L'actualité

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Afin d'être en harmonie avec la déontologie Internet, nous vous précisons que toutes nos sources sont informées des textes que nous leur empruntons afin de les mettre à votre disposition dans cette rubrique.

Toutefois, comme elles le précisent elles-même pour la plupart, nous vous prions de traiter les informations avec la plus grande prudence et de ne pas hésiter à suivre les liens que nous plaçons systématiquement à la fin des articles, afin de lire le document original et de contacter, le cas échéant, l'auteur ou le responsable de la publication.

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L'actualité de la santé en Afrique
Septembre 2004

Analyses de laboratoires : Peu de moyens, mais de bons résultats - Le Soleil - Sénégal - 21/09/2004

La qualité des analyses de laboratoires peut, en Afrique, grandement contribuer au renforcement de la prévention en matière de santé publique. Après avoir pris part aux travaux des 5es rencontres africaines de biologie technique, Mme Nelly Marchal, professeur agrégé, présidente de l'Association internationale des techniciens biologistes, dit, dans l'entretien ci-après, sa fierté devant le travail des laboratoires d'Afrique même si, en Afrique et ailleurs, "la qualité totale n'existe pas". Lire la suite


Situation à l'Ouest : Dr Edie Ossohou Albert (Programme élargi de vaccination) : "Nous sommes au bord de la catastrophe humanitaire" - Le Patriote - Côte d'Ivoire - 20/09/2004

La situation sanitaire en Côte d'Ivoire inquiète. Dans cet entretien, le Directeur du Programme Elargi de Vaccination (PEV) donne les raisons et dégage les perspectives. Lire l'interview


Résurgence de la poliomyélite en Afrique de l'Ouest : Deux millions d'enfants à vacciner en octobre et novembre - Le Soleil - Sénégal - 20/09/2004

Le poliovirus circule à nouveau dans certains pays de la sous-région. Pour prévenir l'importation de ce virus, le ministère de la Santé et de la Prévention a décidé d'organiser en octobre et novembre prochains des journées nationales de vaccination pour protéger quelque deux (02) millions d'enfants âgés de 0 à 5 ans contre la poliomyélite. Lire la suite


Le président de l'ordre des médecins du Congo en lutte contre les cabinets médicaux pirates - Les dépêches de Brazzaville - Congo - 20/09/2004
Le président de l'ordre national des médecins du Congo, le professeur Hervé Iloki, a fait la semaine dernière une communication à la presse. Il a déclaré qu'il entendait procéder à la fermeture des cabinets médicaux ne répondant pas aux conditions exigées par la loi, conformément aux textes juridiques régissant cette corporation. "La pratique de la médecine n'est pas un exercice commercial. Nos collègues médecins qui font de la publicité sur les médias sont en principe hors la loi parce que l'éthique professionnelle ne nous autorise pas à faire de publicité. Actuellement, il est demandé à tous les médecins de se faire identifier au niveau des conseils départementaux de l'ordre des médecins. Ceux qui ne seront pas inscrits au tableau d'honneur des médecins n'exerceront plus la médecine au Congo", a déclaré le professeur Iloki.
Lire l'article original : http://www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=6781

