L'actualité

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L'actualité de la santé en Afrique

Mars 2003

Traitement des malades du sida : 1.051 personnes ont bénéficié des médicaments ARV - Le Soleil - Sénégal - 31/03/2003
Entre décembre 1998 et ce mois de mars 2003, 1051 personnes affectées par le VIH/SIDA ont été mises sous traitement antirétroviral (TARV). C'est le Pr Pape Salif Sow, chef du service des maladies infectieuses, qui l'a révélé samedi, au cours d'une rencontre scientifique à la Faculté de médecine et de Pharmacie. Cette rencontre portait sur le bilan des différents volets de l'initiative sénégalaise d'accès aux médicaments antirétroviraux (ISAARV), ouverte par le doyen de la Faculté, le Pr Doudou Thiam. Lire la suite

Partenariat entre pédiatres, PEV et l'OMS : Pour mieux contenir les maladies de l'enfant - Le républicain - Bénin - 31/03/2003
La société béninoise des pédiatres (Sobep), les responsables de la Direction Nationale du Programme Elargi de Vaccination (DNPEV) ont tenu le week-end dernier une réunion au champ de foire de Cotonou. Financièrement appuyée par la représentation de l'Oms (Organisation mondiale de la santé) au Bénin, cette rencontre vise à établir un partenariat entre les pédiatres, la direction du PEV et l'OMS afin de pouvoir mieux lutter contre les maladies de l'enfant Au cours de la réunion, la trentaine de participants présents ont suivi des communications sur le Pcime (prise en charge intégrée des maladies de l'enfant) et sur l'organisation des campagnes de vaccination notamment la rougeole et la poliomyélite. Des débats, il ressort que les pédiatres, étant spécialistes des maladies de l'enfant sont concernés par les activités des campagnes de vaccination que le ministère de la santé organise chaque année en faveur des enfants. C'est justement ce manque de collaboration que le docteur Toukourou, pédiatre au CNHU déplore. Pour elle, le ministère de la santé publique ne prenait pas en compte les pédiatres dans la réalisation de ses différentes activités. A l'en croire, cette réunion qui s'est tenue le week-end dernier aura à combler le vide créé par le manque de collaboration qui existait entre les différents acteurs. Pour Jacques Tossou, directeur national du programme élargi de vaccination, la collaboration avec les pédiatres est très importante car ils sont les premiers concernés par les maladies de l'enfant. Le docteur Amadou Fall du point focal de l'Oms à Abidjan, note quant à lui que le partenariat entre les pédiatres doit aller au-delà de la rougeole. La fièvre jaune, la poliomyélite, le tétanos doivent aussi préoccuper les agents de santé dans les diverses activités.
Lire l'article original : http://www.lerepublicain.org/societe/socio13103033

Recherche : le CRESA creuse sans cesse - Cameroon-tribune - Cameroun - 31/03/2003
Le Centre de recherche pour la santé des armées (CRESA), dirigé par le Dr Mpoudi Ngole, fonctionne depuis 1998, même si sa création formelle date de l'an dernier. En gros, les travaux ont porté sur le HIV et le SIV (le virus chez les singes et les chimpanzés). En ce qui concerne le virus d'immunodéficience humaine, des études ont été menées sur l'épidémiologie moléculaire, pour évaluer la prévalence et déterminer les différents sous-types de virus existant au Cameroun. Ces études ont permis, à en croire l'équipe du Dr Mpoudi Ngole, d'affiner les tests diagnostics, et sont d'une importance capitale dans le cadre de la recherche vaccinale, ainsi que pour la thérapie. Dans la même lancée, des études préliminaires portant sur la phase préparatoire à l'élaboration d'un vaccin, ont été menées à ce jour, avec pour objectif notamment de déterminer le taux d'incidence du virus. D'autres travaux ont concerné l'évaluation de tests de dépistage : en raison de ses mutations, le virus peut devenir indétectable à certains tests. En outre, les chercheurs du Cresa ont analysé les différentes souches présentes au Cameroun, les formes recombinées et la propagation du sida sur le territoire national. L'observation de malades sous traitement a également intéressé le Centre de recherche. L'ensemble de ces travaux a permis de constater, entre autres choses, qu'il existait de nombreux sous-types de HIV 1 dans le pays, et que les formes de recombinaisons étaient multiples. Au sujet du SIV, la recherche se poursuit pour voir s'il n'existe pas de risque de transmission d'un nouveau type de virus du singe à l'homme (qui peut être en contact avec cet animal de plusieurs façons). Les choses iraient mieux si le Centre disposait davantage de personnel (local) qualifié, estime-t-on au Cresa, où on déplore également le manque d'équipements, d'infrastructures. " Pour certains tests, nous devons envoyer les échantillons à l'étranger afin de compléter les analyses ", affirme un médecin. L'autre problème, d'ailleurs lié au premier, est celui des fonds, si crucial en matière de recherche. Les financements que reçoit le CRESA sont presque à 75% d'origine extérieure, ce qui conditionne assez nettement les orientations de la recherche, les bailleurs ayant plus d'un mot à dire dans l'usage des fonds qu'ils octroient. Le CRESA reçoit notamment l'appui de deux groupes de recherches américains et d'un groupe français. A.N.
Lire l'article original :
http://www.cameroon-tribune.cm/article.php?lang=Fr&oled=j31032003&idart=7106&olarch=j31032003&ph=y

