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L'actualité de la santé en Afrique
Septembre 2004 |
Analyses
de laboratoires : Peu de moyens, mais de bons résultats - Le
Soleil - Sénégal - 21/09/2004 |
La qualité des analyses de laboratoires peut, en
Afrique, grandement contribuer au renforcement de la prévention
en matière de santé publique. Après avoir pris part aux travaux
des 5es rencontres africaines de biologie technique, Mme Nelly Marchal,
professeur agrégé, présidente de l'Association internationale des
techniciens biologistes, dit, dans l'entretien ci-après, sa fierté
devant le travail des laboratoires d'Afrique même si, en Afrique
et ailleurs, "la qualité totale n'existe pas". Lire
la suite
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Situation
à l'Ouest : Dr Edie Ossohou Albert (Programme élargi de vaccination)
: "Nous sommes au bord de la catastrophe humanitaire" - Le
Patriote - Côte d'Ivoire - 20/09/2004 |
La situation sanitaire en Côte d'Ivoire inquiète.
Dans cet entretien, le Directeur du Programme Elargi de Vaccination
(PEV) donne les raisons et dégage les perspectives. Lire
l'interview
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Résurgence
de la poliomyélite en Afrique de l'Ouest : Deux millions d'enfants
à vacciner en octobre et novembre - Le
Soleil - Sénégal - 20/09/2004 |
Le poliovirus circule à nouveau dans certains pays
de la sous-région. Pour prévenir l'importation de ce virus, le ministère
de la Santé et de la Prévention a décidé d'organiser en octobre
et novembre prochains des journées nationales de vaccination pour
protéger quelque deux (02) millions d'enfants âgés de 0 à 5 ans
contre la poliomyélite. Lire la suite
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Le
président de l'ordre des médecins du Congo en lutte contre les cabinets
médicaux pirates - Les
dépêches de Brazzaville - Congo - 20/09/2004 |
Le président de l'ordre national des
médecins du Congo, le professeur Hervé Iloki, a fait la semaine dernière
une communication à la presse. Il a déclaré qu'il entendait procéder
à la fermeture des cabinets médicaux ne répondant pas aux conditions
exigées par la loi, conformément aux textes juridiques régissant cette
corporation. "La pratique de la médecine n'est pas un exercice commercial.
Nos collègues médecins qui font de la publicité sur les médias sont
en principe hors la loi parce que l'éthique professionnelle ne nous
autorise pas à faire de publicité. Actuellement, il est demandé à
tous les médecins de se faire identifier au niveau des conseils départementaux
de l'ordre des médecins. Ceux qui ne seront pas inscrits au tableau
d'honneur des médecins n'exerceront plus la médecine au Congo", a
déclaré le professeur Iloki.
Lire l'article original : http://www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=6781 |
Dialyse
: De 70.000 F à 5000 F. Grâce à une subvention du gouvernement, le
coût de la dialyse a été réduit - Cameroon
tribune - Cameroun - 20/09/2004 |
Une réponse politique massive face à
une situation d'urgence. C'est de cette manière qu'on peut interpréter
la décision gouvernementale de réduire le coût d'une séance de dialyse.
