Epidémie
de pneumonie atypique : Le directeur de la Prévention rassure
- Le Sud - Sénégal
- 25/03/2003 |
L'alerte sonnée par la mystérieuse
pneumonie qui fait des ravages en Amérique du Nord et en Asie inquiète
nombre de Sénégalais, grands voyageurs devant l'éternel. Selon le
Medecin-Colonel Cheikh Fall, directeur de la Prévention, au ministère
de la Santé, de l'hygiène et de la prévention, "aucun cas suspect
n'a été signalé sur le territoire national et une surveillance stricte
de la situation est observée par les autorités sanitaires, à tous
les niveaux ". La pneumonie dite atypique qui sévit dans certaines
régions du monde, inquiète les Sénégalais candidats aux voyages. Certains
se demandent si cette maladie mystérieuse qui a déjà fait des victimes
épargnera notre pays. Aussi, dans le contexte actuel, marqué par des
informations alarmantes liées à sa progression, la moindre petite
douleur ressentie au niveau des poumons, par des personnes qui suivent
l'actualité médicale internationale, peut être perçue comme un signe
de la pathologie. Ce qui dénote parfois d'une absence d'informations
sur les symptômes, les remèdes et les dispositions à prendre dès la
manifestation des premiers signes de la maladie. La pneumonie atypique
qui sévit actuellement, selon le Médecin-Colonel Cheikh Fall, directeur
de la Prévention est " un syndrome respiratoire aigu ". En plus de
la difficulté respiratoire, la personne atteinte de cette maladie
fait une fièvre de 38 degrés. A ces difficultés respiratoires s'ajoutent
la toux. Il faut également que la personne qui développe ces symptômes
ait été auparavant en contact avec un autre sujet suspect ou quelqu'un
qui a voyagé dans un pays où des cas similaires ont été signalés,
pour qu'elle ait quelque probabilité d'être affectée par le virus
de la pneumonie atypique. Les pays où des cas de pneumonie ont été
découverts sont le Canada, notamment à Toronto et à Vancouver, la
Chine dans les provinces de Canton, Honk-Kong, Singapour et le Vietnam,
plus précisément à Hanoi. Des informations non confirmées avaient
fait également état de la présence de quelques cas en Ile Maurice.
Le Colonel, Cheikh Fall, directeur de la Prévention, se veut rassurant.
Pour le moment, déclare-t-il, " le Sénégal ne connaît aucune menace
imminente liée à la présence de la maladie sur toute l'étendue du
territoire national ". Membre du Réseau de règlement sanitaire international,
les autorités sanitaires nationales observent une stricte surveillance
du territoire notamment au niveau des frontières et différentes structures
sanitaires du pays. Pour parer à toute éventualité. Cependant, en
guise de prévention, les autorités sanitaires conseillent aux candidats
au voyage d'éviter d'emprunter, si possible, tout itinéraire, qui
les ferait transiter par les pays où des cas de pneumonie atypique
ont été signalés. M. Mika LOM
Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/Rubriques%20Infos/Cadreunejournal25032003.htm |
MINSANTE
: un médecin dans la "blouse" de SG - Cameroon-tribune
- Cameroun - 25/03/2003 |
Le nouveau secrétaire général
du ministère de la Santé publique peut se sentir vraiment chez lui
au Minsanté. Le Pr. Elie Claude Ndjitoyap Ndam, est en effet médecin,
agrégé de gastro-entérologie. Le Pr. Ndjitoyap, qui a été officiellement
installé dans ses nouvelles fonctions le 18 mars dernier par le ministre
de la Santé publique, Urbain Olanguena, était jusqu'au décret présidentiel
du 14 mars 2003, SG du ministère de l'Enseignement supérieur. C'est
un homme d'expérience qui prend ainsi les rênes du secrétariat général
du Minsanté : au cours d'une carrière administrative déjà bien remplie,
il a été tour à tour Directeur des affaires académiques à l'université
de Yaoundé, Secrétaire permanent du projet 'Santé, fécondité et nutrition'
de la Banque mondiale au Minsanté, Secrétaire général de l'université
de Yaoundé I, avant d'être nommé, en l'an 2000, au même poste au Minesup.
Il occupe également les fonctions de Professeur titulaire à la faculté
de Médecine de l'université de Yaoundé I. Né le 25 juillet 1952, l'homme
est membre de nombreuses sociétés scientifiques ou médicales internationales.
Il est par ailleurs Officier de l'ordre national de la valeur.
Lire l'article original :
http://www.cameroon-tribune.cm/article.php?lang=Fr&oled=j25032003&idart=6992&olarch=j25032003&ph=y |
Eradication
du ver de Guinée : Enfin le bout du tunnel - Sidwaya
- Burkina Faso - 25/03/2003 |
Le Programme national d'éradication
du ver de Guinée (PNEVG), s'est réuni pour un bilan de ses activités
de 2001 et 2002 les 21 et 22 mars 2003, à Ouahigouya. Cette réunion
annuelle a regroupé quatre-vingt dix (90) participants : directeurs
régionaux de la santé, médecins-chefs de district, chefs de service
de lutte contre le ver de Guinée, agents de renfort et les partenaires
intersectoriels. L'atelier a fait le bilan comparé des activités des
années 2001 et 2002 et identifié les points forts et les faiblesses
du processus en vue d'identifier la lutte. Il s'agit de vaincre totalement
le ver de Guinée qui se contracte par la consommation d'eau contenant
des parasites. Le haut-commissaire du Yatenga, M. Christophe Compaoré,
a rappelé que : "Nous avons toujours en mémoire ces personnes (parfois
presque tout un village), cloués au sol pendant de longues périodes
en saison de travaux champêtres.. Impossible de parler dans ces conditions
de productivité ou de bien-être social et sanitaire et ce, pour au
moins les deux années suivantes". M. Compaoré a indiqué cependant
que la maladie est en régression. Dans cette logique, le directeur
régional de la Santé du Nord, Dr Dieudonné Ouoba, a relevé que le
district sanitaire de Ouahigouya totalisait 712 cas de ver de Guinée
en 1999, 376 en 2000, 127 en 2001 et 72 cas en 2002. Pour lui, cette
baisse du nombre de cas annonce la victoire mais en même temps, elle
exige encore plus de vigilance, de redoublement des efforts et des
sacrifices. Pour le coordonateur national du Programme, Dr Dieudonné
Sankara les chiffres parlent d'eux-mêmes et le Burkina Faso se classe
maintenant sixième (6e) pays endémique derrière le Soudan, le Ghana,
le Nigeria, le Togo et le Mali. Ceci grâce à la réduction progressive
du nombre de cas : 1956 en 2000 contre 1031 cas en 2001 soit 47,3%
de réduction et 592 cas en 2002 soit 44% de réduction. Les tendances
des deux premiers mois de 2003 montrent 75% de réduction par rapport
à l'année passée. Toutefois les zones touchées demeurent celles du
Nord, de la Boucle du Mouhoun, du Centre-Ouest, du Sud-Ouest, du Centre-Nord,
du Sahel, du Centre-Sud et du Plateau Central. Et les plus touchées
sont : le Sahel, le Sud-Ouest et le Centre-Nord. Les participants
ont relevé l'insuffisance des ressources humaines, matérielles, logistiques
et financières, l'insuffisance d'appropriation du Programme par les
populations, la non-implication des autres secteurs du développement
et l'insuffisance de points d'eau modernes. Aussi ont-ils recommandé,
d'une part, l'implication de tous les acteurs à tous les niveaux.
