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L'actualité de la santé
en Afrique
Octobre 2004 |
Trois
questions... à Marie-Irène Richmond (présidente de la commission nationale
Polio +) "San Pedro a enregistré 4 cas de polio sauvage" -
Fraternité
matin - Côte d'Ivoire - 12/10/2004 |
Pourquoi San
Pedro pour lancer la campagne ? San Pedro n'a pas été choisi
de façon fortuite. C'est dans cette ville que l'on a enregistré (4)
quatre cas de polio virus sauvage cette année. Malheureusement, notre
pays a enregistré 15 cas. Il fallait absolument que nous ripostions.
Sinon nous affronterons une épidémie. Parce que déjà en Afrique, sur
717 cas enregistrés au 22 septembre 2004, 98% sont localisés dans
notre sous-région, en Afrique centrale et en Afrique de l'Ouest avec
le Nigeria qui reste un gros réservoir.
Qu'est-ce qui explique la situation du Nigeria
? En 2003, les campagnes ont été refusées par les autorités
religieuses. Mais grâce à un fort plaidoyer qui a été mené au plan
international, avec l'Union africaine, le Conseil islamique, les autorités
nigérianes, nous sensibilisons les populations du Nigeria.
La Côte d'Ivoire est aujourd'hui divisée.
En dépit de cela, vous lancez la campagne. Etes-vous sûre de pouvoir
couvrir le territoire ? Nous le pensons bien, parce que c'est
une campagne nationale. Nous avons l'accord des Forces nouvelles qui
s'impliquent également. Cela est appréciable, parce qu'il y va de
la santé de nos enfants. Les agents sillonneront les zones occupées.
Ils trouveront sur place le personnel médical redéployé ou en train
de l'être. En 2003, nous avons lancé la campagne depuis Bouaké. C'était
lors du premier passage. Il s'est bien déroulé. Le mois prochain,
ce sera Man, pour le second passage. La santé n'a pas de prix. Elle
n'a pas de coloration politique et ethnique. Lorsqu'on aime son enfant,
on prend des dispositions pour le prémunir contre cette maladie qui
va le rendre infirme. Un enfant infirme, c'est un enfant qui ne prendra
pas part à l'édification de son pays. C'est un enfant triste. Notre
ambition, c'est de faire en sorte que nos enfants soient protégés
comme tous les enfants, en Amérique, en Europe, dans le Pacifique,
les trois continents qui sont certifiés libres de polio. Allons-nous
être en reste en Afrique ? Non. Je ne le pense pas. Propos recueillis
par Marcelline Gneproust
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/content/detail.php?cid=5U8e9x7G8B8 |
Mme
Viviane Wade et la lutte contre la poliomyelite : "La maladie est
vaincue au Sénégal, mais restons vigilants" - Walfadjri
- Sénégal - 12/10/2004 |
Le Sénégal fait certes partie des cinq pays africains
déclarés indemnes du virus autochtone de la poliomyélite. Mais,
prévient sur un ton pathétique Mme Viviane Wade du haut de la tribune
servant de lancement de la 7e édition des journées nationales de
vaccination (Jnv) à Diaobé, le danger est encore à nos portes. Alors
pas question de dormir sur nos lauriers. Lire
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Coopération
OMS - Madagascar - L'express
- Madagascar - 12/10/2004 |
La lèpre doit être éradiquée en 2005. Le docteur
Ebrahim Malick Samba, directeur régional de l'Organisation mondiale
de la santé pour l'Afrique est venu effectuer une mission d'évaluation
des réalisations. Madagascar s'est fixé comme objectif de réduire
le taux de prévalence de la lèpre de 1 cas pour 10 000 habitants
en 2005. Et pour cela "le pays doit redoubler d'efforts", précise
Jean - Louis Robinson, ministre de la Santé et du Planning Familial.
En 2000, la prévalence de cette maladie était de 5 pour 10.000 habitants.
La Grande Ile figurait alors parmi les 10 pays qui devaient intensifier
leurs activités pour éliminer la lèpre en l'an 2005. Les campagnes
de sensibilisation consistaient en la production de supports de
communication visant à informer tous les individus sur les causes,
les manifestations et les conséquences de la lèpre. Des campagnes
d'élimination de la lèpre ont aussi été organisées dans les 6 provinces.
