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L'actualité de la santé en Afrique
Septembre 2004 |
Réglementation
de la médecine traditionnelle : Les guérisseurs ouvrent un front contre
les charlatans - Le
Soleil - Sénégal - 07/09/2004 |
Absence de cadre légal, charlatanisme, non-implication
des guérisseurs dans la résolution des problèmes de santé constituent,
entre autres, les problèmes auxquels la médecine traditionnelle
est confrontée. Conséquence, le secteur est envahi par des personnes
aux compétences douteuses, au grand dam des populations. Pourtant,
la reconnaissance de la médecine traditionnelle dans notre pays,
à l'instar du Mali, du Bénin et d'autres pays africains contribuerait
à la résolution des problèmes de santé des populations. Lire
la suite
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Maladies
hivernales : Les affres du paludisme et de la grippe - Le
quotidien - Sénégal - 07/09/2004 |
On les appelle maladies hivernales.
Elles sont en particulier infectieuses. Il s'agit du paludisme, de
la grippe, des diarrhées, et d'autres résultant d'une pratique non
professionnelle de la circoncision dont le tétanos. Leur recrudescence
notée avec l'installation des pluies s'explique, le plus souvent,
par un défaut d'hygiène et d'assainissement, si ce n'est la résistance
observée dans le traitement du paludisme, et la grippe qui n'a pas
de mode d'emploi. Une fois infecté, le patient ne peut qu'attendre
que le virus termine son cycle, en suivant les conseils des praticiens
guidés par les manifestations de la grippe, d'un malade à l'autre.
Toutefois, il est recommandé de boire beaucoup d'eau. Lire
la suite |
Hôpital
principal de Dakar : Le médecin général Francis Klotz, nouveau directeur
- Le Soleil -
Sénégal - 06/09/2004 |
Le médecin général Francis Klotz du Service de
Santé militaire (français) est le nouveau directeur de l'Hôpital
Principal de Dakar (HPD) où il a pris fonction, le 26 août 2004.
Il remplace à ce poste le médecin général Jean Le Berre qui a effectué
sa cérémonie d'adieu durant la mi-août à l'Ecole de Santé militaire
de Dakar du camp "Dial Diop", en présence de plusieurs personnalités
civiles et militaires, nous informe un communiqué que nous avons
reçu du service des Relations publiques et de la Communication de
cet établissement le plus ancien du Sénégal (125 ans). Le médecin
général F. Klotz, indique-t-on dans le communiqué, connaît bien
l'Hôpital Principal de Dakar où il a eu à servir à deux reprises
: il y a servi successivement comme adjoint au chef des services
puis en tant que chef des services médicaux de l'HPD durant les
périodes allant de 1979 à 1981 et de septembre 1994 à septembre
1998. Il avait quitté le Sénégal en septembre 1998 pour servir à
Brest (France) à l'hôpital d'instruction des Armées de "Clermont
Tonnerre Brest Naval comme chef du service de pathologie digestive
et coordonnateur des services médicaux. C'est par la suite qu'il
est devenu professeur titulaire de la chaire de Médecine tropicale
à l'Ecole d'application du service de santé des armées (EASSA) français
au prestigieux hôpital militaire du Val de Grâce de Paris. C'est
dans cette structure où il était encore adjoint au directeur chargé
de la formation des praticiens, qu'il a reçu sa nouvelle affectation
comme directeur de l'Hôpital Principal de Dakar, l'une des structures
de référence nationale de niveau 3 placée sous la tutelle du ministère
des Forces Armées du Sénégal et qui occupe une place stratégique
dans le dispositif sanitaire. Spécialiste d'hépato-gastro-entérologie,
le médecin général Klotz a effectué sa formation médicale entre
1967 et 1975, successivement à l'école du service de Santé des armées
de Lyon, à l'UER Grange Blanche, à l'hôpital d'instruction des Armées,
toujours à Lyon, puis à l'Ecole d'application du service de santé
pour l'Armée de Terre du Val de Grâce, enfin à l'institut de Médecine
tropicale "Le Pharo", situé à Marseille. Cet institut de renommée
internationale a eu à accueillir, et jusqu'à aujourd'hui, des médecins
militaires sénégalais. Il a obtenu son agrégation en 1992 et est
membre de plusieurs sociétés savantes très actives en France, au
Sénégal et également dans l'espace francophone dans les domaines
de la médecine tropicale, de l'hépato-gastro-entérologie, de l'histoire
de la Médecine, de la Médecine interne et de l'imagerie médicale.
Il a été membre du comité de rédaction de l'encyclopédie médico-chirurgicale
"Maladies Infectieuses", entre 1998 et 2004. Il est l'auteur de
près de 480 publications et communications scientifiques, note-t-on
dans le communiqué de l'HPD. Ses travaux ont porté essentiellement
sur la médecine tropicale, l'hépato-gastro-entérologie. Le médecin
général Francis Klotz est titulaire de plusieurs médailles militaires
et de décorations honorifiques de plusieurs pays à traverse monde,
dont celles de Chevalier de l'Ordre de la Légion d'Honneur de France
et d'Officier dans l'Ordre national du Lion du Sénégal. Il a reçu
cette année les Palmes Académiques au titre de Chevalier, précise
le communiqué. FARA DIAW
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=41598&index__edition=10281
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Médecine
traditionnelle africaine : l'élan de Bamako - L'essor
- Mali - 0609/2004 |
En septembre 2002, se tenait à Libreville,
une conférence des ministres en charge de l'industrie et de la santé
des pays membres de l'Organisation africaine de la propriété intellectuelle
(OAPI). Cette rencontre avait adopté une initiative pour la protection
et la valorisation des inventions africaines en matière de médicaments.
