![]() |
![]() |
L'actualité de la santé tropicale Juin 2002 | |
![]() |
Consultez les Archives |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
CROISADE contre le sida de mme GBAGBO : LUNICEF fait un don dune valeur de 130 millions - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 15/06/02 | ||
Mmes
Georgette Aithnard et Rima Salah respectivement représentante résidente
de lUnicef et directrice régionale de lUNCEF pour lAfrique
de lOuest et Centrale ont offert, au nom de leur organisation, un
don dune valeur de 130 millions de FCFA à Mme Simone Ehivet
Gbagbo. La cérémonie a eu lieu hier en fin daprès-midi
dans une ambiance féerique à lhôpital général
dAbobo. Ce don est constitué de médicaments pour la prévention des affections opportunistes et lanémie, dun équipement froid : 11 réfrigérateurs pour la conservation des réactifs du dépistage, et la conservation du sérum, pour lassurance de la qualité du dépistage ; de matériel audiovisuel : 8 vidéos et 8 télévisions pour la sensibilisation des femmes et des personnes qui fréquentent les structures sanitaires. LUNICEF a fait ce geste à loccasion de la Journée de lEnfant Africain célébrée hier, et pour soutenir la campagne Ensemble contre le sida initiée par la Première dame. Particulièrement dans le cadre de la prévention, de la transmission Mère-Enfant du VIH-SIDA (PTME). Ce don a été fait pour lensemble du programme. Lhôpital dAbobo bénéficiera en plus des médicaments, dun réfrigérateur, dune télévision et dune vidéo. Depuis février 2001, soit 6 mois après son inauguration, lhôpital dAbobo, à travers son service de gynécologie et obstétrique participe à la lutte contre le Sida, dans le programme PTME. Sur les conseils et la supervision de lUNICEF, qui apporte également du matériel de dépistage, des antirétroviraux (AZT), etc. Selon le bilan de première année dexercice de lhôpital donné par le Dr Koutouan, 6.742 femmes ont été reçues en consultation prénatale. Le dépistage a été proposé à 1.750 femmes. 1313 ont accepté de le subir. Et sur un total de 1.144 femmes, le test de 114,10% a été déclaré positif, soit 11% de leffectif total. Les difficultés de lhôpital sont que les femmes qui acceptent de se faire dépister ne viennent pas prendre leurs résultats. Dautres par contre, après le résultat, ne viennent pas pour le traitement à lAZT et le suivi. Mme Gbagbo qui a trouvé ce bilan négatif, a indiqué que la société entière est responsable face à la propension du VIH/SIDA. Aussi, a-t-elle lancé un appel afin que le combat contre cette pandémie soit pris à bras-le-corps et avec beaucoup de sérieux. Car, la survie de lAfrique est en jeu. Pour mener efficacement cette lutte, elle a exhorté les populations dAbobo à créer des cellules de sensibilisation dans les villages et dans les quartiers. Mais aussi dans les écoles primaires et maternelles. Afin de préserver les plus jeunes de ce fléau. MARIE-ADELE DJIDJE Lire l'article original : www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=11474 |
||
Lutte contre le tabac en Afrique francophone : Journalistes et promoteurs de santé préparent une offensive - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 15/06/02 | ||
Laugmentation
de la consommation de tabac dans les pays africains est essentiellement
due à la généralisation des incitations à fumer
sous toutes les formes avec les campagnes de plus en plus agressives de
lindustrie du tabac. Et à grands pas le continent sachemine
vers une épidémie tabagique. LUnion internationale de
promotion de la santé et déducation pour la santé
(UIPES) a décidé de sonner lalerte à cette épidémie
faite de maladies chroniques et dincapacités si la consommation
du tabac nest pas réglementée et contrôlée
en Afrique comme elle lest ailleurs. Aussi lUIPES en collaboration
avec lOMS, les centres américains de contrôle et de prévention
des maladies (CDCP) et dautres partenaires a organisé du 3
au 4 juin dernier au siège de la Ligue française contre le
cancer à Paris un séminaire destiné aux professionnels
des médias et de promotion de la santé. LUIPES et ses partenaires sont convaincus quune large sensibilisation et information du public sur les stratégies et tactiques de lindustrie du tabac sont nécessaires pour protéger les nouvelles générations de la dépendance du tabac. Cest pour préparer le terrain de cette offensive qui devra mettre à nu les tactiques de lindustrie du tabac aujourdhui réprimées dans les pays développés, mais qui ont malheureusement encore cours sur le continent africain en général et en particulier en Afrique francophone que 21 journalistes de santé, avocats, médecins et autres promoteurs de santé de la France, de la Côte dIvoire, du Burkina-Faso, du Niger, du Bénin, du Togo et du Mali ont échangé pendant deux jours. Il sagissait de préparer sous la houlette de lUIPES dirigée par Mme Marie Claire Lamarre, des interventions à opposer à lindustrie du tabac, de définir les champs possibles daction en ayant à lesprit les gros moyens dont disposent les industries du tabac. Les participants qui ont eu à échanger avec maître Francis Caballero, lavocat français « ennemi numéro 1 des firmes du tabac », ont partagé les expériences des ONG SOS Tabagisme du Niger et du Mali en procès contre des firmes de tabac, ont défini le contenu du séminaire qui devra servir de catalyseur à loffensive. Prévu pour la première semaine de novembre prochain au Bénin, ce séminaire de mobilisation, de formation et dinformations des journaliste africains et professionnels de promotion de santé de la région francophone sera la 1ère étape de cette offensive contre lindustrie du tabac. Le séminaire du Bénin vise à galvaniser les mouvements africains de contrôle du tabac et à susciter de nouvelles initiatives en soutien notamment à la convention cadre antitabac de lOMS. Afin que les journalistes et les promoteurs de santé soient aux côtés des décideurs politiques au moment où ceux-ci auront besoin dun soutien solide pour la traduction de la convention cadre dans le droit national. B. ZEGUELA envoyée spéciale à Paris Lire l'article original : www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=11455 |