L'arrivée du Dr Samba cette année ne relève donc pas d'un simple
hasard. Une évaluation de ces objectifs fixés sera effectuée personnellement
par le Directeur Régional de l'OMS, afin de déterminer quels progrès
ont été faits après son passage. "Madagascar est en bonne voie,
car depuis le dernier passage du Dr Ebrahim Samba, en septembre
2003, le taux de prévalence de la lèpre a diminué de moitié" a déclaré
le Dr André Ndikuyeze, représentant résidant de l'OMS à Madagascar.
Cette visite de quatre jours en terre malgache sera également un
au revoir du Dr Samba, aujourd'hui en fin de mandat, à ses collaborateurs
malgaches et un au revoir particulier au chef de l'Etat malgache..
Programme chargé pour le docteur Ebrahim Malick Samba dès son arrivée
à Madagascar. Le directeur régional de l'Organisation mondiale de
la santé (OMS) pour l'Afrique a entamé sa première journée en terre
malgache par des visites de courtoisie auprès des autorités supérieures
dont le ministre de la Santé et du Planning Familial, le docteur
Jean Louis Robinson, le ministre des Affaires étrangères Marcel
Ranjeva, puis une visite auprès du chef de l'Etat malgache, le président
Marc Ravalomanana. Le docteur Ebrahim Samba effectue aujourd'hui
une descente sur terrain à Mahajanga Rondro Ratsimbazafy.
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=25207&r=4&d=2004-10-12
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Odontostomatologie
: L'école de prothèses dentaires cherche étudiants - Fraternité
matin - Côte d'Ivoire - 12/10/2004 |
Avec 10 postes de prothésistes offerts
chaque année par la Fonction publique mais non couverts, l'Ecole de
prothèse dentaire de l'Université de Cocody est, sans nul doute, l'institution
dont la formation est en parfaite adéquation avec les besoins actuels
du marché de l'emploi. Mais, certainement parce qu'elle est très peu
connue, cette école n'est pas prise d'assaut par les bacheliers qui,
depuis quelques jours, sont en quête de place à l'Université de Cocody,
au grand dam de son directeur, M. Ehoussou N'guessan. "En l'an 2004,
on dénombre un technicien de laboratoire pour 60 docteurs en chirurgie
dentaire. C'est dire combien le monde de l'emploi est porteur pour
nos produits", relève-t-il. Former des techniciens supérieurs de la
santé, capables d'effectuer des actes de prothèses maxillo-dento-faciales
afin de répondre à l'attente des docteurs en chirurgie dentaire, aussi
bien en Côte d'Ivoire que dans d'autres pays d'Afrique de l'Ouest,
tel est l'objectif assigné à cette école logée au sein de l'UFR d'Odonto-Stomatologie.
Tout titulaire d'un baccalauréat de l'enseignement supérieur -peu
importe la série- peut y postuler. L'admission définitive se fait
toutefois après un examen de dossier qui sera suivi d'un entretien
de motivation. Les étudiants de l'EPPS et ceux du 1er cycle des Sciences
médicales (médecine, Odonto-Stomatologie et Pharmacie), par contre,
sont admis d'office. Outre la Fonction publique, fait savoir le directeur,
le secteur privé est également porteur pour les produits de cette
école. "On peut créer sa propre entreprise et signer des contrats
avec des docteurs en chirurgie aussi bien du secteur public que du
secteur privé", indique-t-il. La formation dure trois ans et les étudiants,
relève-t-il, bénéficient de toutes les retombées sociales du CNOU
(logement, carte de transport, restaurant universitaire…) Avis donc
aux candidats à l'inscription à l'Université de Cocody ! Détail important
: la capacité d'accueil de cette école n'est que de 15 places…
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/content/detail.php?cid=R6X3g8SeZA4 |
Traitement
du SIDA, Diabète, Cancer, impuissance sexuelle... Hypo-Plus propose
son complément nutritionnel - Le
Patriote - Côte d'Ivoire - 11/10/2004 |
Complément alimentaire, modulateur d'immunité,
stimulateur d'énergie, anti-oxydant. Voici les différentes qualités
et propriétés du produit "Hypo-Plus 100% naturel", selon ses concepteurs.
Son lancement officiel s'est déroulé le mercredi 6 octobre dernier
à l'hôtel Tiama (Plateau) en présence du ministre de la Santé, le
Docteur Albert Mabri Toikeusse. "Il ne s'agit pas d'un médicament
au sens premier du terme. Mais d'un produit que nous soumettons
en tant que conditionnement végétal sous forme de gélule. Il est
fabriqué à partir d'espèces de plantes et de sources protéiques.
