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CROISADE contre le sida de mme GBAGBO : L’UNICEF fait un don d’une valeur de 130 millions - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 15/06/02
Mmes Georgette Aithnard et Rima Salah respectivement représentante résidente de l’Unicef et directrice régionale de l’UNCEF pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale ont offert, au nom de leur organisation, un don d’une valeur de 130 millions de FCFA à Mme Simone Ehivet Gbagbo. La cérémonie a eu lieu hier en fin d’après-midi dans une ambiance féerique à l’hôpital général d’Abobo.
Ce don est constitué de médicaments pour la prévention des affections opportunistes et l’anémie, d’un équipement froid : 11 réfrigérateurs pour la conservation des réactifs du dépistage, et la conservation du sérum, pour l’assurance de la qualité du dépistage ; de matériel audiovisuel : 8 vidéos et 8 télévisions pour la sensibilisation des femmes et des personnes qui fréquentent les structures sanitaires.
L’UNICEF a fait ce geste à l’occasion de la Journée de l’Enfant Africain célébrée hier, et pour soutenir la campagne Ensemble contre le sida initiée par la Première dame. Particulièrement dans le cadre de la prévention, de la transmission Mère-Enfant du VIH-SIDA (PTME). Ce don a été fait pour l’ensemble du programme. L’hôpital d’Abobo bénéficiera en plus des médicaments, d’un réfrigérateur, d’une télévision et d’une vidéo.
Depuis février 2001, soit 6 mois après son inauguration, l’hôpital d’Abobo, à travers son service de gynécologie et obstétrique participe à la lutte contre le Sida, dans le programme PTME. Sur les conseils et la supervision de l’UNICEF, qui apporte également du matériel de dépistage, des antirétroviraux (AZT), etc.
Selon le bilan de première année d’exercice de l’hôpital donné par le Dr Koutouan, 6.742 femmes ont été reçues en consultation prénatale. Le dépistage a été proposé à 1.750 femmes. 1313 ont accepté de le subir. Et sur un total de 1.144 femmes, le test de 114,10% a été déclaré positif, soit 11% de l’effectif total. Les difficultés de l’hôpital sont que les femmes qui acceptent de se faire dépister ne viennent pas prendre leurs résultats. D’autres par contre, après le résultat, ne viennent pas pour le traitement à l’AZT et le suivi.
Mme Gbagbo qui a trouvé ce bilan négatif, a indiqué que la société entière est responsable face à la propension du VIH/SIDA. Aussi, a-t-elle lancé un appel afin que le combat contre cette pandémie soit pris à bras-le-corps et avec beaucoup de sérieux. Car, la survie de l’Afrique est en jeu. Pour mener efficacement cette lutte, elle a exhorté les populations d’Abobo à créer des cellules de sensibilisation dans les villages et dans les quartiers. Mais aussi dans les écoles primaires et maternelles. Afin de préserver les plus jeunes de ce fléau. MARIE-ADELE DJIDJE
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Lutte contre le tabac en Afrique francophone : Journalistes et promoteurs de santé préparent une offensive - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 15/06/02
L’augmentation de la consommation de tabac dans les pays africains est essentiellement due à la généralisation des incitations à fumer sous toutes les formes avec les campagnes de plus en plus agressives de l’industrie du tabac. Et à grands pas le continent s’achemine vers une épidémie tabagique. L’Union internationale de promotion de la santé et d’éducation pour la santé (UIPES) a décidé de sonner l’alerte à cette épidémie faite de maladies chroniques et d’incapacités si la consommation du tabac n’est pas réglementée et contrôlée en Afrique comme elle l’est ailleurs. Aussi l’UIPES en collaboration avec l’OMS, les centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDCP) et d’autres partenaires a organisé du 3 au 4 juin dernier au siège de la Ligue française contre le cancer à Paris un séminaire destiné aux professionnels des médias et de promotion de la santé.
L’UIPES et ses partenaires sont convaincus qu’une large sensibilisation et information du public sur les stratégies et tactiques de l’industrie du tabac sont nécessaires pour protéger les nouvelles générations de la dépendance du tabac.
C’est pour préparer le terrain de cette offensive qui devra mettre à nu les tactiques de l’industrie du tabac aujourd’hui réprimées dans les pays développés, mais qui ont malheureusement encore cours sur le continent africain en général et en particulier en Afrique francophone que 21 journalistes de santé, avocats, médecins et autres promoteurs de santé de la France, de la Côte d’Ivoire, du Burkina-Faso, du Niger, du Bénin, du Togo et du Mali ont échangé pendant deux jours.
Il s’agissait de préparer sous la houlette de l’UIPES dirigée par Mme Marie Claire Lamarre, des interventions à opposer à l’industrie du tabac, de définir les champs possibles d’action en ayant à l’esprit les gros moyens dont disposent les industries du tabac.
Les participants qui ont eu à échanger avec maître Francis Caballero, l’avocat français « ennemi numéro 1 des firmes du tabac », ont partagé les expériences des ONG SOS Tabagisme du Niger et du Mali en procès contre des firmes de tabac, ont défini le contenu du séminaire qui devra servir de catalyseur à l’offensive. Prévu pour la première semaine de novembre prochain au Bénin, ce séminaire de mobilisation, de formation et d’informations des journaliste africains et professionnels de promotion de santé de la région francophone sera la 1ère étape de cette offensive contre l’industrie du tabac.