Dans le cadre du suivi et l'évaluation de cette initiative, les ministres
en charge de l'industrie et de la santé des pays membres de l'OAPI
était réunis jeudi et vendredi derniers dans notre capitale. La réunion
a examiné les référentiels élaborés par les experts des Etats membres
de l'OAPI sur l'homologation des médicaments issus de la pharmacopée
traditionnelle africaine et l'identification des tradipraticiens.
Elle s'est aussi préoccupée de pérenniser les acquis dans la mise
en oeuvre du plan d'action de l'initiative de Libreville. L'Organisation
mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) a fait deux communications
durant cette rencontre. La première a permis d'expliquer aux participants
les possibilités offertes par les différents accords de l'OMC dans
le cadre d'une meilleure accessibilité des populations aux médicaments
essentiels. Elle a également traité des conditions d'utilisation des
licences obligatoires dans le strict respect des droits des titulaires,
de la promotion de la recherche et de l'accès au traitement des pathologies
prioritaires. La seconde communication a porté sur la spiruline, une
algue bleue microscopique qui pousse dans les eaux alcalines et possède
de nombreuses vertus, tant alimentaires que thérapeutiques. Après
l'amendement de certains points des référentiels afin d'améliorer
les documents, les participants les ont adoptés par acclamation. Au
terme des travaux, de nombreuses recommandations ont été faites. Les
participants ont ainsi préconisé d'associer les ministres en charge
de l'enseignement et de la recherche scientifique à la mise en oeuvre
de l'initiative de Libreville, de créer des centres de formation en
médecine et pharmacopée traditionnelles, d'introduire des modules
de formation sur la médecine et la pharmacopée traditionnelles dans
les cursus de formation des écoles de santé et facultés de médecine
et de pharmacie. Lors de la cérémonie de clôture vendredi, le ministre
de l'Industrie et du Commerce, Choguel Kokalla Maïga, a salué la volonté
de l'OAPI de se positionner comme un outil au service du développement
de nos Etats. Le développement, jugera-t-il, est aussi lié à la possibilité
offerte aux populations de nos pays, de vivre mieux et en bonne santé.
Pour ce faire, a estimé le ministre, l'intégration de la médecine
traditionnelle dans les systèmes nationaux de santé devient un impératif
majeur. Car la médecine moderne, à cause des coûts élevés d'accès
aux soins de santé et l'insuffisance de la disponibilité des médicaments,
n'arrive pas à couvrir, à elle seule, les besoins sanitaires nos populations.
Mh. TRAORE
Lire l'article original : http://www.essor.gov.ml/jour/cgi-bin/view_article.pl?id=7700 |
150
médecins vont rejoindre leur premier poste en brousse - L'express
- Madagascar - 06/09/2004 |
Il n'y a pas de malades de la ville ni de malades
de la brousse ; il n'y a que des malades tout court, et qui attendent
beaucoup des médecins. A la fin de cette année, au plus tard au
mois d'octobre, 183 personnels administratifs dans le secteur de
la santé, 150 paramédicaux (infirmiers, aides-anesthésistes, infirmiers
sages-femmes, kinésithérapeutes, …) et surtout 150 médecins iront
rejoindre les postes qui leur ont été confiés dans les différentes
régions de Madagascar. Ce sont les chanceux qui ont été retenus
à l'issue du concours national lancé en mars, a-t-on indiqué au
service du personnel médical du ministère de la Santé. Rakotovao
Ravahatra Kalory, présidente de l'Ordre des médecins de Madagascar,
fait partie de ceux qui encouragent fortement les jeunes médecins
à débuter leur carrière en province, et même dans les endroits très
reculés de l'Ile : "Je suis sûre qu'ils seront bien reçus". Et pour
cause ! Madagascar est un pays où la densité des médecins est très
faible en milieu rural, et encore plus faible dans les endroits
où seuls les avions peuvent accéder comme Marolambo dans la province
de Tamatave, ou encore Besalampy et Maintirano dans la province
de Majunga.
Pas de poste à Antananarivo
De ce fait, la plupart des demandes de recrutement déposées auprès
du ministère de la Santé sont surtout adressées aux grandes villes
et aux chefs-lieux de province. Une des raisons pour laquelle la
province d'Antananarivo n'a pas été dotée de poste budgétaire pour
cette année 2004. "La concurrence y est déjà très rude", fait remarquer
le docteur Rakotovao Ravahatra Kalory. Pour encourager les jeunes,
l'Ordre national des médecins, en collaboration avec Santé Sud et
le ministère de la Santé, a décidé de doter les volontaires de matériels.
Ce qui n'est pas rien étant donné leur coût. Le docteur Tsitohery
Christophe n'a pas attendu une telle manne pour se décider. Nous
l'avons croisé dans les locaux du ministère de la Santé, réglant
les derniers détails administratifs avant de rejoindre son poste
à Befotaka. Une localité située à l'extrême sud de la province de
Fianarantsoa, jouxtant presque Fort-Dauphin. Thésard et donc médecin
depuis décembre 2002, Tsitohery Christophe, que les habitants d'Ankatso
II connaissent mieux comme le docteur Christophe, a pas mal roulé
sa bosse dans le secteur privé. "J'ai travaillé un an dans projet
à Fianarantsoa. C'est là que j'ai eu connaissance du concours".