Une combinaison 100% naturelle qui s'utilise sans conséquence nuisible
puisqu'elle ne contient ni stimulant artificiel, ni colorant, ni
alcool, ni caféine, ni conservateur", ont précisé MM. Des Pretorious
et Pierre Vanzyc, respectivement PCA et Directeur marketing de la
société Hypo-Plus Afrique du Sud (la maison mère) créatrice du produit.
"Hypo-Plus 100% naturel" intervient pour accompagner le traitement
des maladies comme le SIDA, le Cancer, le Diabète, le paludisme,
l'impuissance sexuelle, la grippe etc. Docteur Horo Kigniniman du
CHU de Cocody a fait une présentation sur la nécessité de recourir
aux suppléments nutritionnels pour permettre à un Sidéen, par exemple,
d'affûter son système immunitaire. Le ministre de la Santé Albert
Mabri Toikeusse a salué les Sud Africains, initiateurs du produit
qui on créé une filiale en Afrique de l'Ouest et choisi Abidjan
comme siège social. Il a révélé que bientôt, il sera question de
revoir le protocole de prise en charge des malades du SIDA en y
intégrant le volet nutrition. Selon lui, les Directions de la Médecine
et de la Pharmacie ont découvert chez Hypo-Plus des "résultats à
suivre". Il a donc plaidé pour que le produit se fasse connaître
chez les prescripteurs pour une distribution à grande échelle. Djama
Stanislas
Lire l'article original : http://lepatriote.net/lpX3.asp?action=lire&rname=Société&id=13137
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Lancement
des JNV : la vaccination va aux enfants - L'essor
- Mali - 11/10/2004 |
Grâce au porte-à-porte, le maximum d'enfants
sera touché si les parents jouent leur rôle Sanankoroba, 35 km au
sud de Bamako dans le cercle de Kati, siège du village d'enfants SOS,
capitale d'une commune rurale de 23 856 habitants, a été choisi pour
le lancement des 7è Journées nationales de vaccination que notre pays
a organisées durant le week-end dernier. Lire
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Journée
mondiale de la vue - L'express
- Madagascar - 11/10/2004 |
"La maladie des yeux est, comme toute maladie,
curable à Madagascar". Telle est la déclaration de Fidy Rakotozafy,
président de l'association Lions Sight First. L'association Lions
Sight First a fait un dépistage du diabète et le repérage de la
cataracte pendant la célébration de la Journée mondiale de la vue
ce samedi à la gare Madarail Soarano. Eradication de la maladie
des yeux comme la cataracte à Madagascar, voilà le thème de cette
Journée cette fois-ci. 5 600 000 des Malgaches souffrent de troubles
visuels. Lors de la célébration de cette journée, l'association
des Lions a détecté 2000 cas de cataracte et 500 cas de diabète.
"Difficile de faire le developement du pays lorsque la cataracte
n'est pas encore éradiquée à Madagascar", conclut le premier responsable
de cette association.
Centres hospitaliers permanents
La célébration de cette journée mondiale de la vue est aussi organisée
à Mahajanga et à Antsirabe. En ce qui concerne la capitale, le centre
hospitalier de Soavinandriana (ex Girard et Robic) et l'hôpital
Joseph Raseta de Befelatanana sont des centres permanents de consultations
pour la cataracte. Toutes les dépenses en médicaments ou à l'opération
de cette maladie dans ces centres sont à la charge de l'association
Lions Sight First. Pour ceux qui rencontrent des problèmes visuels,
l'association Lions Sight First a vendu des paires de lunettes pour
la modique somme de 25 000 francs au maximum. Faniry Ranaivoson
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=25147&r=4&d=2004-10-11
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Mois
de la solidarité : des soins gratuits pour les anciens - L'essor
- Mali - 11/10/2004 |
Les consultations et les opérations chirurgicales
pour les personnes âgées constituent les activités phares du mois
Il était 10h30 vendredi dernier. La cour de la Maison des aînés où
se trouve le siège du Conseil national des personnes âgées (CNPA)
et le Centre de géronto-gériatrie est presque déserte. Pourtant, les
lieux auraient dû grouiller de monde. Et pour cause : dans le cadre
des activités du mois de la solidarité, les personnes âgées atteintes
d'affections de la prostate peuvent y subir des consultations et éventuellement
des opérations chirurgicales gratuites. Lire
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L'alcool
est le premier facteur du diabète à Madagascar - L'express
- Madagascar - 09/10/2004 |
Un diabétique doit dépenser au moins 50000 francs
par jour pour se soigner. Selon un médecin traitant du Service des
maladies métaboliques endocrinologies (SMME) de l'hôpital Joseph
Raseta de Befelatànana, la cause suspecte du diabète à Madagascar
est l'alcool. L'insuline est le premier médicament nécessaire au
traitement de cette maladie. Or celle-ci coûte jusqu'à 150000 francs
le flacon. Mais un patient doit se l'injecter toutes les six heures.