Le séminaire du Bénin vise à galvaniser les mouvements africains de contrôle du tabac et à susciter de nouvelles initiatives en soutien notamment à la convention cadre antitabac de l’OMS. Afin que les journalistes et les promoteurs de santé soient aux côtés des décideurs politiques au moment où ceux-ci auront besoin d’un soutien solide pour la traduction de la convention cadre dans le droit national. B. ZEGUELA envoyée spéciale à Paris
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Huile de palme : Le Pr Djessou explique les préjugés et réalités scientifiques - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 14/06/02
A Bouaké, le constat est digne de foi : deux familles sur trois consomment l’huile de palme ou l’huile rouge. Certanement pas pour les mêmes raisons et dans les mêmes conditions, car les vertus et méfaits, vrais ou supposés de cette matière végétale, sont ancrés dans l’imagerie populaire. De fait, ils sont nombreux, ceux qui soutiennent que l’huile rouge génère beaucoup de sang dans l’organisme humain ou qu’elle constitue un puissant aphrodisiaque.
Au contraire de ceux qui veulent faire croire que la consommation de l’huile de palme est plutôt nocive à la santé parce que source de maladies. Le paludisme, entre autres.
C’est justement pour lever toutes ces équivoques que le professeur Djessou Prosper, médecin-biochimiste à la faculté de médecine d’Abidjan, a effectué le déplacement à Bouaké, le week-end dernier, où il a animé une conférence sur le thème : “ Huile de palme, préjugés et réalités scientifiques ”.
S’appuyant sur les résultats d’une étude menée sous sa direction, le professeur Djessou Prosper a, d’entrée de jeu, insisté sur les composantes physico-chimiques des différentes huiles. Selon lui, l’huile de palme fournit un besoin journalier en acides gras essentiels qui favorisent un bon fonctionnement du métabolisme… et contribuent aussi au bon développement cérébral. Avant d’affirmer tout net que l’huile de palme ne contient pas de cholestérol, mais plutôt de l’acide palmique bénéfique au corps humain. Dans un langage accessible à l’assistance, le conférencier a indiqué par ailleurs que l’huile de palme est riche en caroténoïdes (vitamines A), en vitamines E et qu’elle lutte contre le vieillissement des cellules.
Répondant aux questions de l’auditoire qui, du fait d’une pluie torrentielle qui s’est abattue ce matin-là sur Bouaké n’a pu se déplacer en grand nombre, Pr Djessou Prosper a aussi révélé que l’huile de palme est une excellente source diététique facilement digérable. A ceux qui demeurent arc-boutés sur les préjugés selon lesquels cette huile donne le paludisme, le conférencier s’est inscrit en faux. Insistant, en conclusion, sur l’absence de cholestérol qui, à son avis, est plus que rassurante. EMMANUEL KOUASSI
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La sotra dans la lutte : Les bus vont véhiculer des messages sur le VIH/Sida - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 14/06/02
Offrir les côtés des bus de la Sotra en commençant par l’express pour véhiculer des messages de lutte contre le Sida. Telle est la décision majeure qui se dégage de l’intervention de M Attey Philippe, directeur général de la Sotra à l’occasion du lancement officiel de la campagne de sensibilisation à la lutte contre le vih/Sida qui s’est ouverte hier matin au Centre de formation et de perfectionnement de la Sotra à Yopougon. CISSE MAMADOU
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Lutte contre le Sida : 864 cas de dépistage en 5 mois - L'observateur Paalga - Burkina Faso - 13/06/02
Ils sont aujourd'hui nombreux à s'accorder sur la nécessité de connaître son statut sérologique. Mais beaucoup se refusent encore à se soumettre au test de dépistage VIH. Au Centre anonyme de dépistage et d'information (CADI) situé au Centre Muraz de Bobo, bien que le taux de fréquentation connaisse une nette progression, les chiffres demeurent toujours en deça des attentes. C'est ce qui ressort de cette interview que nous a accordée Mme Madina Traoré, coordonnatrice du CADI. Lire
MUTILATIONS GENITALES FEMININES : La Gambie et la Guinée Bissau, refuge des exciseuses - Sud quotidien - Sénégal - 13/06/02
Les rigueurs de la loi n’y font rien. Les mutilations génitales féminines (Mgf) font de la résistance à Kolda. Dans cette région frontalière de la Guinée–Bissau et de la Gambie, les exciseuses les plus téméraires traversent les frontières pour braver cet interdit. Des avancées sont cependant à noter avec les programmes d’éducation initiés par les partenaires au développement.
Une mission de l’Assemblée nationale devrait séjourner en Gambie et en Guinée–Bissau à partir du 11 juin dernier. La délégation parlementaire sénégalaise devrait prendre contact avec les autorités gambiennes et Bissau guinéennes à propos de la pratique de l’excision dans la sous–région. En effet, en dépit de la loi du 6 janvier 1999, sanctionnant les mutilations génitales féminines (Mgf), à Kolda, les exciseuses récalcitrantes profitent de la proximité de la Gambie et de la Guinée Bissau pour braver cet interdit. Plutôt que de déposer les couteaux, elles traversent les frontières pour s’adonner, sans coup férir, à cette pratique.