Elle passe de 70.000 francs à 5000 francs. Le traitement du diabète
et de l'hypertension artérielle coûte cher. Les accidents vasculaires
cérébraux, la cécité, l'insuffisance rénale, entre autres, sont liés
à ces maladies. Le malade souffrant d'insuffisance rénale est astreint
à trois séances de dialyse par semaine. On mesure dès lors la portée
sociale et économique de cette mesure. " Même un ministre ne peut
supporter ces coûts car son salaire ne le lui permet pas ", a déclaré,
avec humour, Urbain Olanguena Awono. Devant ces données, compliquées
pour les bourses des ménages, le chef de l'Etat a décidé de l'octroi
d'une subvention de l'Etat à l'endroit des malades. Du haut de l'estrade
d'une salle de conférences d'un hôtel de Yaoundé, le ministre de la
Santé publique, Urbain Olanguena Awono a enfilé le costume du messager
de la bonne nouvelle. Il a annoncé pêle-mêle le train de mesures arrêté
par les pouvoirs publics pour éliminer le diabète et l'hypertension
artérielle. Outre la réduction sensible du coût des soins, le gouvernement
a créé deux centres d'hémodialyse (le fait d'épurer le sang à travers
des appareils) dans les hôpitaux généraux de Yaoundé et Douala. La
conséquence immédiate de cette décision a été la diminution des évacuations
sanitaires en Europe. Au ministère de la Santé publique, on explique
que le diabète et l'hypertension étaient jusqu'à une date récente
encore, parmi les principales causes des évacuations. Compte tenu
des avancées du Cameroun dans la maîtrise de ces deux affections,
le pays est devenu, en revanche, une destination des évacuations sanitaires
dans la sous-région. La réponse du gouvernement dans la lutte se traduit
également par la construction des équipements adaptés et la formation
d'un personnel spécialisé et de qualité. Les participants à l'atelier
de validation des documents ont pu mesurer vendredi dernier la qualité
de l'expertise camerounaise lors de la présentation des axes directeurs
des programmes de lutte contre le diabète et l'hypertension. Ceux-ci
portent sur sept ans (2004-2011). Pour mener le combat, il faudra
au bas mot huit milliards de francs Cfa. Au ministère de la Santé
publique, le point focal des deux programmes est la direction de la
Lutte contre la maladie. B.M
Lire l'article original : http://www.cameroon-tribune.net/article.php?lang=Fr&oled=j13092004&idart=19111&olarch=j20092004 |
VIH/SIDA
: Le taux de prévalence reste bas à Saint-Louis - Le
Soleil - Sénégal - 18/09/2004 |
Le taux de prévalence du VIH/Sida ne dépasse pas
0,5 % dans la région de Saint-Louis, contre 1,5 % au plan national.
Une belle performance. Il faut toutefois continuer la sensibilisation
pour mettre fin aux comportements à risque qui persistent chez certains
groupes. La réunion de restitution des résultats de la surveillance
sentinelle 2003 et de l'enquête de surveillance du comportement
chez les groupes mobiles et ponts de la lutte contre le SIDA s'est
récemment tenue à Saint-Louis sous l'égide du comité régional de
lutte contre la pandémie, de l'ONG Family Health International,
du gouverneur de la région qui a dirigé les travaux. Médecins, leaders
d'opinions, pharmaciens et membres des mouvements associatifs ont
passé en revue les objectifs de l'enquête de surveillance du comportement
et la surveillance sentinelle, la méthodologie employée et les résultats
enregistrés au cours de l'année écoulée. Selon le Docteur Ndèye
Seun Niang Dieng, chargée des infections sexuellement transmissibles
(IST) et de la prise en charge des malades vivant avec le VIH, l'atelier
organisé par FHI et le programme national de lutte contre le Sida,
en collaboration avec le laboratoire du Professeur Soulymane Mboup,
offre l'occasion de disposer des résultats, notamment les taux de
prévalence obtenus en 2003 au niveau national et local. Le taux
de prévalence de la région de Saint-Louis région est de 0,5 %, un
des taux les plus faibles du pays (1,5 % au plan national). Cependant,
force est de constater que malgré ce faible taux, on doit continuer
la communication pour changer les comportements à risque. En effet,
les résultats de la surveillance du comportement montrent que des
comportements à risque persistent encore notamment chez les pêcheurs,
les saisonniers, les militaires et les routiers. En ce qui concerne
le programme surveillance sentinelle dirigé par Dr Astou Guèye Gaye,
les groupes cibles sont les femmes enceintes en consultations prénatales,
les prostituées, les malades hospitalisés en service de médecine
et au service des maladies infectieuses, les tuberculeux. Le véritable