||
Huile de palme : Le Pr Djessou explique les préjugés et réalités scientifiques - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 14/06/02 | ||
A
Bouaké, le constat est digne de foi : deux familles sur trois consomment
lhuile de palme ou lhuile rouge. Certanement pas pour les mêmes
raisons et dans les mêmes conditions, car les vertus et méfaits,
vrais ou supposés de cette matière végétale,
sont ancrés dans limagerie populaire. De fait, ils sont nombreux,
ceux qui soutiennent que lhuile rouge génère beaucoup
de sang dans lorganisme humain ou quelle constitue un puissant
aphrodisiaque. Au contraire de ceux qui veulent faire croire que la consommation de lhuile de palme est plutôt nocive à la santé parce que source de maladies. Le paludisme, entre autres. Cest justement pour lever toutes ces équivoques que le professeur Djessou Prosper, médecin-biochimiste à la faculté de médecine dAbidjan, a effectué le déplacement à Bouaké, le week-end dernier, où il a animé une conférence sur le thème : Huile de palme, préjugés et réalités scientifiques . Sappuyant sur les résultats dune étude menée sous sa direction, le professeur Djessou Prosper a, dentrée de jeu, insisté sur les composantes physico-chimiques des différentes huiles. Selon lui, lhuile de palme fournit un besoin journalier en acides gras essentiels qui favorisent un bon fonctionnement du métabolisme et contribuent aussi au bon développement cérébral. Avant daffirmer tout net que lhuile de palme ne contient pas de cholestérol, mais plutôt de lacide palmique bénéfique au corps humain. Dans un langage accessible à lassistance, le conférencier a indiqué par ailleurs que lhuile de palme est riche en caroténoïdes (vitamines A), en vitamines E et quelle lutte contre le vieillissement des cellules. Répondant aux questions de lauditoire qui, du fait dune pluie torrentielle qui sest abattue ce matin-là sur Bouaké na pu se déplacer en grand nombre, Pr Djessou Prosper a aussi révélé que lhuile de palme est une excellente source diététique facilement digérable. A ceux qui demeurent arc-boutés sur les préjugés selon lesquels cette huile donne le paludisme, le conférencier sest inscrit en faux. Insistant, en conclusion, sur labsence de cholestérol qui, à son avis, est plus que rassurante. EMMANUEL KOUASSI Lire l'article original : www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=11455 |
||
La sotra dans la lutte : Les bus vont véhiculer des messages sur le VIH/Sida - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 14/06/02 | ||
Offrir
les côtés des bus de la Sotra en commençant par lexpress
pour véhiculer des messages de lutte contre le Sida. Telle est la
décision majeure qui se dégage de lintervention de M
Attey Philippe, directeur général de la Sotra à loccasion
du lancement officiel de la campagne de sensibilisation à la lutte
contre le vih/Sida qui sest ouverte hier matin au Centre de formation
et de perfectionnement de la Sotra à Yopougon. CISSE MAMADOU Lire l'article original : www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=11443 |
||
Lutte contre le Sida : 864 cas de dépistage en 5 mois - L'observateur Paalga - Burkina Faso - 13/06/02 | ||
Ils sont aujourd'hui nombreux à s'accorder sur la nécessité de connaître son statut sérologique. Mais beaucoup se refusent encore à se soumettre au test de dépistage VIH. Au Centre anonyme de dépistage et d'information (CADI) situé au Centre Muraz de Bobo, bien que le taux de fréquentation connaisse une nette progression, les chiffres demeurent toujours en deça des attentes. C'est ce qui ressort de cette interview que nous a accordée Mme Madina Traoré, coordonnatrice du CADI. Lire | ||
MUTILATIONS GENITALES FEMININES : La Gambie et la Guinée Bissau, refuge des exciseuses - Sud quotidien - Sénégal - 13/06/02 | ||
Les
rigueurs de la loi ny font rien. Les mutilations génitales
féminines (Mgf) font de la résistance à Kolda. Dans
cette région frontalière de la GuinéeBissau et
de la Gambie, les exciseuses les plus téméraires traversent
les frontières pour braver cet interdit. Des avancées sont
cependant à noter avec les programmes déducation initiés
