Actualités de la santé
en Afrique
Avril 2005

Au sommaire de cette semaine :

Burkina Faso :
© Le cancer du col de l'utérus : "Les contraceptifs hormonaux n'engendrent pas la survenue de cette affection» explique le Dr Charlemagne Ouédraogo

Cameroun :
© La carte sanitaire se dessine
© Choléra
© Maladie de Crohn
© Santé : haro sur "Picot"
© 6,3% de diabétiques en 2025

Congo :
© Antoinette Sassou Nguesso souhaite faire sortir la drépanocytose de l’anonymat

Côte d'Ivoire
© Diégonéfla : Mabri Toikeusse (ministre de la Santé et de la Population) : “35% des Ivoiriens sont mal nourris”

Madagascar :
© Lèpre : Taux de prévalence en baisse

Sénégal :
© Ophtalmologie : Un programme de lutte contre la cataracte voit le jour à Ziguinchor
© 6èmes journées médicales de l’hôpital Principal de Dakar au Méridien
© Santé de la mère et de l’enfant : Ces insuffisances qui placent Diourbel à la queue
© Kaolack : Baisse sensible de la mortalité maternelle
© Mortalité maternelle : Kolda toujours sans gynécologue

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Ophtalmologie : Un programme de lutte contre la cataracte voit le jour à Ziguinchor - Le Soleil - Sénégal - 19/04/2005
Les initiatives de lutte contre la cécité dans la région Sud du pays se multiplient de plus en plus. Après les opérations spontanées effectuées par le biais de la coopération bilatérale avec certains organismes qui œuvrent dans la lutte contre les maladies oculaires au niveau de la région de Ziguinchor, les populations de la Casamance pourront compter désormais avec le programme de lutte contre la cataracte initié par l’ONG “ Helen Keller International ” en collaboration avec le ministère de la Santé et de la Prévention médicale dans le cadre du programme national de lutte contre la cécité.
Les autorités médicales et administratives ont procédé le lundi dernier au lancement officiel de ce nouveau projet qui permettra, sans nul doute, une meilleure prise en charge des soins oculaires dans le sud du pays.
En effet, établi pour une durée de trois ans, ce nouveau projet de lutte contre la cataracte en Casamance compte renforcer le dispositif de maillage en ce qui concerne les structures de prise en charge des complications oculaires. Il permettra d’atteindre, à travers un plaidoyer pour le droit à la vue, l’amélioration de l’accès aux soins avec un traitement de qualité dans les différents districts de la région de Ziguinchor et de Kolda.
Selon, le médecin chef de région, le Dr Mame Demba Sy, cette intervention de l’ONG “ Helen Keller International ” intègre les programmes élaborés jusque-là par l’Etat dans le cadre de la lutte contre la cécité au Sénégal. Il vient appuyer les structures de santé de la région dans la prise en charge de la cataracte de façon communautaire. Il sera appuyé dans ce sens par le vice-président de Helen Keller, M. Shawn Baker, pour qui “ les résultats d’une telle démarche sont destinés à soutenir les orientations stratégiques des autorités sénégalaises dans la mise en place de mesures en faveur de la santé oculaire en général et de l’accessibilité de la chirurgie de la cataracte en particulier.
Plusieurs volets ont été retenus dans les stratégies de mise en œuvre du projet. On peut citer, entre autres, le plaidoyer, le renforcement des capacités, l’amélioration de l’accès aux soins, la réinsertion sociale et l’amélioration de l’offre de services de qualité à moindre coût.
Pour ce qui concerne la région de Ziguinchor, les autorités médicales ont souligné la prise en compte marginale des malades de l’œil et les difficultés d’accès aux soins oculaires. Selon des statistiques enregistrées par le médecin ophtalmologue de l’hôpital régional de Ziguinchor, le Dr Gaye : “ en 2002, sur 1728 malades, seuls 531 personnes ont pu bénéficier d’une chirurgie de la cataracte pour un coût estimé à 50.000 francs CFA l’opération. Pour renverser cette tendance, le Dr Gaye estime qu’il est nécessaire de mettre l’accent non seulement sur la prévention en améliorant le système de dépistage et de référence, mais aussi et surtout, en mobilisant davantage de moyens pour une chirurgie de qualité à un coût abordable.
Le médecin-chef de région a abondé aussi dans le même sens. Au-delà du matériel, le Dr Sy estime qu’il faut renforcer la disponibilité des compétences au niveau des régions en décentralisant l’offre de soin. Selon le coordonnateur national de la lutte contre la cécité, le Dr Babacar Sarr, “ le ministère de la Santé et de la Prévention médicale est en train de s’inscrire dans cette dynamique ”. Par le biais de la coopération internationale, le département de la santé est en train de mettre en œuvre un partenariat qui pourra permettre la réduction sensible du coût des soins oculaires au niveau des structures sanitaires du pays et de renforcer le maillage sur le terrain. Pour la région Sud, en plus du centre hospitalier régional de Ziguinchor, le service des soins oculaires de Bignona sera bientôt opérationnel. Un bloc opératoire est aussi prévu, selon le Dr Sarr, au niveau des districts d’Oussouye et de Thionck-Essyl. En attendant la réalisation de tout cela, les populations de la région Sud pourront compter avec l’arrivée de ce nouveau projet de lutte contre la cataracte qui sera piloté par un comité multisectoriel pour une mobilisation sociale et politique en faveur de la vue. SEYDOU PROSPER SADIO
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/santeenv/article.CFM?articles__id=49041