Et d'autre part, le renforcement des activités de plaidoyer auprès
des populations et leaders d'opinion. Par ailleurs, ils ont décidé
d'intensifier la surveillance épidémiologique et d'œuvrer à la disponibilité
de l'eau potable. Aimée Florentine KABORE
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2003_25_03/sidwaya.htm
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Saint-Louis
- Recrudescence de la tuberculose : Les jeunes plus touchés par la
maladie - Le
Sud - Sénégal - 25/03/2003 |
La tuberculose connaît une
recrudescence dans la région Nord où les porteurs du bacille de Koch
sont pris en charge à l'hôpital régional. Le nombre de personnes atteintes
de tuberculose avait diminué de manière drastique dans le monde mais
depuis l'apparition du Sida la maladie gagne du terrain. Saint-Louis
et sa région n'échappent pas à la règle où la tuberculose connaît
une forte recrudescence. Les chiffres parlent d'eux-mêmes. En 2002,
396 cas ont été enregistrés soit 0,58 cas pour 1000 habitants. 322
nouveaux cas de tuberculose pulmonaire dont 197 hommes pour 125 femmes
ont été signalés. Mais, la tranche d'âge des 25-34 ans est la plus
touchée avec 94 cas. C'est pourquoi, le district de Podor compte deux
unités de traitement et de dépistage en l'occurrence le centre de
santé de Podor et I'hôpital de Ndioum. Les malades sont soignés pour
l'essentiel par I'hôpital de Ndioum où le taux de détection avoisine
les 63 %. Le taux de guérison est de l'ordre de 75 % à Podor et de
40 % à Ndioum et 78,57 % à Dagana. "Il est important pour nous de
réfléchir sur les moyens nécessaires pour mettre en oeuvre une politique
de recherche active des tuberculeux actuellement sous traitement",
déclare le Dr Cheikh Hanne médecin-chef du district sanitaire de Podor.
Aujourd'hui, il est difficile de maîtriser les statistiques liées
à la pandémie. Et Dr Ameth Dieng de l'hôpital régional de Saint-Louis
de révéler, "nous connaissons beaucoup de difficultés par rapport
au traitement des malades du fait du fort taux d'abandon de ce traitement.
C'est la même chose partout dans le pays. C'est une défaillance sur
le plan thérapeutique, or le fait de commencer un traitement et de
l'arrêter au bout de quelque temps entraîne une résistance du microbe
vecteur de cette maladie. Le danger c'est que le microbe devienne
résistant à la molécule et une fois qu'il résiste à ce médicament,
il n y a plus d'autre alternative ". Cela est d'autant plus inquiétant
que le Bcg, vaccin qui protège contre la tuberculose n'est pas une
protection à 100%. En outre, il est prouvé que la maladie n'atteint
que les couches défavorisées pour l'essentiel, si l'on en croit El
Amadou Lamine Diagne, infirmier d'Etat à la retraite. Le traitement
et le suivi sont gratuits mais le test du dépistage coûte cher. "Pour
se dépister il faut payer 2000 Fcfa, 5000 Fcfa pour la radiographie
et l'examen de prélèvement des crachats au moins trois fois à raison
de 1500 Fcfa le prélèvement, ce qui du reste n'est pas à la portée
de chaque malade ", se lamentent les responsables de l'association
de lutte contre la tuberculose tombée aujourd'hui en léthargie. Même
s'ils reconnaissent qu'il y a une Ong qui appuie les personnes vivant
avec cette maladie. Pape Diomaye THIARE
Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/Rubriques%20Infos/Cadreunejournal25032003.htm |
Tuberculose
: pour que le bacille vacille - Cameroon-tribune
- Cameroun - 25/03/2003 |
La 10ème Journée mondiale
de lutte contre cette maladie s'est célébrée hier. "Je toussais beaucoup.