C'est-à-dire quatre fois par jour. En plus, si elle est nécessaire
au traitement d'un malade, il doit la prendre toute sa vie. Le diabète
se caractérise le mauvais fonctionnement du pancréas, qui est le
responsable de la production d'insuline dans notre corps, tandis
que l'insuline est responsable de la formation du glucose qui se
transforme en énergie. Pour les hospitalisations des diabétiques,
le SMME dispose 36 lits journaliers tous occupés. En moyenne, il
y a deux sortants et deux entrants par jour dans ce service. Un
des médecins nous a affirmé que, parmi les différentes causes du
diabète dans ce service, l'alcool est toujours le plus fréquent.
Le pire pour cette maladie est son association avec d'autres maladies
: par exemple diabète et palu ou diabète avec plaies; dans ces cas-là,
il peut devenir mortel. Alcoolisme répandu Même si la publicité
sur l'alcool est interdite à Madagascar, un petit verre d'alcool
ne coûte que 500 francs chez l'épicier. "Les Malgaches deviennent
alcooliques et le diabète évoluera rapidement si cette situation
perdure", souligne un médecin traitant de cette maladie. Ce médecin
attire l'attention des autorités responsables sur le problème de
l'alcoolisme à Antananarivo. L'association des Lions Sight First
Madagascar organisera une journée de dépistage du diabète ce samedi
à partir de 8 heures dans l'enceinte de la gare Madarail à Soarano.
C'est à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale de la
vue. Ce dépistage se fait gratuitement. Faniry Ranaivoson
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=25142&r=13&d=2004-10-09
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Poliomyélite
: l'Afrique lance une vaste campagne de vaccination - Les
dépêches de Brazzaville - Congo - 09/01/2004 |
Les Africains unissent leurs efforts
par-delà les frontières pour lutter contre l'épidémie de poliomyélite.
Plus d'un million d'agents de vaccination, dans 23 pays africains
dont le Congo, se sont lancés hier dans une grande campagne de vaccination.
Le but de cette opération à grande échelle est de vacciner en quatre
jours seulement 80 millions d'enfants dans les pays d'Afrique subsaharienne.
Cet effort massif est une riposte directe à l'épidémie de polio qui
sévit dans la région et qui risque de paralyser à vie des millions
d'enfants. L'initiative mondiale pour l'éradication de la poliomyélite,
dirigée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le Rotary International,
les Centers for Disease Control and Prevention (CDC), aux États-Unis,
et l'UNICEF, a comme mission dans son nouveau plan stratégique 2004-2008
d'éradiquer la poliomyélite dans le monde. Le poliovirus n'est plus
endémique que dans six pays (Nigeria, Inde, Pakistan, Niger, Afghanistan
et Égypte), contre 125 lorsque l'initiative a été lancée, en 1988.
Au cours de cette vaste campagne, l'effort d'éradication a rassemblé
tous les segments de la société civile africaine pour agir collectivement.