La carte sanitaire se dessine - Mutations - Cameroun - 19/04/2005
400 accouchements par césarienne sont effectués dans les centres de santé au détriment de la loi en vigueur au Cameroun, en matière de santé publique. Des révélations comme celle-là ressortent de l'étude du cabinet d'expertise Mangement Science for health, chargé de restituer l'enquête sur la carte sanitaire du Cameroun, et qui a exposé les premiers éléments de ses travaux hier à l'hôtel Djeuga palace à Yaoundé. Réalisée sur 2003-2004, l'enquête a été menée sur la base d'un échantillon de 3.132 formations sanitaires. Et avaient pour modules d'étude les ressources matérielles, humaines et financières.
S'agissant des ressources humaines, les enquêteurs ont a pu noter qu'il y a un médecin pour six lits dans les hôpitaux publics, et un médecin pour 14 lits dans le secteur privé. Sur la question des spécialisations, l'enquête a démontré un manque de réanimateurs et d'anesthésistes. Par contre 65% de ces spécialistes exercent dans le secteur privé contre 20 seulement dans le secteur public. Dans le même sens, le taux de couverture nationale des programmes de lutte contre le paludisme, le Sida et la tuberculose est, toujours selon les résultats de l'enquête, en dessous du seuil fixé par la stratégie du ministère de la Santé publique (Minsanté). Sans remettre en cause ces statistiques, les responsables de la santé publique au Cameroun ont cependant relevé des insuffisances à la méthodologie. Surtout en ce qui concerne les stratégies et les études ultérieures en la matière.  G-L. A
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6èmes journées médicales de l’hôpital Principal de Dakar au Méridien - Le Soleil - Sénégal - 19/04/2005
C’est demain que démarreront à l’hôtel Méridien Président de Dakar les travaux de la 6ème édition des journées médicales de l’Hôpital Principal de Dakar (HPD). Pour cette année, le thème général est : “ les tumeurs malignes”. Cette rencontre scientifique de trois jours parrainée par le Pr Adrien Diop, un des anciens maîtres de la faculté de Médecine, de Pharmacie et d’odontostomatologie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), et qui a été pendant plusieurs années le “ patron ” de la clinique de Chirurgie Générale du Centre hospitalier Universitaire Aristide le Dantec (CHU/HALD), sera ouverte officiellement demain à partir de 8 heures du matin.
Les travaux seront coprésidés par le Médecin Général des Armées M. Meyran, Directeur Central du Service de Santé des Armées de France et le Médecin Général Francis Klotz, Directeur de l’Hôpital Principal de Dakar. F.D.
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/santeenv/article.CFM?articles__id=49044