La maladie m'a rongé pendant 8 mois, parce que je n'avais pas d'argent
; j'ai perdu beaucoup de sang et de poids ". Ce témoignage d'Alphonse
Ekobena, ancien malade de la tuberculose, a ému l'assistance présente
hier au Hilton à l'occasion de la Journée mondiale consacrée à ce
fléau. Emotion également lorsque Georges Massa expliquait comment
la tuberculose l'avait rendu impotent, ou lorsque dame Rabiatou coûtait
le trépas de sa fille et sa propre rechute, tous imputables au bacille
de Koch. C'est donc d'un ennemi redoutable qu'on a parlé au cours
de cette cérémonie, qui était présidée par le Secrétaire d'Etat à
la Santé, Alim Hayatou, et à laquelle a pris part le représentante
de l'OMS. Contre ce tueur, se dresse le comité national de lutte contre
la tuberculose (CNLT), dont le Secrétaire permanent, le Pr. Christopher
Kuaban, a fait un exposé. On a ainsi appris, entre autres choses,
que des difficultés persistent quant à l'évaluation précise de l'ampleur
du mal. Le Comité national a tout de même déclaré 10 548 cas en 2002,
contre 6288 cas en 2001, et 4752 en 2000. Les membres du CNLT préconisent
à cette fin que certains obstacles au développement de leur structure
soient levés : l'absence de locaux, la précarité de la situation des
médicaments antituberculeux, la faiblesse médicale de l'unité centrale
du programme, l'absence des moyens de communication au niveau central
(véhicules, téléphone, fax, e-mail). En attendant, ils poursuivent
leurs objectifs : la réduction de la morbidité et de la mortalité
liées à la tuberculose, le dépistage d'au moins 70% des formes contagieuses
de la maladie, la guérison d'au moins 85% des malades diagnostiqués
par un traitement standardisé, la prise en charge correcte d'au moins
95% des malades, et la protection d'au moins 80% des enfants nés chaque
année par la vaccination au BCG. Prenant la parole à son tour, Alim
Hayatou a déclaré que la tuberculose tuait 2 millions de personnes
par an dans le monde, et que 22 500 cas environ, étaient attendus
chaque année au Cameroun. Puis, il a déclaré que cette situation était
due en grande partie à la pauvreté et au sida. La lutte contre la
pauvreté permettra de mieux mener celle contre la tuberculose, a-t-il
ajouté, avant de conclure, " couplée avec le sida, la tuberculose
risque de devenir un fléau irréparable ". D'où la nécessité, soulignée
par plus d'un orateur, de suivre le traitement jusqu'au bout (même
si on se sent bien peu après l'avoir commencé), pour éviter des rechutes
et des résistances. La lutte contre la tuberculose a bénéficié d'un
début de solution la réduction du coût de la prise en charge, ramenée,
grâce au concours des agences de coopération notamment, à 5000 francs.
Lire l'article original :
http://www.cameroon-tribune.cm/article.php?lang=Fr&oled=j25032003&idart=6990&olarch=j25032003 |
Inauguration
d'un CSPS à Zongo : Des soins de santé plus proches des patients
- Sidwaya - Burkina
Faso - 25/03/2003 |
Le Centre de santé et de
promotion sociale (CSPS) du village de Zongo dans l'arrondissement
de Boulmiougou est désormais fonctionnel. L'inauguration de l'infrastructure
a eu lieu samedi 22 mars en présence de nombreuses personnalités politiques
et administratives et bien entendu des ressortissants du village.
L'ouverture du CSPS vient soulager le village de Zongo et les populations
des villages environnants qui n'auront plus à parcourir de grandes
distances avant d'accéder à un centre de santé. Fruit de la solidarité
entre les fils et filles du village regroupés au sein de l'association
pour le développement socio-économique du Zongo (ADZ-KOOGLI-TAABA),
le centre a coûté près de 40 millions de F CFA dont plus de 37 millions
financés par le ministère de la Santé et plus de 2 millions de F CFA
par l'ADZ-KOOGLI-TAABA). La réalisation des infrastructures a débuté
en 1997 laus fayte de personnel médical, le centre a mis du temps
à s'ouvrir aux patients. Mais c'est désormais chose faite avec l'inauguration
ce samedi 22 mars. Cette cérémonie inaugurale a mobilisé plusieurs
membres du gouvernement dont le ministre de la Culture des arts et
du tourisme, Mahamoudou Ouédraogo ressortissant qui se serait personnellement
investi pour l'édification et l'ouverture du CSPS. Outre le dispensaire,
le centre comprend, une maternité, des logements pour l'infirmier
et la sage-femme ainsi qu'un dépôt pharmaceutique. Equipé de 8 lits
par la commune de Ouagadougou, le CSPS attend d'être doté d'un forage
pour ses besoins d'alimentation en eau potable. Célestin BAKOUAN
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2003_25_03/sidwaya.htm
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Centre
médical de Boussé : De nouvelles infrastructures - Sidwaya
- Burkina Faso - 25/03/2003 |
Au centre médical de Boussé
de nos jours, le patient ou l'usager se perd facilement. Ce fut le
cas du correspondant de presse, mercredi 19 mars 2003. Ce qui était
un passage hier, ne l'est pas aujourd'hui ; dans la cour, il y a des
briques par-ci, du gravillon et du sable par-là. Plus loin des murs
montent en plusieurs endroits, tout au tour de l'enceinte du centre
médical, des trous géants sans doute pour couler du béton. Les maçons
s'affairent, les ferrailleurs relient les morceaux de fer, les menuisiers
aussi sont à l'œuvre ; partout on tape, on rabote, les ouvriers mélangent
sable et ciment qui, pour fabriquer des briques ou monter un mur,
on s'interpelle ; au milieu de tout ce vacarme, il y a les blouses
blanches qui consultent. Chacun a l'air pressé, "pardon" chacun fait
le correspondant de presse. Motus et bouche cousue, personne ne veut
dire mot : de peu nous avions failli être viré par le responsable
lèpre. Après quelques minutes, le major arrive, ce dernier nous indique
que la voix la plus autorisée est celle du médecin-chef et que d'un
moment à l'autre, il sera là. Avant de terminer il s'écrit : Ah !
Le voilà qui arrive le médecin-chef ; Mohamed Seydou Ouédraogo, le
patron des lieux. L'air souriant, il nous devance comme la fait son
ministre à nos confrères de la télévision en septembre 2002. "A quand
la fin du chantier" (rire général). Enfin, il nous demande à quelle
question il devrait répondre ce matin. Nous lui rassurons, qu'aucune
question n'attendait le médecin-chef, simplement, intrigué par le
remue-ménage nous cherchions à comprendre ce qui sortirait de terre
dans quelques semaines : sans détours, il nous a donné la réponse
que voici : "le vaste chantier concernant le centre médical de Boussé
s'inscrit dans le cadre de l'opéralisation du district sanitaire de
Boussé ; c'est un chantier qui, une fois réalisé, permettra au district
sanitaire d'assurer les activités chirurgicales à nos populations.
Il s'agit concrètement de la construction d'un bloc opératoire, complété
par des bureaux de médecins. Il est prévu également la construction
d'un CSPS urbain, une salle d'hospitalisation pour les maladies contagieuses,
une salle de réunions et la clôture de l'enceinte du centre médical
de Boussé. Les travaux ont débuté en janvier 2003 et la fin est prévue
pour juin 2003". Le vendredi 14 mars 2003, le directeur régional de
la Santé du plateau central était sur le terrain pour voir l'état
d'avancement des travaux. Espérons que dans trois mois nous assisterons
à la première intervention chirurgicale entièrement réalisée à Boussé.