Concrétisation d'un rêve
C'est la concrétisation d'un rêve enfant. C'est un choix délibéré
également : "Les projets peuvent être plus intéressants du point
de vue financier, mais l'avenir y est incertain. Dans le secteur
public, même si le salaire est dérisoire, même si on est souvent
appelé dans la brousse, au moins on est assuré d'un lendemain".
Tsitohery Christophe est marié, père d'un bébé de 7 mois. Sa femme
est encore étudiante. Il rejoindra son poste seul pour l'instant.
"Le plus gros problème qui se pose lorsque l'on travaille en milieu
rural, c'est l'éducation des enfants. Pour mon cas, il ne se pose
pas encore. On s'arrangera". Tsitohery Christophe, de père et de
mère Tanala, est un fils de la forêt. La brousse ne l'effraie pas.
"La vie en milieu rural est simple. Je connais aussi bien la vie
citadine que la vie en campagne. Je peux m'adapter à tout. Ma plus
grande appréhension se situe au niveau du déplacement. Dans le fonctionnariat,
on a à faire ce qu'on appelle une revue mensuelle. Si j'ai à me
déplacer à pied ou en vélo, s'il n'y a pas de voitures, j'espère
que la distance ne sera pas trop grande". Le docteur n'appréhende
pas non plus le problème sanitaire. "C'est commun à tout Madagascar
et j'espère que le gouvernement se penchera sérieusement sur la
question". Tsitohery Christophe espère ne pas finir sa carrière
à Befotoka. "Le fait d'être fonctionnaire ouvre plusieurs opportunités.
Comme par exemple celui de pouvoir passer d'autres concours, pour
devenir médecin inspecteur ou encore chirurgien". En attendant,
il est content de son sort. "Le fait d'avoir été recruté est déjà
une bonne chose". La province de Fianarantsoa où Tsitohery Christophe
rejoindra son poste a besoin de 168 médecins au moins. Elle en a
été dotée de 42. En 2003, 220 médecins ont été recrutés. Rondro
Ratsimbazafy
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=24373&r=4&d=2004-09-06
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Abengourou
: Les malades du sida désormais traités sur place - Fraternité
matin - Côte d'Ivoire - 05/09/2004 |
La prise en charge des malades du sida
est décentralisée avec l'ouverture d'un centre thérapeutique dans
l'Indénié. Abengourou est la toute première ville qui assure le traitement
des malades du Sida par les anti-rétroviraux en dehors d'Abidjan.
La cérémonie officielle de la décentralisation de cette prise en charge
des malades par les ARV (Anti Rétroviraux) présidée par M. Albert
Mabri Toikeuse, ministre d'Etat, ministre de la Santé et de la Population
s'est déroulée le samedi 28 août 2004 à la salle des fêtes de la mairie
d'Abengourou. Ce fut en présence de MM. Aubrey Hooks et Camille Soma,
respectivement ambassadeur des Etats-Unis et Directeur de cabinet
représentant Mme la ministre chargée de la Lutte contre le Sida, de
Mme la représentante de la Coopération technique belge, et des autorités
locales. L'ambassadeur des Etats-Unis a indiqué que son gouvernement
a mis à la disposition dudit programme 25 millions de dollars. II
révèle que le dynamisme des Programmes nationaux à charge de la mise
en œuvre de la politique nationale de lutte contre le Sida et l'exemplaire
mobilisation des personnes vivant avec le Vih ainsi que celle de la
communauté en général ont amené le gouvernement américain à doubler
sa contribution directe à la Côte d'Ivoire. Cette contribution est
passée de 14 millions de dollars en 2004 à 28 millions de dollars
pour l'année fiscale 2005 qui commence dès le 1er octobre 2004. Il
a plaidé pour une coordination nationale des initiatives pour lutter
contre le VihISida en Côte d'Ivoire. Le diplomate américain s'est
réjoui de la présence de la Belgique, de l'OMS et des ONG qui agissent
déjà depuis quelques années dans la région. Mme la représentante de
la coopération technique belge a indiqué que depuis plusieurs années,
le Royaume de Belgique s'est engagé dans la lutte contre l'épidémie
du Vih/Sida en Côte d'Ivoire. A travers la deuxième phase du projet
d'appui global à la région sanitaire du Moyen-Comoé, la Belgique s'engage
à financer à hauteur de 250 millions de francs Cfa le traitement par
les ARV d'au moins 200 patients atteints du Sida sur une durée de
3 ans. Cette volonté s'est cristallisée dans la signature le 16 juillet
dernier d'un protocole d'accord entre les différents projets de prise
en charge médicale des personnes vivant avec le Vih. Elle vise en
cogestion avec le ministère de la Santé à améliorer l'état sanitaire
et social dans le Moyen-Comoé avec un don de 3.500.000.000 francs
Cfa jusqu'en 2008; car la lutte contre le Sida est l'une des priorités
du projet ivoiro-belge. Camille Soma, Directeur de Cabinet représentant
Mme la ministre de la Lutte contre le Sida a indiqué que la décentralisation
de la prise en charge des malades du Vih/Sida est une étape fondamentale
dans la lutte contre le fléau dans le Moyen-Comoé. Car avec un taux
de 14.6% de prévalence chez les femmes enceintes en 2001, la région
avait inquiété le ministère au point de le pousser à y célébrer la
journée mondiale de lutte contre ce fléau en 2002 dans le but de sensibiliser
la population. Selon lui, depuis la découverte des deux premiers cas