Choléra - Mutations - Cameroun - 19/04/2005
Depuis près de dix jours, la localité de Baleng, près de Bafoussam, est affectée par une épidémie de choléra. Les autorités administratives et sanitaires du département de la Mifi multiplient donc des actions pour venir au secours des malades et sensibiliser les autres populations. Mais en dépit de ces efforts, le nombre de personnes atteintes par la maladie, d'après des sources hospitalières, ne régresse pas. Sur près de 50 victimes enregistrées, une dizaine est passée de vie à trépas. Cette situation est cependant loin de décourager le docteur Hubert Silé, le chef de district de santé de la Mifi. Pour ce dernier, la meilleure manière d'endiguer l'épidémie consiste à observer les règles élémentaires d'hygiène et de salubrité. Des précautions qui, selon lui, ont fait défaut dans les zones de Lagoueng et de Tchitchap, deux quartiers de Baleng d'où serait partie l'épidémie de choléra.
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Maladie de Crohn - Mutations - Cameroun - 19/04/2005
Bientôt un traitement plus efficace pour la maladie de Crohn. La solution vient d'une équipe de chercheurs qui a travaillé sur une dizaine de nouvelles molécules. Ces dernières ont été sélectionnées grâce à la compréhension du mode d'action de médicaments prescrits à des patients atteints d'infections inflammatoires chroniques de l'intestin, comme la maladie de Crohn. Ces travaux, publiés lundi par le Journal of Experimental Medicine, ouvrent en effet des perspectives proches pour le développement de médicaments salicylés (dont le plus connu est l'aspirine) de deuxième génération, à activité renforcée. Un des membres de l'étude, Pierre Desreumau, indique qu'une dizaine de nouvelles molécules seront disponibles d’ici la fin de l’année 2005 pour des essais cliniques.
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Le cancer du col de l'utérus : "Les contraceptifs hormonaux n'engendrent pas la survenue de cette affection» explique le Dr Charlemagne Ouédraogo - Sidwaya - Burkina Faso - 19/04/2005
Le docteur Charlemagne Ouédraogo, gynécologue-accoucheur et chef de la maternité du Centre médical avec antenne chirurgicale du secteur 30 de la ville de Ouagadougou nous éclaire sur le cancer du col de l'utérus. Une infection mal connue au Burkina Faso, du fait que toutes les femmes présentant un cancer du col de l'utérus ne se rendent pas dans une formation sanitaire et ne sont pas ainsi répertoriées. Lire la suite