Accès aux médicaments du sida : Le docteur Gunther chez Mme Adjobi - Fraternité Matin - Côte d'Ivoire- 31/03/2003
Le docteur Gunther Faber, vice-président pour l'Afrique subsaharienne et l'Afrique du Sud des laboratoires Glaxosmi-thkline (GSK), principal fournisseur mondial des anti-rétroviraux (ARV), arrive à Abidjan aujourd'hui pour un séjour de trois jours. Il aura une séance de travail, demain, avec Mme Christine Nebout Adjobi, ministre de la Lutte contre le sida. Cette visite qui intervient à un moment critique de l'histoire de la Côte d'Ivoire revêt volontiers un symbole, celui d'un espoir certain en ce pays, et constitue assurément un témoignage de solidarité vis-à-vis du personnel de la direction d'Abidjan qui couvre toute l'Afrique de l'Ouest et du Centre. Au-delà de cette symbolique, cette visite est porteuse d'espoir pour les malades du sida quant à l'accessibilité aux anti-rétroviraux. Ces produits restent toujours relativement chers pour les pays africains, malgré l'initiative d'accès aux ARV entamée l'année dernière par les principaux laboratoires exerçant dans ce domaine en direction des pays africains. Cette initiative s'est traduite par des réductions de coût de 75 à 80% parfois. Le Trizivir, notamment, une trithérapie en un seul médicament, s'obtient désormais à 86 793 F contre plus de 400 000 F sous d'autres cieux. La situation de crise que vit la Côte d'Ivoire, pays déjà considéré comme le plus atteint en Afrique de l'Ouest, est un terrain fertile pour le sida, s'accordent à dire les spécialistes. Plus que jamais, craignent-ils, la pandémie a de beaux jours devant elle. Le Dr Gunther Faber aura l'occasion de s'enquérir de la situation de la maladie en Côte d'Ivoire au cours de sa visite. Il essayera surtout de voir dans quelle mesure renforcer les actions et la collaboration des laboratoires GSK avec ses partenaires locaux engagés dans la lutte, le ministère concerné bien entendu, mais aussi des ONG comme Retroci certainement. ELVIS KODJO
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=18728