handicap rencontré se situe, selon elle, dans le suivi dans toutes
les régions de ces groupes. MAMADOU AÏCHA NDIAYE
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=42072&index__edition=10292
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Prévention
du sida à Mbour : Il suffit d'un coup de fil pour être bien informé
- Le Soleil -
Sénégal - 18/09/2004 |
Désormais, en appelant le 800 15 15, les lundi,
mercredi et vendredi de l5h à l8h, vous pouvez obtenir gratuitement
et de façon anonyme des informations sur les infections sexuellement
transmissibles et le VIH/Sida. Ce numéro vert a été installé mercredi
dernier au centre de santé de Mbour. Dans le cadre de la mise en
œuvre du programme de prévention des IST et du Sida en milieu rural
au Sénégal, le réseau africain de recherche sur le Sida en partenariat
avec l'agence pour la promotion des activités de population/Sénégal,
la division de la lutte contre le Sida du ministère de la Santé
et de la Prévention médicale ainsi que le centre traitement ambulatoire
(CTA) de Dakar, a installé, mercredi dernier, une ligne de d'écoute
avec un numéro vert (800 15 15) au centre de santé de Mbour. La
manifestation, organisée à cette occasion, a été présidée, mercredi
dernier, au CDEPS de la localité par le préfet du département en
présence du Dr Ibrahima Lamine Diop, directeur exécutif de l'Agence
pour la promotion des activités de population/Sénégal (APAPS/Sénégal)
et des autorités et élus locaux. L'ouverture de cette ligne devrait
aider à renforcer les activités de sensibilisation sur les IST et
le Sida que le programme est en train de mener dans la communauté
rurale de Malicounda (département de Mbour). Elle permettra de fournir
de façon anonyme et gratuite au public le plus large possible des
informations sur toutes les questions concernant le IST et le VIH/Sida.
On peut appeler au numéro vert (800 15 15) tous les lundi, mercredi
et vendredi de l5h à l8h. Selon le Dr Lamine Diop, ce n'est que
d'un téléphone fixe qu'on peut appeler le n° vert et de toutes les
régions du Sénégal. Le médecin chef du district sanitaire de Mbour
a déclaré que la cérémonie de lancement de cette ligne téléphonique
est une étape d'un processus démarré en 2003. Ce processus s'inscrit
dans le cadre d'un partenariat qui a permis l'élaboration et la
mise en œuvre du projet de prévention des IST/VIH/Sida chez les
femmes et les jeunes dans la communauté rurale de Malicounda AMATH
SIGUI NDIAYE
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=42074&index__edition=10292
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Eclampsie
: Transes fatales. La majorité de femmes enceintes risquent la mort
du fait de cette complication rénale - Mutations
- Cameroun - 17/09/2004 |
"Angoissante et pénible : ma première
grossesse, et la dernière, du reste, s'est soldée par une césarienne.
À 7 mois, au repos, je faisais 15 de tension artérielle. Mes jambes
enflaient et j'avais d'horribles céphalées. Ni les médecins, ni les
sages-femmes, personne ne pouvait me dire ce dont je souffrais exactement",
explique Mme Adèle Mimbang. Et la jeune dame d'ajouter que, plus tard,
le diagnostic a révélé une éclampsie. Il s'agit d'une crise convulsive
typique survenant au 3ème trimestre de la grossesse, au cours du travail,
ou après l'accouchement. Elle s'associe généralement à une hypertension
artérielle et à des convulsions. Les autres complications sont l'hématome
rétroplacentaire, l'insuffisance rénale aiguë, l'oedème cérébral,
une hémorragie, des troubles de la coagulation. A certains moments,
le foetus risque une souffrance chronique avec hypotrophie, la mort
in utero, une souffrance aiguë pendant le travail, ou dans les premiers
jours de vie. Au Cameroun, même en l'absence de statistiques fiables
sur la maladie, le corps médical estime que la situation est tout
de même alarmante. Mme Mvondo, infirmière accoucheuse à l'hôpital
de district Ad Lucem à Obobogo (Yaoundé), explique : "être enceinte
ne protège pas des infections, au contraire. Ainsi, durant neuf mois,
il convient d'être très vigilant, car certaines maladies peuvent présenter
des risques d'avortement ou de décès des mamans. C'est le cas de l'éclampsie,
qui, sur l'échiquier des plus importants facteurs de risque en grossesse,
a une part importante dans nos hôpitaux". Le professeur Robert Leke
aborde dans le même sens. Dans son cours sur la Santé de la reproduction
qu'il a récemment dispensé à la faculté de médecine de Yaoundé, il
montre la fréquence des facteurs à risque en grossesse au Cameroun.