par les partenaires au développement. Une mission de lAssemblée nationale devrait séjourner en Gambie et en GuinéeBissau à partir du 11 juin dernier. La délégation parlementaire sénégalaise devrait prendre contact avec les autorités gambiennes et Bissau guinéennes à propos de la pratique de lexcision dans la sousrégion. En effet, en dépit de la loi du 6 janvier 1999, sanctionnant les mutilations génitales féminines (Mgf), à Kolda, les exciseuses récalcitrantes profitent de la proximité de la Gambie et de la Guinée Bissau pour braver cet interdit. Plutôt que de déposer les couteaux, elles traversent les frontières pour sadonner, sans coup férir, à cette pratique. Une situation à laquelle veulent remédier les parlementaires sénégalais qui ont décidé de discuter avec les autorités des deux pays concernés. " Cest une mission de préparation du terrain. Tous ces pays savent quils risquent de compromettre le devenir de leurs populations sils ne trouvent pas des solutions à des difficultés aussi importantes que les mortalités maternelle et infantile ", a déclaré le député Famara Sarr. Au niveau national, un grand pas a été franchi grâce à lenseignement de modules sur les Droits et devoirs humains, le processus de résolution de problèmes, lhygiène de base et la santé de la personne. Ces programmes déducation ont favorisé une conscientisation des populations ainsi quune prise en main de leur propre destinée. " Avant larrivée de Tostan, les femmes cachaient leurs enfants à larrivée de la Croix rouge. Elles disaient que les piqûres qui leur étaient administrées causaient plus de dégâts quelles nen réglaient. Aujourdhui, elles simpatientent quand les médecins tardent à venir ", explique Ndioba Cissé, présidente du Groupement des femmes de Darou Salam. Sans apporter de précisions chiffrée, elle cite des cas de décès ou de stérilité de jeunes filles après leur passage chez lexciseuse. Sur 5000 villages pratiquant les mutilations génitales féminines (Mgf), 800 ont déclaré publiquement avoir tourné le dos à cette pratique. Un pourcentage de 14 % qui pourrait être sousestimé comparé au long chemin qui reste à parcourir. Il doit cependant être considéré comme un acquis de taille chez des populations où la pratique de lexcision reste fortement ancrée dans les murs. Comme la du reste souligné le proviseur du Lycée Djignabo de Ziguinchor, lhistorien Noha Cissé, lors de la cérémonie de déclaration de Karcia qui a réuni les représentants de quelque 300 villages de Kolda. Pour lui, un " défi grave " consistant à " changer des valeurs culturelles profondes " attend les acteurs impliqués dans la lutte contre lexcision, notamment les Organisations non gouvernementales (Ong) Tostan, Ofad/Nafforé, Intact, Gtz, Population Council ou encore lUnicef. Leur travail pourrait, selon lui, servir à résoudre trois contradictions majeures : " le problème des jeunes filles laissées en marge de léducation par le choix de leurs parents, le mariage précoce qui fait assumer à la jeune fille une situation non choisie et enfin lexcision dont les méfaits sont démontrés aux plans médicinal, psychologique et sociologique ", soutient Noha Cissé. Babacar DIONE Lire l'article original : www.sudonline.sn/archives/13062002.htm |
||
Colloque scientifique à lisad : Memel Fôtê donne la leçon inaugurale - Notre voie - Côte d'Ivoire - 12/06/02 | ||
En
partenariat avec lUniversité Victor Segalen Bordeaux II et
le Centre suisse de Recherche scientifiques. LInstitut des Sciences
Anthropologiques de Développement (ISAD) organise, du 11 au 14 juin
son premier colloque scientifique autour du thème suivant : Espaces
anthropologique, espaces de développement. Les travaux de réflexions
qui se déroulent à lamphithéâtre n°3
de lUFR des Sciences médicales ont effectivement commencé,
hier matin, en présence du ministre de lEnseignement supérieur
et de la Recherche scientifique, le Pr. Séry Bailly qui en assure
la présidence, et de grandes personnalités universitaires
parmi lesquelles le professeur émérite Harris Memel Fôtê.
Celui-ci, après le discours douverture du ministre, a donné
la leçon inaugurale de ce colloque sur la problématique de
lanthropologie de lenvironnement. Lassistance
a été édifiée sur le rapport de violence quentretient
lhomme avec son environnement. Dans la perspective du développement,
des pistes de recherche ont été ouvertes par le professeur
Fôté pour donner de la matière à réflexion
aux différentes conférences qui vont émailler ce colloque.
Apport de la paleoanthropologie dans la vie quotidienne et dans lidentification
médico-légale ; Archéologie du présent
et développement en Afrique ; Normes africaines, variation
biologique ; Supports et méthodes de la recherche sur
les biomédecines africaines sont les différentes communications
attendues durant ces 4 jours. Créé il y a deux ans, lISAD est le premier institut du genre en Afrique francophone. Il a la particularité dêtre au confluent des disciplines et des recherches diverses telles que lanthropologie, larchéologie, la sociologie, la linguistique et même ma médecine Ces sciences qui mettent lHomme au cur de leurs investigations. Broh Guy Joël (stagiaire) Lire l'article original : www.notrevoie.ci/story.asp?ID=5474 |
||
RECHERCHE SUR LE VACCIN DU SIDA : L'Afrique marginalisée - sidwaya - Burkina Faso - 12/06/02 | ||
Les
mauvaises langues ne ratent jamais l'occasion de clamer que les chercheurs
africains ne font presque jamais de découvertes. Ce qu'elles oublient
ou n'osent pas ajouter, c'est que c'est par manque de moyens financiers
que la recherche demeure souvent stérile sur le continent. La recherche
sur le Sida illustre éloquemment cette situation. Toute l'Afrique
ne reçoit ainsi que 1,6% du montant total des fonds affectés
à la recherche sur le Sida dans le monde. En effet, la recherche
africaine sur les vaccins ne reçoit actuellement que 41 millions
de dollars US sur les 2,5 milliards consacrés chaque année
à la recherche sur le VIH, c'est-à-dire 1,6 % à peine.