Sanzié KINI
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2003_25_03/sidwaya.htm
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Journée
mondiale de lutte contre la tuberculose : Une stratégie, un moyen
d'action - Sidwaya
- Burkina Faso - 25/03/2003 |
Célébrée le 24 mars de chaque
année, la journée mondiale de lutte contre la tuberculose au Burkina
est placée cette année sous le thème : "DOTS m'a guéri, il te guérira
aussi''. Dans la mise en œuvre de cette stratégie, les autorités du
ministère de la Santé ont procédé à l'inauguration du bloc technique
du programme national de lutte contre la tuberculose ; bloc situé
dans l'enceinte de l'hôpital national Yalgado Ouédraogo. Lire
la suite |
8ème
journée mondiale de lutte contre la tuberculose au Bénin: Œuvrer pour
l'éradication totale de la maladie - Le
matinal - Bénin - 25/03/2003 |
Le 24 mars de chaque année
est consacré à la célébration de la journée mondiale de lutte contre
la tuberculose. Au Bénin, l'événement a été marqué par plusieurs activités
de sensibilisation.
Après une conférence de presse animée au Centre culturel américain
de Cotonou dans la matinée d'hier, les autorités à divers niveaux
du ministère de la santé publique se sont données rendez-vous dans
l'après-midi au Centre de traitement anti-tuberculeux d'Akpakpa pour
partager avec les malades dudit centre quelques instants d'allégresse.
Deux discours ont marqué les temps forts de cette cérémonie placée
sous le signe de la compassion avec les malades. Dans son allocution,
le coordonnateur national par intérim du Programme national de lutte
contre la tuberculose a fait observer que non seulement la tuberculose
est une maladie de la pauvreté, mais elle est aussi et surtout la
cause de cette pauvreté. M. Alphonse Gbaguidi a par ailleurs exhorté
les uns et les autres à œuvrer pour un monde sans tuberculose. Mme
Adiza Y. Baba Moussa, représentant le ministre Céline Kandissounon
est revenu sur le thème choisi cette année pour marquer la 8è journée
mondiale de lutte contre la tuberculose. " Combattre la tuberculose
ne doit pas être le combat d'un programme seulement mais l'affaire
de tous : Ong, Communauté, Société civile, Association de développement…
", a martelé Mme Baba Moussa. Au Bénin, 2861 cas de tuberculose ont
été dépistés au cours de l'année 2001 indique un rapport du Programme
national de lutte contre la tuberculose.
Affissou ANONRIN
Lire l'article original : http://www.h2com.com/beta1/lmo_article.cfm?article_num=6490
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A
la découverte du système de santé : Des médecins français s'imprègnent
des réalités du Burkina - Sidwaya
- Burkina Faso - 24/03/2003 |
Une mission de médecins français
et d'agents du laboratoire Bristol Myers séjourne du 15 au 24 mars
2003 au Burkina Faso. Les missionnaires s'imprègnent des réalités
de notre pays en matière de lutte contre le Sida. Ils sont 10 médecins
cliniciens s'occupant de patients infectés par le VIH et 2 agents
de Bristol Meyers à séjourner au Burkina pour rencontrer les acteurs
de la lutte contre le Sida. Les patients de ces médecins sont pour
la plupart des africains. "Cette mission, loin d'être imposée par
Bristol Myers qui l'a initiée, constitue un réel désir pour nous de
venir voir comment la prise en charge du Sida est effectuée dans un
pays où il y a une forte incidence et où les moyens de lutte sont
faibles. Nous sommes remarquablement impressionnés" , dira le docteur
Yves Welker, responsable du service des maladies infectieuses à l'hôpital
de Saint-Germain-en-Laye dans la banlieue parisienne (France).
"Associer médecine traditionnelle et moderne"
A Ouagadougou, les missionnaires ont déjà visité à la date du 17 mars
2003, le centre hospitalier national Yalgado Ouédraogo (CHNYO), la
Centrale d'achat de médicaments essentiels génériques (CAMEG), le
secrétariat permanent du Conseil national de lutte contre le Sida
et les infections sexuellement transmissibles (SP-CNLS-IST). Ils auront
également à rencontrer à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso des ONG et
associations de lutte contre le Sida. Des rencontres déjà effectuées,
M. Welker indiquera : "J'ai la sensation qu'il y a une médecine traditionnelle
et une médecine classique moderne telle que je la pratique dans mon
pays. Je ne vois pas comment on pourra traiter l'infection à VIH au
Burkina Faso sans une relation très serrée entre médecine traditionnelle
et médecine moderne".
Sexualité à l'africaine
Les missionnaires ont pu aussi s'imprégner lors de leurs discussions
avec les membres du SP-CNLS-IST, de la sexualité à l'africaine, de
la notion du plaisir, du très fort désir d'enfantement chez les femmes
africaines, de l'importance de la tradition dans l'éducation etc.
"Maintenant, je suis convaincu qu'une grande partie de la tradition
pourrait servir pour diminuer considérablement l'infection à VIH dans
les pays africains et précisément au Burkina Faso" , a souligné M.