Ainsi, après les grossesses chez l'adolescent qui arrivent au deuxième
plan avec une prévalence 22, 86 %, la pré-éclampsie se classe en 6ème
position avec une prévalence de 3,57 %. Contrairement aux croyances
populaires, elle passe avant l'anémie et les gémellités (grossesses
multiples). Les chiffres peuvent paraître insignifiants, mais il n'en
demeure pas moins vrai que la crise d'éclampsie est une situation
d'urgence grave. Car elle peut causer la mort du foetus et de la mère.
Tout doit donc être mis en oeuvre pour éviter cette pathologie. A
cet effet, le traitement de la crise d'éclampsie doit se faire en
milieu spécialisé où l'on utilise, entre autres, des anti-convulsivants.
L'accouchement est déclenché, ou une césarienne pratiquée. En principe
lorsque tous ces éléments sont réunis, la guérison est habituelle,
et il n'y a pas de récidive au cours des autres grossesses. Des complications
à long terme sont cependant possibles. Conscientes de cela, les structures
hospitalières camerounaises essayent de mettre un accent sur la prise
en charge de ce fléau qui vient augmenter le risque de mortalité maternelle,
qui s'élève à ce jour à 480 /100000 naissances. La prévention repose
sur la surveillance des femmes enceintes. Ça va de la prise de la
tension artérielle à la recherche d'une protéinurie, en passant par
la surveillance du poids. "Pendant les premiers mois de la grossesse,
la femme doit faire des visites tous les deux mois et au 3ème trimestre,
c'est tous les deux semaines. On contrôle la tension pour s'assurer
que sa tension ne dépasse pas 14, elle ne doit ni avoir de l'albumine,
et ne doit également pas prendre plus de dix kilos durant sa grossesse",
précise Mme Mvondo. Cathy Yogo
Lire l'article original : http://www.quotidienmutations.net/cgi-bin/alpha/j/25/2.cgi?category=10&id=1095372830 |
Allaitement
maternel exclusif : Les coutumes font obstacle - Le
Soleil - Sénégal - 17/09/2004 |
L'allaitement maternel exclusif est le "premier
vaccin de bébé". Il est à la fois un aliment complet et un médicament.
Pourtant, les femmes allaitantes, malgré les campagnes de sensibilisation
et les conseils des personnels de santé, rechignent encore à pratiquer
cette forme d'allaitement. Le poids des coutumes n'est pas étranger
à un tel comportement. Selon l'enquête démographique et de santé
(EDS-1997), 97 % des femmes sénégalaises allaitent leur bébé. Toutefois,
seul un petit nombre (17 %) parmi elles pratique l'allaitement maternel
exclusif jusqu'à six mois après la naissance de leur enfant. C'est
cette dernière forme d'allaitement qui peut, selon les spécialistes
de la santé et de la nutrition, contribuer à la lutte contre la
mortalité infantile. Les mamans ne sont pas encore de ferventes
adeptes de l'allaitement exclusif. Elles donnent de l'eau ou des
aliments à leur enfant souvent précocement. Respect de la tradition
et manque d'information (surtout en milieu rural) expliquent, généralement,
de tels comportements. Pourtant, les agents de la santé maternelle
ne cessent de leur expliquer que "le lait maternel est un aliment
complet". "Le lait est à la fois un aliment et un médicament", pour
reprendre la formule du médecin-colonel Gorgui Diaw, gynécologue,
inspecteur de la santé au ministère de la Santé et de la Prévision
médicale. On n'a pas donc besoin de donner de l'eau aux nouveau-nés,
car le lait seul suffit à nourrir et à protéger un bébé jusqu'à
six mois après sa naissance. Cela, le personnel de la santé le dit
souvent aux femmes allaitantes. Une bonne partie de celles-ci, malheureusement,
persiste à croire que le lait seul ne suffit pas à faire grandir
normalement un enfant. Ces mamans estiment que "la méthode traditionnelle
est la meilleure". Lucy Coly, jeune maman de deux enfants, est catégorique
: "dès la sortie de la maternité, je donne de l'eau à mon bébé,
et mon enfant n'en souffre pas. On nous disait souvent à l'hôpital
de ne pas donner de l'eau aux nouveau-nés jusqu'à trois mois." Certaines
évoquent le problème de qualité de lait qui, selon elles, est "salé
et un peu piquant". "Il faut de l'eau pour le diluer", soutiennent-elles.
