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L'actualité de la santé
en Afrique
Octobre 2004 |
CAMEG :
Après la disponibilité, gagner la bataille de la qualité
- sidwaya - Burkina
Faso - 19/10/2004 |
La Centrale d'achat des médicaments
essentiels génériques et des consommables médicaux
(CAMEG) a initié une tournée d'information sur ses activités.
Débutée le 11 octobre dernier, la campagne vise d'une
part, à présenter le marché du médicament
au Burkina Faso, son circuit de distribution et d'autre part, à
situer le rôle et la place de la CAMEG sur ce marché.
La première sortie de terrain a conduit une quinzaine de journalistes
dans l'Ouest du Burkina, notamment à Bobo-Dioulasso, Banfora,
Nouna et Djibasso. La mission était conduite par le directeur
ventes et marketing, le Dr Placide Zigani et la chargée de
communication et des relations publiques, Mme Séraphine Sagnon.
En cet après-midi du jeudi 14 octobre, la ville de Djibasso,
située à près de 400 km de Ouagadougou connaît
une animation particulière. C'est jour de marché et
dans les rues grouillant de monde, des charrettes tractées
par des chevaux essayent de se frayer un chemin. Lire
la suite |
Vaccination
: Belle performance contre la polio à Vélingara
- Le Soleil -
Sénégal - 18/10/2004 |
Le district sanitaire de Vélingara
a réalisé un taux de couverture vaccinale de 111,46
% dans le cadre du 1er passage (du 8 au 11/10/04) de la 7e édition
des Journées nationales de vaccination contre la poliomyélite.
L’appel lancé par la Première dame du Sénégal,
Mme Viviane Wade, qui a présidé la cérémonie
officielle de lancement des Journées nationales de vaccination
contre la poliomyélite à Diaobé, a été
entendu par les populations du Fouladou/Pakao. Celles-ci ont affiché
leur volonté de vaincre la polio dans la région de
Kolda, en faisant vacciner à 100 % la population-cible :
enfants de 0 à 5 ans. L’objectif principal est, à
travers ces Jnv, de faire du Sénégal “Déclaré
exempt de la poliomyélite sauvage”.
En outre, le district sanitaire de Vélingara peut s’enorgueillir
d’avoir atteint voire dépassé les objectifs
pour la 5e fois consécutive. Il se trouve ainsi en tête
du peloton régional et national. Ce palmarès éloquent
a valeur de symbole parce qu’il traduit, de manière
nette, la détermination constante des populations du Fouladou-Pakao,
tout comme les différents acteurs et partenaires sociaux,
à relever tous les défis pour asseoir, note le Docteur
Abdou Karim Diop, médecin-chef du district sanitaire de Vélingara,
le bien-être des populations.
D’une manière générale, le bilan des
Jnv, enregistré à l’issue du 1er passage (allant
du 8 au 11 octobre 2004) se présente comme suit : sur une
population cible de 39.642 enfants, il a été vacciné
au total : 44.186 enfants soit un taux de couverture vaccinale de
111,46 % pour 15.954 ménages visités.
À noter que cette opération contre la polio a connu
un franc succès. Le budget s’élevait à
quelque 8 millions de Fcfa. La logistique se composait de 9 véhicules
(tous terrains), une cinquante de motos et 135 vélos. Les
populations ont réservé un bon accueil aux équipes
sanitaires.
PAPA ATOUMANE DIOP
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=43022&index__edition=10317 |
Paludisme
: des essais prometteurs. Un candidat-vaccin contre la forme la plus
grave du paludisme a donné des résultats encourageants
au Mozambique - Cameroon
tribune - Cameroun - 18/10/2004 |
La lutte contre le paludisme en Afrique
vient de marquer quelques points. Et c’est du Mozambique que
vient la note d’espoir pour les milliers de malades africains.
Selon une étude parue dans la revue médicale britannique
Lancet samedi dernier, un vaccin candidat a donné des résultats
satisfaisants lors d’un essai mené sur des jeunes enfants
au Mozambique. A titre de rappel, le paludisme tue plus d’un
million de personnes par an dans le monde. 90 % des décès
sont enregistrés sur le continent africain. Selon l’Organisation
mondiale de la santé (OMS), le paludisme est responsable de
la mortalité des enfants de moins de cinq ans en Afrique. Des
scientifiques ayant participé à l’essai organisé
par GSK Biologicals, une unité du groupe pharmaceutique britannique
GlaxoSmithKline et le centre de recherche en santé du district
de Manhica, dans le sud du Mozambique estiment que ces résultats
montrent que le développement d’un vaccin efficace contre
le paludisme est faisable.