Une situation à laquelle veulent remédier les parlementaires sénégalais qui ont décidé de discuter avec les autorités des deux pays concernés. " C’est une mission de préparation du terrain. Tous ces pays savent qu’ils risquent de compromettre le devenir de leurs populations s’ils ne trouvent pas des solutions à des difficultés aussi importantes que les mortalités maternelle et infantile ", a déclaré le député Famara Sarr.
Au niveau national, un grand pas a été franchi grâce à l’enseignement de modules sur les Droits et devoirs humains, le processus de résolution de problèmes, l’hygiène de base et la santé de la personne. Ces programmes d’éducation ont favorisé une conscientisation des populations ainsi qu’une prise en main de leur propre destinée. " Avant l’arrivée de Tostan, les femmes cachaient leurs enfants à l’arrivée de la Croix rouge. Elles disaient que les piqûres qui leur étaient administrées causaient plus de dégâts qu’elles n’en réglaient. Aujourd’hui, elles s’impatientent quand les médecins tardent à venir ", explique Ndioba Cissé, présidente du Groupement des femmes de Darou Salam. Sans apporter de précisions chiffrée, elle cite des cas de décès ou de stérilité de jeunes filles après leur passage chez l’exciseuse.
Sur 5000 villages pratiquant les mutilations génitales féminines (Mgf), 800 ont déclaré publiquement avoir tourné le dos à cette pratique. Un pourcentage de 14 % qui pourrait être sous–estimé comparé au long chemin qui reste à parcourir. Il doit cependant être considéré comme un acquis de taille chez des populations où la pratique de l’excision reste fortement ancrée dans les mœurs.
Comme l’a du reste souligné le proviseur du Lycée Djignabo de Ziguinchor, l’historien Noha Cissé, lors de la cérémonie de déclaration de Karcia qui a réuni les représentants de quelque 300 villages de Kolda. Pour lui, un " défi grave " consistant à " changer des valeurs culturelles profondes " attend les acteurs impliqués dans la lutte contre l’excision, notamment les Organisations non gouvernementales (Ong) Tostan, Ofad/Nafforé, Intact, Gtz, Population Council ou encore l’Unicef.
Leur travail pourrait, selon lui, servir à résoudre trois contradictions majeures : " le problème des jeunes filles laissées en marge de l’éducation par le choix de leurs parents, le mariage précoce qui fait assumer à la jeune fille une situation non choisie et enfin l’excision dont les méfaits sont démontrés aux plans médicinal, psychologique et sociologique ", soutient Noha Cissé. Babacar DIONE
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Colloque scientifique à l’isad : Memel Fôtê donne la leçon inaugurale - Notre voie - Côte d'Ivoire - 12/06/02
En partenariat avec l’Université Victor Segalen Bordeaux II et le Centre suisse de Recherche scientifiques. L’Institut des Sciences Anthropologiques de Développement (ISAD) organise, du 11 au 14 juin son premier colloque scientifique autour du thème suivant : “Espaces anthropologique, espaces de développement”. Les travaux de réflexions qui se déroulent à l’amphithéâtre n°3 de l’UFR des Sciences médicales ont effectivement commencé, hier matin, en présence du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Pr. Séry Bailly qui en assure la présidence, et de grandes personnalités universitaires parmi lesquelles le professeur émérite Harris Memel Fôtê. Celui-ci, après le discours d’ouverture du ministre, a donné la leçon inaugurale de ce colloque sur la problématique de “l’anthropologie de l’environnement”. L’assistance a été édifiée sur le rapport de violence qu’entretient l’homme avec son environnement. Dans la perspective du développement, des pistes de recherche ont été ouvertes par le professeur Fôté pour donner de la matière à réflexion aux différentes conférences qui vont émailler ce colloque. “Apport de la paleoanthropologie dans la vie quotidienne et dans l’identification médico-légale” ; “Archéologie du présent et développement en Afrique” ; “Normes africaines, variation biologique” ; “Supports et méthodes de la recherche sur les biomédecines africaines” sont les différentes communications attendues durant ces 4 jours.
Créé il y a deux ans, l’ISAD est le premier institut du genre en Afrique francophone. Il a la particularité d’être au confluent des disciplines et des recherches diverses telles que l’anthropologie, l’archéologie, la sociologie, la linguistique et même ma médecine… Ces sciences qui mettent l’Homme au cœur de leurs investigations.