Il ne faut donc pas s'étonner que sur plus de trente essais de vaccins
contre le VIH effectués dans le monde depuis 1987, seuls deux l'ont
été en Afrique. Certaines souches du VIH présentes
en Afrique sont différentes de celles que l'on rencontre dans les
autres parties du monde et les vaccins actuellement éprouvés
en Asie ou aux Etats-Unis ne conviendraient certainement pas aux Africains.
Cette marginalisation de l'Afrique est d'autant plus criante que 70% des
40 millions de personnes vivant avec le VIH dans le monde, sont des Africains. Comme on n'est jamais mieux servi que par soi-même, les chercheurs africains appuyés par des organisations multilatérales, des instituts de recherche et des entreprises, se sont réunis en début juin pour accélérer la recherche et les tests en vue de la mise au point d'un vaccin contre le Sida pour l'Afrique. Il s'est agi à cette occasion de définir un plan d'action pour les sept prochaines années et à obtenir 233 millions de dollars US pour financer le programme africain de vaccins contre le Sida. Quinze pays d'Afrique de l'Ouest ont déjà exprimé leur appui politique et leur engagement en faveur de ce programme en annonçant des contributions de 50 000 dollars US par an pour mener des activités communes. Le programme a déjà appuyé l'élaboration de plans nationaux de vaccin contre le Sida au Nigeria et en Tanzanie. Il faut rappeler que le programme africain de vaccins contre le Sida avait été adopté par les chefs d'Etat africains lors du sommet africain de 2001 sur le VIH/Sida, la tuberculose et le paludisme d'Abuja au Nigeria. Le directeur exécutif de l'ONUSIDA a avoué récemment qu'un vaccin pour l'Afrique serait la meilleure mesure de prévention à long terme contre le Sida et que l'initiative du continent mérite que l'on y consacre des efforts colossaux afin de pouvoir faire face à la tragédie de la santé et du développement qu'est devenu le Sida pour de nombreux pays africains. Cet appel sera-t-il entendu par les pays du Nord ? Rien n'est moins sûr. En 2001, 2500 personnes sont mortes du Sida dans les pays industrialisés contre plus de 2 millions pour le seul continent africain. Or, la plupart de ces décès auraient pu être évités grâce aux traitements existants au Nord, mais qui sont inaccessibles aux Africains. Hamado NANA Source OMS Lire l'article original : www.sidwaya.bf/sid12_06_02/societe-1.htm |
||
Contraceptifs en cote divoire : Une rupture générale de lapprovisionnement se profile à lhorizon - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 12/06/02 | ||
Latelier
régional sur la sécurisation des produits de la santé
de la reproduction, qui se tient depuis lundi à lhôtel
Ivoire sous la houlette de Mme Tamany Safir, représentante-résidente
du FNUAP en Côte dIvoire et son équipe, a permis à
la centaine de participants venus de toute lAfrique francophone, de
Madagascar, des îles Comores, Sao Tomé et Principe et de Trinidad
et Tobago, déchanger sur leurs acquis et difficultés
dans la gestion des contraceptifs. Des produits qui connaissent les mêmes
difficultés dans les pays; notamment le problème de financement
alors que la demande est de plus en plus croissante. Mais les difficultés sont plus accrues dans certains pays que dans dautres. Ainsi, alors que le Bénin est assuré selon lexposé de M. Théodore Soudé du FNUAP Bénin dun financement pendant cinq ans à hauteur dun million de dollars pour son approvisionnement en contraceptifs fournis par PSI, la Côte dIvoire, elle, va tout droit vers une rupture générale de contraceptifs, faute de financement. En effet, selon M. Wanogo Donatien Ali, ingénieur-statisticien à la Direction de la coordination du programme national de la santé de la reproduction et de Planification familiale (PNSR/PF), les deux soutiens de la Côte dIvoire pour le financement des contraceptifs que sont la Banque mondiale à travers la projet PDSSI et le FNUAP montrent des signes dessoufflement. Le premier à travers un crédit et le second qui permet à la Côte dIvoire de sapprovisionner à des prix très compétitifs par lintermédiaire de sa centrale dachat, sans oublier les dons déquipement, de matériels médicaux, la formation du personnel. Déjà la Côte dIvoire enregistre des ruptures de contraceptifs notamment le Noristeria (contraceptif injectable), le condom et la pilule microgynon. B. Zéguéla Lire l'article original : www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=11404 |
||
Santé de la reproduction : Le FNUAP envisage la sécurisation des produits - Notre voie - Côte d'Ivoire - 12/06/02 | ||
A
loccasion de louverture de latelier sous-régional
sur la sécurisation des produits en santé de la reproduction,
hier, à lhôtel Ivoire, Mme Bintou, directrice de léquipe
régionale dappui technique FNUAP-Dakar a été
formelle : Chaque minute dans le monde, 380 femmes tombent enceintes,
190 parmi elles nont pas planifié ou souhaité cette
grossesse. Chaque minute dans le monde, 110 femmes souffrent dune
complication liée à la grossesse, 40 dentre elles subissent
un avortement pratiqué dans des conditions dangereuses, et une dentre-elles
meurt dune cause liée à la grossesse. Chaque minute
dans le monde 650 personnes contractent une infection sexuellement transmissible
curable, et 10 sont infectées par le VIH. Et tout cela est une conséquence
des rapports sexuels non protégés. Cet énorme bilan
de santé de la Reproduction, à en croire loratrice,
est localisé presque entièrement dans les pays en développement.