Tout en saluant ces résultats, des experts français,
Philippe Van de Perre et Jean-Pierre Dedet de l’université
de Montpellier affirment que la route reste " longue et chaotique
" avant d’aboutir, vers 2010 au meilleur des cas à
un vaccin " sûr , efficace et utilisable à grande
échelle". Avant ce nouvel essai sur environ 2000 enfants
de un à quatre ans, au Mozambique, entre avril 2003 et mai
2004, le candidat-vaccin RTS,S/AS02A avait déjà été
testé en Gambie sur des adultes. Les auteurs de l’essai
ont donné des assurances que le " vaccin est sûr,
bien toléré, et capable de susciter une réaction
immunitaire. Au Mozambique, un premier contingent de 1.490 enfants
a montré une efficacité de 30% du candidat-vaccin. La
surprise de cette opération vient de la réduction de
58% de la fréquence des graves crises de paludisme parmi les
enfants de moins de deux ans. Un autre essai effectué sur environ
400 enfants a montré que le taux d’efficacité
du vaccin pour prévenir une infection a été évalué
à 45%. En Gambie, un taux d’efficacité de 34%
avait été constaté après trois injections
et un taux de 47% après un rappel un an après. Selon
un responsable des essais chez GSK, pour assurer une véritable
immunité, un vaccin attaquant le parasite à ce stade
de l’infection doit être efficace à 100%.
Armand ESSOGO
Lire l'article original : http://207.234.159.34/article.php?lang=Fr&oled=j19102004&idart=19826&olarch=j18102004 |
Santé,
consultations et médicaments gratuits - L'essor
- Mali - 18/10/2004 |
Les consultations médicales gratuites
en faveur des couches défavorisées, notamment des personnes
âgées, deviennent une tradition dans notre pays.
Mais que celles-ci soient accompagnées de don de médicaments,
est plutôt rare.
C'est ce "détail" qui fait la particularité
des 2è journées de consultations gratuites de l'Association
malienne des médecins généralistes (AMAMEG) qui
ont commencé jeudi au centre de santé communautaire
de Sénou. Au cours de ces journées, plus de 400 kg de
médicaments de spécialités seront distribués.
La cérémonie de lancement de l'opération était
présidée par le ministre de la Santé, Mme Maïga
Zeïnab Mint Youba, et s'est déroulée en présence
des responsables municipaux et des notabilités du quartier.
Organisées en partenariat avec l'association humanitaire française
Mazanga, ces journées de consultations s'inscrivent dans le
cadre de l'amélioration de la qualité des soins et de
réduction du coût de la santé pour les pauvres.
Les populations ont convergé très tôt jeudi matin
vers le centre de santé. Des médecins maliens et français
(une bonne quinzaine) ont entrepris de les examiner et de poser un
diagnostic sur chacun des 400 malades enregistrés.
Un retour en arrière s'impose pour comprendre le sens de cette
initiative. La présidente de l'association Mazanga, Sylvie
Ambard avait adopté en 1991 un enfant malien. Attachée
à notre pays, elle s'intéresse aux pauvres écrasés
par le coût de la santé. Elle noue des contacts avec
l'AMAMEG et les premières consultations gratuites sont organisées
l'année dernière. Plus de 4000 malades de la capitale
en bénéficieront.
Au delà de la solidarité en faveur des couches défavorisées,
a jugé le ministre de la Santé, ces deuxièmes
journées de consultations gratuites contribuent à la
lutte contre la pauvreté dans sa composante santé. Mme
Maïga Zeïnab Mint Youba a, par conséquent, souhaité
l'élargissement de l'initiative aux zones rurales, avant de
rendre hommage à la présidente de l'association Mazanga.
Le Dr Harouna Sissoko rappellera que l'AMAMEG qu'il préside
a été créée en juin 2003 sur le constat
que 95% des cadres de la santé sont des médecins généralistes.