Broh Guy Joël (stagiaire)
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RECHERCHE SUR LE VACCIN DU SIDA : L'Afrique marginalisée - sidwaya - Burkina Faso - 12/06/02
Les mauvaises langues ne ratent jamais l'occasion de clamer que les chercheurs africains ne font presque jamais de découvertes. Ce qu'elles oublient ou n'osent pas ajouter, c'est que c'est par manque de moyens financiers que la recherche demeure souvent stérile sur le continent. La recherche sur le Sida illustre éloquemment cette situation. Toute l'Afrique ne reçoit ainsi que 1,6% du montant total des fonds affectés à la recherche sur le Sida dans le monde. En effet, la recherche africaine sur les vaccins ne reçoit actuellement que 41 millions de dollars US sur les 2,5 milliards consacrés chaque année à la recherche sur le VIH, c'est-à-dire 1,6 % à peine. Il ne faut donc pas s'étonner que sur plus de trente essais de vaccins contre le VIH effectués dans le monde depuis 1987, seuls deux l'ont été en Afrique. Certaines souches du VIH présentes en Afrique sont différentes de celles que l'on rencontre dans les autres parties du monde et les vaccins actuellement éprouvés en Asie ou aux Etats-Unis ne conviendraient certainement pas aux Africains. Cette marginalisation de l'Afrique est d'autant plus criante que 70% des 40 millions de personnes vivant avec le VIH dans le monde, sont des Africains.
Comme on n'est jamais mieux servi que par soi-même, les chercheurs africains appuyés par des organisations multilatérales, des instituts de recherche et des entreprises, se sont réunis en début juin pour accélérer la recherche et les tests en vue de la mise au point d'un vaccin contre le Sida pour l'Afrique. Il s'est agi à cette occasion de définir un plan d'action pour les sept prochaines années et à obtenir 233 millions de dollars US pour financer le programme africain de vaccins contre le Sida.
Quinze pays d'Afrique de l'Ouest ont déjà exprimé leur appui politique et leur engagement en faveur de ce programme en annonçant des contributions de 50 000 dollars US par an pour mener des activités communes.
Le programme a déjà appuyé l'élaboration de plans nationaux de vaccin contre le Sida au Nigeria et en Tanzanie. Il faut rappeler que le programme africain de vaccins contre le Sida avait été adopté par les chefs d'Etat africains lors du sommet africain de 2001 sur le VIH/Sida, la tuberculose et le paludisme d'Abuja au Nigeria.
Le directeur exécutif de l'ONUSIDA a avoué récemment qu'un vaccin pour l'Afrique serait la meilleure mesure de prévention à long terme contre le Sida et que l'initiative du continent mérite que l'on y consacre des efforts colossaux afin de pouvoir faire face à la tragédie de la santé et du développement qu'est devenu le Sida pour de nombreux pays africains.
Cet appel sera-t-il entendu par les pays du Nord ? Rien n'est moins sûr.
En 2001, 2500 personnes sont mortes du Sida dans les pays industrialisés contre plus de 2 millions pour le seul continent africain. Or, la plupart de ces décès auraient pu être évités grâce aux traitements existants au Nord, mais qui sont inaccessibles aux Africains. Hamado NANA Source OMS
Lire l'article original : www.sidwaya.bf/sid12_06_02/societe-1.htm
Contraceptifs en cote d’ivoire : Une rupture générale de l’approvisionnement se profile à l’horizon - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 12/06/02
L’atelier régional sur la sécurisation des produits de la santé de la reproduction, qui se tient depuis lundi à l’hôtel Ivoire sous la houlette de Mme Tamany Safir, représentante-résidente du FNUAP en Côte d’Ivoire et son équipe, a permis à la centaine de participants venus de toute l’Afrique francophone, de Madagascar, des îles Comores, Sao Tomé et Principe et de Trinidad et Tobago, d’échanger sur leurs acquis et difficultés dans la gestion des contraceptifs. Des produits qui connaissent les mêmes difficultés dans les pays; notamment le problème de financement alors que la demande est de plus en plus croissante.
Mais les difficultés sont plus accrues dans certains pays que dans d’autres. Ainsi, alors que le Bénin est assuré selon l’exposé de M. Théodore Soudé du FNUAP Bénin d’un financement pendant cinq ans à hauteur d’un million de dollars pour son approvisionnement en contraceptifs fournis par PSI, la Côte d’Ivoire, elle, va tout droit vers une rupture générale de contraceptifs, faute de financement. En effet, selon M. Wanogo Donatien Ali, ingénieur-statisticien à la Direction de la coordination du programme national de la santé de la reproduction et de Planification familiale (PNSR/PF), les deux soutiens de la Côte d’Ivoire pour le financement des contraceptifs que sont la Banque mondiale à travers la projet PDSSI et le FNUAP montrent des signes d’essoufflement. Le premier à travers un crédit et le second qui permet à la Côte d’Ivoire de s’approvisionner à des prix très compétitifs par l’intermédiaire de sa centrale d’achat, sans oublier les dons d’équipement, de matériels médicaux, la formation du personnel.