Dialyse : De 70.000 F à 5000 F. Grâce à une subvention du gouvernement, le coût de la dialyse a été réduit - Cameroon tribune - Cameroun - 20/09/2004
Une réponse politique massive face à une situation d'urgence. C'est de cette manière qu'on peut interpréter la décision gouvernementale de réduire le coût d'une séance de dialyse. Elle passe de 70.000 francs à 5000 francs. Le traitement du diabète et de l'hypertension artérielle coûte cher. Les accidents vasculaires cérébraux, la cécité, l'insuffisance rénale, entre autres, sont liés à ces maladies. Le malade souffrant d'insuffisance rénale est astreint à trois séances de dialyse par semaine. On mesure dès lors la portée sociale et économique de cette mesure. " Même un ministre ne peut supporter ces coûts car son salaire ne le lui permet pas ", a déclaré, avec humour, Urbain Olanguena Awono. Devant ces données, compliquées pour les bourses des ménages, le chef de l'Etat a décidé de l'octroi d'une subvention de l'Etat à l'endroit des malades. Du haut de l'estrade d'une salle de conférences d'un hôtel de Yaoundé, le ministre de la Santé publique, Urbain Olanguena Awono a enfilé le costume du messager de la bonne nouvelle. Il a annoncé pêle-mêle le train de mesures arrêté par les pouvoirs publics pour éliminer le diabète et l'hypertension artérielle. Outre la réduction sensible du coût des soins, le gouvernement a créé deux centres d'hémodialyse (le fait d'épurer le sang à travers des appareils) dans les hôpitaux généraux de Yaoundé et Douala. La conséquence immédiate de cette décision a été la diminution des évacuations sanitaires en Europe. Au ministère de la Santé publique, on explique que le diabète et l'hypertension étaient jusqu'à une date récente encore, parmi les principales causes des évacuations. Compte tenu des avancées du Cameroun dans la maîtrise de ces deux affections, le pays est devenu, en revanche, une destination des évacuations sanitaires dans la sous-région. La réponse du gouvernement dans la lutte se traduit également par la construction des équipements adaptés et la formation d'un personnel spécialisé et de qualité. Les participants à l'atelier de validation des documents ont pu mesurer vendredi dernier la qualité de l'expertise camerounaise lors de la présentation des axes directeurs des programmes de lutte contre le diabète et l'hypertension. Ceux-ci portent sur sept ans (2004-2011). Pour mener le combat, il faudra au bas mot huit milliards de francs Cfa. Au ministère de la Santé publique, le point focal des deux programmes est la direction de la Lutte contre la maladie. B.M
Lire l'article original : http://www.cameroon-tribune.net/article.php?lang=Fr&oled=j13092004&idart=19111&olarch=j20092004

VIH/SIDA : Le taux de prévalence reste bas à Saint-Louis - Le Soleil - Sénégal - 18/09/2004

Le taux de prévalence du VIH/Sida ne dépasse pas 0,5 % dans la région de Saint-Louis, contre 1,5 % au plan national. Une belle performance. Il faut toutefois continuer la sensibilisation pour mettre fin aux comportements à risque qui persistent chez certains groupes. La réunion de restitution des résultats de la surveillance sentinelle 2003 et de l'enquête de surveillance du comportement chez les groupes mobiles et ponts de la lutte contre le SIDA s'est récemment tenue à Saint-Louis sous l'égide du comité régional de lutte contre la pandémie, de l'ONG Family Health International, du gouverneur de la région qui a dirigé les travaux. Médecins, leaders d'opinions, pharmaciens et membres des mouvements associatifs ont passé en revue les objectifs de l'enquête de surveillance du comportement et la surveillance sentinelle, la méthodologie employée et les résultats enregistrés au cours de l'année écoulée. Selon le Docteur Ndèye Seun Niang Dieng, chargée des infections sexuellement transmissibles (IST) et de la prise en charge des malades vivant avec le VIH, l'atelier organisé par FHI et le programme national de lutte contre le Sida, en collaboration avec le laboratoire du Professeur Soulymane Mboup, offre l'occasion de disposer des résultats, notamment les taux de prévalence obtenus en 2003 au niveau national et local. Le taux de prévalence de la région de Saint-Louis région est de 0,5 %, un des taux les plus faibles du pays (1,5 % au plan national). Cependant, force est de constater que malgré ce faible taux, on doit continuer la communication pour changer les comportements à risque. En effet, les résultats de la surveillance du comportement montrent que des comportements à risque persistent encore notamment chez les pêcheurs, les saisonniers, les militaires et les routiers. En ce qui concerne le programme surveillance sentinelle dirigé par Dr Astou Guèye Gaye, les groupes cibles sont les femmes enceintes en consultations prénatales, les prostituées, les malades hospitalisés en service de médecine et au service des maladies infectieuses, les tuberculeux. Le véritable handicap rencontré se situe, selon elle, dans le suivi dans toutes les régions de ces groupes. MAMADOU AÏCHA NDIAYE
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=42072&index__edition=10292