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Santé : haro sur "Picot" - Cameroon tribune - Cameroun - 18/04/2005
Les gammes de ce lait artificiel pour nourrissons viennent d’être interdites à la consommation, sur une décision du ministre de la Santé publique.
Salmonella Agona. C’est le nom de la maladie qu’engendre la consommation du lait pour nourrissons dénommé " Picot ". Selon les spécialistes, les infections à Salmonella Agona surviennent trois jours suivant l’ingestion du lait " Picot " et provoquent un tableau de gastro-entérite avec vomissements, une diarrhée parfois sanglante et fébrile dans la majorité des cas. Ses 15 variantes, produites par une firme française sont prohibées depuis le 12 avril dernier au Cameroun. Pour le Dr Yakana, joint au téléphone, " il s’agit d’un lait mal préparé à la base. Il a été contaminé, et la bactérie, Salmonella agona se serait infiltrée dans le processus de fabrication de cet aliment ". Il ajoute qu’ " il s’agit d’une bactérie dangereuse ". La décision ministérielle part des nombreux cas de Salmonella agona enregistrés à travers le monde chez des nourrissons de 1 mois à 2 ans.
C’est le centre de référence des salmonelles à l’institut pasteur de Paris qui a identifié en janvier et février 2005, un nombre inhabituel de souches de Salmonella agona isolées chez les jeunes enfants. Au ministère de la Santé publique, on a déjà déployé un comité de suivi de ladite décision. Comité qui intègre les pharmacies et la direction de la santé familiale, entre autres. Pour le Pr Tetanye Ekoe président de l’association camerounaise de pédiatrie, " il s’agit d’une maladie dont on n’a pas signalé beaucoup de cas. Les Salmonelloses donnent des diarrhées et des gastro-entérites toxiques, avec risques de déshydratation. " Pour lui, le seul moyen d’éviter cette Salmonella agona est de consommer des substances liquides non souillées. Et surtout d’éviter de consommer des laits dont on ne serait pas assurés de la pureté, telles que " Picot " en l’occurrence. Salmonella agona fait partie des quelque 2000 stéréotypes de Salmonella pathogènes chez l’homme. Le lait " Picot " a donc été interdit. Plus de prudence, de délicatesse et de propreté sont prescrits chez les mères d’enfants, notamment lors de la préparation des biberons. A.T.
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Antoinette Sassou Nguesso souhaite faire sortir la drépanocytose de l’anonymat - Les dépêches de Brazzaville - Congo - 18/04/2005
La présidente de la Fondation Congo assistance (FCA) a procédé le 16 avril, dans une salle de conférences du palais du Parlement, au lancement officiel des préparatifs des premiers états généraux de la drépanocytose qui se tiendront à Brazzaville du 14 au 17 juin prochain. La cérémonie s’est déroulée en présence des chefs de missions diplomatiques et consulaires et des représentants des organisations des Nations unies, du préfet du département de Brazzaville, Benoît Moundélé Ngolo, du maire de Brazzaville, Hugues Ngouélondélé, de membres du gouvernement, notamment le ministre de la Santé et de la population, Alphonse Gando, le ministre des Sports, Marcel Mbani, le ministre l’Enseignement primaire et secondaire, Rosalie Kama-Niamayoua et celui de l’Enseignement supérieur, Henri Ossebi, le ministre des Affaires sociales, Émilienne Raoul, de médecins et de chercheurs.
La cérémonie a connu plusieurs moments forts, en particulier la communication du professeur Elira, hématologue au CHU de Brazzaville sur la drépanocytose. Ensuite, l’allocution du ministre de la Santé qui a dégagé l’intérêt de ces états généraux : «Ces premiers états généraux de la drépanocytose visent le renforcement des capacités de prise en charge de la maladie, aussi bien sur le plan médical que psychologique, la mobilisation de la communauté internationale, des décideurs politiques, de la société civile, les médecins et les chercheurs afin qu’une attention particulière soit apportée à cette grave maladie.»
L’organisation des premiers états généraux de la drépanocytose découle du plaidoyer des épouses des chefs d’État du Sénégal et du Congo qui ont prôné une action prioritaire et solidaire contre ce fléau avec l’appui de l’Organisation internationale de lutte contre la drépanocytose (OILD). Un plaidoyer qui vise à obtenir des décideurs politiques et de la communauté internationale l’inscription de la drépanocytose dans les priorités de santé publique, à sortir la drépanocytose de l’anonymat afin qu’elle soit reconnue comme une pathologie prioritaire au même titre que le paludisme, le sida et la malnutrition.
Signalons qu’un projet de résolution orienté dans ce sens est présentement soumis devant l’assemblée paritaire ACP/Union européenne en ce mois d’avril 2005, à Bamako. Ce même projet sera présenté devant l’Union africaine en juillet et devant les Nations unies en septembre prochain.
Pour sa part, le Sénégal abritera en 2006 un congrès scientifique sur la drépanocytose.
Lire l'article original : http://www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=8655