Yves Welker. Il compte mettre en place, en collaboration avec un amatomo-pathologiste
burkinabè un projet de lecture histologique, par le biais de l'Internet,
afin d'accélérer le diagnostic au profit des patients burkinabè. Charles
OUEDRAOGO
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2003_20_03/societe_2.htm
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Lutte
contre le Vih/Sida - L'express
- Madagascar - 22/03/2003 |
Madagascar figure parmi les
60 pays bénéficiaires cette année du nouveau financement du Fonds
mondial, destiné à la lutte contre le Vih/Sida, d'un montant estimé
à 866 millions de dollars pour trois années. La majorité de ce financement
sera accordée aux Ongs et au secteur privé, pour compléter les efforts
du gouvernement des pays bénéficiaires. Le Fonds mondial, qui a pour
siège Genève, a en effet annoncé que ce financement pour Madagascar
est destiné aux nouveaux projets engagés dans la lutte contre le sida,
selon l'information émanant du Secrétaire exécutif du Comité national
de lutte contre le sida (Cnls). Des demandes de financement ont été
alors soumises, avec l'appui du ministère de la Santé, auprès du Fonds
mondial par Population services international-Madagascar (Psi) et
Catholic Relief Services (Crs). Ce nouveau financement permettra de
renforcer l'information de masse et interpersonnelle pour le changement
de comportement vis-à-vis de la prévention du Vih/Sida; d'élargir
le réseau de services de Santé reproductive des adolescents (Sra)
dans d'autres villes comme Antsiranana, Toliara et Antananarivo, avec
la poursuite de l'actuel projet à Toamasina ; et d'étendre l'accès
aux services de dépistage et de conseils volontaires de Vih, et aux
services de traitement dans les régions d'Antsirabe et d'Ilakaka,
ainsi que de renforcer les activités similaires et complémentaires
à Antananarivo et Morondava. Ainsi, le Cnls ne saurait que souhaiter
à ces nouveaux projets une grande réussite à Madagascar. "J'invite
chaque citoyen malgache à participer activement dans cette lutte,
pour faire de Madagascar un pays sain s'offrant en modèle à toute
l'Afrique". Le Fonds mondial crée à Genève en janvier 2002, est le
fruit d'un partenariat indépendant entre le secteur privé et le secteur
public, et dont le but est de mettre des ressources venues du monde
entier à la disposition du combat contre le sida, la tuberculose et
le paludisme. En 2002, 58 programmes dans 43 pays ont obtenu un total
de 616 millions de dollars. Ramalala
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=10910&r=13&d=2003-03-22 |
Hôpital
Le Dantec -Des parlementaires visitent les lieux : Le projet de délocalisation
inquiète le personnel - Le
Sud - Sénégal - 22/03/2003 |
Les membres du Réseau parlementaire
pour les droits de l'Homme et des peuples innovent dans leur démarche.
Ils ont visité hier jeudi 20 mars, l'hôpital Aristide Le Dantec pour
s'enquérir de la situation de cette structure hospitalière qui reçoit
le plus de patients au Sénégal. Le directeur de l'établissement, Falilou
Diop, leur a fait une présentation de l'hôpital avant d'organiser
une visite. En dehors des conditions d'accueil et celle de la morgue,
les membres du Réseau ont été informés de la vive préoccupation du
personnel par rapport au projet de délocalisation annoncé de l'hôpital
qui demeure une structure de référence au Sénégal. "L'hôpital Le Dantec
est la mère des institutions hospitalières du Sénégal, de la sous-région,
voire de l'Afrique francophone toute entière". C'est sur ces propos
que le directeur de l'hôpital a débuté son exposé destiné aux membres
du Réseau parlementaires des droits de l'Homme et des peuples, et
au président de la Commission Santé et Hygiène publique de l'Assemblée
nationale, Madior Diouf. Le directeur a ensuite fait une description
exhaustive de l'ensemble des activités de la structture, et de ses
différents services. L'hôpital, qui porte ce nom depuis 1956 en mémoire
à celui qui le dirigea pendant de longues années, le professeur Aristide
Le Dantec, est devenu depuis 1962 un centre hospitalier universitaire
(Chu). "L'hôpital n'a plus besoin aujourd'hui de faire ses preuves"
a affirmé le directeur de l'hôpital, aussitôt approuvé par le président
du réseau, Alioune Dia. Pourtant des problèmes subsistent et c'est
pour les régler que le réseau s'etait déplacé. Majoritairement formé
de femmes, le réseau etait tout d'abord venu s'enquérir de l'état
de la maternité, mais aussi de la morgue. "Le naufrage du bateau le
Joola nous a permis de nous rendre compte du déficit que connaît le
Sénégal dans ce domaine. Il faut aujourd'hui faire un état des lieux
et régler le problème", a affirmé le président du réseau. Et le directeur
de l'hôpital d'ajouter que "la morgue était l'une de ses préoccupations
majeures, du fait même que sa capacité d'accueil était insuffisante
au regard de la demande". Une autre préoccupation du directeur a été
évoquée. "Nous avons réduit notre capacité d'accueil afin d'humaniser
les conditions des malades" a affirmé Falilou Diop. Le président du
réseau s'est déclaré satisfait à cet égard en expliquant "que cette
humanisation était l'un des buts premiers de leur visite". Enfin la
délocalisation de l'hôpital, annoncée par le président de la République
a été discutée. "J'avoue que depuis l'annonce de cette nouvelle le
personnel de l'hôpital, moi le premier, vit dans la crainte" a révélé
le directeur. Les membres du réseau ont promis de demander directement
au Président d'abandonner ce projet au profit de la rénovation des
bâtiments déjà existants. Les subventions en faveur de l'hôpital Le
Dantec devraient aussi connaître une augmentation, en réponse à la
demande du directeur, qui devrait prochainement venir lui-même exposer
ses revendications dans l'hémicycle, si la demande du président du
réseau est acceptée par les autres députés. "Nous ne le faisons pas
pour vous, mais pour nous et pour tous les Sénégalais, parce que la
santé est la base de tout" a conclu Alioune Ba. Les membres du Réseau
des parlementaires pour les droits de l'Homme et des peuples ont ensuite
visité, dans l'après-midi, l'hôpital général de Grand Yoff ex-Cto.
Véronique Jampy
Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/archives/22032003.htm |
Semaine
nationale dentaire - L'express
- Madagascar - 22/03/2003 |
"Vers une santé durable avec
une denture saine", tel est l'intitulé de l'action de mobilisation
sociale, d'éducation et d'information en matière de santé bucco-dentaire
menée dans le cadre de la Semaine nationale dentaire organisée par
l'Ordre national des odonto-stomatologistes, cette année. Des activités
communes sont prévues durant la célébration, du 24 au 30 mars, tant
au niveau national qu'au niveau régional, à savoir une action de sensibilisation
de proximité, d'information et d'éducation au niveau des écoles, entreprises,
églises, foyers et autres lieux publics. Effectuée par les odonto-stomatologistes,
en collaboration avec des équipes mixtes de prévention tels que les
médecins, enseignants, travailleurs sociaux..., l'opération entend
sensibiliser, informer, éduquer et surtout habituer le public à fréquenter
les cabinets dentaires, qui seront ouverts au public en vue d'un dépistage
gratuit, non suivi toutefois d'actes. Quant aux manifestations régionales,
chaque région organisera les activités de mobilisation et de sensibilisation
habituelles telles qu'expositions et animations sur les médias locales.