De l'avis de Mme Ouly Diouf, "il ne faut pas imiter les Blancs.
Nous avons nos propres traditions qu'il faut préserver. J'ai trois
enfants, je n'ai jamais respecté la prescription des sages-femmes.
Aujourd'hui, mes enfants sont bien portants". Pour Mme Diouf, "les
enfants allaités pendant trois mois exclusivement au lait maternel
sont faibles et ne résistent pas à certaines maladies. Cela fait
qu'aujourd'hui, les enfants tombent souvent malades." Mme Ndèye
Penda Ndiaye, infirmière à l'hôpital de Fann, nous confie : "nous
ordonnons toujours aux mamans de donner uniquement du lait maternel
aux nouveau-nés jusqu'à trois mois avant de leur faire boire de
l'eau. Le lait maternel contient tout. L'eau que les mères donnent
aux bébés détruit les éléments naturels que contient le lait. Il
faut que les autorités nous aident à organiser les campagnes de
sensibilisation. Sans cela, les mamans continueront à donner de
l'eau aux enfants." L'infirmière ajoute que dès fois, il est conseillé
de donner l'eau aux nouveau-nés qui sont malades et déshydratés.
Mardi dernier, le Dr Issa Mbaye Samb, ministre de la Santé et de
la Prévention médicale, a procédé au lancement de la semaine nationale
de l'allaitement maternel. Cette semaine, a déclaré le ministre,
sera "l'occasion d'inciter les communautés à soutenir l'allaitement
maternel qui est une stratégie de la santé infantile". Cette semaine
nationale devrait aider à renforcer la sensibilisation des femmes
enceintes ou allaitantes sur les bienfaits de l'allaitement maternel
exclusif. JULES DOUKOUNDJE (stagiaire)
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=42026&index__edition=10291
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Les
femmes chirurgiens dentistes s'organisent en Réseau - Le
Patriote - Côte d'Ivoire - 17/09/2004 |
Le monde de la médecine s'est enrichi avec la naissance
du Réseau ivoirien des Femmes chirurgiens dentistes, le samedi dernier
à l'UFR des Sciences pharmaceutiques de Cocody. Le Docteur Tchéré
Marie-Laure a été élue Coordinatrice nationale. Ce Réseau, selon
Dr Françoise Sylla Sangaret s'est assigné les tâches telles que
l'épanouissement de la femme chirurgien-dentiste, la promotion de
la santé de l'enfant et la réduction de la pauvreté chez la femme
ivoirienne. La Présidente de cette cérémonie, Pr Bakayoko Ly Ramata,
Vice-présidente de l'Université de Cocody, va rappelé que c'est
à l'initiative de la Fédération dentaire internationale que les
femmes chirurgiens-dentistes africaines ont décidé le 16 avril 2004
de se mettre en réseau dans leurs pays respectifs. Au cours de cette
Assemblée générale constitutive, les femmes de ce réseau ont adopté,
les statuts et règlements intérieurs. Selon Dr Françoise Sylla,
ce nouveau bureau conduit par Docteur Tchéré représentera la Côte
d'Ivoire à la prochaine rencontre internationale de la Fédération
dentaire du 9 au 13 septembre 2004 à New Day (Inde). Le parrain
de la cérémonie, le ministre d'Etat, ministre de la Santé était
représenté par M. Bamsi.