en 1985, le nombre des malades du Vih/Sida n'a cessé d'augmenter en
Côte d'Ivoire atteignant le chiffre de 770 000 personnes vivant avec
le Vih en 2002 selon les résultats du projet retro-ci et les décès
liés à ce fléau ne se comptent plus. Si l'on n'y prend garde, c'est
une génération de jeunes âgés de 24 à 49 ans qui sera décimée et un
grand nombre de femmes risque de disparaître parce que le Sida tend
actuellement à se féminiser. Il a souhaité que la décentralisation
permette à la population de faire un dépistage volontaire gratuit
et offrir à ceux des malades qui en ont besoin une prise en charge
médicale adéquate. Le coût du traitement ne sera plus que de 5000
f CFA par trimestre pour les adultes et sera gratuit pour les enfants
de 0 à 5 ans et les femmes enceintes. Quant au ministre de la Santé
et de la Population, il a indiqué que de gros efforts ont été faits
par le gouvernement avec l'appui de la communauté internationale pour
rendre les médicaments accessibles à tous les malades du Vih. M. Toikeuse
a adressé ses encouragements à tous les partenaires qui s'impliquent
dans la lutte contre le Vih/sida. Aux infirmiers et sages-femmes,
le ministre leur a dit de contribuer efficacement à la lutte contre
cette pandémie. " "Je suis très réconforté d'entendre la création
de vos ONG, je considère cela comme votre ferme engagement et votre
contribution dans la lutte contre le Vih/Sida dans la Moyen-Comoé
", a-t-il conclu. SOURI KONÉ Correspondant régional
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/content/detail.php?cid=2Rq65jLzAy6 |
Les
récentes avancées médicales expliquées à l'UoM - L'express
- Ile Maurice - 04/09/2004 |
Le Medical update group en collaboration avec le
SSR Centre for Medical Studies and Research a organisé la semaine
dernière une conférence à l'Université de Maurice. La causerie a
été sponsorisée par les laboratoires Aventis. Près de 100 personnes
ont assisté à cette conférence, dont de nombreux médecins, pharmaciens
et personnels paramédicaux. Les récentes avancées dans le domaine
thérapeutique et les nouveaux médicaments ont été à l'ordre du jour.
L'intervenant était Sadeck Vawda, pharmacien et directeur de ventes
et de marketing chez Unicorn Trading Company. L'intervention de
Vawda était axée, entre autres, sur les analogues de l'insuline
dans le traitement du diabète, notamment les analogues d'action
rapide (insuline lispro-humalog, disponible à Maurice) et les analogues
d'action lente (insuline glargine-lantus disponible prochainement
à Maurice). Les analogues de l'insuline sont produits en laboratoire
à partir de la molécule de l'insuline humaine en modifiant légèrement
sa structure chimique. Pour les diabétiques, cela permet d'injecter
l'insuline rapide juste avant le repas et un moindre risque d'hypoglycémie.
Pour les analogues d'action lente, l'effet dure environ 24 heures
avec une concentration d'insuline stable dans le sang, ce qui permet
une injection quotidienne facilitant l'observance du traitement
par les patients diabétiques et aussi un moindre risque d'hypoglycémie.
Le pharmacien a aussi expliqué les dernières découvertes concernant
les bisphophonates comme le risedronate (Actonel) ou l'alendronate
(Fosamax) dans le traitement de l'ostéoporose de la femme ménopausée.
Des nouvelles formulations existent qui permettent de prendre une
dose de comprimé par semaine. Ces produits sont disponibles à Maurice.
La plupart des cellules de l'organisme lorsqu'elles sont envahies
par un virus, libèrent des interférons Alpha et Beta. L'interféron
alpha est utilisé comme antiviral dans le traitement de l'hépatite
C et l'hépatite B. L'interféron alpha obtenu par biotechnologie,
est utilisé aussi comme antinéoplasique, dans le traitement de certains
cancers. L'interféron B est utilisé dans le traitement de la sclérose
en plaque. Un nouveau médicament anti-VIH (sida) est disponible
sur le marché mondial depuis peu. Issus d'une nouvelle famille de
médicaments antirétroviraux, les inhibiteurs de fusion, Fuzeon est
essentiellement utilisé en association avec d'autres anti-rétroviraux
en cas d'échec thérapeutique ou d'intolérance aux autres classes
de médicaments antirétroviraux. Issu des recherches des laboratoires
Sanofi Synthelabo, le rimonabant est un médicament en développement
dans le traitement de l'obésité et du sevrage tabagique (sans prise
de poids). Ce médicament représente une nouvelle approche de la
prise en charge des patients présentant des facteurs de risques
cardiovasculaires et est appelé à devenir un traitement de choix.
Michel ALPHONSE
Lire l'article original : http://www.lexpress.mu/display_search_result.php?news_id=25494
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Interview
- Pénurie de sang dans les centres de transfusion - Le
libéral - Côte d'Ivoire - 03/09/2004 |
DR. HYDA JULES
(CENTRE NATIONAL DE TRANSFUSIONSANGUINE) : "IL Y A PERIL EN LA DEMEURE"
Depuis quelques semaines, le Centre national de transfusion sanguine
(CNTS) de Treichville est débordé par les demandes en poches de sang.
Raison pour laquelle, les responsables de cette structure multiplient
les appels à la population, afin que des vies humaines soient sauvées.