Déjà la Côte d’Ivoire enregistre des ruptures de contraceptifs notamment le Noristeria (contraceptif injectable), le condom et la pilule microgynon. B. Zéguéla
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Santé de la reproduction : Le FNUAP envisage la sécurisation des produits - Notre voie - Côte d'Ivoire - 12/06/02
A l’occasion de l’ouverture de l’atelier sous-régional sur la sécurisation des produits en santé de la reproduction, hier, à l’hôtel Ivoire, Mme Bintou, directrice de l’équipe régionale d’appui technique FNUAP-Dakar a été formelle : “Chaque minute dans le monde, 380 femmes tombent enceintes, 190 parmi elles n’ont pas planifié ou souhaité cette grossesse. Chaque minute dans le monde, 110 femmes souffrent d’une complication liée à la grossesse, 40 d’entre elles subissent un avortement pratiqué dans des conditions dangereuses, et une d’entre-elles meurt d’une cause liée à la grossesse. Chaque minute dans le monde 650 personnes contractent une infection sexuellement transmissible curable, et 10 sont infectées par le VIH. Et tout cela est une conséquence des rapports sexuels non protégés. Cet énorme bilan de santé de la Reproduction, à en croire l’oratrice, est localisé presque entièrement dans les pays en développement. La situation affecte les femmes plus que les hommes et pourrait en grande partie être prévenue si les produits en matière de santé de la Reproduction étaient disponibles et utilisés. Or le soutien des donateurs à fournir des produits dans le domaine de la santé de la reproduction est tombé ces dernières années au-dessous du niveau atteint au début et au milieu des années 90 a ajouté Mme Bintou.
Avant de faire un constat “En 99, on a évalué à quatre le nombre de préservatifs que les donateurs fournissaient à chaque adulte mâle en Afrique subsaharienne. Cette dotation n’est pas rassurante”. Au total Mme Bintou a soutenu que le mandat du FNUAP est d’aider à assurer l’ici 2015 l’accès universel des services de santé de la Reproduction pour tous les individus et couples. Pour atteindre tous les objectifs, cela signifie que tous les citoyens concernés, femmes et hommes, couples et individus devraient être à même d’avoir à leur portée, c’est-à-dire au niveau le plus accessible de la pyramide du système de santé, celui du centre de santé, la gamme la plus large prestation dans le domaine de la reproduction, a indiqué pour sa part Mme Tamany Safir représentante du FNUAP en Côte d’Ivoire. Le ministre de la Santé, quand à lui, attend de cet atelier des recommandations à même de consolider le rôle des bureaux du pays s’agissant d’appuyer la mise en œuvre de la stratégie au niveau national.
C.G.
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SANTE DE LA REPRODUCTION : Sécuriser les contraceptifs devient un impératif - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 11/06/02
Sécuriser les contraceptifs devient un impératif A chaque minute dans le monde, 380 femmes contractent une grossesse. Une grossesse indésirée ou non planifiée pour la plupart. Dans le même laps de temps, ce sont 650 personnes qui attrapent une infection sexuellement transmissible dans le monde dont dix cas d’infection par le VIH.
Ce tableau sombre présenté hier matin à l’hôtel Ivoire par Mme Bintou Sanogoh, directrice de l’équipe régionale d’appui technique du FNUAP à Dakar, véritable menace pour la santé de la reproduction, peut être éclairci si les produits contraceptifs sont accessibles à tous et utilisables par tous. Comme le prévoit l’initiative “ Accès universel aux services de santé de la reproduction par tous ”. Et c’est en tant que mandataire des Nations unies pour faciliter cet accès que le FNUAP organise, depuis hier à Abidjan, un atelier à l’intention des représentants des bureaux-pays des agences des Nations unies, des équipes d’appui-pays de toute l’Afrique subsaharienne francophone.
Cet atelier sur la sécurisation des produits en santé de la reproduction présidé par le ministre de la Santé publique veut aider à la compréhension et à une meilleure maîtrise par le groupe francophone (à l’instar des pays anglophones qui ont eu une rencontre similaire à Mombassa, en novembre 2001) des processus de conservation, de distribution, d’approvisionnement, etc., des produits contraceptifs dans les pays où le FNUAP s’efforce de renforcer l’approvisionnement garanti des produits concernant la santé de la reproduction.
Ainsi donc, il s’agira de renforcer la capacité nationale des différents pays en matière de prévision, financement, achat, assurance-qualité et distribution des produits contraceptifs.