Lire l'article original : http://lepatriote.net/lpX3.asp?action=lire&rname=Société&id=12573
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Journées
nationales de vaccination : Plaidoyer de l'OMS pour la prochaine campagne
- sidwaya
- Burkina Faso - 17/09/2004 |
Le docteur David Heymann, représentant
spécial du directeur général de l'OMS pour l'éradication de la poliomyélite,
a effectué une visite de 48 heures (14 et15 septembre) au Burkina
dans le cadre de la relance des Journées nationales de vaccination
(JNV) synchronisées dans 22 pays africains à partir d'octobre 2004.
Le Dr Heymann était accompagné du Dr Antoine Kaboré, le directeur
de la lutte contre les maladies transmissibles au Bureau régional
de l'OMS pour l'Afrique. Le refus du Nigeria, particulièrement l'Etat
de Kano, de vacciner ses enfants en 2003, a été fortement préjudiciable
à la campagne d'éradication de la poliomyélite. Ce pays constitue
le risque le plus important dans l'optique de l'éradication de la
maladie d'ici la fin 2004 car, regroupant à lui seul 80 % du nombre
total des cas notifiés dans le monde en 2004 (453 sur 569). La transmission
du virus de la poliomyélite en Afrique subsaharienne a été 5 fois
plus importante cette année que l'an dernier en raison de la situation
du Nigeria. "Le Burkina Faso qui avait réussi l'éradication de la
poliomyélite a été réinfecté par des cas importés" relève le Dr David
Heymann. Notre pays a effectivement notifié 6 cas en 2004. Cette situation
avait conduit les ministres de la Santé de l'Union Africain a décider
l'organisation d'une série de campagnes de vaccination synchronisées
de masse dans 22 pays dont le Nigeria en octobre et en novembre 2004.
Plus de 74 millions d'enfants de moins de 5 ans seront concernés par
cette vaccination. Il faut dire que l'Etat de Kano au Nigeria a fini
par accepter des campagnes de vaccination antipoliomyélite cette année.
L'arrivée du représentant spécial du directeur général de l'OMS pour
l'éradication de la poliomyélite s'inscrit donc dans le cadre d'un
plaidoyer auprès des autorités et des personnes ressources pour la
réussite de la campagne de vaccination. "Je suis venu au Burkina Faso
pour remercier d'abord les autorités pour l'effort qu'ils ont fait
pour éradiquer la poliomyélite il y a quelques années. Malheureusement,
le comportement de certains Etats du Nigeria est venu compromettre
les acquis du Burkina. Nous sommes donc venus pour aider à réussir
la campagne de vaccination à venir" , précisera le Dr Heymann. Dans
la matinée du 15 septembre, le Dr David Heymann accompagné du ministre
de la Santé, s'est rendu chez le Moro Naba. Les échanges avec le souverain
ont porté sur la contribution de la chefferie traditionnelle dans
la mobilisation des populations en faveur des vaccinations. Le Moro
Naba a assuré le représentant du directeur général de l'OMS du soutien
et de l'engagement de la chefferie traditionnelle qui s'est toujours
investie dans la recherche de solutions aux problèmes de santé des
populations. Il a promis user de son autorité auprès de ses sujets
pour faire des journées nationales de vaccination un succès. Après
la cour royale, le Dr Heymann a été reçu en audience par Mme Chantal
Compaoré, épouse du chef de l'Etat et marraine des Journées nationales
de vaccination au Burkina. Vu l'engagement et l'investissement personnel
de la première dame pour les vaccinations, les entretiens ont surtout
porté sur comment réussir concrètement les présentes JNV. "Après ces
visites, nous avons été rassurés que tous les moyens seront mis en
œuvre pour mobiliser les populations autour de l'éradication définitive
de la poliomyélite", se félicitera le Dr David Heymann. Les Journées
nationales de vaccination s'étaleront au Burkina du 9 au 12 octobre
pour le premier passage, du 18 au 21 novembre pour le deuxième tour
et en mi-décembre pour le troisième passage. Les six derniers pays
d'endémie sont le Nigeria, l'Inde, le Pakistan, le Niger, l'Afghanistan
et l'Égypte. Au 24 août 2004, 602 cas avaient été notifiés dans le
monde par les pays touchés. La répartition des cas se présente comme
suit : Nigeria (476 cas), Inde (34 cas), Pakistan (23 cas), Niger
(19 cas) Afghanistan (3 cas), Egypte (1 cas), pour les pays d'endémie.