La situation affecte les femmes plus que les hommes et pourrait en grande
partie être prévenue si les produits en matière de santé
de la Reproduction étaient disponibles et utilisés. Or le
soutien des donateurs à fournir des produits dans le domaine de la
santé de la reproduction est tombé ces dernières années
au-dessous du niveau atteint au début et au milieu des années
90 a ajouté Mme Bintou. Avant de faire un constat En 99, on a évalué à quatre le nombre de préservatifs que les donateurs fournissaient à chaque adulte mâle en Afrique subsaharienne. Cette dotation nest pas rassurante. Au total Mme Bintou a soutenu que le mandat du FNUAP est daider à assurer lici 2015 laccès universel des services de santé de la Reproduction pour tous les individus et couples. Pour atteindre tous les objectifs, cela signifie que tous les citoyens concernés, femmes et hommes, couples et individus devraient être à même davoir à leur portée, cest-à-dire au niveau le plus accessible de la pyramide du système de santé, celui du centre de santé, la gamme la plus large prestation dans le domaine de la reproduction, a indiqué pour sa part Mme Tamany Safir représentante du FNUAP en Côte dIvoire. Le ministre de la Santé, quand à lui, attend de cet atelier des recommandations à même de consolider le rôle des bureaux du pays sagissant dappuyer la mise en uvre de la stratégie au niveau national. C.G. Lire l'article original : www.notrevoie.ci/story.asp?ID=5473 |
||
SANTE DE LA REPRODUCTION : Sécuriser les contraceptifs devient un impératif - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 11/06/02 | ||
Sécuriser
les contraceptifs devient un impératif A chaque minute dans le monde,
380 femmes contractent une grossesse. Une grossesse indésirée
ou non planifiée pour la plupart. Dans le même laps de temps,
ce sont 650 personnes qui attrapent une infection sexuellement transmissible
dans le monde dont dix cas dinfection par le VIH. Ce tableau sombre présenté hier matin à lhôtel Ivoire par Mme Bintou Sanogoh, directrice de léquipe régionale dappui technique du FNUAP à Dakar, véritable menace pour la santé de la reproduction, peut être éclairci si les produits contraceptifs sont accessibles à tous et utilisables par tous. Comme le prévoit linitiative Accès universel aux services de santé de la reproduction par tous . Et cest en tant que mandataire des Nations unies pour faciliter cet accès que le FNUAP organise, depuis hier à Abidjan, un atelier à lintention des représentants des bureaux-pays des agences des Nations unies, des équipes dappui-pays de toute lAfrique subsaharienne francophone. Cet atelier sur la sécurisation des produits en santé de la reproduction présidé par le ministre de la Santé publique veut aider à la compréhension et à une meilleure maîtrise par le groupe francophone (à linstar des pays anglophones qui ont eu une rencontre similaire à Mombassa, en novembre 2001) des processus de conservation, de distribution, dapprovisionnement, etc., des produits contraceptifs dans les pays où le FNUAP sefforce de renforcer lapprovisionnement garanti des produits concernant la santé de la reproduction. Ainsi donc, il sagira de renforcer la capacité nationale des différents pays en matière de prévision, financement, achat, assurance-qualité et distribution des produits contraceptifs. Le soutien des donateurs à fournir des produits dans le domaine ayant quelque peu baissé ces dernières années, il sagira également, lors de cette rencontre qui prend fin jeudi, de développer des activités de plaidoyer et de mobilisation des ressources. Car, si celles-ci venaient à samenuiser davantage ou à rester en létat, alors on assisterait à une augmentation de 360.000 grossesses non désirées, 150.000 avortements provoqués supplémentaires et 800 décès maternels en plus. B. ZÉGUÉLA Lire l'article original : www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=11377 |
||
Allaitement et VIH : Des conseillers se forment à Ouagadougou - sidwaya - Burkina Faso - 11/06/02 | ||
Ouagadougou
abrite du 10 au 19 juin, un cours de formation inter-pays sur les conseils
en allaitement/VIH et l'alimentation infantile. Organisé par l'OMS
en collaboration avec le ministère de la Santé, la formation
regroupe une trentaine de participants venus du Burundi, du Cameroun, de
la Côte d'Ivoire, du Gabon, de la Gambie, du Niger, de la République
démocratique du Congo, du Rwanda, du Sénégal, du Togo,
du Burkina Faso et des bureaux régionaux de l'OMS et de l'UNICEF.