Promotion de la médecine traditionnelle : Valoriser la formation continue - Sidwaya - Burkina Faso - 31/03/2003
PROMETRA-Burkina et l'Association Espérance 92 de France organisent un séminaire de recyclage et d'échanges au profit de tradithérapeutes de l'Afrique de l'Ouest les 27 et 28 mars 2003. La cérémonie d'ouverture a été présidée par le Dr. Jean-Baptiste Nikièma, directeur de la Promotion de la médecine traditionnelle à la direction générale de la Pharmacie, du médicament et des laboratoires. Les tradithérapeutes du Niger, du Bénin, du Togo et du Burkina Faso avaient bénéficié d'une formation portant sur le comportement humain face à la maladie, la stratégie du magnétisme pour les guérisseurs et une réflexion de l'esprit. Le présent atelier de recyclage selon le formateur, Jean-Claude Collard de l'Association Espérance 92, consistera à analyser les acquis, à revoir les réglages de soins du corps par la plante, enfin à enseigner la stratégie de magnétisme pour relancer l'énergie chez le malade. L'importance de la médecine traditionnelle dans la société fait que les promoteurs trouvent la nécessité de renforcer les compétences de ces praticiens. Selon le président de la Promotion de la médecine traditionnelle (PROMETRA), M. Kamanga Théophile Ouédraogo : "Les obstacles au développement de la médecine traditionnelle proviennent non seulement du manque de cadres de formation, voire l'absence de formation et d'encadrement des tradithérapeutes". Il s'agira au cours de ce séminaire de recyclage, d'apporter des connaissances nécessaires efficaces à l'amélioration des méthodes de soins des guérisseurs, à valoriser les ressources humaines qui sont les tradithérapeutes. Tout cela contribuera nul doute au changement positif de mentabilité, d'attitude et de comportement autant chez le praticien que chez le malade, à l'augmentation de la faculté des tradithérapeutes pour la résolution des problèmes de santé des populations. La médecine traditionnelle est l'une des composantes de la politique de développement sanitaire. En effet, "80% de la population a recours à la médecine traditionnelle", affirme le Dr Jean-Baptiste Nikièma. Il importe pour ce dernier que la formation soit une donnée essentielle à prendre en compte pour accroître les compétences des acteurs du domaine et partant, une promotion efficiente de la médecine traditionnelle. Ismaël BICACA
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2003_31_03/societe_1.htm

Sida : les promesses de la recherche au Cameroun - Cameroon-tribune - Cameroun - 31/03/2003
Longtemps dans les esprits, la lutte contre le sida au Cameroun ne signifiait que campagne de prévention ou prise en charge des malades. La lutte contre la pandémie passe également par la recherche, qui, toujours dans les esprits, est l'apanage des autres, les grands laboratoires américains ou européens en l'occurrence. Et pourtant, des Camerounais se sont engagés dans la recherche sur le sida. Avec, contre eux, les préjugés. Les préjugés hérités d'un lointain passé et selon lesquels les avancées scientifiques et technologiques ne peuvent venir que de l'Occident. Dans un tel contexte, il a fallu beaucoup de courage, de foi, de ténacité ou de témérité- c'est selon, aux chercheurs camerounais qui ont osé. On en compte un certain nombre dans le pays et chacun a opté pour l'un des aspects de la recherche. Il faut bien comprendre que faire de la recherche sur le sida ne veut pas seulement dire chercher un vaccin. Les champs d'étude sont en effet variés et il ne faut par exemple pas négliger les recherches sociales sur l'impact des campagnes de prévention, sur la manière dont la maladie s'infiltre au sein des différentes couches de la population, etc. D'un point de vue scientifique, certains, en Afrique, se sont engagés dans la recherche expérimentale et d'autres dans la recherche appliquée. Dans un cas comme dans l'autre, ce qui manquerait le plus, ce sont les idées. L'argent ne viendrait que par la suite. Selon une figure emblématique de la recherche dans le pays, il faut faire très vite le tri parce, que " lorsqu'une maladie comme le sida surgit, ils sont nombreux ceux qui, véritables hommes de science ou non, s'engouffrent dans la brèche et souvent on n'est pas loin du charlatanisme ". On fait bien de la recherche chez nous et personne ne sera surpris d'apprendre qu'un crucial problème de moyens financiers et matériels se pose. La recherche coûte cher et on sait par exemple que les grands laboratoires s'opposent au développement du médicament générique sous le prétexte qu'ils n'auront plus assez d'argent pour mener à bien leurs recherches pour trouver des parades contre le sida. Les moyens sont limités et le gouvernement semble avoir bien compris la problématique lorsque, récemment, il a signé une convention avec le professeur Victor Anomah Ngu. Le ministère de la Santé publique s'engageait alors à fournir une certaine assistance matérielle et même financière à la structure de l'homme de science pour soutenir ses efforts en vue d'un vaccin thérapeutique. Quelques mois plus tôt, le ministre de la Santé publique déclarait chez l'un de nos confrères que " le gouvernement camerounais ne se croise pas les bras et n'attend pas que les autres découvrent le médicament miracle ". On peut dire que ce fut là le déclic. Ce fut un signal fort puisque jusque là, dans les milieux médicaux mêmes, l'expérience du professeur Anomah Ngu, autant que celle de quelques autres, suscitait méfiance, défiance et même hostilité. On allait enfin, dans l'opinion, avoir de la considération pour la recherche locale. Une dynamique qui a besoin d'être soutenue pour susciter un autre espoir. Et les chercheurs camerounais sont plutôt optimistes, qui voudraient au moins que leurs travaux et leurs efforts soient connus. Stéphane TCHAKAM
Lire l'article original :
http://www.cameroon-tribune.cm/article.php?lang=Fr&oled=j31032003&idart=7100&olarch=j31032003&ph=y