BOUCHE ET SIDA "Bouche et Sida" constituera l'un des points importants
discutés durant la semaine dentaire, et cela à double titre : la bouche
constitue une des principales portes d'entrée du sida, et à l'inverse,
le sida se manifeste par des signes caractéristiques au niveau de
la muqueuse buccale. Ainsi, les odonto-stomatologistes doivent être
en mesure de reconnaître les principales manifestations buccales isolées
ou associées chez des sujets infectés par le Vih, et doivent prendre
les mesures préventives en vue d'éviter la contamination. Celle-ci
est en effet possible lors de soins médicaux, et plus particulièrement
dentaires : les risques de transmission au niveau des centres de soins,
dont les cabinets dentaires, de maladies telles que le Vih/Sida, l'hépatite,
l'herpès, les mycoses, le tétanos... sont dues à l'utilisation d'instruments
non ou mal stérilisés. D'où la nécessité de respecter, lors des soins
médicaux, une asepsie rigoureuse et une stérilisation du matériel
telles qu'elles sont recommandées par la profession. C'est à cette
fin que la profession lance un appel à la vulgarisation effective
d'aiguilles et de lames à jeter. Un appel particulier est adressé
aux bailleurs de fonds pour soutenir la mise sur le marché d'aiguilles
et de lames à très bon marché. L'utilisation de l'aiguille à jeter
doit en tout cas être obligatoire. Ramalala
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=10912&r=13&d=2003-03-22 |
Maternité
: Six couveuses toutes en panne - Walfadjri
- Sénégal - 21/03/2003 |
L'hôpital Aristide Le Dantec
est créé depuis 1892. Un hôpital qui mériterait bien d'un entretien
digne d'un patrimoine historique. Pour accéder à la maternité déjà,
c'est la croix et la bannière. Il faut tenir la tête baissée pour
voir ou mettre les pieds pour monter les escaliers. Un parcours à
la limite du marathon pour une femme enceinte devant se rendre au
bloc opératoire. Le spectacle qui s'est offert aux parlementaires
à la maternité de l'hôpital Le Dantec est désolant, triste même. Dans
les salles d'hospitalisation, de grosses fissures sur les murs et
au plafond font partie du décor qui s'expose au regard de femmes séparées
par de petits box. Dans la salle de conférence située au niveau 2
de l'étage, ça sent le renfermé. Quelques tableaux et un écran géant
servent de décor. Mais ici, le plafond ne menace pas de s'effondrer.
Cependant, malgré l'état menaçant de ce bâtiment, il existe des cabines
qui n'ont rien à envier à celles qui existent dans les cliniques de
la place, mais elles ne sont pas, elles, à la portée des faibles bourses.
Ici, les frais d'hospitalisation sont fixés à 15 000 F par jour. Seulement,
un petit saut à la crèche permettra aux parlementaires de toucher
du doigt les difficultés de ce secteur de l'hôpital Le Dantec. En
effet, les six couveuses de cette crèche ne marchent pas. Les nouveau-nés
sont mis sous le système colombien. Il se pose aussi une insuffisance
de personnel, avec des sages-femmes qui sont au nombre de sept et
reçoivent en moyenne près de cinquante-cinq bébés par semaine. Les
berceaux sont aussi en nombre insuffisant. Durant ce passage à la
crèche, le directeur Falilou Diop a signalé l'installation prochaine
de quatre groupes électrogènes de 1 000 cavéas chacun. Ils vont remplacer
le groupe électrogène de l'hôpital et qui a coûté 90 millions avec
80 millions de frais d'installation. Par : D. C. DIAO
Lire l'article original : http://www.walf.sn/actualites/suite.php?rub=1&id_art=449 |
Epidémie
de pneumonie atypique - L'express
- Madagascar - 21/03/2003 |
Des dispositions ont été
entreprises au sein du ministère de la Santé afin d'éviter l'entrée
de l'épidémie de pneumonie à Madagascar, qui sévit dans le monde entier
actuellement, notamment en Asie, Europe et en Amérique. Ces propos
émanent du ministre de la Santé le Pr Andry Rasamindrakotroka hier,
à l'issue de sa rencontre avec la Conseillère chargée de suivi-enfant
au sein de l'Unicef à New York Begkoyin, en mission à Madagascar du
18 au 28 mars. Une note d'avis de vigilance a été communiquée par
le Service de santé aux frontières pour une alerte sanitaire et un
dispositif de prévention, vu la menace à l'échelle mondiale de l'épidémie
de pneumonie atypique déclarée depuis fin février en Asie du Sud-Est.
Ainsi, cette note est destinée à tous les responsables médicaux chargés
de la prévention sanitaire aux ports et aéroports, aux frontières
de Madagascar, pour une vigilance à la surveillance, aux dépistages
et interventions immédiates afin d'enrayer tous risques de propagation
du germe à l'intérieur du territoire. Madagascar est comme l'essentiel
de tous les pays du monde ouverts au trafic international, donc le
pays n'est pas épargné des risques d'entrée du germe rapporté par
d'éventuels voyageurs débarquants et portant la maladie. Il a été
recommandé à tous les responsables des directions provinciales de
santé et des districts sanitaires des ports et/ou aéroports internationaux
de veiller à toutes les mesures à entreprendre. Il s'agit de recueillir
auprès des commandants de navires ou d'aéronefs si durant le voyage
un ou des passagers présentent des signes inquiétants de maladie;
d'observer discrètement tous ceux qui débarquent des navires ou aéronefs
lors de leur défilé de descente avant la sortie des contrôles de Police.
S'il est démontré qu'un voyageur a une contamination effective, il
bénéficie de soins spécifiques appropriés en isolement sanitaire provisoire
jusqu'à l'élimination des risques de transmission la maladie à d'autres.