La cérémonie officielle d'ouverture du cours a été
présidée par le secrétaire général du
ministère de la Santé en présence du représentant
de l'OMS au Burkina, d'une représentante de l'UNICEF et de la coordinatrice
nationale de l'Association pour la promotion de l'alimentation infantile
au Burkina Faso (APAIB) représentant la coordinatrice de IBFAN Afrique
francophone. Le séminaire qui réunit des médecins pédiatres,
des nutritionnistes, des directeurs et coordinateurs de programmes nationaux
de nutrition et des personnes focales de programmes VIH dans les ministères
de la Santé, a pour objectif de "développer des capacités
régionales pour la planification et la conduite des cours sur les
conseils en allaitement et sur les conseils pour le VIH et l'alimentation
infantile". Des compétences qui sont indispensables dans le
contexte actuel où la pratique de l'allaitement maternel doit faire
face à la problématique de la transmission du VIH à
travers le lait maternel. Le représentant de l'OMS au Burkina, a
réaffirmé à ce sujet que la promotion de l'allaitement
restait à l'ordre du jour et qu'elle venait même d'être
renforcée par l'adoption de la stratégie mondiale pour l'alimentation
du jeune enfant et du nourrisson en mai dernier lors de la 55e Assemblée
mondiale de la santé. "Les personnels de santé, tout
en poursuivant activement la promotion de l'allaitement maternel seront
tenus, sur la base de l'analyse de chaque cas spécifique, de faire
des propositions adaptées aux femmes enceintes et aux mères
vivant avec le VIH", précisera le représentant de l'OMS. Pour le secrétaire général du ministère de la Santé, l'une des questions pressenties aujourd'hui est d'allier les bénéfices de l'allaitement maternel exclusif à la préoccupation de protéger les enfants nés de mères séropositives. La coordinatrice nationale de l'APAIB a souligné pour sa part, l'importance de la formation pour les agents de la santé qui doivent aider les futures mères à travers leurs conseils, à opérer un choix éclairé du mode d'alimentation de leurs bébés. "Pour la réduction de la transmission mère-enfant du VIH et pour une meilleure survie des nourrissons et jeunes enfants de moins de deux ans, le personnel de santé maternel et infantile a plus que jamais besoin de développer ses connaissances et ses compétences pour les conseils en allaitement", insistera la coordinatrice de l'APAIB. Le présent cours de formation ne pouvait donc mieux tomber. Hamado Nana Lire l'article original : www.sidwaya.bf/sid11_06_02/societe-2.htm |
||
On veut améliorer les conditions de soins des adolescents - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 11/06/02 | ||
Les
adolescents se sentent laissés pour compte en ce qui concerne leur
problème de santé. Quand ils se rendent dans les services
de santé, ils réalisent quon ne sintéresse
pas à eux. Ils dénoncent par ailleurs le manque de confidentialité
. Cest ce que révèle une étude menée par la cellule de recherche en santé de la reproduction de Côte dIvoire (CRESARC-CI) en partenariat avec lInstitut national de la santé publique (INSP). Initiée par lOrganisation mondiale de la santé (OMS), cette étude vise à améliorer laccès des adolescents aux centres de santé. Doù limportance du séminaire de plaidoyer pour le projet de recherche opérationnelle sur lamélioration des services de santé reproductive pour les adolescents en Côte dIvoire. Cette rencontre a eu lieu hier matin à lINSP dAdjamé. Et elle vise à mobiliser des ressources en vue de mettre en uvre les interventions identifiées à la suite des résultats des recherches menées sur la santé reproductive des adolescents, et des services de santé qui leur sont destinés. Il fallait quon sintéresse aux problèmes des adolescents. Ils sont adultes, sans lêtre réellement. Ils ne sont plus des enfants. Mais le sont encore dans leur tête , indique le Dr Té Bonlé Diawar, secrétaire général de la CRESAR-CI qui fait savoir que les adolescents représentent 24% de la population et sont les plus vulnérables en ce qui concerne le VIH/Sida, les grossesses non désirées, et les avortements à risques. La Côte dIvoire est au nombre des pays francophones actuellement engagés dans le processus de recherche opérationnelle sur lamélioration des services de santé reproductive pour les adolescents. MARIE-A. DJIDJÉ Lire l'article original : www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=11377 |
||
Prévention de la transmission mère-enfant du VIH : Un espoir pour les générations futures - sidwaya - Burkina Faso - 10/06/02 | ||
L'ONG
Télé-Vie-Deo a procédé le 7 juin 2002, dans
la salle de conférences du PNUD, à la cérémonie
de dédicace de son programme télé dénommé
"Amour pour la vie". C'est une campagne de sensibilisation sur
la prévention du Sida et la prise en charge des personnes vivant
avec le VIH (PVVIH) qui prône l'abstinence avant le mariage et la