Gynécologie obstétrique : Les spécialistes confrontent leurs connaissances - Fraternité Matin - Côte d'Ivoire- 29/03/2003
La journée scientifique organisée par la Sogoci (Société de gynécologie et d'obstétrique de Côte d'Ivoire) en partenariat avec le laboratoire Theramex a eu lieu jeudi dernier à l'hôtel Sofitel au Plateau. L'organisation de cette réunion, selon le président de la Sogoci, Pr. Anongba Simplice, s'inscrit dans le cadre des activités de ladite structure en vue de permettre aux praticiens d'échanger leurs expériences. Lui emboîtant le pas, Pr. Koné Nouhou, président de la journée, a indiqué que celle-ci est l'occasion d'une confrontation ou d'une simple vérification des connaissances. Mieux, a-t-il poursuivi, la journée scientifique a pour but de consolider les connaissances et de les actualiser. Aussi, les spécialistes de la gynécologie et de l'obstétrique, regroupés en plusieurs équipes ont-ils animé des communications qui ont trait au diagnostic et traitement des plaies abdominales par balle avec lésion utérine au cours de la grossesse, au dysfonctionnement d'un système de dérivation ventriculo-péritonéale sur une grossesse évolutive de 31 semaines et au bichlorhydrate de quinine en intra rectal chez la gestante au CHU de Bouaké. EMMANUEL KOUASSI
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=18680

Projet d'un centre d'accueil des malades mentaux à Kaolack - Le Soleil - Sénégal - 28/03/2003
Le président de l'association sénégalaise pour le suivi et l'assistance des malades mentaux (ASSAMM) a révélé mercredi, lors d'un point de presse, que le projet de construction à Kaolack d'un centre d'accueil et de traitement des malades mentaux est en " bonne voie ". M. Ansoumana Dione a précisé qu'un financement de 1,4 milliard de Frs CFA est prévu à cet effet par le chef de l'Etat qui l'avait reçu en audience récemment, soulignant que ce fonds est également destiné en priorité à la construction de deux autres centres pour les handicapés et jeunes drogués. Le financement de ce centre à statut national, qui sera conçu sur un terrain déjà disponible de 4 ha, aura une capacité d'accueil de 50 malades mentaux et sera le principal acquis de l'ASSAMM, a souligné M. Dione qui en a remercié le Président Abdoulaye Wade. Il a aussi indiqué que le recensement des malades mentaux au Sénégal, envisagé par son association, reste toujours d'actualité mais devrait intervenir après la construction du centre. Dans une déclaration liminaire au point de presse, organisé en prélude à la célébration samedi, à Kaolack, du 3ème anniversaire de l'ASSAMM, M. Dione a rappelé certaines pathologies liées aux troubles mentaux, neurologiques et psychiques et leurs causes et conséquences pour déboucher sur un plaidoyer en faveur de la promotion de la santé mentale. Il a estimé qu'il faut faire reculer la stigmatisation et l'écart entre la santé mentale et la santé physique avant de souhaiter l'augmentation du budget alloué à la santé mentale qui devrait être inscrite dans la réforme du système de santé sénégalais. Il a aussi souhaité la formation d'un personnel qualifié, jugeant le nombre de psychiatres peu nombreux au Sénégal. M. Dione a enfin invité la communauté à se mobiliser dans une large campagne d'éducation pour prendre en charge, plus que les spécialistes, le problème des malades mentaux pour réduire les obstacles aux soins et traitements en levant les préjugés et incompréhension. D'ailleurs le thème de l'anniversaire portera sur " La promotion de la santé mentale - comment inverser l'image négative des troubles mentaux et neurologiques ". Le président de l'ASSAM a déploré au passage le fait qu'aucun Ministre de la République ou autorité municipale de Rufisque ou de Kaolack n'ait voulu parrainer leurs manifestions prévues, rappelle-t-on, le 29 mars à Kaolack.
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=25589&index__edition=9847