Le soutien des donateurs à fournir des produits dans le domaine ayant quelque peu baissé ces dernières années, il s’agira également, lors de cette rencontre qui prend fin jeudi, de développer des activités de plaidoyer et de mobilisation des ressources. Car, si celles-ci venaient à s’amenuiser davantage ou à rester en l’état, alors on assisterait à une augmentation de 360.000 grossesses non désirées, 150.000 avortements provoqués supplémentaires et 800 décès maternels en plus. B. ZÉGUÉLA
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Allaitement et VIH : Des conseillers se forment à Ouagadougou - sidwaya - Burkina Faso - 11/06/02
Ouagadougou abrite du 10 au 19 juin, un cours de formation inter-pays sur les conseils en allaitement/VIH et l'alimentation infantile. Organisé par l'OMS en collaboration avec le ministère de la Santé, la formation regroupe une trentaine de participants venus du Burundi, du Cameroun, de la Côte d'Ivoire, du Gabon, de la Gambie, du Niger, de la République démocratique du Congo, du Rwanda, du Sénégal, du Togo, du Burkina Faso et des bureaux régionaux de l'OMS et de l'UNICEF. La cérémonie officielle d'ouverture du cours a été présidée par le secrétaire général du ministère de la Santé en présence du représentant de l'OMS au Burkina, d'une représentante de l'UNICEF et de la coordinatrice nationale de l'Association pour la promotion de l'alimentation infantile au Burkina Faso (APAIB) représentant la coordinatrice de IBFAN Afrique francophone. Le séminaire qui réunit des médecins pédiatres, des nutritionnistes, des directeurs et coordinateurs de programmes nationaux de nutrition et des personnes focales de programmes VIH dans les ministères de la Santé, a pour objectif de "développer des capacités régionales pour la planification et la conduite des cours sur les conseils en allaitement et sur les conseils pour le VIH et l'alimentation infantile". Des compétences qui sont indispensables dans le contexte actuel où la pratique de l'allaitement maternel doit faire face à la problématique de la transmission du VIH à travers le lait maternel. Le représentant de l'OMS au Burkina, a réaffirmé à ce sujet que la promotion de l'allaitement restait à l'ordre du jour et qu'elle venait même d'être renforcée par l'adoption de la stratégie mondiale pour l'alimentation du jeune enfant et du nourrisson en mai dernier lors de la 55e Assemblée mondiale de la santé. "Les personnels de santé, tout en poursuivant activement la promotion de l'allaitement maternel seront tenus, sur la base de l'analyse de chaque cas spécifique, de faire des propositions adaptées aux femmes enceintes et aux mères vivant avec le VIH", précisera le représentant de l'OMS.
Pour le secrétaire général du ministère de la Santé, l'une des questions pressenties aujourd'hui est d'allier les bénéfices de l'allaitement maternel exclusif à la préoccupation de protéger les enfants nés de mères séropositives. La coordinatrice nationale de l'APAIB a souligné pour sa part, l'importance de la formation pour les agents de la santé qui doivent aider les futures mères à travers leurs conseils, à opérer un choix éclairé du mode d'alimentation de leurs bébés. "Pour la réduction de la transmission mère-enfant du VIH et pour une meilleure survie des nourrissons et jeunes enfants de moins de deux ans, le personnel de santé maternel et infantile a plus que jamais besoin de développer ses connaissances et ses compétences pour les conseils en allaitement", insistera la coordinatrice de l'APAIB.
Le présent cours de formation ne pouvait donc mieux tomber. Hamado Nana
Lire l'article original : www.sidwaya.bf/sid11_06_02/societe-2.htm
On veut améliorer les conditions de soins des adolescents - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 11/06/02
Les adolescents se sentent laissés pour compte en ce qui concerne leur problème de santé. Quand ils se rendent dans les services de santé, ils réalisent qu’on ne s’intéresse pas à eux. Ils dénoncent par ailleurs le manque de confidentialité….
C’est ce que révèle une étude menée par la cellule de recherche en santé de la reproduction de Côte d’Ivoire (CRESARC-CI) en partenariat avec l’Institut national de la santé publique (INSP). Initiée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), cette étude vise à améliorer l’accès des adolescents aux centres de santé.
D’où l’importance du séminaire de plaidoyer pour le projet de recherche opérationnelle sur l’amélioration des services de santé reproductive pour les adolescents en Côte d’Ivoire.
Cette rencontre a eu lieu hier matin à l’INSP d’Adjamé. Et elle vise à mobiliser des ressources en vue de mettre en œuvre les interventions identifiées à la suite des résultats des recherches menées sur la santé reproductive des adolescents, et des services de santé qui leur sont destinés.
“ Il fallait qu’on s’intéresse aux problèmes des adolescents. Ils sont adultes, sans l’être réellement. Ils ne sont plus des enfants. Mais le sont encore dans leur tête ”, indique le Dr Té Bonlé Diawar, secrétaire général de la CRESAR-CI qui fait savoir que les adolescents représentent 24% de la population et sont les plus vulnérables en ce qui concerne le VIH/Sida, les grossesses non désirées, et les avortements à risques.
La Côte d’Ivoire est au nombre des pays francophones actuellement engagés dans le processus de recherche opérationnelle sur l’amélioration des services de santé reproductive pour les adolescents. MARIE-A. DJIDJÉ
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Prévention de la transmission mère-enfant du VIH : Un espoir pour les générations futures - sidwaya - Burkina Faso - 10/06/02
L'ONG Télé-Vie-Deo a procédé le 7 juin 2002, dans la salle de conférences du PNUD, à la cérémonie de dédicace de son programme télé dénommé "Amour pour la vie". C'est une campagne de sensibilisation sur la prévention du Sida et la prise en charge des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) qui prône l'abstinence avant le mariage et la fidélité dans le mariage.
En procédant au lancement du Programme télé pour les jeunes, Télé-vie-Deo apporte une réponse communautaire à la lutte contre le VIH/Sida dans l'optique du renforcement des comportements à faible risque. C'est pourquoi, elle veut, à partir de sa stratégie de sensibilisation et de plaidoyer multimédia, promouvoir l'abstinence sexuelle avant le mariage et la fidélité dans le mariage. Cette procédure sera plus efficace selon elle, pour prévenir le Sida mieux que le traitement jugé onéreux.