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Santé de la mère et de l’enfant : Ces insuffisances qui placent Diourbel à la queue - Le quotidien - Sénégal - 16/04/2005
La communauté internationale a célébré la Journée mondiale de la Santé. Le thème de cette année est intitulé : «Donnons sa chance à chaque mère et à chaque enfant.» Contrairement aux autres régions du pays, le Baol n’a pas célébré cette journée alors que les alibis ne manquent pas dans cette partie du Sénégal pour pousser les autorités sanitaires à la commémorer.
Si de par le choix du thème de cette année, l’Oms vise une amélioration substantielle de la santé de la mère et de l’enfant, à Diourbel, la réalité est tout autre. Il reste beaucoup à faire au niveau de la sensibilisation pour amener les femmes à changer voire épouser de nouveaux comportements pour ce qui est de leur santé et de celle de leur progéniture. La plupart d’entre elles respectent rarement le calendrier des visites prénatales. Alors que «quatre visites au moins sont nécessaires ainsi que la prise de fer, de médicaments antipaludéens et de vaccin antitétanique», laisse entendre le superviseur régional des soins de santé primaires.
Du fait de son caractère rural très marqué, il n’est pas rare de voir les femmes continuer d’accoucher à domicile. Ce que déconseille vivement le superviseur régional chargé de l’alimentation et de la nutrition car, selon lui, les accouchements à domicile sont souvent sources de complications qui peuvent même conduire à des mortalités maternelles.
S’y ajoute l’accès difficile aux structures de santé. Il n’est pas rare de voir des postes de santé distants de 10 voire 15 kilomètres des villages. D’ailleurs, dans des localités comme Keur Samba Kane, dans le département de Bambey et Sadio, dans celui de Mbacké, c’est un poste de santé qui polarise plus de vingt villages. Le chef de poste, qui est souvent un infirmier d’Etat, fait seul le boulot et assiste les femmes, faute de sage-femme d’Etat.
En outre, on note en général un infirmier pour dix mille habitants, ce qui est contraire aux normes de l’Organisation mondiale de la santé qui parle de six mille habitants pour un infirmier. En plus de ces difficultés, il y a le manque de personnel qualifié. Les gynécologues sont rares et ne font pas plus de cinq. Il se pose aussi avec acuité le manque de formation des techniciens aux techniques de la santé de reproduction. Selon le docteur Masserigne Ndiaye, médecin-chef de la région médicale, «force est de reconnaître que par rapport à certaines régions, Diourbel est loin derrière, dans la mesure où on a eu très peu de partenaires qui ont eu à nous appuyer par rapport à cette composante mère-enfant. Par contre, j’ai été très surpris, à mon arrivée ici, il y a deux ans, de voir que certains chefs de poste médicaux n’ont pas encore été formés à la planification familiale et d’autres ne connaissent pas les soins obstétricaux d’urgence de base».
Toutefois, l’enclavement noté au niveau de certaines localités comme Ndioumane ou Touba Mboul, dans le département de Mbacké, fait que, souvent, les femmes meurent en donnant la vie, car, elles sont transportées dans les charrettes si le véhicule horaire ne venait pas. Ce qui fait dire à Mame Diarra Bousso : «Si l’Etat pouvait former des matrones avec le niveau de la 5e secondaire et les rémunérer, ceci nous serait d’une grande utilité. Ces auxiliaires de la santé pourraient même nous instruire sur beaucoup de choses liées aux comportements durant la période pré et même postnatale.» Par Boucar Aliou DIALLO - Correspondant
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/archives/article.cfm?article_id=23842&index_edition=691