Ces consultations constituent une aubaine pour les plus démunis
comme N'Golo Coulibaly. Âgé de 68 ans, celui-ci est victime
de troubles de miction mais n'avait pas les moyens de se faire examiner.
Il s'est présenté aux consultations gratuites qui ont
décelé une affection sévère : une pollakiurie
(il urine à intervalles très réduits) qui conduit
l'adénome de la prostate.
Quelques instants après, le vieille homme ressort, muni d'un
lot de médicaments, le visage rayonnant et souhaite de telles
consultations au moins deux fois par an.
Les journées de consultations gratuites se poursuivront jusqu'au
25 octobre et concernent Kati, Sabalibougou, Baco-Djikoroni et Hamdallaye.
B. DOUMBIA
Lire l'article original : http://www.essor.gov.ml/jour/cgi-bin/view_article.pl?id=7977 |
Premières
césariennes à Mbour : Le centre de santé étrenne
son bloc opératoire - Le
Soleil - Sénégal - 16/10/2004 |
La population de la commune de
Mbour et des villages environnants vient d’étrenner
un nouveau bloc opératoire. Cette structure va permettre
maintenant aux femmes enceintes, en situation de complication, de
subir sur place la césarienne, au lieu d’être
évacuées, comme par le passé, vers Thiès
ou Dakar.
Mbour avait réclamé son bloc opératoire à
travers les femmes qui avaient battu le macadam, il y a de cela
quelques mois. C'est maintenant chose faite. Depuis le 4 octobre
dernier, le centre de Santé a connu ses premières
césariennes.
C'est le colonel Gorgui Diaw, gynécologue-obstétricien
et son homologue Mansour Sy qui ont mené les opérations.
« Pour le moment, nous a informé le médecin-colonel
Gorgui Diaw, seules les césariennes vont être effectuées
». C’est suffisant pour les parturientes de Mbour qui
n'y croient pas leurs yeux. Elles étaient obligées
d’aller à Thiès ou à Dakar pour subir
cette opération pourtant très simple.
Les trois opérations ont eu lieu au début de l'après-midi
et la quatrième aux environs de minuit. Toutes les césariennes
se sont bien déroulées et les bébés
nés bien portants.
Selon le Dr Mansour Sy, gynécologue, « l'attente a
été longue, mais mieux vaut tard que jamais ».
« Il ne reste qu'à souhaiter qu’il n’y
ait plus de rupture pour que cesse les évacuations vers Thiès
ou Dakar », a dit le médecin.
Pour le moment, un peu d’inquiétude plane sur le fait
que l'équipe qui fonctionne dans le nouveau bloc opératoire
est très réduite et les autorités médicales
de la Petite Côte, tout comme les populations attendent la
réaction du Ministère de la Santé pour renforcer
le personnel.
D’ores et déjà, une note de satisfaction se
lit sur les visages des femmes qui se sentent ainsi soulagées
d'avoir dans leur commune un bloc. Toutefois, les populations devraient,
après cette action sanitaire en leur faveur, se mobiliser
autour de leur banque de sang pour lui permettre de disposer de
stock permanent de ce précieux liquide.
AMATH SIGUI NDIAYE
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=42980&index__edition=10316 |
Les
Burkinabè doivent compter sur la médecine traditionnelle...
- sidwaya - Burkina
Faso - 16/10/2004 |
La stratégie d'opérationnalisation
du plan de développement de l'infrastructure nationale d'information
et de communication. La politique nationale en matière de médecine
et de pharmacopée traditionnelle. Et la loi portant code général
des collectivités territoriales, ont constitué le menu
du 20e point de presse du gouvernement.
Animé par les ministres Adama Fofana, Moumouni Fabré,
Alain Bédouma Yoda et le délégué général
à l'informatique, ce point de presse a été le
lieu d'une analyse critique des délibérations du dernier
conseil des ministres. Lire la suite |
Données
épidémiologiques sur l’hypertension artérielle
et les autres facteurs de risque cardiovasculaire des Brazzavillois
- Les
dépêches de Brazzaville - Congo - 15/10/2004 |
L’hypertension artérielle
et les facteurs de risque cardiovasculaire ont figuré au centre
d’une session de travail qui s’est tenue le 14 octobre
dans la salle de conférence de l’hôtel Méridien.