Pour les pays réinfectés il y a le Tchad (12 cas), la Côte d'Ivoire
(9cas), le Burkina Faso (6 cas), le Bénin (6cas), le Soudan (5 cas),
République centrafricaine (3 cas), le Mali (2cas), le Cameroun (1cas),
le Botswana (1 cas). Il faut rappeler que l'initiative mondiale pour
l'éradication de la poliomyélite est conduite par l'OMS, le Rotary
International, les centers for disease control and prevention (CDC)
et l'UNICEF.
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidwaya_quotidiens/sid2004_17_09/sidwaya.htm |
Exercice
de la médecine traditionnelle : Un cadre juridique contre les agissements
des charlatans - Le
Soleil - Sénégal - 15/09/2004 |
La grande majorité des Sénégalais a recours à la
médecine traditionnelle en cas de maladie. Pour permettre aux tradipraticiens
de travailler correctement et, dans le même temps, de lutter plus
vigoureusement contre les charlatans, le Sénégal disposera bientôt
d'un cadre juridique. La deuxième journée africaine de la médecine
traditionnelle a été célébrée, samedi, au centre Malango de Fatick.
Le thème de cette année est "faire avancer la santé en Afrique par
la médecine traditionnelle". La cérémonie a été présidée par le
ministre de la Santé et de la Prévention médicale, Dr Issa Mbaye
Samb, en présence des autorités de la région, du représentant de
l'OMS, des représentants des ONG, des partenaires au développement
et des tradipraticiens. Babacar Fall, porte-parole des tradipraticiens,
a magnifié les actions du ministère de la santé tendant à promouvoir
la médecine traditionnelle. Il a demandé au gouvernement d'accélérer
le processus devant aboutir au vote de la loi sur la médecine traditionnelle.
Le ministre de la Santé et de la Prévention médicale a noté que
malgré les progrès scientifique et technologique au profit de la
médecine moderne, aujourd'hui, 80 % des populations africaines ont
recours à la médecine traditionnelle, selon l'Organisation mondiale
de la santé (OMS).
Projet de loi
Le Dr Issa Mbaye Samb a ajouté que beaucoup d'Ong, l'Etat, l'UNESCO,
l'Union Africaine sont impliqués dans la gestion de cette médecine
pour sécuriser la santé de la population. "Pour cela, il faut mettre
en place un cadre juridique pour permettre aux tradipraticiens de
travailler correctement. Nous pensons qu'il y a d'un côté les tradipraticiens
et, de l'autre, les charlatans. Il faut mettre fin aux pratiques
des charlatans en créant ce cadre juridique", a-t-il soutenu. Le
ministre de la Santé et de la Prévention médicale a révélé que le
projet de loi sur la médecine traditionnelle a été envoyé au Conseil
d'Etat et "cela nous semble être la dernière étape pour permettre
au président de la République de signer le décret". Le projet de
loi sera ensuite déposé sur la table des députés pour le vote .