Le changement de comportement est lent mais sûr
"L'audio-visuel est une force, c'est un pouvoir", a dit le président du Conseil d'administration, M. Moïse Napon. Quand au choix des jeunes pour cette campagne, il s'explique d'une part par le fait que ceux-ci constituent le groupe sexuellement actif. Et d'autre part, sont l'espoir et la relève de demain.
Le haut-commissaire de la province du Kadiogo, Mme Ruth Yaméogo, marraine de la cérémonie, s'est réjouie du choix de la ville de Ouagadougou pour abriter la manifestation de dédicace qui constitue le top-départ d'une vaste campagne de sensibilisation sur le Sida.
En ce qui concerne le Sida, les formations sanitaires de la province dénombre chaque jour de nombreux cas de personnes infectées et affectées par le VIH/Sida. Mme Ruth salue donc l'initiative de Télé Vie-Deo et encourage ses membres dans l'œuvre de recherche d'un monde meilleur et plus viable pour toutes les communautés pour lesquelles ils s'engagent.
L'ONG Télé-Vie-Deo a ensuite procédé à la projection de six extraits de programmes "Bon T(H)E" dont les thèmes concernent entre autres, l'abstinence sexuelle avant le mariage, la fidélité dans le mariage, le viol.
Les résultats escomptés par l'ONG au terme de la diffusion des différents programmes télés sont le changement de comportement, la prise de conscience de l'ampleur du fléau, l'encouragement à un comportement à moindre risque et la sensibilisation des communautés à la prise en charge des malades du Sida. Aïssata BANGRE
Lire l'article original : www.sidwaya.bf/sid10_06_02/societe-1.htm
Lutte contre le VIH/sida : Mme Gbagbo à Sonaco : "Imprimez sur vos cartons, un slogan de sensibilisation" - Notre voie - Côte d'Ivoire - 10/06/02
A l'occasion de sa visite effectuée, vendredi 7 juin dernier, sur le site de la Société Nouvelle Abidjanaise de Carton Ondulé (Sonaco), la première Dame Mme Simone Ehivet Gbagbo a demandé à M. Jean-Michal Ruedo directeur général de ladite entreprise, s'il est possible d'imprimer sur leurs cartons une petite phrase qui rappelle qu'il faut faire attention au sida.
"Je voudrais vous suggérez d'imprimer sur les beaux cartons quel que soit leur destination, un slogan, une petite phrase, qui rappelle qu'il faut faire attention au sida. Est-ce trop vous demander Jean-Michel ?" C'est de façon directe qu'au cours de sa visite effectuée, vendredi 7 juin dernier, à Sonaco, Mme Gbagbo a interpellé M. Jean-Michel Rueda, directeur général de cette société. Et ce dernier de répondre du tac au tac. "Les emballages que nous sortons ne nous appartiennent pas, c'est la propriété de nos clients dont il faut préalablement obtenir l'accord. Je vous promets cependant de porter discrètement un ruban rouge la petite étiquette Sonaco. En plus, chaque fois que nos clients viendront ici, nous ferons en sorte qu'ils s'investissent dans la lutte contre le sida... “Je prends acte de votre réponse, mais faites encore un effort pour discuter avec vos clients pour qu'à terme, ils acceptent notre proposition”, a rétorqué Mme Gbagbo.
Le public, composé en grande majorité de travailleurs de Sonaco, a apprécié la franchise des échanges entre deux partenaires engagés dans la campagne contre le Sida depuis l'opération "Ensemble contre le sida”, initiée par la première Dame. M. Rueda a tenu à rappeler qu'à cette période, la direction générale de Sonaco a remis spontanément un chèque de 3 millions à Mme Gbagbo pour appuyer l'action de la campagne nationale de sensibilisation et d'y apporter sa contribution. Mieux, Sonaco, selon son directeur général, a voulu aller encore plus loin et s'est engagée à verser, 1 franc CFA, au profit de la lutte contre le sida, par emballage en carton ondulé fabriqué entre le 7 décembre 2001 au 6 janvier 2002. A cet effet, à en croire l'orateur, l'ensemble de la direction et du personnel a été encouragé et motivé pour cette opération qui a permis de rassembler cinq millions cinq mille trois cent quatre vingt cinq francs (5.005.385 F CFA) remis à la première Dame sous forme de chèque au début de l'an 2002. C'est du reste la remise symbolique de ce chèque qui constitue l'événement du jour, revêtu d'un cachet particulier avec la participation effective de plusieurs épouses des présidents d'institutions et de ministres.
Tout ce beau monde, en compagnie de Mme Gbagbo, a visité les lieux bien avant et a été instruit des différentes phases de fabrication du carton. Très impressionnée au terme de cette visite, la première Dame n'a pas tari d'éloges à l'endroit des responsables de Sonaco qui à ses yeux ont fait la démonstration que le capitalisme et le social peuvent aller ensemble. Une option que son parti, le Front populaire ivoirien (FPI), appelle l'économie du marché. Elle a souhaité qu'à l'instar de Sonaco, les autres entreprises s’engagent sur la même voie. Notamment dans le cadre de la luttre contre le sida, en parlant de la maladie sur les lieux de travail, en prenant en charge les malades du sida ainsi que leurs familles au lieu de les chasser. Cendres Glazaï
Lire l'article original : www.notrevoie.ci/story.asp?ID=5444
Saisie d’une demi-tonne de médicaments périmés à Kaolack - Le soleil - Sénégal - 10/06/02
Le Commissariat central de Kaolack a procédé en début de semaine à une importante saisie de médicaments et autres produits pharmaceutiques périmés.