Lèpre : Taux de prévalence en baisse - La Gazette - Madagascar - 15/04/2005
En 2003, le taux national de prévalence de la lèpre était de 3,35 % contre 2,71% l'an dernier. En fait, le programme national lèpre a publié que 4 606 malades ont été soignés. Les nouveaux cas de la lèpre multi bacillaire (MB) en 2004 étaient de 2613 contre 3425 en 2003. Les mutilés en 2003 étaient de 773 contre 339 l'an passé. Quant à la couverture en polychimiothérapie (PCT), le médicament qui guérit à 100% la lèpre a connu une légère baisse de 1% puisqu'en 2003, elle était de 92%. A titre informatif, presque tous les hôpitaux et les centres de santé de base dans tout Madagascar peuvent dépister et soigner cette maladie. La lèpre paucibacillaire guérit en 6 mois et la multibacillaire en 1 an. La fédération internationale contre la lèpre (Ilcp), à savoir le projet relief de NLR, Association Raoul Follereau, Sasakawa Memorial Health Foundation (Smhf), et le Saf/Fjkm, les Ecar, l'organisation mondiale de la santé (OMS) et des Ong locaux sont les partenaires du programme national lèpre sis à l'institut d'hygiène social à Analakely.
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Kaolack : Baisse sensible de la mortalité maternelle - Le Soleil - Sénégal - 14/04/2005
La région de Kaolack a enregistré une baisse sensible de la mortalité infantile et maternelle. C’est ce que l’on a appris lors de la célébration de la journée mondiale de la santé, le 7 avril, organisée par la Région médicale de Kaolack. Cette dernière avait tenu une rencontre d’informations et de sensibilisation à la salle de conférence du centre de formation Usaid. Le thème de cette année est “ Donnons sa chance à chaque mère et à chaque enfant ”. Un thème qui a permis de rappeler aux leaders et aux pouvoirs publics les problèmes auxquels est confronté le couple “ mère-enfant ”. La région de Kaolack ne dispose que d’un seul gynécologue et 50 % des accouchements se font encore à domicile. Néanmoins, la mortalité infantile et maternelle a sensiblement baissé. De 744 en 2003, elle est passée à 334 décès en 2005.
Selon Mme Thiam Ami Mbow, responsable de la santé de la reproduction à Kaolack, “ 70 % de ces décès se font en milieu hospitalier ”. Le taux important de décès maternels s’explique par le fait que l’hôpital régional de Kaolack reçoit des patients qui viennent des régions de Fatick, de Diourbel et en partie de Thiès.
Cependant, des actions de formation et de renforcement de compétence et des équipements sanitaires ont permis une régression de la mortalité infantile et maternelle dans la région de Kaolack. PAPE COLY NGOME
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6,3% de diabétiques en 2025 - Mutations - Cameroun - 14/04/2005
Toutes les trente secondes dans le monde, quelqu'un perd un membre inférieur à cause du diabète. Dans le même temps, plus de 194 millions de personnes sont atteintes de cette maladie chronique, affaiblissante et souvent mortelle. C'est autant de choses qui expliquent la tenue mardi, le 12 avril dernier à Yaoundé, d'une conférence de presse organisée par les membres de la Fédération internationale de diabète (Idf) et le Groupe international de travail pour l'alimentation des diabétiques (Iwgdf). La rencontre tendait à sensibiliser les populations à travers les journalistes, sur les méthodes préventives de cette condition qui apparaît lorsque le pancréas ne produit plus suffisamment d'insuline. Bien que très souvent négligée, l'affection est assez présente au Cameroun. A cet effet, les statistiques données par le Pr. Jean-Claude Mbanya, estime à 60% le nombre de personnes qui vivent avec un diabète non diagnostiqué. La sensibilisation est d'autant plus grave que le diabète atteint des proportions épidémiques au niveau mondial. Selon l'Idf, d'ici à 2025, on devrait atteindre les 333 millions, soit 6,3% de la population mondiale.
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Mortalité maternelle : Kolda toujours sans gynécologue - Le Soleil - Sénégal - 13/04/2005
La communauté internationale a célébré, le 7 avril dernier, la journée mondiale de la santé. A cette occasion, les autorités administratives, locales et médicales se mobilisent pour réduire le taux de mortalité maternelle là où il n’y a aucun gynécologue en activité et où la prévalence fait le double de la moyenne nationale.
La mortalité maternelle demeure une préoccupation importante dans la région de Kolda. Au Sénégal, où le taux de mortalité maternelle est de 510 décès pour 100 000 naissances vivantes. Dans la région de Kolda, ce taux fait le double de la moyenne nationale, avec 1 200 décès de femmes pour 100 000 naissances vivantes.
Les causes de cette mortalité maternelle sont multiples, selon le Dr Mady Bâ, médecin chef de région : « Les principales causes de ces décès sont des causes obstétricales, notamment les hémorragies de la délivrance. Mais aussi, il y a des causes non obstétricales, obstétricales indirectes, c’est à dire le paludisme, l’anémie. Il y a aussi d’autres causes non médicales comme l’absence de consultations prénatales, l’inaccessibilité des structures de santé en raison du mauvais état des routes, la pauvreté entre autres. »