Dr. Hyda Jules explique les raisons de cette pénurie de sang. Lire
la suite |
Bureau
de l'oms pour l'Afrique : L'angolais Luis Gomes Sambo remplace le
Dr Ebrahim Samba - Le
Soleil - Sénégal - 03/09/2004 |
Le bureau régional de l'Organisation mondiale de
la Santé (OMS) a un nouveau directeur en la personne du Dr Sambo
de nationalité angolaise. Le Dr Sambo remplace à ce poste stratégique
pour la gestion des questions de développement sanitaire du continent
africain le Gambien Dr Malick Ebrahim Samba qui vient d'achever
deux mandats successifs de 10 ans au total. Selon une dépêche de
la PANA, le Dr Sambo a été élu hier avec 32 voix des 45 délégations
présentes à la 54ème session du Comité régional des ministres africains
de la Santé réuni à Brazzaville, qui s'est ouverte le 30 août dernier
et qui doit s'achever aujourd'hui, 03 septembre à Brazzaville. Dans
le document biographique du nouveau directeur régional, qui nous
est parvenu hier après-midi, on note que le Dr Luis Gomes Sambo
est un spécialiste de la Santé Publique domaine où il a servi vingt-cinq
ans durant dans la région africaine. En 1978, il avait occupé un
des fauteuils du conseil exécutif de l'OMS comme représentant d
son pays, l'Angola, avant d'être nommé vice-ministre de la Santé
en 1983. Agé de 54 ans, il a travaillé quinze ans durant pour cette
organisation internationale dont quatre ans comme son représentant
en Guinée-Bissau. C'est par la suite qu'il a été au bureau régional
à Brazzaville où il a eu à coordonner la stratégie de la ' Santé
pour Tous ". Il était également, durant cette période, le directeur
de la Division chargé de l'Organisation et de la Gestion des Services
de Santé. Jusqu'à sa nomination, le Dr Luis Gomes Sambo était le
directeur de la gestion des programmes au bureau de l'OMS/AFRO,
poste qu'il occupe depuis 6 ans. Il avait donc en charge la coordination
des programmes techniques en appui à tous les pays de la région
africaine. Dans le document officiel qu'il avait remis aux ministres
de la Santé des pays membres de l'OMS/AFRO, on n'y note "sa disposition
à travailler avec les Etats membres et les partenaires afin de concentrer
le travail du bureau régional sur des priorités et actions qui vont
améliorer la santé des populations de la région africaine". Il entend
donc, lit-on dans la sa déclaration d'intention pour appuyer sa
candidature, "se consacrer au renouvellement de l'organisation à
la lumière des défis actuels, au développement des systèmes de santé,
à l'intensification des programmes de santé ayant fait leurs preuves,
à l'utilisation efficiente des déterminants de la santé, etc.".
Rappelons que le Sénégal est représenté à cette 54ème session par
le Dr Issa Mbaye Samb, ministre de la Santé et de la Prévention
Médicale. FARA DIAW.
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=41561&index__edition=10279
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Kinshasa
confronté aux maladies saisonnières à l'approche de la saison des
pluies - Digitalcongo
- RD Congo - 03/09/2004 |
Le rhume, la grippe, la toux voire les
douleurs rhumatismales affectent déjà des nourrissons, les femmes
allaitantes et les personnes âgées A trois semaines de l'entrée de
la population kinoise dans la saison des pluies, les maladies dites
saisonnières ont commence à tourmenter quelques individus. Le rhum,
la grippe, la toux voire les douleurs rhumatismales, pour ne citer
que ces principales infections affectent déjà des nourrissons, les
femmes allaitantes et les personnes âgées. L'actuel état environnemental
de la ville de Kinshasa, caractérisé par la pollution de l'air et
l'insalubrité risque cette fois-ci de porter gravement atteinte à
la santé publique. Ce qui, selon les projections des experts en santé
publique, 1 Kinois sur 10 va souffrir de manière prolongée d'une des
maladies saisonnières énumérées ci-haut. Il est dès lors, recommandé
pendant cette saison des pluies 2004, aux habitants de la mégapole,
de prendre au sérieux toutes ces menaces en vue de se protéger suffisamment
contre les pathologies susceptibles de s'avérer graves et meurtrières
pendant ladite saison. Il sera note une véritable variation climatique
qui se traduira effectivement par un froid particulier. Un temps pratiquement
morose qui sera à coup sûr, facteur ou responsable de multiples ennuis
de santé. En langage clair, l'on notera la recrudescence des maladies
respiratoires d'une certaine ampleur. D'autant que dans la couche
de poussière qui va couvrir la capitale, il sera relevé des microbes,
agent causal de l'angine et autres maladies opportunistes de la voie
respiratoire. En plus de tous ses états grippaux, l'on doit craindre
également les dermatoses dues au liquide sécrété par la bestiole dit
" Ekonda ". En attendant que la crème découverte, il y a peu par les
industries pharmaceutiques locales, soit largement vulgarisée dans
la population; il est exigé aux Kinois une bonne dose de prudence
et surtout une bonne observance d'hygiène du milieu, sinon autour
de soi. La dégradation de la " biosphère est telle que la plupart
des Kinois sans précautions et par ignorance risquent cette fois-ci,
de souffrir particulièrement des maladies saisonnières. Le Palmarès
/Alphonse Bope Adonis
Lire l'article original : http://www.digitalcongo.net/fullstory.php?id=42049 |
Questions
au … Dr Rakotovao-Ravahatra Razanamasy Kalory, Présidente de l'Ordre
national des médecins de Madagascar - L'express
- Madagascar - 03/09/2004 |
Quelle est la position
officielle de l'Ordre des médecins par rapport à la médecine traditionnelle
?