Ce coup de génie est venu du Commissaire Adama Diédhiou qui a voulu assainir ainsi le marché et débarrasser les éventuels acheteurs de ces marchands de la mort. En suivant régulièrement les informations distillées à travers presse, le chef de la sécurité urbaine de Kaolack a entendu les messages diffusés par les autorités et les pharmaciens qui mettent en garde les vendeurs de médicaments sur la voie publique et sans autorisation.
Et ce lundi, son attention a été attirée par la prolifération des médicaments qui jonchaient certaines rues de la capitale du Bassin arachidier. Aussitôt, il mit la machine policière en branle, dépêchant ses limiers au marché central et à Médina Baye.
Ses hommes reviendront satisfais de leur descente. Car, dans leurs filets, se trouvaient 12 individus (dont deux grossistes) qui ont été interpellés tandis que ler véhicule croulait sous le poids des 500 kg de médicaments et produits pharmaceutiques pour la plupart venus des pays anglophones. Au poste de police, trois suspects ont été relâchés. Ils n’avaient rien à voir avec les autres. Ils n’étaient sur les lieux qu’en qualité d’acheteurs. Au terme de leur interrogatoire, les neuf suspects ont et déférés au parquet et leurs produits confisqués.
Selon le Commissaire Diédhiou, les opérations de ce genre se poursuivront de façon régulière. “Parce qu’il faut que ces gens-là aient présent à l’esprit qu’ils ne sont rien que des vendeurs de la mort ”, indique le Commissaire qui venait de recevoir les félicitations des pharmaciens de la ville qui éprouvaient d’énormes difficultés pour écouler leurs produits, à cause de ce marché parallèle incontrôlé.
Aux consommateurs, le chef de la sécurité urbaine lance un appel pour qu’ils se dirigent vers les officines reconnues, à défaut, vers les structures de santé disposant de “ l’Initiative de Bamako ” (IB). BABACAR DIENG
Lire l'article original : www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=14562&index__edition=9604
Allaitement et VIH/Sida : Une préoccupation actuelle - sidwaya - Burkina Faso - 10/06/02
Le Sida est venu nous déstabiliser dans nos certitudes et dans certaines de nos meilleures pratiques. L'allaitement maternel qui a été unanimement reconnu comme la meilleure alimentation du nourrisson n'a pas échappé au séisme provoqué dans le monde depuis une vingtaine d'années par la pandémie du Sida. Depuis que la recherche a établi la possibilité de transmission du VIH de la mère à l'enfant par l'allaitement, les débats se sont focalisés sur la promotion de l'allaitement avec des motivations diverses. Pour les fabricants des substituts du lait maternel, la brèche était toute trouvée pour miner l'allaitement maternel avec une argumentation simpliste et particulièrement pernicieuse. Comme le lait maternel peut transmettre le VIH, il suffit pour eux de se rabattre sur l'alimentation artificielle pour résoudre le problème.
Si les études montrent un taux moyen de la transmission mère-enfant du VIH de l'ordre de 15%, il apparaît également que le phénomène de cette transmission par l'allaitement reste insuffisamment connu. Un enfant né d'une mère séropositive peut avoir contracté le VIH lors de la grossesse ou pendant l'accouchement et le manifester pendant l'allaitement ou plus tard. Dans les pays industrialisés, la transmission du VIH par l'allaitement a été considérablement limitée grâce à l'introduction de tests pour les femmes enceintes, à la qualité des soins médicaux par l'utilisation des antirétroviraux, et à l'utilisation de substituts du lait maternel au niveau des femmes séropositives.
Mais que faire dans les pays en développement quand on sait que le dépistage n'est pas systématique pour les femmes enceintes, et que l'accès aux antirétroviraux relève souvent de l'utopie ? Les femmes ne bénéficient pas aussi de conseils et d'informations en matière d'allaitement et de VIH. C'est pour répondre à cette problématique que des médecins, des nutritionnistes et des spécialistes de la santé d'une quinzaine de pays africains se retrouvent aujourd'hui à Ouagadougou autour du thème conseil en allaitement et VIH/Sida et alimentation infantile. Ce cours de formation inter-pays qui va jusqu'au 19 juin doit armer les participants pour faire face sur le terrain aux préoccupations des populations sur la question de la transmission du VIH à travers l'allaitement.
Il faut rappeler qu'en 1998, l'ONUSIDA qui insiste sur la supériorité du lait maternel pour la quasi-totalité des nourrissons, avait conseillé la vulgarisation du dépistage anonyme du VIH et des séances de conseils et d'informations des parents afin qu'ils puissent prendre une décision éclairée et responsable quant au mode d'alimentation de leur enfant. Hamado Nana
Lire l'article original : www.sidwaya.bf/sid10_06_02/chonique.htm
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