fidélité dans le mariage. En procédant au lancement du Programme télé pour les jeunes, Télé-vie-Deo apporte une réponse communautaire à la lutte contre le VIH/Sida dans l'optique du renforcement des comportements à faible risque. C'est pourquoi, elle veut, à partir de sa stratégie de sensibilisation et de plaidoyer multimédia, promouvoir l'abstinence sexuelle avant le mariage et la fidélité dans le mariage. Cette procédure sera plus efficace selon elle, pour prévenir le Sida mieux que le traitement jugé onéreux. Le changement de comportement est lent mais sûr "L'audio-visuel est une force, c'est un pouvoir", a dit le président du Conseil d'administration, M. Moïse Napon. Quand au choix des jeunes pour cette campagne, il s'explique d'une part par le fait que ceux-ci constituent le groupe sexuellement actif. Et d'autre part, sont l'espoir et la relève de demain. Le haut-commissaire de la province du Kadiogo, Mme Ruth Yaméogo, marraine de la cérémonie, s'est réjouie du choix de la ville de Ouagadougou pour abriter la manifestation de dédicace qui constitue le top-départ d'une vaste campagne de sensibilisation sur le Sida. En ce qui concerne le Sida, les formations sanitaires de la province dénombre chaque jour de nombreux cas de personnes infectées et affectées par le VIH/Sida. Mme Ruth salue donc l'initiative de Télé Vie-Deo et encourage ses membres dans l'uvre de recherche d'un monde meilleur et plus viable pour toutes les communautés pour lesquelles ils s'engagent. L'ONG Télé-Vie-Deo a ensuite procédé à la projection de six extraits de programmes "Bon T(H)E" dont les thèmes concernent entre autres, l'abstinence sexuelle avant le mariage, la fidélité dans le mariage, le viol. Les résultats escomptés par l'ONG au terme de la diffusion des différents programmes télés sont le changement de comportement, la prise de conscience de l'ampleur du fléau, l'encouragement à un comportement à moindre risque et la sensibilisation des communautés à la prise en charge des malades du Sida. Aïssata BANGRE Lire l'article original : www.sidwaya.bf/sid10_06_02/societe-1.htm |
||
Lutte contre le VIH/sida : Mme Gbagbo à Sonaco : "Imprimez sur vos cartons, un slogan de sensibilisation" - Notre voie - Côte d'Ivoire - 10/06/02 | ||
A
l'occasion de sa visite effectuée, vendredi 7 juin dernier, sur le
site de la Société Nouvelle Abidjanaise de Carton Ondulé
(Sonaco), la première Dame Mme Simone Ehivet Gbagbo a demandé
à M. Jean-Michal Ruedo directeur général de ladite
entreprise, s'il est possible d'imprimer sur leurs cartons une petite phrase
qui rappelle qu'il faut faire attention au sida. "Je voudrais vous suggérez d'imprimer sur les beaux cartons quel que soit leur destination, un slogan, une petite phrase, qui rappelle qu'il faut faire attention au sida. Est-ce trop vous demander Jean-Michel ?" C'est de façon directe qu'au cours de sa visite effectuée, vendredi 7 juin dernier, à Sonaco, Mme Gbagbo a interpellé M. Jean-Michel Rueda, directeur général de cette société. Et ce dernier de répondre du tac au tac. "Les emballages que nous sortons ne nous appartiennent pas, c'est la propriété de nos clients dont il faut préalablement obtenir l'accord. Je vous promets cependant de porter discrètement un ruban rouge la petite étiquette Sonaco. En plus, chaque fois que nos clients viendront ici, nous ferons en sorte qu'ils s'investissent dans la lutte contre le sida... Je prends acte de votre réponse, mais faites encore un effort pour discuter avec vos clients pour qu'à terme, ils acceptent notre proposition, a rétorqué Mme Gbagbo. Le public, composé en grande majorité de travailleurs de Sonaco, a apprécié la franchise des échanges entre deux partenaires engagés dans la campagne contre le Sida depuis l'opération "Ensemble contre le sida, initiée par la première Dame. M. Rueda a tenu à rappeler qu'à cette période, la direction générale de Sonaco a remis spontanément un chèque de 3 millions à Mme Gbagbo pour appuyer l'action de la campagne nationale de sensibilisation et d'y apporter sa contribution. Mieux, Sonaco, selon son directeur général, a voulu aller encore plus loin et s'est engagée à verser, 1 franc CFA, au profit de la lutte contre le sida, par emballage en carton ondulé fabriqué entre le 7 décembre 2001 au 6 janvier 2002. A cet effet, à en croire l'orateur, l'ensemble de la direction et du personnel a été encouragé et motivé pour cette opération qui a permis de rassembler cinq millions cinq mille trois cent quatre vingt cinq francs (5.005.385 F CFA) remis à la première Dame sous forme de chèque au début de l'an 2002. C'est du reste la remise symbolique de ce chèque qui constitue l'événement du jour, revêtu d'un cachet particulier avec la participation effective de plusieurs épouses des présidents d'institutions et de ministres. Tout ce beau monde, en compagnie de Mme Gbagbo, a visité les lieux bien avant et a été instruit des différentes phases de fabrication du carton. Très impressionnée au terme de cette visite, la première Dame n'a pas tari d'éloges à l'endroit des responsables de Sonaco qui à ses yeux ont fait la démonstration que le capitalisme et le social peuvent aller ensemble. Une option que son parti, le Front populaire ivoirien (FPI), appelle l'économie du marché. Elle a souhaité qu'à l'instar de Sonaco, les autres entreprises sengagent sur la même voie. Notamment dans le cadre de la luttre contre le sida, en parlant de la maladie sur les lieux de travail, en prenant en charge les malades du sida ainsi que leurs familles au lieu de les chasser. Cendres Glazaï Lire l'article original : www.notrevoie.ci/story.asp?ID=5444 |