L'Ordre des médecins n'est pas contre la médecine traditionnelle.
De toutes les façons, ce sont deux branches bien distinctes. L'Ordre
des médecins est là pour ceux qui ont fait leurs études de médecine.
La médecine traditionnelle soulage, guérit des gens par le biais
de plantes qui sont en majorité la base des médicaments actuellement
utilisés. Donc pourquoi rejeter la molécule mère ?
La tendance actuelle est à la normalisation
…
Je pense que la médecine traditionnelle gagnerait à être normalisée.
Mais comme tout médicament, si les plantes ne sont pas bien dosées,
si leur toxicité n'est pas vérifiée, au lieu de guérir, elles nuisent.
Et j'insisterais surtout là-dessus. Pour que les " gâchis " de la
médecine traditionnelle ne viennent pas grossir le nombre des malades
soignés par les médecins.
Est-ce qu'un tradipraticien est forcément
un charlatan ?
Les charlatans, quand on parle de médecine dite conventionnelle,
sont ceux qui se targuent d'être médecins alors qu'ils n'ont pas
fait d'études de médecine. La médecine traditionnelle, je pense,
est une manière de soigner qui a été transmise de père en fils.
Ce qu'on appelle le lovan-tsofina.
Comment séparer le bon grain de l'ivraie
?
Il a été bien dit lors de la journée africaine de la médecine traditionnelle
que tous ceux qui donnent des tambavy ne sont pas forcément tradipraticiens.
Par ailleurs, les tradipraticiens ne doivent pas utiliser de matériel
médical tels que le stéthoscope et le tensiomètre, autrement ils
dévieront de leur rôle.
A votre avis, qu'est ce qui fait que la
médecine traditionnelle garde encore toute sa place dans la société
?
Les médicaments coûtent cher et le pouvoir d'achat des Malgaches
est très faible, tout le monde le sait. Je pense que la médecine
traditionnelle rend service aux personnes qui ne peuvent pas accéder
à la médecine moderne. Cela ne veut pas dire qu'il n'y a que les
gens qui n'ont pas les moyens qui utilisent les tambavy. Le vahona
par exemple est très apprécié même par la classe aisée.
Quelle médecine pour un pays comme Madagascar
?
Vous savez, normalement il ne devrait pas y avoir de médecine à
deux vitesses. Il ne devrait pas y avoir de médecine pour les riches
et de médecine pour les pauvres. Mon avis personnel est que l'on
devrait avoir la meilleure médecine qui soit.
Quels médecins pour Madagascar ?
Je pense qu'on ne restera pas tout le temps pauvre. Je demanderais
aux médecins malgaches de faire déjà avec ce que l'on a. On dit
que les médecins malgaches sont les meilleurs cliniciens. Tous les
médecins et professeurs étrangers qui viennent à Madagascar nous
tirent le chapeau quand ils voient dans quelles conditions travaillent
les Malgaches. Malgré le peu de matériel à disposition, sans la
technologie et avec le seul examen clinique, nous arrivons à établir
un diagnostic. C'est un plus. Il faut faire avec ce que l'on a et
faire au mieux.
Propos recueillis par Rondro Ratsimbazafy
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=24337&r=13&d=2004-09-03
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Mise
au point d'un vaccin contre le sida : L'OMS dénonce le manque d'engagement
du secteur privé - Le
Soleil - Sénégal - 02/09/2004 |
Les problèmes posés par le développement d'un vaccin
contre le VIH, attendu probablement d'ici à dix ans, "sont principalement
d'ordre scientifique et économique, du fait en particulier que le
secteur privé n'est guère incité à s'engager dans la mise au point
de ce type de produit". Le constat amer fait par le panel d'experts
du monde entier qui s'est réuni du 26 au 28 août sous l'égide de
l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), le Programme commun des
Nations Unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA) dans la Cité Olympique de
Lausanne, en Suisse, afin d'examiner les questions liées notamment
au sexe et à l'âge ainsi qu'à la race des sujets dans la recherche
sur le vaccin contre le VIH et les essais cliniques. De même, les
experts, au nombre de quarante, ont exprimé qu'"une plus grande
participation des femmes et des adolescents aux essais cliniques
du vaccin contre le VIH est nécessaire". "Nous avons défini des
mesures visant à corriger l'injustice résultant de la fréquente
exclusion des femmes et des adolescents des essais cliniques du
vaccin contre le VIH ou de leur faible participation à ces essais.
La participation aux essais cliniques doit être plus large, afin
que les fruits de la recherche soient plus équitablement répartis",
a déclaré le Dr Ruth Macklin, co-présidente de la réunion et Professeur
de bioéthique à Albert Einstein College of Medicine à New York,
citée par un communiqué de l'OMS. Les études montrent que les femmes,
lorsqu'elles sont exposées au VIH, ont jusqu'à deux fois plus de
risques d'être infectées par le virus que leurs homologues masculins.
Dans certaines parties de l'Afrique subsaharienne, les jeunes filles
et les jeunes femmes présentent des taux d'infection jusqu'à six
fois plus élevés que les sujets de sexe masculin. Les jeunes filles
et les femmes âgées de 15 à 24 ans représentent jusqu'à 62 % des
jeunes vivant avec le VIH ou le SIDA dans les pays en développement.