Fièvre Ebola : une mission de la BAD attendue à Brazzaville pour préparer un projet d'aide d'urgence - Les dépêches de Brazzaville - Congo - 28/03/2003
Une délégation de la Banque africaine de développement est attendue aujourd'hui à Brazzaville. Elle séjournera dans la capitale congolaise jusqu'au 12 avril prochain et préparera le projet " Aide humanitaire d'urgence de lutte contre la fièvre hémorragique à virus Ebola ". Cette épidémie a frappé, on le sait, le département de la Cuvette-ouest, notamment les districts de Kellé et de Mbomo. Durant son séjour à Brazzaville, la délégation de la BAD aura des séances de travail avec les différentes parties impliquées dans la lutte contre la pandémie, à savoir le ministère congolais de la Santé, l'OMS, la Croix-Rouge et les Ong humanitaires.
Lire l'article original : http://www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=3011

Lutte contre le sida - L'express - Madagascar - 28/03/2003
120 doses de "Viramine", un médicament de prévention de la transmission du Vih au bébé au moment de l'accouchement, ont été offertes par l'Unicef au ministère de la Santé, hier. Cette donation entre dans le cadre du programme de cet organe des Nations unies de réduire au maximum la mortalité infantile et juvénile avant l'année 2010. "Ce n'est que le début de la coopération entre les deux parties", a affirmé le Sg du ministère de la Santé Rigobert Rafiringason, à qui a été remis ce don au nom du gouvernement malgache. "Une campagne de dépistage de Vih auprès des femmes enceintes est actuellement en train de se faire, et d'autres médicaments vont arriver en fonction des résultats qui en découleront", a-t-il ajouté. Chaque dose de ce médicament comporte un comprimé à avaler par la femme avant l'accouchement, et une goutte à administrer au bébé 72 heures exactement après sa naissance. D'après le technicien de la Santé, l'utilisation de ce médicament a permis de réduire jusqu'à 40% le risque de contamination. Le représentant de l'Unicef Barbara Bentein de rappeler que Madagascar ne connaît pas encore actuellement des taux de mortalité néonatale considérables. Quoi qu'il en soit, la prévention est indispensable face à la recrudescence des Mst/Sida.
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=11064&r=13&d=2003-03-28

Journée mondiale de la santé, le 7 avril : Un environnement sain pour les enfants - Le Sud - Sénégal - 28/03/2003
Le 7 avril est la journée mondiale de la Santé. À cette occasion l'Organisation mondiale de la Santé (Oms), lance un appel pour mettre en place un environnement sain pour les enfants. Des mesures doivent être prises d'urgence pour préserver la santé et la vie des enfants déclare l'Oms. "Plus de cinq millions d'enfants entre 0 et 14 ans meurent chaque année de maladies ou de pathologies provoquées par l'environnement dans lequel ils vivent, s'instruisent et s'amusent. Pourtant, on comprend toujours mal les liens existant entre cet environnement et leur possibilité d'être en bonne santé" explique l'Oms. La Journée mondiale de la Santé entend donc cette année galvaniser l'action sur ce thème et sensibiliser le public. Les enfants ont une vulnérabilité particulière. Au cours de leur croissance et de leur développement, ils passent par des phases de sensibilité. Les enfants sont également exposés aux dangers de l'environnement avant leur naissance comme le tabagisme de la mère par exemple. On sait aujourd'hui qu'une "proportion importante de la charge mondiale de morbidité -peut être un tiers- est provoquée par des risques environnementaux et les enfants de moins de cinq ans souffrent à hauteur de 40 %, alors qu'ils ne représentent que 10% de la population mondiale". Il s'agit plus que jamais d'en interroger les causes. La salubrité de l'eau à usage domestique en est une de ces causes. "On estimait en 2000 que 1,1 milliard de personnes n'avaient pas accès à une source d'eau 'améliorée'. Chaque année ce sont donc presque 1,3 million d'enfants qui meurent de diarrhées, soit près de 12 % du total des décès d'enfants de moins de 5 ans dans les pays en développement" explique le document de l'Oms. L'hygiène et l'assainissement constituent aussi un grave problème. Car le manque d'hygiène contribue à la propagation des maladies diarrhéiques. De plus la pollution de l'air s'ajoute à cela. "C'est un facteur de risque pour les affections respiratoires aiguës ou chroniques ou d'autres maladies". Enfin les vecteurs de maladie -c'est-à-dire les moustiques et les vers surtout- représentent un grave danger pour la santé des enfants. "A lui seul, le paludisme est la cause d'un million de décès d'enfants par an environ" affirme l'Oms. Enfin les risques chimiques sont à prendre en compte ainsi que tous les accidents. "On estime qu'environ 50 mille enfants meurent chaque année d'une intoxication non intentionnelle. Et en 2001, 685 mille enfants de moins de 15 ans ont perdu la vie à la suite de traumatismes non intentionnels". Des solutions existent à ces problèmes et la journée du 7 avril devrait être un moyen de les faire connaître. "En 2002, lors du Sommet mondial sur le Développement durable, nous avons avec nos partenaires, lancé une nouvelle initiative : l'Alliance en faveur d'un environnement sain pour les enfants. Le 7 avril sera un tremplin qui donnera à l'Alliance l'élan nécessaire pour améliorer la santé des enfants et mettre en œuvre des mesures" lit-on dans la plaquette d'information de l'OMS. Véronique Jampy (stagiaire) et M.M.L
Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/archives/28032003.htm