Elle était présidée par le ministre de la Santé
et de la population, Alain Moka. Les résultats d’une
enquête sur la maladie menée au Congo ont été
communiqués aux responsables administratifs, médecins
chefs de services, directeurs des hôpitaux, directeurs départementaux
de la santé, ainsi qu’au directeur général
de la santé.
Le gouvernement de la République a adhéré au
système de surveillance des maladies non transmissibles (MNT)
selon l’approche de l’OMS. Il apparaît que les maladies
non transmissibles et leurs facteurs de risque (FDR) sont également
responsables d’une morbi-mortalité importante en Afrique
où la prévalence hospitalière de l’hypertension
artérielle (HTA) se situe entre 20 et 30 %. Au Congo, elle
était de 14,9 % en milieu rural et récemment de 45 %
au CHU de Brazzaville.
C’est ainsi qu’une enquête portant sur l’HTA
et les autres FDR a été réalisée dans
les sept arrondissements de Brazzaville du 4 au 22 mai 2004, selon
la méthodologie de l’OMS standardisée pour le
STEP. L’échantillon était de 2 100 personnes âgées
de 25 à 65 ans. Les trois niveaux recommandés par l’OMS
(données démographiques, mesures comportementales, physiques
et biochimiques) ont été retenus. Cependant, pour des
raisons de coût, le dosage du cholestérol n’a pas
été effectué, celui de la glycémie n’a
été possible que chez les enquêtés à
risque de diabète ou à antécédents d’accouchement
de gros bébés pour les femmes.
Selon le recensement de la population de l’année, on
trouve à Brazzaville un taux de prévalence de l’HTA
de 32,5 %. Elle augmente avec l’âge (19,3 % entre 25 et
34 ans ; 52 % entre 45 et 54 ans ; 68,2 % entre 55 et 64 ans).
Les enquêteurs ont découvert qu’il y a une relation
entre l’hypertension et le niveau d’instruction des malades.
Plus de la moitié (57,3 %) des personnes sans aucun niveau
d’instruction sont hypertendues.
De même, un facteur de risque a été observé
entre l’hypertension artérielle et l’activité
professionnelle. Et, là aussi, la différence est statistiquement
significative. 67 % des chômeurs sont hypertendus, contre 42,4
% des fonctionnaires. Les ménagères ne sont pas épargnées
non plus par cette affection : 30,5 % d’entre elles sont hypertendues.
Enfin, plus du quart des retraités présentent une HPT.
En ce qui concerne le diabète, la prévalence est de
7 %. La maladie concerne pratiquement autant les hommes (7,6 %) que
les femmes (6,7 %). La moitié des diabétiques se retrouvent
dans le groupe de 55-64 ans (50,1 %).
L’obésité concerne 8,6 % des enquêtés,
alors que 18,5 % ont un surpoids et 25,5 % sont maigres. L’obésité
et le surpoids s’observent surtout chez les 45-54 ans (25,5
% et 17,1 % respectivement) ; l’obésité est abdominale
chez 5 % des enquêtés.
La consommation de tabac concerne 14,4% des Brazzavillois. Plus de
la moitié des fumeurs (54,5 %) le font quotidiennement. Les
jeunes Brazzavillois (53,2 %) fument plus que le reste de la population.
Plus de la moitié des Brazzavillois (62,4 %) consomment de
l’alcool. Il s’agit surtout des 25-34 ans sans que la
différence soit statistiquement significative : 10,2 % des
personnes qui consomment l’alcool le font plus de 5 jours par
semaine.
Les consommateurs de fruits ne représentent que 33,5 %. En
revanche, plus de la moitié des Brazzavillois (62,5 %) consomment
régulièrement les légumes.
Moins d’un quart (20,4 %) des enquêtés pratiquent
une activité physique intense.
Soulignons que cette enquête est l’une des premières
de ce type menée en Afrique. Elle servira de modèle
pour d’autres pays. En outre, ce travail permettra d’avertir
les décideurs sur les problèmes émergeant à
Brazzaville afin qu’ils envisagent de mener une enquête
similaire à plus large échelle, la formation du personnel
pour la lutte contre les facteurs de risque, la sensibilisation de
la population et la mise en place d’un système national
de surveillance des maladies cardiovasculaires.