La baisse du taux de mortalité maternelle et infantile a été également
discutée lors de cette rencontre, où la priorité au traitement ainsi
qu'à la prévention sera au programme du département de la santé défini
dans le Business plan. Ramalala
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=10858&r=4&d=2003-03-21 |
PROFESSEUR
JEAN-CHARLES MOREAU "Faute de gaz, nos salles d'opération ne fonctionnent
pas parfois" - Walfadjri
- Sénégal - 21/03/2003 |
Du temps, le Pr Jean-Charles
Moreau n'en dispose pas souvent, surtout s'il a sur la table d'opération
une femme qui souffre. Seulement, sans gaz, comme il en manque parfois
à la maternité, comment pratiquer, par exemple, une césarienne ? Et
il semble souffrir de perdre du temps au téléphone pour en demander,
tout comme il semble se désoler que la banque de sang n'ait presque
pas de... sang.
"A la maternité, nous avons 150 agents et 120 lits, près de 6 000
accouchements par an et près de 12 000 consultations ambulatoires.
C'est le service qui génère le plus d'argent par rapport aux autres
services. En 2001, nous avons généré 128 millions. Le gros problème
de ce bâtiment, c'est celui de sa vétusté. Il y a aussi un déficit
de personnel qualifié parce qu'il y a eu beaucoup de départs. Ce qu'il
nous faut, c'est des moyens pour faire des diagnostiques in vitro
parce qu'il y a des couples en détresse. "Il faut aussi rendre la
spécialité plus attrayante en offrant des bourses aux travailleurs.
Peu de Sénégalais font des spécialités parce que sept ans de formation,
une année de thèse et quatre années d'expérience professionnelle sans
rémunération considérable, ce n'est quand même pas encourageant. Je
demande également aux autorités de revoir les effectifs au niveau
des écoles de formation. Pour un total de 54 sages-femmes en 1997,
nous en sommes aujourd'hui à 37. On doit motiver ces dernières. Même
pour les régions, on est obligé de former des sages-femmes en échographie.
On les affecte par la suite dans les régions. Tout cela est lié au
déficit en personnel. Même pour les interventions, ce sont des médecins
généralistes qu'on forme ici qui vont ensuite dans les coins reculés
du pays comme Goudiry, Bakel, etc., pour aider les femmes. "Le don
de sang demeure l'autre casse-tête. Nous avons une banque de sang,
mais qui n'a pratiquement rien. Il nous arrive d'avoir de sérieux
problèmes avec des femmes qui sont en état très critique et qui ont
besoin de sang. S'il s'agit de faire des opérations à froid, il n'y
a pas de problème. On demande à la personne de venir avec les membres
de sa famille pour qu'ils lui donnent du sang si, toutefois, cela
est nécessaire. Nous avons dix-huit salles d'opération qui, parfois,
ne fonctionnent pas toutes, parce qu'on est aussi confronté à des
problèmes de gaz. On perd ainsi des heures au téléphone pour que l'on
nous le livre alors que les malades souffrent éperdument". Par : Recueillis
par D. C. DIAO
Lire l'article original : http://www.walf.sn/actualites/suite.php?rub=1&id_art=450 |
Le
préfet de la Cuvette centrale prend des mesures préventives contre
la fièvre hémorragique à virus Ebola dans son département -
Les dépêches
de Brazzaville - Congo - 20/03/2003 |
Ngatsono Yoka Ikoula a réuni
lundi, dans la salle de la direction régionale de la Santé, à Owando,
les médecins et infirmiers des centres de santé intégrés de son département,
ainsi que les délégués des sous-préfectures pour envisager les mesures
conservatoires à prendre face à la fièvre hémorragique à virus Ebola
qui sévit dans la Cuvette-ouest. L'épidémie, qui s'est déclarée dans
la Cuvette-ouest à la fin du mois de janvier 2003, a créé en effet
un début de psychose chez les habitants de la Cuvette centrale, psychose
due aux déplacements de populations d'une région à l'autre par suite
de la mise en quarantaine de plusieurs localités de la Cuvette ouest.
Parmi les décisions prises lors de cette réunion figurent les dispositions
suivantes : - la réduction, voire la suspension, des mouvements de
population inter-départementaux jusqu'à ce que l'épidémie soit maîtrisée,
- la signalisation aux responsables sanitaires de la présence de parents
en provenance de la région voisine, - l'examen volontaire en cas de
symptômes pathologiques s'apparentant à ceux qui se manifestent chez
un sujet infecté par le virus Ebola, - la création dans les sous-préfectures
de comités de vulgarisation des signes de la maladie et des précautions
à prendre en cas d'infection par le virus.
Lire l'article original : http://www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=2957
|
Les
conférences de l'IPM - L'express
- Madagascar - 20/03/2003 |
Voici les résumés des conférences
données mercredi dernier à l'Institut Pasteur de Madagascar (IPM)
sur "Les infections nosocomiales, perspectives à Madagascar" par les
Dr Cécile Mourlan et Jules Randrianomenjanahary, de l'hôpital de Soavinandriana,
à Antananarivo, et sur "Les bactéries multi-résistantes aux antibiotiques"
par le Dr Pierre GROSJEAN de l'Institut Pasteur de Madagascar. Les
infections nosocomiales (IN), ou infections acquises à l'hôpital,
sont une réalité qu'il faut connaître et contre laquelle il faut lutter.
L'amélioration de l'hygiène hospitalière et le bon usage des antibiotiques
sont les moyens de limiter le taux de ces infections. Malgré les moyens
mis en œuvre depuis plus de 20 ans, l'enquête de prévalence nationale
française de 2001 a montré que 7,9% des patients hospitalisés contractent
une IN. Aucune donnée n'étant encore disponible sur Madagascar, une
collaboration a été décidée entre l'IPM et le service d'orthopédie
de l'hôpital de Soavinandriana pour mener une enquête d'incidence
sur les infections du site opératoire. La surveillance de ce taux
devrait permettre de mobiliser le personnel hospitalier, d'apprécier
l'efficacité des protocoles d'hygiène mis en place au bloc opératoire,
et de surveiller l'apparition de bactéries résistantes aux antibiotiques.
DES BACTÉRIES MULTIRÉSISTANTES
L'apparition des résistances des bactéries aux antibiotiques n'est
pas un phénomène nouveau. Toutefois l'émergence, en milieu hospitalier
principalement, de bactéries devenues résistantes à plusieurs familles
d'antibiotiques ou "bactéries multi-résistantes " est devenue ces
dernières années une préoccupation majeure de santé publique. Prévenir
le développement des résistances bactériennes et limiter la transmission
des germes multi-résitants sont maintenant des objectifs considérés
comme prioritaires par les autorités sanitaires dans de nombreux pays.