Recherche en santé : les scientifiques africains lestés par des handicaps de taille - Le Soleil - Sénégal - 27/03/2003
Le professeur de Virologie et de bactériologie, Souleymane Mboup, un des chercheurs sénégalais de réputation internationale, a admis hier matin, à Dakar, que la recherche sur la santé dans la plupart des pays en voie de développement (PVD) souffre de sérieux handicaps, notamment de possibilités restreintes en termes de carrière et de développement personnel, de faiblesse et d'instabilité des environnements institutionnels et d'un financement insuffisant et inconstant". Ce dur réquisitoire sur la situation des chercheurs et le développement de la recherche en général et de celle sur la santé en particulier a été fait lors de l'ouverture hier matin à Dakar, par le directeur de cabinet du ministre de la Santé, M. Moussa Mbaye, d'un atelier de formation des branches nationales du réseau africain de recherche sur le VIH/SIDA (RARS) axé sur le renforcement des capacités et stratégies de mobilisation de ressources. Pour le scientifique sénégalais, qui est le président du RARS et qui avait collaboré à la découverte en 1985 du virus de l'immunodéficience humaine numéro 2 (VIH2), " il est nécessaire d'obtenir des engagements nationaux et internationaux à l'égard de la recherche en santé, d'encourager des actions précises pour faire face aux contraintes et développer et maintenir des capacités au sein des PVD ". Il a déploré le fait que les chercheurs des PVD ne sont pas souvent reconnus à leur juste valeur. Le Président de RARS, créé en 1989 à Ile Ife au Nigeria et qui est composé de chercheurs de 22 pays africains de différentes disciplines, a souligné avec force, que "le renforcement des capacités de recherche constitue l'un des moyens les plus performants et les plus rentables et durables de faire avancer le développement de la santé en général, et la lutte contre le SIDA en particulier". Il a plaidé pour la création de réseau bien outillé dans l'échange des informations, le plaidoyer, la mise en place de plans et de méthodes scientifiques de recherche. Le représentant du ministre de la Santé, M. Moussa Mbaye a lui aussi reconnu les écueils sur lesquels butte la recherche dans les PVD. Il est allé plus loin en soulignant que : " les catastrophes sanitaires montrent l'inadéquation de certaines stratégies de développement, accentue l'incapacité des systèmes de santé à prendre en charge les pathologies chroniques comme entre autres les cancers, le diabète, les maladies cardiovasculaires, les hépatites ". Il a insisté sur le fait que " l'engagement, l'innovation et la participation doivent aller ensemble, en s'appuyant sur des réseaux efficaces, aptes à accueillir un soutien international ". Ce sont des point clé, a-t-il dit, pour satisfaire les besoins de financement pour le développement et le renforcement des capacités technique et organisationnelle ". Fara Diaw
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=25551&index__edition=9846

