consultation qui ont été élaborées afin d’aider les soignants à améliorer leurs pratiques lorsqu’ils réalisent la consultation d’un enfant exposé au VIH ou infecté par le VIH. Enfin, les fiches pratiques produites par le programme Grandir sont présentées à la fin du guide.
OMS - France
Des progrès considérables ont été réalisés au cours des dernières années en matière de diagnostic et de traitement du nourrisson et de l’enfant infectés par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH). Dans ces domaines, il reste pourtant fort à faire pour élargir et renforcer efficacement les efforts de prévention et les services de traitement en faveur de ceux qui en ont besoin. Réduire la transmission mère-enfant (TME) est le moyen le plus efficace et le plus avantageux financièrement pour tenter de venir à bout de l’infection pédiatrique à VIH dans le monde. Selon une estimation, 45 % des femmes enceintes vivant avec le VIH ont reçu des antirétroviraux (ARV) en 2008 pour prévenir la transmission du VIH à leur enfant. Chaque jour, près de 1 200 enfants de moins de 15 ans sont encore infectés par le VIH, 90 % d’entre eux vivant dans des pays en développement. Pour eux, la transmission de la mère à l’enfant est la première cause de transmission.
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