Prévention du sida à Mbour : Il suffit d'un coup de fil pour être bien informé - Le Soleil - Sénégal - 18/09/2004

Désormais, en appelant le 800 15 15, les lundi, mercredi et vendredi de l5h à l8h, vous pouvez obtenir gratuitement et de façon anonyme des informations sur les infections sexuellement transmissibles et le VIH/Sida. Ce numéro vert a été installé mercredi dernier au centre de santé de Mbour. Dans le cadre de la mise en œuvre du programme de prévention des IST et du Sida en milieu rural au Sénégal, le réseau africain de recherche sur le Sida en partenariat avec l'agence pour la promotion des activités de population/Sénégal, la division de la lutte contre le Sida du ministère de la Santé et de la Prévention médicale ainsi que le centre traitement ambulatoire (CTA) de Dakar, a installé, mercredi dernier, une ligne de d'écoute avec un numéro vert (800 15 15) au centre de santé de Mbour. La manifestation, organisée à cette occasion, a été présidée, mercredi dernier, au CDEPS de la localité par le préfet du département en présence du Dr Ibrahima Lamine Diop, directeur exécutif de l'Agence pour la promotion des activités de population/Sénégal (APAPS/Sénégal) et des autorités et élus locaux. L'ouverture de cette ligne devrait aider à renforcer les activités de sensibilisation sur les IST et le Sida que le programme est en train de mener dans la communauté rurale de Malicounda (département de Mbour). Elle permettra de fournir de façon anonyme et gratuite au public le plus large possible des informations sur toutes les questions concernant le IST et le VIH/Sida. On peut appeler au numéro vert (800 15 15) tous les lundi, mercredi et vendredi de l5h à l8h. Selon le Dr Lamine Diop, ce n'est que d'un téléphone fixe qu'on peut appeler le n° vert et de toutes les régions du Sénégal. Le médecin chef du district sanitaire de Mbour a déclaré que la cérémonie de lancement de cette ligne téléphonique est une étape d'un processus démarré en 2003. Ce processus s'inscrit dans le cadre d'un partenariat qui a permis l'élaboration et la mise en œuvre du projet de prévention des IST/VIH/Sida chez les femmes et les jeunes dans la communauté rurale de Malicounda AMATH SIGUI NDIAYE
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=42074&index__edition=10292