Les chefs traditionnels ou religieux, ainsi que les dirigeants des
communautés dans toute la région, ont fourni leur appui. De l'émir
de Kano au Sultan de Sokoto au Nigeria (le plus grand nombre de cas
dans le monde en 2003), en passant par les chefs traditionnels du
Burkina Faso et des pays voisins, tous ont exprimés leur intention
d'engager les populations qu'ils encadrent à se mobiliser pour débarrasser
l'Afrique de la poliomyélite. C'est ainsi qu'un grand nombre de bénévoles
se sont joint aux agents de santé pour aller systématiquement de porte
à porte et de village en village vacciner chaque enfant de moins de
cinq ans. Pour réussir, ces personnes, doivent couvrir la moitié du
continent africain, soit une région plus vaste que l'Europe occidentale,
par tous les moyens de transport mis à leur disposition. Au Congo,
cette campagne correspond à la deuxième journée nationale de vaccination
(deuxième passage) et intéresse tout le pays. Deux départements, le
Pool et la Likouala, où le poliovirus sévit encore, ont été pris en
charge par l'OMS. D'après une étude de l'OMS, ce sont les populations
réfugiées de la RDC et de la Centrafrique qui ont, au contact des
populations, introduit le poliovirus dans la Likoula, région frontalière
de ces deux pays. Dans le département du Pool, les événements politiques
des dernières années ayant plongé la localité dans une sous-administration
et dans une insécurité considérable, la vaccination des enfants n'a
pas été possible. En attendant les résultats, le 12 octobre prochain,
de cette campagne africaine de vaccination contre la poliomyélite,
lancée officiellement au Nigeria le 2 octobre par le président de
la commission de l'Union africaine et par le président du Nigeria,
notons que 23 pays sont concernés : Bénin, Burkina Faso, Cameroun,
Congo-Brazzaville, Côte d'Ivoire, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau,
Guinée-Équatoriale, Libéria, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, République
centrafricaine, République démocratique du Congo, Sénégal, Sierra
Leone, Soudan, Tchad et Togo. Les dates de lancement des campagnes
varient pour chacun des pays et sont prévues en octobre dans 19 des
23 pays. En 2004, ont été recensés 786 cas de poliomyélite dans le
monde dont 597 cas au Nigeria, 62 en Inde, 31 au Pakistan, 20 au Niger,
3 en Afghanistan, 1 en Égypte et, pour les pays d'importation, 6 cas
au Bénin, 1 au Botswana, 6 au Burkina Faso, 2 au Cameroun, 12 en République
centrafricaine, 16 au Tchad, 15 en Côte d'Ivoire, 1 en Guinée, 2 au
Mali et 11 au Soudan.
Lire l'article original : http://www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=6992 |
Les
croyances sont une entrave à la guérison des maladies mentales
- L'express
- Madagascar - 09/10/2004 |
C'est un constat : le Malgache n'a pas le réflexe
de consulter un praticien s'il se sent mal mentalement. Le docteur
Sonia Andrianabela le concède. La place des croyances, les préjugés,
le regard des autres, pèsent beaucoup sur cet état de fait. "Beaucoup
de personnes croient que l'épilepsie est une maladie contagieuse
!" Peur d'être fiché, le "nasian'ny olona", le mystique et la sorcellerie
sont également de fortes entraves au travail des spécialistes. Mais
même pour le cas des maladies physiques, remarque le docteur Andrianabela,
si une personne s'est cassé un membre, son premier réflexe est d'approcher
le masseur traditionnel avant consulter le praticien. Du reste,
"comme toutes maladies non transmissibles, les maladies mentales
ne constituent pas la première des priorités dans les stratégies
de santé publique. Sans doute parce que les impacts ne sont pas
aussi spectaculaires", constate-t-elle. Ils sont pourtant visibles,
"ne serait-ce que l'absentéisme qui peut grever fortement le système
économique de la nation". Initiative mondiale, la Journée de la
santé mentale est organisée chaque année afin de mettre en valeur
un thème précis concernant la discipline. Et pour cette année, il
est dit que la santé mentale est indissociable de la santé physique.