Lire l'article original : http://www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=7049 |
Infection
du VIH : Les ARV désormais disponibles dans la région
des Lacs - Fraternité
matin - Côte d'Ivoire - 15/10/2004 |
Prise en charge
La prise en charge médicale décentralisée est
devenue une réalité à Yamoussoukro
Plus besoin, pour les personnes vivant avec le VIH/sida, de descendre
absolument sur Abidjan pour avoir leurs médicaments. Pour les
infectés de la région des Lacs, en tout cas, ce vœu
est devenu réalité depuis lundi avec le lancement de
la prise en charge médicale des personnes vivant avec le VIH
de la région des Lacs. Cinq mois après l’installation
du comité régional de lutte contre le sida de la région
des Lacs, la capitale politique et administrative de la Côte
d’Ivoire inaugure ainsi une phase importante dans la lutte contre
cette pandémie.
La cérémonie a eu pour cadre le Centre hospitalier et
régional. Elle était présidée par le ministre
d’Etat, ministre de la Santé et de la Population, le
Dr. Albert Mabri Toikeuse, qui avait à ses côtés
son homologue de la Lutte contre le sida, le Dr. Christine Nebout
Adjobi, ainsi que le représentant-résident du PNUD,
M. Abdoulaye Mar Dièye. Elle a été suivie par
les autorités politiques et administratives et coutumières
de la région, au premier rang desquelles le préfet Ahipo
Ori.
La prise en charge médicale des personnes vivant avec le sida,
faut-il le rappeler, est un des volets de la proposition de la Côte
d’Ivoire qui a bénéficié, en septembre
2003, d’une aide financière de plus de 9 milliards de
francs CFA du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose
et le paludisme dans l’optique de renforcer la réponse
nationale face au VIH/sida. Entre autres objectifs, cette proposition
vise l’accès aux anti-rétroviraux (ARV) et le
suivi biologique pour les personnes vivant avec le VIH/sida. Il est
ainsi prévu la prise en charge de 5000 nouveaux malades d’ici
la fin de l’année 2004 et 5000 autres en 2005 pour la
modique somme de 5 000 F CFA par trimestre.
Sur 126 000 personnes qui ont besoin de traitement sur une population
totale de 770 000 séropositifs, 2 105 seulement, selon le ministre
de la Santé et de la Population, ont pu bénéficier
des anti-rétroviraux, de 1998 à juin 2004. “ C’est
une véritable bouffée d’oxygène donc, dira-t-il,
de voir le Fonds mondial mettre à la disposition de la Côte
d’Ivoire la possibilité de soigner jusqu’en 2005,
10 000 malades nouveaux ”.
Après Yamoussoukro, cette dotation du Fonds mondial géré
par le PNUD permettra de doter neuf autres sites en ARV : Aboisso,
Daloa, Bouaké, Man, Séguéla, Korhogo, Bondoukou,
Odienné et Bouaflé.
Abengourou, il convient de le souligner, bénéfice des
ARV depuis le mois d’août dernier, dans le cadre du PEPFAR.
ELVIS KODJO
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/content/detail.php?cid=h9Ao3S5RUk8 |
Quand
le diabète rend aveugle - Cameroon
tribune - Cameroun - 14/10/2004 |
La rétinopathie diabétique
auscultée à l’occasion de la 5e Journée
mondiale de la vue.
L’on ne perçoit pas aisément. Le lien qui existe
entre le diabète et les maladies de la vue. Il existe pourtant
et se situe au niveau des complications de cette maladie. Parmi celles-ci,
on cite la rétinopathie diabétique, la cataracte, les
troubles oculo-moteurs, les atteintes du nerf optique, les oblitérations
vasculaires, le glaucome, les infections, etc. D’après
les spécialistes, la rétinopathie diabétique
en est la principale. De l’avis du Pr. Ebana Mvogo Côme,
c’est elle qui rend potentiellement le diabétique aveugle.
Concrètement, explique l’ophtalmologiste-strabologue,
en service à l’Hôpital général de
Douala, c’est l’ensemble des lésions vasculaires
et tissulaires, de nature exsudative, proliférative, puis dégénérative,
provoquées par la capillaropathie diabétique au niveau
de la rétine.