Eclampsie : Transes fatales. La majorité de femmes enceintes risquent la mort du fait de cette complication rénale - Mutations - Cameroun - 17/09/2004
"Angoissante et pénible : ma première grossesse, et la dernière, du reste, s'est soldée par une césarienne. À 7 mois, au repos, je faisais 15 de tension artérielle. Mes jambes enflaient et j'avais d'horribles céphalées. Ni les médecins, ni les sages-femmes, personne ne pouvait me dire ce dont je souffrais exactement", explique Mme Adèle Mimbang. Et la jeune dame d'ajouter que, plus tard, le diagnostic a révélé une éclampsie. Il s'agit d'une crise convulsive typique survenant au 3ème trimestre de la grossesse, au cours du travail, ou après l'accouchement. Elle s'associe généralement à une hypertension artérielle et à des convulsions. Les autres complications sont l'hématome rétroplacentaire, l'insuffisance rénale aiguë, l'oedème cérébral, une hémorragie, des troubles de la coagulation. A certains moments, le foetus risque une souffrance chronique avec hypotrophie, la mort in utero, une souffrance aiguë pendant le travail, ou dans les premiers jours de vie. Au Cameroun, même en l'absence de statistiques fiables sur la maladie, le corps médical estime que la situation est tout de même alarmante. Mme Mvondo, infirmière accoucheuse à l'hôpital de district Ad Lucem à Obobogo (Yaoundé), explique : "être enceinte ne protège pas des infections, au contraire. Ainsi, durant neuf mois, il convient d'être très vigilant, car certaines maladies peuvent présenter des risques d'avortement ou de décès des mamans. C'est le cas de l'éclampsie, qui, sur l'échiquier des plus importants facteurs de risque en grossesse, a une part importante dans nos hôpitaux". Le professeur Robert Leke aborde dans le même sens. Dans son cours sur la Santé de la reproduction qu'il a récemment dispensé à la faculté de médecine de Yaoundé, il montre la fréquence des facteurs à risque en grossesse au Cameroun. Ainsi, après les grossesses chez l'adolescent qui arrivent au deuxième plan avec une prévalence 22, 86 %, la pré-éclampsie se classe en 6ème position avec une prévalence de 3,57 %. Contrairement aux croyances populaires, elle passe avant l'anémie et les gémellités (grossesses multiples). Les chiffres peuvent paraître insignifiants, mais il n'en demeure pas moins vrai que la crise d'éclampsie est une situation d'urgence grave. Car elle peut causer la mort du foetus et de la mère. Tout doit donc être mis en oeuvre pour éviter cette pathologie. A cet effet, le traitement de la crise d'éclampsie doit se faire en milieu spécialisé où l'on utilise, entre autres, des anti-convulsivants. L'accouchement est déclenché, ou une césarienne pratiquée. En principe lorsque tous ces éléments sont réunis, la guérison est habituelle, et il n'y a pas de récidive au cours des autres grossesses. Des complications à long terme sont cependant possibles. Conscientes de cela, les structures hospitalières camerounaises essayent de mettre un accent sur la prise en charge de ce fléau qui vient augmenter le risque de mortalité maternelle, qui s'élève à ce jour à 480 /100000 naissances. La prévention repose sur la surveillance des femmes enceintes. Ça va de la prise de la tension artérielle à la recherche d'une protéinurie, en passant par la surveillance du poids. "Pendant les premiers mois de la grossesse, la femme doit faire des visites tous les deux mois et au 3ème trimestre, c'est tous les deux semaines. On contrôle la tension pour s'assurer que sa tension ne dépasse pas 14, elle ne doit ni avoir de l'albumine, et ne doit également pas prendre plus de dix kilos durant sa grossesse", précise Mme Mvondo. Cathy Yogo
Lire l'article original : http://www.quotidienmutations.net/cgi-bin/alpha/j/25/2.cgi?category=10&id=1095372830

Allaitement maternel exclusif : Les coutumes font obstacle - Le Soleil - Sénégal - 17/09/2004