Il s'agit autant de limiter les coûts liés à la prise en charge médicale
de ces infections que d'éviter les impasses thérapeutiques lourdes
de conséquences pour les malades.
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=10831&r=4&d=2003-03-20 |
Ces
médicaments de destruction massive - Walfadjri
- Sénégal - 20/03/2003 |
Pour détecter les contrefaçons
de médicaments et améliorer l'accès aux produits de qualité, l'Organisation
mondiale de la santé vient d'élaborer un nouvel instrument. Lire
la suite |
Lutte
contre le sida : 64 milliards octroyés à la Côte d'Ivoire -
Fraternité
Matin - Côte d'Ivoire- 19/03/2003 |
Soixante quatre milliards
de francs ! C'est la faramineuse somme d'argent qui vient d'être octroyée
à la Côte d'Ivoire par le Fonds mondial sida de Genève pour soutenir
sa politique de lutte sur tous les fronts du VIH/SIDA, la pandémie
du siècle. Cette importante annonce a été faite le 17 mars à l'INSP
d'Adjamé par le ministre de la Solidarité et de la Protection sociale,
Mme Clotilde Ohouochi, au cours de l'Assemblée générale de tous les
partenaires nationaux de la lutte contre le sida. Lire
la suite |
Tiassalé
: Le prix des médicaments est en baisse à l'hôpital - Fraternité
Matin - Côte d'Ivoire- 19/03/2003 |
Le prix des médicaments connaît
une baisse à l'hôpital général de Tiassalé. Ainsi, le Flagyl qui coûtait
600 fcfa à la pharmacie de l'hôpital est vendu à 480 fcfa, la Flavoquine
s'achète à 510 fcfa au lieu de 600, Extencilline revient à 350 fcfa
contre 500 fcfa et Zentel 85 fcfa au lieu de 100 fcfa. Selon le médecin-chef
dont les services entendent faire du social par cette politique, les
malades fréquentent de moins en moins leur structure à cause des prix
élevés des médicaments. Ces malades se tournent vers la pharmacopée
africaine pour se faire traiter. Les patients sont donc invités à
consulter les nouveaux prix pour ne pas se faire gruger par des vendeurs
véreux. Une décision favorablement accueillie par l'ensemble de la
population. Le médecin-chef exhorte, en cas d'anomalie constatée sur
ces médicaments, les patients à saisir son service ou la direction
de la formation sanitaire.
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=18424
|
Le
Pr. Gentilini, président de la Croix-Rouge Française : " Les autorités
congolaises ont extrêmement bien géré la crise Ebola " - Les
dépêches de Brazzaville - Congo - 19/03/2003 |
Président de la Croix-Rouge
Française, Marc Gentilini est un spécialiste des maladies tropicales.
Professeur émérite, membre de l'Académie de médecine et de l'Académie
des sciences d'outre-mer, il a publié de nombreux travaux sur les
épidémies tropicales et le sida. Il a reçu plusieurs distinctions
françaises et africaines, dont l'Ordre du mérite congolais dont il
est Grand Officier. Il donne ici son point de vue sur l'épidémie de
fièvre hémorragique à virus Ebola qui vient de frapper le Congo. Lire
la suite |
Lutte
contre le paludisme au Bénin : Le "fonds mondial" accorde 2,3 millions
de dollars au Bénin - Le
matinal - Bénin - 18/03/2003 |
Le fonds mondial de lutte
contre le sida, la tuberculose et le paludisme a accordé au Ministère
de la santé publique (Msp) une subvention de 2,3 millions de dollars
dans le cadre du projet " Appui à la lutte contre le paludisme " au
Bénin. La signature de l'accord de financement dudit projet a eu lieu
le lundi 17 février 2003 à la salle de conférence du Msp à Cotonou.
Lire la suite |
"Ranbaxy"
s'installe à Madagascar - L'express
- Madagascar - 17/03/2003 |
On ne guérit pas du sida.
Du moins pour le moment. Mais on peut retarder son évolution en améliorant
l'état général du malade. Jusqu'ici, les soins et les médicaments
coûtaient très cher. Dans l'ordre de plusieurs millions Fmg par mois.
Jusqu'à ce qu'arrive "Ranbaxy" ! Leader indien de l'industrie pharmaceutique,
"Ranbaxy" propose trois médicaments, entre autres Tricoviro et Coviro,
dont le coût d'utilisation est seulement de un (1) dollar par jour,
soit environ 6400 Fmg. Principal atout, ils permettent d'empêcher
la transmission du sida à une tierce personne. "Pour le moment, les
médicaments ne sont pas encore disponibles à Madagascar, mais nous
faisons tout pour qu'ils arrivent courant mai", précise Dr Josiane
Andrianjanaka, représentante de "Ranbaxy" à Madagascar. Récemment
établi au pays, "Ranbaxy" est présent dans 45 pays. Il connaît même
un développement spectaculaire aux États-Unis et en Afrique du Sud,
où ses activités enregistrent un taux de croissance respectif de 241%
et 230%. Créé en 1961, "Ranbaxy" est classé 9e mondial en matière
de médicaments génériques. En 2004, "Ranbaxy" projette de doubler
son chiffre d'affaires qui est de 500 millions de dollars Us actuellement.
Toutes ces informations est de Anuj Rattan, représentant de "Ranbaxy"
à Maurice, venu spécialement, vendredi, à l'hôtel Colbert pour présider
le lancement officiel de "Ranbaxy" au pays. "Pour commencer, nous
vendons seulement 15 des 170 produits fabriqués par Ranbaxy. D'autre
part, seule la Somaphar distribue nos produits pour le moment", continue
Dr Josiane Andrianjanaka. Parmi les produits disponibles au pays,
relevons le Cifran, pour le traitement des Ist; Oframax, pour les
pathologies infectieuses, notamment la méningite; Enhancin, pour tous
les problèmes Orl et broncho-pulmonaire; Ranferon, contre l'anémie;
et Revital, un fortifiant à base de ginseng. À votre santé ! R. D.
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=10742&r=4&d=2003-03-17 |
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