||
Saisie dune demi-tonne de médicaments périmés à Kaolack - Le soleil - Sénégal - 10/06/02 | ||
Le
Commissariat central de Kaolack a procédé en début
de semaine à une importante saisie de médicaments et autres
produits pharmaceutiques périmés. Ce coup de génie est venu du Commissaire Adama Diédhiou qui a voulu assainir ainsi le marché et débarrasser les éventuels acheteurs de ces marchands de la mort. En suivant régulièrement les informations distillées à travers presse, le chef de la sécurité urbaine de Kaolack a entendu les messages diffusés par les autorités et les pharmaciens qui mettent en garde les vendeurs de médicaments sur la voie publique et sans autorisation. Et ce lundi, son attention a été attirée par la prolifération des médicaments qui jonchaient certaines rues de la capitale du Bassin arachidier. Aussitôt, il mit la machine policière en branle, dépêchant ses limiers au marché central et à Médina Baye. Ses hommes reviendront satisfais de leur descente. Car, dans leurs filets, se trouvaient 12 individus (dont deux grossistes) qui ont été interpellés tandis que ler véhicule croulait sous le poids des 500 kg de médicaments et produits pharmaceutiques pour la plupart venus des pays anglophones. Au poste de police, trois suspects ont été relâchés. Ils navaient rien à voir avec les autres. Ils nétaient sur les lieux quen qualité dacheteurs. Au terme de leur interrogatoire, les neuf suspects ont et déférés au parquet et leurs produits confisqués. Selon le Commissaire Diédhiou, les opérations de ce genre se poursuivront de façon régulière. Parce quil faut que ces gens-là aient présent à lesprit quils ne sont rien que des vendeurs de la mort , indique le Commissaire qui venait de recevoir les félicitations des pharmaciens de la ville qui éprouvaient dénormes difficultés pour écouler leurs produits, à cause de ce marché parallèle incontrôlé. Aux consommateurs, le chef de la sécurité urbaine lance un appel pour quils se dirigent vers les officines reconnues, à défaut, vers les structures de santé disposant de lInitiative de Bamako (IB). BABACAR DIENG Lire l'article original : www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=14562&index__edition=9604 |
||
Allaitement et VIH/Sida : Une préoccupation actuelle - sidwaya - Burkina Faso - 10/06/02 | ||
Le
Sida est venu nous déstabiliser dans nos certitudes et dans certaines
de nos meilleures pratiques. L'allaitement maternel qui a été
unanimement reconnu comme la meilleure alimentation du nourrisson n'a pas
échappé au séisme provoqué dans le monde depuis
une vingtaine d'années par la pandémie du Sida. Depuis que
la recherche a établi la possibilité de transmission du VIH
de la mère à l'enfant par l'allaitement, les débats
se sont focalisés sur la promotion de l'allaitement avec des motivations
diverses. Pour les fabricants des substituts du lait maternel, la brèche
était toute trouvée pour miner l'allaitement maternel avec
une argumentation simpliste et particulièrement pernicieuse. Comme
le lait maternel peut transmettre le VIH, il suffit pour eux de se rabattre
sur l'alimentation artificielle pour résoudre le problème. Si les études montrent un taux moyen de la transmission mère-enfant du VIH de l'ordre de 15%, il apparaît également que le phénomène de cette transmission par l'allaitement reste insuffisamment connu. Un enfant né d'une mère séropositive peut avoir contracté le VIH lors de la grossesse ou pendant l'accouchement et le manifester pendant l'allaitement ou plus tard. Dans les pays industrialisés, la transmission du VIH par l'allaitement a été considérablement limitée grâce à l'introduction de tests pour les femmes enceintes, à la qualité des soins médicaux par l'utilisation des antirétroviraux, et à l'utilisation de substituts du lait maternel au niveau des femmes séropositives. Mais que faire dans les pays en développement quand on sait que le dépistage n'est pas systématique pour les femmes enceintes, et que l'accès aux antirétroviraux relève souvent de l'utopie ? Les femmes ne bénéficient pas aussi de conseils et d'informations en matière d'allaitement et de VIH. C'est pour répondre à cette problématique que des médecins, des nutritionnistes et des spécialistes de la santé d'une quinzaine de pays africains se retrouvent aujourd'hui à Ouagadougou autour du thème conseil en allaitement et VIH/Sida et alimentation infantile. Ce cours de formation inter-pays qui va jusqu'au 19 juin doit armer les participants pour faire face sur le terrain aux préoccupations des populations sur la question de la transmission du VIH à travers l'allaitement. Il faut rappeler qu'en 1998, l'ONUSIDA qui insiste sur la supériorité du lait maternel pour la quasi-totalité des nourrissons, avait conseillé la vulgarisation du dépistage anonyme du VIH et des séances de conseils et d'informations des parents afin qu'ils puissent prendre une décision éclairée et responsable quant au mode d'alimentation de leur enfant. Hamado Nana Lire l'article original : www.sidwaya.bf/sid10_06_02/chonique.htm |
||
Accueil Actualités | Page précédente | Page suivante |
Copyright © 2002 NG COM Santé tropicale. Tous droits réservés. Site réalisé et developpé par NG COM Santé tropicale - Présentation du site |