L'allaitement maternel exclusif est le "premier vaccin de bébé". Il est à la fois un aliment complet et un médicament. Pourtant, les femmes allaitantes, malgré les campagnes de sensibilisation et les conseils des personnels de santé, rechignent encore à pratiquer cette forme d'allaitement. Le poids des coutumes n'est pas étranger à un tel comportement. Selon l'enquête démographique et de santé (EDS-1997), 97 % des femmes sénégalaises allaitent leur bébé. Toutefois, seul un petit nombre (17 %) parmi elles pratique l'allaitement maternel exclusif jusqu'à six mois après la naissance de leur enfant. C'est cette dernière forme d'allaitement qui peut, selon les spécialistes de la santé et de la nutrition, contribuer à la lutte contre la mortalité infantile. Les mamans ne sont pas encore de ferventes adeptes de l'allaitement exclusif. Elles donnent de l'eau ou des aliments à leur enfant souvent précocement. Respect de la tradition et manque d'information (surtout en milieu rural) expliquent, généralement, de tels comportements. Pourtant, les agents de la santé maternelle ne cessent de leur expliquer que "le lait maternel est un aliment complet". "Le lait est à la fois un aliment et un médicament", pour reprendre la formule du médecin-colonel Gorgui Diaw, gynécologue, inspecteur de la santé au ministère de la Santé et de la Prévision médicale. On n'a pas donc besoin de donner de l'eau aux nouveau-nés, car le lait seul suffit à nourrir et à protéger un bébé jusqu'à six mois après sa naissance. Cela, le personnel de la santé le dit souvent aux femmes allaitantes. Une bonne partie de celles-ci, malheureusement, persiste à croire que le lait seul ne suffit pas à faire grandir normalement un enfant. Ces mamans estiment que "la méthode traditionnelle est la meilleure". Lucy Coly, jeune maman de deux enfants, est catégorique : "dès la sortie de la maternité, je donne de l'eau à mon bébé, et mon enfant n'en souffre pas. On nous disait souvent à l'hôpital de ne pas donner de l'eau aux nouveau-nés jusqu'à trois mois." Certaines évoquent le problème de qualité de lait qui, selon elles, est "salé et un peu piquant". "Il faut de l'eau pour le diluer", soutiennent-elles. De l'avis de Mme Ouly Diouf, "il ne faut pas imiter les Blancs. Nous avons nos propres traditions qu'il faut préserver. J'ai trois enfants, je n'ai jamais respecté la prescription des sages-femmes. Aujourd'hui, mes enfants sont bien portants". Pour Mme Diouf, "les enfants allaités pendant trois mois exclusivement au lait maternel sont faibles et ne résistent pas à certaines maladies. Cela fait qu'aujourd'hui, les enfants tombent souvent malades." Mme Ndèye Penda Ndiaye, infirmière à l'hôpital de Fann, nous confie : "nous ordonnons toujours aux mamans de donner uniquement du lait maternel aux nouveau-nés jusqu'à trois mois avant de leur faire boire de l'eau. Le lait maternel contient tout. L'eau que les mères donnent aux bébés détruit les éléments naturels que contient le lait. Il faut que les autorités nous aident à organiser les campagnes de sensibilisation. Sans cela, les mamans continueront à donner de l'eau aux enfants." L'infirmière ajoute que dès fois, il est conseillé de donner l'eau aux nouveau-nés qui sont malades et déshydratés. Mardi dernier, le Dr Issa Mbaye Samb, ministre de la Santé et de la Prévention médicale, a procédé au lancement de la semaine nationale de l'allaitement maternel. Cette semaine, a déclaré le ministre, sera "l'occasion d'inciter les communautés à soutenir l'allaitement maternel qui est une stratégie de la santé infantile". Cette semaine nationale devrait aider à renforcer la sensibilisation des femmes enceintes ou allaitantes sur les bienfaits de l'allaitement maternel exclusif. JULES DOUKOUNDJE (stagiaire)
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=42026&index__edition=10291


Les femmes chirurgiens dentistes s'organisent en Réseau - Le Patriote - Côte d'Ivoire - 17/09/2004

Le monde de la médecine s'est enrichi avec la naissance du Réseau ivoirien des Femmes chirurgiens dentistes, le samedi dernier à l'UFR des Sciences pharmaceutiques de Cocody. Le Docteur Tchéré Marie-Laure a été élue Coordinatrice nationale. Ce Réseau, selon Dr Françoise Sylla Sangaret s'est assigné les tâches telles que l'épanouissement de la femme chirurgien-dentiste, la promotion de la santé de l'enfant et la réduction de la pauvreté chez la femme ivoirienne. La Présidente de cette cérémonie, Pr Bakayoko Ly Ramata, Vice-présidente de l'Université de Cocody, va rappelé que c'est à l'initiative de la Fédération dentaire internationale que les femmes chirurgiens-dentistes africaines ont décidé le 16 avril 2004 de se mettre en réseau dans leurs pays respectifs. Au cours de cette Assemblée générale constitutive, les femmes de ce réseau ont adopté, les statuts et règlements intérieurs. Selon Dr Françoise Sylla, ce nouveau bureau conduit par Docteur Tchéré représentera la Côte d'Ivoire à la prochaine rencontre internationale de la Fédération dentaire du 9 au 13 septembre 2004 à New Day (Inde). Le parrain de la cérémonie, le ministre d'Etat, ministre de la Santé était représenté par M. Bamsi.
Lire l'article original : http://lepatriote.net/lpX3.asp?action=lire&rname=Société&id=12573