Selon les chiffres de 2003, 2,3% des Malgaches ont des troubles
mentaux. En partie à cause de la drogue. Dans les villes et particulièrement
dans la capitale, ces troubles commencent à prendre une place. "Il
n'y a pas encore d'études de faites, qui peuvent affirmer que les
Malgaches sont stressés, mais on peut dire que c'est là un élément
important pouvant occasionner des troubles psychiques, notamment
en zones urbaines". Peut-on en guérir ? Mieux vaut d'abord prévenir
: "Il faut une bonne hygiène de vie, et éviter les drogues." Rondro
Ratsimbazafy
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=25131&r=13&d=2004-10-09
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Paludisme
: un nouveau remède préventif pour la femme enceinte - Les
dépêches de Brazzaville - Congo - 08/01/2004 |
Le directeur général de la Santé, Damase
Bonzongo, a réuni hier les agents de santé au CHU de Brazzaville pour
parler des dispositifs pris par l'OMS au sujet des nouveaux traitements
préventifs contre le paludisme chez les femmes enceintes et de la
note de service ministérielle sur la prévention du paludisme chez
la femme enceinte congolaise. Première cause de consultation médicale
et d'hospitalisation au Congo, le paludisme accroît le risque de décès
chez la mère et le nouveau-né, ainsi que le risque de fausse couche
et de mort-né. Responsable de la moitié des décès des enfants de moins
de 5 ans, la maladie, transmise par les moustiques, représente chez
les femmes enceintes un danger majeur. Les enfants naissent avec un
poids faible et, dans la plupart des cas, sont anémiés. La stratégie
mondiale de lutte contre le paludisme préconise le recours à des mesures
sélectives de prévention. La Chloroquine, couramment appelée Nivaquine,
a ainsi été introduite par l'OMS dans les régions touchées comme remède
prophylactique pour la femme enceinte. Mais, à l'heure actuelle, le
microbe, qui s'est largement développé, résiste à ce traitement. L'OMS
préconise désormais un nouveau traitement : le Sulfadoxine-Pyriméthamine
(Fansidar). Ce nouveau produit, qui convient pour la plupart des patients,
fait l'objet d'une thérapie prophylactique intermittente au Congo
et en Afrique orientale. Des études effectuées au Kenya et au Malawi
ont montré que les taux de paludisme placentaire, d'anémie grave et
nouveaux-nés en sous poids, peuvent être sensiblement réduits si les
soins prénatals comportent l'administration intermittente, au cours
de la première et de la deuxième grossesse, d'une association de sulfadoxine
et de pyriméthamine. L'étude a également montré que les femmes enceintes
tolèrent bien ce médicament et que les risques secondaires sont rares.
Il est administré en deux doses de 1 575 mg, la première à 16 semaines
de grossesse, la deuxième un mois après. Ce traitement est maintenant
institué en prévention contre le paludisme conformément aux orientations
de l'OMS. Par ailleurs, une note de service ministérielle vient d'être
rendue publique par le ministre de la Santé, Alain Moka, afin de rendre
obligatoire la prévention contre le paludisme sur toute l'étendue
du territoire national. Alain Moka conseille également l'utilisation
de la moustiquaire imprégnée d'insecticides, méthode qui a déjà fait
ses preuves.
Lire l'article original : http://www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=6981 |
Utilisation
des médicaments chinois : attention aux vendeurs de faux -
Le libéral
- Côte d'Ivoire - 07/10/2004 |
En cette période de récession économique,
la population a de plus en plus recours à la médecine chinoise pour
se soigner. Face au danger que courent ces hommes et femmes, qui se
confient aux médecins chinois, le président de l'Association nationale
des auxiliaires de médecine chinoise en Côte d'Ivoire (Anadamci),
M. Bribo Bernard Louis était avant-hier à Adjamé pour sensibiliser
la population sur les faux vendeurs des produits asiatiques. Il a
par la même occasion, demandé au ministère de la Santé de s'intéresser
davantage à cette corporation. Sur ce sujet, M. Bribo, a révélé que
depuis la création de l'Anadamci en 99, elle n'a bénéficié d'aucune
assistance de la tutelle. "Notre ministre de tutelle refuse de nous
donner les moyens pour assainir notre corporation" a-t-il ajouté.
Mieux, le président de l'Anadamci a déploré le fait que sur les 48
échantillons de médicament qu'il aurait ramenés en 2001 d'un séjour
en Chine, une infime partie aurait été enregistrée. Ainsi, à l'en
croire, les autorités locales gagneraient à faire confiance à cette
filière génératrice de devises. "La Côte d'Ivoire perd plus de 6 milliards
de francs Cfa, à cause de l'entrée frauduleuse de certains médicaments",
a-t-il déploré. A la population, M. Bribo, ayant reconnu que des personnes
non identifiées en médecine chinoise sillonnent Abidjan, pour gruger
la population, a lancé un appel : "Evitez d'acheter les médicaments
exposés en bordure de route. Car leur qualité n'est pas garantie"
Par ailleurs, il a conseillé à la population : "Tout vendeur ou docteur
chinois qui se présente à vous, exigez sa carte de membre de l'Anadamci"
Sibailly E. Loïc
Lire l'article original : http://www.leliberal.info/pmain.asp?action=lire&rname=Société&id=5988 |
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