SIDA : 3 morts et 9 cas de SIDA à Antsiranana - Midi Madagasikara - Madagascar - 26/03/2003
De 2002 à mars 2003, 3 sidéens sur douze sont passés de vie à trépas à Antsiranana. Ces informations sont tirées d'un atelier sur le SIDA qui s'est déroulé sur place, la semaine dernière. Et selon le rapport 2002 de l'ONUSIDA, 22.000 personnes sont estimées séropositives dans tout Madagascar, dont 15 % nécessitent déjà des traitements. Au vu de cette situation, formation de personnel, achat de médicaments et installation de laboratoire sont en cours d'étude. Entre autres, 4 personnels médicaux malgaches ont été envoyés par l'OMS à La Réunion, dimanche dernier, pour apprendre les techniques de traitement de cette maladie. Et très prochainement, les bailleurs de fonds, constitués entre autres de la Banque mondiale, de l'OMS et de l'UNICEF, vont financer les applications du traitement du SIDA par la tri thérapie anti-rétro-viro à Madagascar. " Rester séronégatif " Un nouveau projet est actuellement en cours d'élaboration dans le système de lutte contre le SIDA. Il s'agit d'installation de Centre de Conseil et de test volontaire. Cette nouvelle stratégie est déjà fonctionnelle à Antsiranana depuis 5 mois, à travers Mary Stoppes International (MSI), avec le financement de la Banque Mondiale. Pendant cette période assez courte, elle a permis de recenser deux séropositifs sur les 857 personnes volontaires dépistées. La nouvelle approche adoptée consisterait à répondre à la question : " Comment rester séronégatif jusqu'à la fin de la vie" ? Il s'agit de protéger les non- porteurs du virus, leur évitant ainsi les charges très lourdes du coût de traitement du Sida. Le coût de la tri thérapie étant de l'ordre de plusieurs centaines de millions de francs malagasy pour un malade. Pour l'heure, en tout cas, le vaccin miracle n'est pas prêt de montrer le bout de son nez. Dès lors, la protection la plus indiquée demeure l'abstinence sexuelle pour les individus non- mariés, si bien sûr ils arrivent à surmonter la puissance de la tentation du plaisir facile, pour une part. Pour l'autre, il s'agit bien évidemment d'honorer l'engagement léonin de rester fidèle à son partenaire. Vola R
Lire l'article original : http://www.midi-madagasikara.mg/textes/cu030326.htm#debut

Région sanitaire du Sud-Ouest : Plan Burkina contribue à la lutte contre la méningite - Sidwaya - Burkina Faso - 26/03/2003
Contribuer à l'amélioration de la santé des enfants et de leurs communautés, est l'un des objectifs que se fixe l'ONG Plan qui a procédé à la remise d'un important lot de médicaments et de 25 réfrigérateurs d'une valeur de 35 millions de francs CFA à la Direction régionale de la santé du Sud-Ouest le 7 mars dernier. Ces médicaments, composés essentiellement d'antibiotiques et de consommables médicaux pour lutter contre la méningite viennent à point nommé, car cette maladie sévit déjà dans la région du Sud-Ouest, où le district sanitaire de Batié notamment est en épidémie depuis le mois de février. Ce lot de matériel sera distribué aux formations sanitaires des provinces de la Bougouriba, du Noumbiel, du Poni, provinces qui relèvent de la zone d'intervention de Plan Burkina Faso dans le Sud-Ouest. Le directeur de Plan dans la zone, M. Koala Oumarou, a souligné que ce don vient appuyer les efforts que le gouvernement fournit en faveur de la région sanitaire du Sud-Ouest pour l'amélioration de la santé des enfants et de leurs communautés. Le docteur Sidi Coulibaly, directeur régional de la santé du Sud-Ouest apprécie à sa juste valeur ce geste qui vient soulager les populations et souhaite que ce genre d'actions se multiplie dans les années à venir. L'acquisition de ce matériel a été rendue possible grâce à une subvention obtenue pour le district par l'intermédiaire de Plan Japon. La remise de ce matériel a connu la présence du secrétaire général de la province et de plusieurs invités.
Sié Léger SOME AIB/Poni
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2003_26_03/villes_villages.htm