Journées nationales de vaccination : Plaidoyer de l'OMS pour la prochaine campagne - sidwaya - Burkina Faso - 17/09/2004
Le docteur David Heymann, représentant spécial du directeur général de l'OMS pour l'éradication de la poliomyélite, a effectué une visite de 48 heures (14 et15 septembre) au Burkina dans le cadre de la relance des Journées nationales de vaccination (JNV) synchronisées dans 22 pays africains à partir d'octobre 2004. Le Dr Heymann était accompagné du Dr Antoine Kaboré, le directeur de la lutte contre les maladies transmissibles au Bureau régional de l'OMS pour l'Afrique. Le refus du Nigeria, particulièrement l'Etat de Kano, de vacciner ses enfants en 2003, a été fortement préjudiciable à la campagne d'éradication de la poliomyélite. Ce pays constitue le risque le plus important dans l'optique de l'éradication de la maladie d'ici la fin 2004 car, regroupant à lui seul 80 % du nombre total des cas notifiés dans le monde en 2004 (453 sur 569). La transmission du virus de la poliomyélite en Afrique subsaharienne a été 5 fois plus importante cette année que l'an dernier en raison de la situation du Nigeria. "Le Burkina Faso qui avait réussi l'éradication de la poliomyélite a été réinfecté par des cas importés" relève le Dr David Heymann. Notre pays a effectivement notifié 6 cas en 2004. Cette situation avait conduit les ministres de la Santé de l'Union Africain a décider l'organisation d'une série de campagnes de vaccination synchronisées de masse dans 22 pays dont le Nigeria en octobre et en novembre 2004. Plus de 74 millions d'enfants de moins de 5 ans seront concernés par cette vaccination. Il faut dire que l'Etat de Kano au Nigeria a fini par accepter des campagnes de vaccination antipoliomyélite cette année. L'arrivée du représentant spécial du directeur général de l'OMS pour l'éradication de la poliomyélite s'inscrit donc dans le cadre d'un plaidoyer auprès des autorités et des personnes ressources pour la réussite de la campagne de vaccination. "Je suis venu au Burkina Faso pour remercier d'abord les autorités pour l'effort qu'ils ont fait pour éradiquer la poliomyélite il y a quelques années. Malheureusement, le comportement de certains Etats du Nigeria est venu compromettre les acquis du Burkina. Nous sommes donc venus pour aider à réussir la campagne de vaccination à venir" , précisera le Dr Heymann. Dans la matinée du 15 septembre, le Dr David Heymann accompagné du ministre de la Santé, s'est rendu chez le Moro Naba. Les échanges avec le souverain ont porté sur la contribution de la chefferie traditionnelle dans la mobilisation des populations en faveur des vaccinations. Le Moro Naba a assuré le représentant du directeur général de l'OMS du soutien et de l'engagement de la chefferie traditionnelle qui s'est toujours investie dans la recherche de solutions aux problèmes de santé des populations. Il a promis user de son autorité auprès de ses sujets pour faire des journées nationales de vaccination un succès. Après la cour royale, le Dr Heymann a été reçu en audience par Mme Chantal Compaoré, épouse du chef de l'Etat et marraine des Journées nationales de vaccination au Burkina. Vu l'engagement et l'investissement personnel de la première dame pour les vaccinations, les entretiens ont surtout porté sur comment réussir concrètement les présentes JNV. "Après ces visites, nous avons été rassurés que tous les moyens seront mis en œuvre pour mobiliser les populations autour de l'éradication définitive de la poliomyélite", se félicitera le Dr David Heymann. Les Journées nationales de vaccination s'étaleront au Burkina du 9 au 12 octobre pour le premier passage, du 18 au 21 novembre pour le deuxième tour et en mi-décembre pour le troisième passage. Les six derniers pays d'endémie sont le Nigeria, l'Inde, le Pakistan, le Niger, l'Afghanistan et l'Égypte. Au 24 août 2004, 602 cas avaient été notifiés dans le monde par les pays touchés. La répartition des cas se présente comme suit : Nigeria (476 cas), Inde (34 cas), Pakistan (23 cas), Niger (19 cas) Afghanistan (3 cas), Egypte (1 cas), pour les pays d'endémie. Pour les pays réinfectés il y a le Tchad (12 cas), la Côte d'Ivoire (9cas), le Burkina Faso (6 cas), le Bénin (6cas), le Soudan (5 cas), République centrafricaine (3 cas), le Mali (2cas), le Cameroun (1cas), le Botswana (1 cas). Il faut rappeler que l'initiative mondiale pour l'éradication de la poliomyélite est conduite par l'OMS, le Rotary International, les centers for disease control and prevention (CDC) et l'UNICEF.
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidwaya_quotidiens/sid2004_17_09/sidwaya.htm