"En fait, le problème fondamental du diabète, indique
le Pr. Ebana Mvogo Côme, est l’hyperglycémie prolongée,
qui va provoquer des lésions au niveau des vaisseaux capillaires,
notamment sur leur paroi". Normalement, ces vaisseaux sont imperméables.
A cause des lésions, ils deviennent perméables. En d’autres
termes, ils laissent passer le sang. Par l’effet de l’augmentation
de la perméabilité des vaisseaux, la rétine gonfle
et devient oedémateuse. Selon le spécialiste, il y a
aussi des occlusions, qui se caractérisent soit par un ralentissement,
soit par une dilatation des vaisseaux. Cette situation entraîne
ce qu’on appelle l’ischémie, c’est-à-dire,
le sang n’arrive pas dans le territoire concerné, les
cellules sont en hypoxie ou absence d’oxygène. A son
tour, celle-ci, précise le Pr. Ebana Mvogo, va provoquer la
sécrétion des facteurs angiogéniques qui vont
stimuler la prolifération des néo-vaisseaux. Ceux-ci
sont mal structurés, très perméables et sont
aussi accompagnés d’une prolifération fibreuse.
"Le diabétique peut perdre la vue, soit parce qu’il
a fait une hémorragie massive dans le vitré (corps transparent,
il devient opaque et la lumière ne passe plus), soit parce
qu’il a fait un décollement de rétine par traction
ou parce qu’il a développé un œdème
rétinien important, notamment au niveau de la macula (région
qui permet de voir, mesurant quelques microns). Les néo-vaisseaux
vont se développer vers l’iris en avant et provoquer
un glaucome néo-vasculaire", explique le. Pr. Ebana Mvogo.
On distingue deux types de rétinopathie diabétique :
non proliférante et proliférante. L’une et l’autre
sont classées en trois stades : minime, modéré
et sévère. Il existe une troisième forme : la
maculopathie diabétique. Celle-ci peut être soit oedémateuse,
soit ischémique. C’était l’objet de la conférence
animée hier, à la Faculté de médecine
et des sciences biomédicales de l’université de
Yaoundé I, par le Pr. Ebana Mvogo, dans le cadre d’une
série d’activités organisées par le Programme
national de lutte contre la cécité, à l’occasion
de la 5e Journée mondiale de la vue célébrée
ce jour.
Raphaël MVOGO
Lire l'article original : http://207.234.159.34/article.php?lang=Fr&oled=j18102004&idart=19748&olarch=j14102004 |
Sida
: les zones d’ombre de la nouvelle tarification - Cameroon
tribune - Cameroun - 14/10/2004 |
La mise en oeuvre des mesures gouvernementales
a fait surgir d’autres préoccupations.
Il n’a pas fallu attendre deux semaines pour que les premières
difficultés jaillissent sur le terrain. Depuis le 1er octobre
dernier, les traitements ARV ne coûtent plus que 3000 F et 7000
F par mois, selon le type de protocole prescrit au malade. De même,
les examens biologiques de suivi ont été ramenés
à 18.000 F Cfa. Ces mesures, pour l’essentiel sont appliquées
dans l’ensemble des centres de traitements du pays. Tout ne
se passe pourtant pas toujours sans problème. Lire
la suite |
Tradipraticiens
: Pour une loi contre les charlatans- Le
quotidien - Sénégal - 13/10/2004 |
Les guérisseurs sénégalais,
encadrés par l’Association pour la promotion de la médecine
traditionnelle (Prometra), exigent le vote d’une loi au Parlement,
qui autorisera et réglementera l’exercice de la profession
au Sénégal. Selon Prometra, la profession de tradipraticien
est déjà régie par une législation dans
certains pays d’Afrique de l’ouest, comme le Mali et le
Burkina Faso. «Seul le vote de cette loi peut nous aider à
séparer les charlatans des véritables tradipraticiens.
Les charlatans sont les personnes qui se disent tradipraticiens et
qui vont à la radio pour dire qu’ils peuvent tout soigner
et sont même capables de ressusciter un mort. Trop c’est
trop», déclare à Ips, Adja Boury Niang, présidente
de Prometra, une Organisation non gouvernementale (Ong) basée
à Dakar. Lire la suite |
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