Lutte contre le paludisme au Bénin : Le groupe des facilitateurs en conclave pour 48 heures - Le matinal - Bénin - 26/03/2003
Le Groupe des facilitateurs (Gf) pour la lutte contre le paludisme au Bénin est depuis hier mardi 25 mars 2003 en conclave au Motel Virage d'Akassato. L'objectif principal de ce rassemblement est de contribuer à la mise en oeuvre du plan stratégique quinquennal 2001-2005 pour le renforcement de la surveillance épidémiologique et la prévention du paludisme au Bénin. Ainsi, durant 2 jours, les acteurs à divers niveaux de la lutte contre le paludisme au Bénin tenteront de trouver les voies et moyens pour le renforcement des capacités de recherche en matière de lutte paludique sur le plan national. Ils auront à évaluer les progrès accomplis dans la mise en œuvre de l'initiative " faire reculer le paludisme " afin de contribuer à l'appropriation sociale et au plaidoyer en faveur de l'amélioration de la qualité de prise en charge des cas de paludisme sur le plan national. Rappelons que le Groupe des facilitateurs a été crée en 2002 par arrêté ministériel N°3406 afin d'aider à sortir la lutte contre le paludisme des cadres institutionnels et la porter à la connaissance des populations.
Lire l'article original : http://www.h2com.com/beta1/lmo_article.cfm?article_num=6502

Lutte contre la lèpre - L'express - Madagascar - 26/03/2003
Grâce au Rotary Club International relayé par le Rotary Club d'Ivandry, la léproserie de Manankavaly est actuellement dotée d'un bloc chirurgical d'une valeur de 780 millions Fmg. Et ce n'est pas tout puisque d'autres léproseries de quelques villes provinciales comme Vohipeno et Sambava viennent aussi d'en bénéficier, toujours grâce à la solidarité rotarienne. Un appel a même été lancé aux jeunes chirurgiens malgaches qui souhaiteraient se spécialiser dans la chirurgie contre la lèpre… "de se faire connaître afin de suivre des cours de perfectionnement". Grâce à ces efforts du Rotary Club d'Ivandry en faveur des lépreux, deux de ses anciennes présidentes Mmes Mireille Rakotomalala et Yannick Ramarosaona ont reçu dernièrement les médailles "Paul Harris Fellow". R. S. R.
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=10992&r=4&d=2003-03-26

Fonds Mondial de Lutte contre le VIH/SIDA : Un nouveau financement pour Madagascar - Midi Madagasikara - Madagascar - 25/03/2003
Environ 8 millions de dollars du Fonds mondial de lutte contre le VIH/SIDA seront prochainement octroyés à notre pays. Cette enveloppe ira au PSI (Population Services International) Madagascar et au Catholic Relief Service. Ce nouveau financement va permettre de renforcer les campagnes de masse et interpersonnelles d'informations tendant vers un changement de comportement vis-à-vis de la prévention du SIDA et d'élargir le réseau de services de Santé Reproductive des Adolescents à Antsiranana, Toliara et Antananarivo. Par ailleurs, il facilitera l'extension de l'accès à l'utilisation des services de dépistage et des services de traitement dans les régions d'Antsirabe et d'Ilakaka, ainsi que le renforcement des activités similaires et complémentaires à Antananarivo et Morondava. Le Fonds Mondial, dont le siège est à Genève, a annoncé récemment le financement de nouveaux projets dans la lutte contre le VIH/SIDA. Pour cette année 2003, il va octroyer un fonds total de 866 millions de dollars pour trois ans à soixante pays, dont Madagascar. La majorité de ce financement reviendra aux ONGs et au secteur privé pour compléter les efforts du gouvernement dans chaque pays bénéficiaire. Rappelons que le Fonds Mondial, créé en janvier 2002, est un partenariat indépendant entre le secteur privé et le secteur public. Il a été instauré dans le but de mettre des ressources venues du monde entier, à la disposition du programme de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme, les trois maladies les plus meurtrières sur terre, et qui sont responsables de la mort d'environ six millions de personnes chaque année. Si actuellement, Madagascar est l'un des derniers pays subsahariens où l'épidémie du VIH/SIDA est encore à une étape naissante, d'ici 2015, le taux de prévalence des personnes séropositives risquerait de s'élever jusqu'à 15 % des adultes, si les mesures adéquates tardent à venir ou ne sont pas prises de façon efficiente. Nirina R.
Lire l'article original : http://www.midi-madagasikara.mg/textes/cu030325.htm#debut

 

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