Exercice de la médecine traditionnelle : Un cadre juridique contre les agissements des charlatans - Le Soleil - Sénégal - 15/09/2004

La grande majorité des Sénégalais a recours à la médecine traditionnelle en cas de maladie. Pour permettre aux tradipraticiens de travailler correctement et, dans le même temps, de lutter plus vigoureusement contre les charlatans, le Sénégal disposera bientôt d'un cadre juridique. La deuxième journée africaine de la médecine traditionnelle a été célébrée, samedi, au centre Malango de Fatick. Le thème de cette année est "faire avancer la santé en Afrique par la médecine traditionnelle". La cérémonie a été présidée par le ministre de la Santé et de la Prévention médicale, Dr Issa Mbaye Samb, en présence des autorités de la région, du représentant de l'OMS, des représentants des ONG, des partenaires au développement et des tradipraticiens. Babacar Fall, porte-parole des tradipraticiens, a magnifié les actions du ministère de la santé tendant à promouvoir la médecine traditionnelle. Il a demandé au gouvernement d'accélérer le processus devant aboutir au vote de la loi sur la médecine traditionnelle. Le ministre de la Santé et de la Prévention médicale a noté que malgré les progrès scientifique et technologique au profit de la médecine moderne, aujourd'hui, 80 % des populations africaines ont recours à la médecine traditionnelle, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Projet de loi
Le Dr Issa Mbaye Samb a ajouté que beaucoup d'Ong, l'Etat, l'UNESCO, l'Union Africaine sont impliqués dans la gestion de cette médecine pour sécuriser la santé de la population. "Pour cela, il faut mettre en place un cadre juridique pour permettre aux tradipraticiens de travailler correctement. Nous pensons qu'il y a d'un côté les tradipraticiens et, de l'autre, les charlatans. Il faut mettre fin aux pratiques des charlatans en créant ce cadre juridique", a-t-il soutenu. Le ministre de la Santé et de la Prévention médicale a révélé que le projet de loi sur la médecine traditionnelle a été envoyé au Conseil d'Etat et "cela nous semble être la dernière étape pour permettre au président de la République de signer le décret". Le projet de loi sera ensuite déposé sur la table des députés pour le vote . "Nous avons sensibilisé le chef de l'Etat sur la nécessité de créer ce cadre juridique afin qu'il signe ce décret dans les meilleurs délais pour permettre aux tradipraticiens d'avoir un cadre juridique leur permettant de travailler correctement", a déclaré le ministre de la Santé et de la Prévention médicale. Mettant l'accent sur la protection des plantes médicinales, Dr Issa Mbaye Samb a noté qu'il est en train de discuter avec son collègue de l'Environnement et de la Protection de la Nature pour une signature de convention pour qu'ils puissent planter, en collaboration avec les tradipraticiens, des espèces rares dans les 14 forêts régionales créées par le ministère de l'Environnement. Il a aussi salué l'action de PROMETRA qui dispose de jardins botaniques. Délivrant le message du Dr Ebrahim Malick Samba, Directeur régional de l'OMS pour l'Afrique, le Dr Mamadou Ngom a dit qu'il s'agit d'un événement très important auquel tous ceux qui sont engagés dans le développement de la médecine traditionnelle doivent participer afin d'apporter la reconnaissance et le soutien qu'il faut à la médecine traditionnelle. Le Dr Mamadou Ngom pense que les Etats membres de la région africaine de l'OMS doivent accélérer l'institutionnalisation de la médecine traditionnelle africaine dans leurs systèmes de santé, ce qui contribuerait fortement à sa promotion et à son développement. OUMAR NGATTY BA
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=41927&index__edition=10289