La mortalité infanto-juvénile demeure, également, une préoccupation majeure dans la région de Kolda où l’on compte 205 décès pour mille naissances vivantes, tandis que la moyenne nationale est de 139 décès pour mille. Là aussi, Kolda dépasse largement le double de la moyenne nationale. Les principales causes de cette morbidité infanto juvénile sont liées au paludisme, à la malnutrition, à la diarrhée, aux infections respiratoires aiguës et à la rougeole. Autant de maladies qui constituent plus de 60% des motifs de consultation dans la région. Une enquête menée dans le département de Vélingara a révélé que 80% de ces décès se passent dans les maisons. C’est pourquoi les autorités médicales ont mis en œuvre des activités communautaires de sensibilisation pour réduire sensiblement ces taux de morbidité. Parmi les facteurs cités, on note : la faiblesse de l’accessibilité des structures de santé qui constitue un lourd handicap.
Selon le Dr Mady Bâ : « cette accessibilité est de 50% dans le district de Vélingara et 48% dans le district de Kolda. En outre, l’efficacité du système de santé est limitée par l’insuffisance des ressources humaines. Au moment où on célèbre la journée mondiale de la santé sur le thème « Donnons une chance à la mère et à l’enfant », il n’y a aucun gynécologue en exercice dans la région de Kolda.
Malgré les efforts d’éducation et de sensibilisation, il faut dire que les résultats obtenus en terme de changement de comportement sont faibles. Face à cette situation, le Ministère de la santé, en collaboration avec ses partenaires traditionnels que sont l’UNICEF, World Vision, le programme de renforcement nutritionnel, a tracé des stratégies accélérées pour la survie et le développement du jeune enfant, notamment la PCIME communautaire, c’est à dire la prise en charge communautaire intégrée des maladies de l’enfant, mais aussi le MICA (l’introduction des micro nutriments), deux stratégies qui visent à réduire la mortalité des enfants. Cependant, il est admis, par tous les acteurs, que les techniciens de santé, seuls, ne seront pas en mesure de faire face à la morbidité des femmes et des enfants.
C’est pourquoi, en dehors des solutions apportées jusque-là, comme la gratuité des accouchements et des césariennes, effective depuis le premier janvier dernier, il faut développer un partenariat local qui repose sur la multi-sectorialité. Fort heureusement, la région de Kolda, à travers le district de Vélingara, est choisie pour servir de cadre de test au Projet Santé, Réduction de la pauvreté et Développement Economique, qui va introduire l’approche multisectorielle dans la gestion des questions de santé. Ibrahima MANE
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Diégonéfla : Mabri Toikeusse (ministre de la Santé et de la Population) : “35% des Ivoiriens sont mal nourris” - Notre voie - Côte d'Ivoire - 13/04/2005
Docteur Albert Mabri Toiakeusse, ministre d’Etat, ministre de la Santé et de la Population a présidé, le 7 avril dernier, à Tonla (sous-préfecture de Diégonéfla) dans le district sanitaire d’Oumé, les manifestations officielles commémorant la 58ème journée mondiale de la santé dont le thème est “Donnons sa chance à chaque mère et à chaque enfant”. Selon lui, une grande attention doit être accordée à la santé des femmes et des enfants, véritables richesses, dit-il, de nos sociétés. A l’en croire, selon l’Organisation mondiale de la santé, trop de mères et d’enfants dans le monde meurent ou souffrent parce qu’ils sont malades, mal nourris et privés de soins. Toutes les minutes, a-t-il souligné, une mère meurt des complications de la grossesse et de l’accouchement. “Des millions d’autres femmes restent invalides toute leur vie à la suite de ces complications”, a-t-il poursuivi. Selon le ministre Albert Mabri Toikeusse, l’enquête de nutrition et de santé réalisée sur l’étendue du territoire national à l’exception de la ville d’Abidjan en 2003 sur les carences en iode, fer et vitamine A a montré que la prévalence de la malnutrition chronique est de 35% et de 8,5% pour la malnutrition aiguë. Il a aussi indiqué que les femmes enceintes sont exposées aux complications des affections bucco-dentaires du fait de la fragilité de leur état liée aux modifications inhérentes à la grossesse. Selon lui, ces complications peuvent être à l’origine de prématurité, de fausse couche et même de décès de la mère. Il a exhorté toutes les agences du système des Nations Unies en Côte d’Ivoire, le secteur privé, les gouvernants et chaque habitant de la Côte d’Ivoire à l’aider à promouvoir et protéger la santé de nos mères et des enfants. Le gouvernement ivoirien a, dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale des soins de santé primaires, amélioré la couverture sanitaire et la disponibilité des produits pharmaceutiques; mis en place des unités nutritionnelles thérapeutiques et des centres offrant des services en matière de VIH/sida, et organisé régulièrement des journées nationales de vaccination contre la poliomyélite. La ministre Odette Likikouet Sauyet, député de Diégonéfla, et M. Parfait Koko Djéhi, président du conseil général d’Oumé, ont félicité le ministre Toikeusse pour son idée originale d’associer désormais à la célébration des journées mondiales de la santé le pays profond. Marius Dangan Kpan
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