"Nous avons sensibilisé le chef de l'Etat sur la nécessité de créer
ce cadre juridique afin qu'il signe ce décret dans les meilleurs
délais pour permettre aux tradipraticiens d'avoir un cadre juridique
leur permettant de travailler correctement", a déclaré le ministre
de la Santé et de la Prévention médicale. Mettant l'accent sur la
protection des plantes médicinales, Dr Issa Mbaye Samb a noté qu'il
est en train de discuter avec son collègue de l'Environnement et
de la Protection de la Nature pour une signature de convention pour
qu'ils puissent planter, en collaboration avec les tradipraticiens,
des espèces rares dans les 14 forêts régionales créées par le ministère
de l'Environnement. Il a aussi salué l'action de PROMETRA qui dispose
de jardins botaniques. Délivrant le message du Dr Ebrahim Malick
Samba, Directeur régional de l'OMS pour l'Afrique, le Dr Mamadou
Ngom a dit qu'il s'agit d'un événement très important auquel tous
ceux qui sont engagés dans le développement de la médecine traditionnelle
doivent participer afin d'apporter la reconnaissance et le soutien
qu'il faut à la médecine traditionnelle. Le Dr Mamadou Ngom pense
que les Etats membres de la région africaine de l'OMS doivent accélérer
l'institutionnalisation de la médecine traditionnelle africaine
dans leurs systèmes de santé, ce qui contribuerait fortement à sa
promotion et à son développement. OUMAR NGATTY BA
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=41927&index__edition=10289
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Santé
: l'impératif de solidarité. Avec le sida et la tuberculose, le Cameroun
réalise d'importants progrès en matière de baisse des coûts de traitement
- Cameroon
tribune - Cameroun - 15/09/2004 |
L'annonce faite par le ministre de la
Santé publique vendredi dernier ne peut pas passer inaperçue : dans
quelques jours seulement, le coût du traitement contre le sida va
encore diminuer. Il était jusqu'ici de 15.000 F Cfa par mois et par
patient. Et avec l'avènement de la Triomune, il y a deux mois, ce
coût avait déjà été ramené à 11.000 F. Selon Urbain Olanguena Awono,
dès le mois d'octobre très prochain, il ne faudra donc plus débourser
que 3000 F Cfa par mois pour se soigner. C'est une nouvelle qui, on
l'imagine, va redonner le sourire et l'espoir aux personnes vivant
avec le VIH dans le pays. Ces malades, qui malgré les baisses successives
déjà intervenues, n'ont cessé de demander davantage. Ils sont servis,
puisque, dans le même ordre d'idées, les prix des examens biologiques
vont également connaître une baisse significative dès le 1er octobre.
Actuellement de 37.000 F Cfa, ils seront réduits de moitié, soit 18.500
F. Le plan stratégique national de lutte contre le sida, en cours
d'exécution depuis l'an 2000, s'est donné pour objectif prioritaire,
de freiner la progression de la maladie et d'améliorer la qualité
de vie des personnes infectées. Entre le début du programme et aujourd'hui,
les prix des médicaments anti-rétroviraux sont passés de 70.000 F,
aux 3000 F Cfa promis par le Minsanté. Pour y parvenir, le gouvernement
sous l'impulsion du chef de l'Etat a dû présenter et défendre son
programme de lutte contre le sida auprès des bailleurs de fonds internationaux.
Entreprise réalisée avec un certain succès. Le moment le plus retentissant
est sans doute cet appui obtenu en octobre 2003 auprès du Fonds mondial
de lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose. Plus de 65
milliards de F Cfa pour appuyer les efforts du Cameroun jusqu'en 2009.
Ce ne fut pas une formalité. Le Fonds mondial est reconnu pour la
rigueur de sa sélection. Mais la pertinence des programmes camerounais
a été aisément démontrée. Voilà pourquoi, côté tuberculose, le traitement
sera carrément gratuit dans les hôpitaux camerounais et non plus de
5000 F comme c'était le cas jusqu'ici. Pour la première phase de cet
important financement (2004-2005), 2 milliards de F Cfa sont consacrés
à la lutte contre le bacille de Koch. D'autres ressources sont attendues,
qui faciliteront davantage l'accès des populations aux traitements.
Pour les couches les plus défavorisées, comme pour le Camerounais
moyen, cela représente plus qu'un espoir. En attendant un système
plus élaboré de sécurité sociale avec assurance maladie, ce sont là,
des faits et des chiffres qui permettent de dire qu'on est sur le
bon chemin. Yves ATANGA
Lire l'article original : http://www.cameroon-tribune.net/article.php?lang=Fr&oled=j13092004&idart=19008&olarch=j15092004 |
Hypertension
artérielle et maladies cardiovasculaires : une nouvelle approche thérapeutique
- Le pays - Burkina
Faso - 15/09/2004 |
La testostérone est une hormone stéroïde dérivée
du cholestérol, dont la production diminue progressivement avec
l'âge. La testostérone est présente aussi bien chez l'homme que
chez la femme, mais les quantités produites sont beaucoup moins
importantes chez la femme. La déficience pose par contre pratiquement
les mêmes effets néfastes. Lire la suite
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