Santé : l'impératif de solidarité. Avec le sida et la tuberculose, le Cameroun réalise d'importants progrès en matière de baisse des coûts de traitement - Cameroon tribune - Cameroun - 15/09/2004
L'annonce faite par le ministre de la Santé publique vendredi dernier ne peut pas passer inaperçue : dans quelques jours seulement, le coût du traitement contre le sida va encore diminuer. Il était jusqu'ici de 15.000 F Cfa par mois et par patient. Et avec l'avènement de la Triomune, il y a deux mois, ce coût avait déjà été ramené à 11.000 F. Selon Urbain Olanguena Awono, dès le mois d'octobre très prochain, il ne faudra donc plus débourser que 3000 F Cfa par mois pour se soigner. C'est une nouvelle qui, on l'imagine, va redonner le sourire et l'espoir aux personnes vivant avec le VIH dans le pays. Ces malades, qui malgré les baisses successives déjà intervenues, n'ont cessé de demander davantage. Ils sont servis, puisque, dans le même ordre d'idées, les prix des examens biologiques vont également connaître une baisse significative dès le 1er octobre. Actuellement de 37.000 F Cfa, ils seront réduits de moitié, soit 18.500 F. Le plan stratégique national de lutte contre le sida, en cours d'exécution depuis l'an 2000, s'est donné pour objectif prioritaire, de freiner la progression de la maladie et d'améliorer la qualité de vie des personnes infectées. Entre le début du programme et aujourd'hui, les prix des médicaments anti-rétroviraux sont passés de 70.000 F, aux 3000 F Cfa promis par le Minsanté. Pour y parvenir, le gouvernement sous l'impulsion du chef de l'Etat a dû présenter et défendre son programme de lutte contre le sida auprès des bailleurs de fonds internationaux. Entreprise réalisée avec un certain succès. Le moment le plus retentissant est sans doute cet appui obtenu en octobre 2003 auprès du Fonds mondial de lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose. Plus de 65 milliards de F Cfa pour appuyer les efforts du Cameroun jusqu'en 2009. Ce ne fut pas une formalité. Le Fonds mondial est reconnu pour la rigueur de sa sélection. Mais la pertinence des programmes camerounais a été aisément démontrée. Voilà pourquoi, côté tuberculose, le traitement sera carrément gratuit dans les hôpitaux camerounais et non plus de 5000 F comme c'était le cas jusqu'ici. Pour la première phase de cet important financement (2004-2005), 2 milliards de F Cfa sont consacrés à la lutte contre le bacille de Koch. D'autres ressources sont attendues, qui faciliteront davantage l'accès des populations aux traitements. Pour les couches les plus défavorisées, comme pour le Camerounais moyen, cela représente plus qu'un espoir. En attendant un système plus élaboré de sécurité sociale avec assurance maladie, ce sont là, des faits et des chiffres qui permettent de dire qu'on est sur le bon chemin. Yves ATANGA
Lire l'article original : http://www.cameroon-tribune.net/article.php?lang=Fr&oled=j13092004&idart=19008&olarch=j15092004

Hypertension artérielle et maladies cardiovasculaires : une nouvelle approche thérapeutique - Le pays - Burkina Faso - 15/09/2004

La testostérone est une hormone stéroïde dérivée du cholestérol, dont la production diminue progressivement avec l'âge. La testostérone est présente aussi bien chez l'homme que chez la femme, mais les quantités produites sont beaucoup moins importantes chez la femme. La déficience pose par contre pratiquement les mêmes effets néfastes. Lire la suite


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