"Les femmes et les jeunes filles sont particulièrement vulnérables
à l'infection à VIH pour des raisons biologiques, sociales et économiques",
selon le Dr Catherine Hankins, Conseiller scientifique principal
à l'ONUSIDA. Les jeunes et les jeunes adultes courent également
des risques élevés : environ la moitié des personnes nouvellement
infectées par le VIH dans les pays en développement sont des jeunes
âgés de 15 à 24 ans. Plus de 30 nouveaux vaccins candidats contre
le VIH prometteurs font actuellement l'objet d'essais cliniques
sur l'homme, la majorité de ces essais ayant débuté au cours des
quatre dernières années. Le nombre de vaccins candidats contre le
SIDA faisant l'objet d'essais restreints sur l'homme a doublé depuis
l'an 2000. Les essais ont lieu dans 19 pays. Un vaccin sûr, efficace
et d'un coût abordable contre le VIH constituerait une arme puissante
contre l'épidémie de SIDA qui continue à infecter 5 millions d'adultes
et d'enfants et à tuer 3 millions de personnes par an. La mission
de la recherche internationale sur le vaccin contre le VIH est de
développer des vaccins anti-VIH qui soient agréés, acceptables,
disponibles et accessibles par tous, indépendamment du sexe, de
l'âge, de la situation économique, de la race et de l'appartenance
ethnique ou nationale et qui soient universellement efficaces. Une
attention spéciale doit être accordée aux groupes vulnérables. Il
faut veiller en particulier à ce que les femmes et les jeunes filles
bénéficient d'un vaccin contre le VIH, a souligné l'OMS. Si le recrutement
d'un nombre approprié de personnes représentant différents sous-groupes
est un obstacle pour les scientifiques, ces derniers n'ont pas manqué
de critiquer le secteur privé. "Les problèmes posés par le développement
d'un vaccin contre le VIH sont principalement d'ordre scientifique
et économique, du fait en particulier que le secteur privé n'est
guère incité à s'engager dans la mise au point de ce type de produit",
a déploré l'OMS. Toutefois, une nouvelle impulsion a été donnée
à la recherche sur un vaccin contre le VIH : en juin de cette année,
les pays du G8 ont appuyé la constitution d'un Groupement mondial
pour le vaccin contre le VIH, en vue d'accélérer les efforts d'élaboration
d'un vaccin par le développement des capacités d'essai et de fabrication,
la création de centres de développement de vaccins dans le monde
entier et la mise en place d'un système mondial intégré d'essais
cliniques permettant aux laboratoires d'échanger facilement leurs
données. EL HADJI GORGUI WADE NDOYE
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=41536&index__edition=10278
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Deuxième
journée africaine de promotion de la médecine traditionnelle. Adou
Thanoh Albert (porte-parole des tradipraticiens) : "Ensemble, nous
vaincrons le SIDA" - Le
Patriote - Côte d'Ivoire - 01/09/2004 |
Environ 80 % des Africains se servent de la médecine
traditionnelle pour satisfaire leurs besoins de santé. Le ratio
est d'un tradipraticien pour 200 habitants contre un médecin pour
25000 personnes en Afrique. Face à cette réalité, l'Organisation
mondiale pour la santé (OMS) a décidé de promouvoir la médecine
traditionnelle dont la deuxième journée africaine a été célébrée
hier à Abidjan à l'INSP à Adjamé avec pour thème "Avancer la santé
en Afrique avec la médecine traditionnelle". Une nouvelle étape
est amorcée dans l'histoire de la médecine traditionnelle en Côte
d'Ivoire avec sa reconnaissance par des éminences grises de la médecine
moderne. Pour le porte-parole des pratiquants de la médecine traditionnelle
en Côte d'Ivoire, il est impérieux de sortir le secteur d'activité
du cadre informel, par la mise en application de textes de loi adoptés
depuis 1999. Cela, à l'effet d'y mettre de l'ordre et harmoniser
ses rapports avec la médecine moderne. De l'Etat ivoirien, M. Thanoh
Albert sollicite des laboratoires d'analyse afin de mettre sur le
marché, des médicaments améliorés et la formation des praticiens
sur certaines pathologies comme le Sida. Là-dessus, M. Thanoh est
formel : "ensemble, nous vaincrons le SIDA, parce qu'avec la synergie
de nos savoirs, cela est possible". De son côté, Dr. Abisy, représentant
résident de l'OMS a donné les grandes orientations de la journée
qui vise à exhorter les Etats africains à reconnaître officiellement
l'importance de la médecine traditionnelle dans les soins de santé,
élaborer des orientations nationales conformes à la politique de
santé. Elle vise aussi à créer un environnement propice à la pratique
de cette médecine, en élaborant un cadre juridique et réglementaire
pour l'usage, la prescription des médicaments traditionnels par
des tradipraticiens qualifiés etc. En somme, la médecine traditionnelle
est désormais vue sous un angle meilleur et sa conformité avec les
réalités socio-culturelles africaines prouvées. Dès lors, le Directeur-coordonnateur
du Programme national pour la promotion de la médecine traditionnelle
est en droit d'exiger "que tout le monde ait un regard pour la médecine
traditionnelle". La cérémonie d'ouverture a été marquée par la présence
de nombreuses figures du monde de la médecine ivoirienne, celle
du Gouverneur du district d'Abidjan et du maire d'Adjamé, M. Youssouf
Sylla. Mamadou Doumbes
Lire l'article original : http://lepatriote.net/lpX3.asp?action=lire&rname=Sommaire&id=12186
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Nouveaux
cas de Polio en Afrique de l'Ouest : La Côte d'Ivoire encore menacée
- Le libéral
- Côte d'Ivoire - 01/09/2004 |
La poliomyélite vient de refaire son
apparition au Mali et en Guinée, alors que l'Oms croyait y avoir éradiqué
le virus. Selon l'organisation internationale, ces nouveaux cas, sont
liés à l'épidémie qui se propage actuellement dans le Nord du Nigeria
et qui commence à faire son apparition dans 12 autres pays. Cette
information est prise au sérieux a-t-on appris hier, par les autorités
d'Abidjan. Elles demeurent cependant sur le qui-vive afin de parer
à toute éventualité. L'on se souvient encore, c'est après moult tractations
que les gouvernants nigérians avaient autorisé les campagnes de vaccination
à la fin de juillet, après les avoir interrompues il y a près d'un
an à cause de craintes au sujet de l'innocuité du vaccin. Ces craintes
sont maintenant dissipées. Pour preuve, le Nigeria participera aux
grandes campagnes de vaccination synchronisées que l'Union africaine
a décidé d'organiser dans 22 pays en octobre et en novembre, dans
le cadre de l'initiative mondiale pour l'éradication de la poliomyélite.
A l'heure actuelle, la maladie est à l'état endémique dans six pays
au monde contre 125 en 1988. I.D.K
Lire l'article original : http://www.leliberal.info/pmain.asp?action=lire&rname=Sommaire&id=5454 |
Lèpre
: une cinquantaine de cas traites à l'hôpital de Fann la maladie se
soigne, la peur et les superstitions demeurent - Le
Soleil - Sénégal - 01/09/2004 |
A l'Institut de léprologie de l'hôpital Fann, fondé
il y a quarante ans, plus d'une cinquantaine de patients atteints
de la lèpre sont soignés. On détecterait en moyenne cinq cents nouveaux
cas de lèpre chaque année au Sénégal. Les quelques malades de l'institut
dirigé par le Professeur Charles Badiane ont été pris en charge
médicalement, et ne présentent donc aucun risque de contagion. Cependant,
si cette pathologie se soigne aujourd'hui dès lors qu'elle a été
diagnostiquée, elle continue encore d'exclure et de marginaliser
socialement ceux qui en portent les stigmates. "Deum ndeye gana
baye", dit le dicton wolof, qui confère à la lèpre une transmission
génétique et héréditaire par le père. Idée reçue, mais surtout fausse,
parmi tant d'autres associées à cette maladie qui effraie. Les croyances
sur la contagion jettent alors sur la famille du malade un grand
discrédit. Et c'est l'une des raisons pour lesquelles le lépreux
est souvent rejeté non seulement par la société, mais aussi par
sa propre famille. Des croyances culturelles très anciennes portent
sur les stigmates visibles sur la peau, les taches premièrement
puis les amputations dans les cas de maladie plus avancée. Les porteurs
de ce type de marques sont souvent qualifiés de "mangeurs d'âmes".
L'anthropophagie reste une crainte tenace dans les familles les
plus superstitieuses, où l'instruction fait souvent défaut. Ceux
que l'on soupçonne de telles pratiques, de façon totalement irrationnelle,
font partie de la couche populaire la plus pauvre. C'est aussi celle
qui est touchée encore aujourd'hui par la lèpre. "Les mentalités
évoluent depuis une dizaine d'années, explique le Professeur Badiane,
quant à la sociabilisation des lépreux. Seulement, les croyances
qui persistent encore sont un frein à la prise en charge médicale
des patients." En effet, les médecins font parfois face à des refus
catégoriques du diagnostic. A l'annonce de la maladie, une personne
venue pour des tâches sur la peau ou bien une paralysie des mains,
peut avoir une réaction de déni, due aux croyances négatives dont
il risque d'être la victime. On note par exemple de nombreux divorces
dans les couples où l'un des partenaires est contaminé, et dans
certains cas la démission totale des familles du malade. La honte
et les tabous de toutes sortes pèsent sur le bon déroulement d'une
thérapie. L'une des patientes de l'Institut, se voyant interrogée
sur sa vie sexuelle, a commencé par ne pas en faire état. Puis,
comprenant qu'il s'agissait pour elle de prendre une contraception
adaptée à son corps fragilisé par la maladie, elle a fini par parler
honnêtement de sa vie personnelle. A l'issue de la thérapie, elle
pourra faire face plus sereinement à une grossesse. Des explications
sur les symptômes et les soins apportés sont donc nécessaires, mais
pas suffisants. Des acteurs sociaux prennent aujourd'hui le relais
et tentent de faire valoir leur indispensable travail pour l'intégration
sociale des lépreux. Certains d'entre eux, à l'Institut de léprologie,
bénéficient déjà d'un encadrement et d'un soutien qui semblent efficaces.
Serigne, à dix-neuf ans, vient d'obtenir son baccalauréat. Après
avoir convaincu le directeur de son établissement et une partie
du personnel médical, il a pu passer les épreuves avec succès, alors
qu'il avait manqué une grande partie des cours. Prouvant ainsi à
tous, et aux autres élèves en particulier, qu'il était tout aussi
capable d'assumer sa vie, et même de la réussir. DALYA DAOUD
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=41489&index__edition=10277
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